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Morphologie de Fasciola gigantica
Fasciola gigantica présente l’aspect général d’une feuille de saule ou d’eucalyptus. C’est un vers plat à corps non segmenté, mesurant 3 à 7cm de longueur sur 0 ,8 à 1,2 de largeur [21].
Le corps présente un petit cône céphalique à l’extrême duquel se trouve la ventouse buccale. La ventouse postérieure ventrale se situe à peu près à la base du cône céphalique. La couleur générale est brun pâle avec une large zone périphérique grise [22].
Les œufs du parasite sont operculés et mesurant de large. Ces œufs sont généralement de couleur granulations nutritives contenant les ovules [23].
Biologie de Fasciola gigantica
A l’état adulte, ces trématodes vivent dans les canaux biliaires et parfois dans les vésicules biliaires des ruminants qui sont les principaux hôtes des parasites.
Les formes jeunes ou adultes se localisent dans le parenchyme hépatique où elles sont en migration vers les canaux biliaires qu’elles atteignent au 3ém mois [24].
Les adolescents effectuent une migration entéro hépatique et arrivent au foie essentiellement par voie péritonéale mais aussi par voie sanguine permettant ainsi des localisations erratiques pulmonaire, splénique ou cérébrale [25, 26].
La longévité des vers adultes est limitée et se situe généralement entre 1et 3ans, rarement au-delà [27, 28].
Nutrition
Les douves adultes sont hématophages tandis que les formes immatures sont histophages et liquéfient le tissu hépatique grâce à des enzymes protéolytique au cours de leur migration intra-parenchymateuse [24].
Cycle évolutif du parasite
Le cycle est dixene et fermé, nécessitant l’intervention d’un hôte intermédiaire. A Madagascar, cet hôte intermédiaire pour Fasciola gigantica est un gastéropode pulmoné basomatomorphe aquatique dans la famille des limnéidés : Lymnaea natalensis [14,29].
Phase exogène
Ces œufs à syncytium embryonnaire situé à proximité du pôle operculé sont entraînés par le flux biliaire et rejettent dans le milieu extérieur avec les matières fécales. Ils sont de colorations jaunâtres et mesurent 160 à 198 µm sur 90 à 105 µm [22,23].Ces œufs vont donner naissance au miracidium.
Biologie et écologie des limnées
La limnée hébergeant les formes larvaires de Fasciola gigantica est Limnaea natalensis, mollusque pulmoné, basomatophore, dulçaquicole et franchement aquatique. Les limnées sont hermaphrodites et pondent les œufs dès l’âge de 6 à 8 semaines. Des adaptations à d’autres espèces de limnées notamment Limnaea truncatula ont été décrites au Kenya [36] en Ethiopie [37].
Limnaea natalensis s’épanouit mieux dans les eaux stagnantes (lacs, mares, fosses, barrages artificiels) ou dans les eaux courantes à débit faible (canaux d’irrigation, marigots, etc.). Et surtout une eau claire fraîche avec une végétation abondante et contenant des sels de calcium.
La survie de Linmaea natalensis hors de l’eau est brève. Cette idée se trouve confortée par des recherches réalisées au Nigeria [38].
Une survie du vecteur de la grande douve jusqu’à 6 mois dans les boues sèches a pu trouver [39]. Ces survivants pourraient rapidement repeupler le milieu en cas d’inondation ou de précipitations, d’où des conséquences épidémiologiques importantes. Les formes larvaires de Fasciola gigantica subsistent chez la limnée de 10 à 18 mois donc d’une saison humide à l’autre [40].
ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
La fasciolose est une maladie de pâturage semi- immergés, frappant la quasi-totalité des animaux, vivant sur des pâtures infestées de metacercaires. De ce fait, elle peut affecter de nombreuses espèces de mammifère.
Les animaux domestiques sont les hôtes définitifs pour ce parasite au même titre que les animaux sauvages. Ainsi, les ruminants constituent les hôtes naturels de Fasciola gigantica; les bovins et les ovins sont les plus souvent et les plus massivement atteints [41]. Remarquons que l’homme peut contracter aussi la maladie et l’attaque est toujours sévère même avec peu de parasites [17].
Sensibilité de l’hôte
Cette sensibilité est fonction de plusieurs facteurs tels :
L’état général de l’hôte, de son alimentation et des affections intercurrentes ; les animaux sous alimentés se montrent plus sensibles .
L’âge des animaux : les plus jeunes présentent plus fréquemment les formes aiguë et subaiguë alors que les adultes, dans la plupart des cas, supportent bien leur parasite et présentent des formes chroniques .
La race des animaux : en général, les bovins importés, de races améliorées et leur métisse peuvent être considérées comme les plus fragiles ; à sensibilité plus grande que les zébus autochtones [42].
le pouvoir infestant des metacercaires ingérées : en effet, ce pouvoir infestant dépend non seulement des conditions climatiques auxquelles étaient soumises les metacercaires après leur enkystement, mais aussi de la température lors du développement à l’intérieur de l’hôte intermédiaire [14].
la répartition des infestations dans le temps induit un degré de résistance variable.
Ainsi, sur pâturages infestés, les bovins adultes réinfectés continuellement maintiennent un haut degré de résistance. Mais si la réinfestation a lieu après un délai supérieur à un an, les bovins redeviennent sensibles et peuvent présenter les signes de la forme aiguë ou subaiguë [14].
Le degré d’infestation : La dose infestante régit l’évolution de l’affection soit vers une forme aiguë, soit subaiguë ou encore chronique .
L’espèce hôte : La différence de sensibilité spécifique peut être expliquée de façon partielle par la différence de structure de foie [14].
Répartition dans l’espace
La fasciolose est une maladie cosmopolite, elle se rencontre presque partout mais ne sévit que dans les zones suffisamment humides. Dans le continent africain où Fasciola gigantica domine très largement, partout quand les conditions écologiques sont favorables à la limnée hôte intermédiaire : sols ou sous-sols argileux imperméables, aux voisinages des étangs, pourtour des lacs, eaux stagnantes, zones inondables, bas-fonds marécageux [15]. Fasciola gigantica est un parasite du climat tropical d’où la maladie est fréquente en Afrique et se rencontre également en Asie. Elle est cependant connue aussi dans les îles pacifiques [41].
Répartition dans le temps
A Madagascar, la fasciolose se manifeste surtout en fin de la saison sèche et au début de la saison de pluie (Novembre -Décembre). Pendant la période sèche, les animaux pâturent dans les bas-fonds qui sont humides, verts et souillent ces lieux ; d’où l’augmentation du taux d’infestation [43]. En fait, le moment de l’infestation de l’hôte définitif est fonction de l’activité de la limnée. Cette activité est saisonnière et elle est conditionnée par les facteurs climatiques (la température, l’humidité).
En hiver, la limnée résiste à cause de son état de vie ralentie (hibernation). Les mollusques, qui auront résisté à cet hiver, mourront sous l’effet de la sécheresse ou tout simplement de la vieillesse. Le relais est alors pris par les descendants qui sont aptes à se reproduire. Ces derniers passeront généralement l’hiver et se reproduiront après. Un ralentissement du rythme biologique est observé pendant la saison sèche à cause de la chute de la température [17].
Perturbations des métabolismes
Considéré comme l’usine de l’organisme vivant, le foie joue un rôle fondamental dans différents processus métaboliques. Ainsi, les troubles de la sécrétion biliaire dont la composition est modifiée, expliquant le dysfonctionnement digestif et en partie la baisse d’état des animaux qui voient leur digestion des graisses et protides perturbée. En cas de fasciolose chronique, il est également à noter :
Une hyperglobulinémie consécutive à un hyperfonctionnement et du S.R.H. stimule depuis la période d’invasion de la maladie et dont la stimulation persiste même après le passage des Adolescaria dans les canaux biliaires.
Une hypo albuminémie du fait d’un hyper catabolisme marqué.
Une modification du métabolisme des stéroïdes, dans le foie lésé, qui pourrait expliquer l’infertilité notée chez les femelles. une hypocalémie du taux des protéines sécrétées habituellement que l’atteinte grave du foie par les grandes douves a un impact sur l’état de l’animal et sur son rendement [51,52, 53].
Action inoculatrice et favorisante d’infections
Désenkystées au niveau du duodénum, les très jeunes douves gagnent le foie essentiellement par voie péritonéale, offrant l’éventualité d’une entéroperitonite. Par occasion, les douvules inoculent au foie des germes jusque-là tolérée dans le tube digestif. Le fait majeur reste cependant l’activation et la germination de spores de clostridies dont Clostridium perfringens et Clostridium nouji B introduits dans le foie à la faveur de la bactériémie digestive.
Une enquête menée au Nigeria sur des lots de bovins confirme cette action favorisante chez les ovins infestées par le Fasciola gigantica [54].
Symptomatologie
Dans la fasciolose comme dans beaucoup de maladies, il est possible de distinguer 3 formes d’évolution :
Forme aiguë
Elle est rare chez les bovins. Elle se manifeste surtout lors de la phase d’invasion lorsque les Adolescaria se migrent dans le parenchyme hépatique ou bien lorsqu’un nombre important de metacercaires est absorbé (5000 à 10000 metacercaires) [17]. L’animal reste à la traîne du troupeau, haletant, l’abdomen distendu et douloureux. Il se couche, la tête sur le coté. Il tombe dans le coma et meurt après 48 à 72 heures [43].
Forme subaiguë
Elle est due à une infestation plus légère, les animaux sont mous, nonchalants et en mauvais état général. Cette forme sévit pendant le début de la saison de pluie. Ceci entraine une mort plus lente. Les symptômes chez les bovins de cette forme est très rare et ne se rencontre que chez les veaux en cas d’infestation massive [17].
Forme chronique
C’est la forme la plus courante de la maladie. Elle est liée à la présence de douves adultes dans les canaux biliaires. Les signes n’apparaissent que si les parasites sont en nombre suffisant. Cette forme comporte 3 phases :
Phase d’invasion
Elle n’a pas de manifestation clinique apparente, elle est due à la migration des douves.
Phase d’état
Correspond à l’installation des douves dans les canaux biliaires. Au début de cette phase les muqueuses externes sont anémiés cachectisantes et amaigrissement, les animaux sont nonchalants, essoufflés, faibles et l’appétit devient capricieux et aussi observés la diarrhée due à la perturbation du flux biliaire et des œdèmes se forment sur les membres et les poils sont hérissés le long de l’échine [55].
Phase terminale
A cette phase, il y a apparition progressive de cachexie. Les œdèmes vont se généraliser, l’animal reste en décubitus permanent et la mort survient 3 à 5 mois après le début de la maladie. Des complications vont apparaître comme l’agalaxie chez les femelles laitières, l’avortement pour les femelles gestantes, et d’autres maladies infectieuses [47].
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Table des matières
PREMIERE PARTIE RAPPELS
I GENERALITES SUR LA FASCIOLOSE
I.1 FASCIOLOSE
I.1.1 Définition
I.1.2 Synonymie
I.1.3 Importance de la fasciolose
I.1.3.1 Impact
I.1.3.2 Pertes observées sur l’animal vivant
I.1.3.2.1 Performance des animaux de trait
I.1.3.2.2 Amaigrissement
I.1.3.2.3 Croissance
I.1.3.2.4 Production lactée
I.1.3.2.5 Fertilité
I.1.3.3 Pertes observées sur l’animal abattu
I.1.3.3.1 Dévaluation de la carcasse
I.1.3.3.2 Saisie de foie
I.1.3.4 Importance sur la santé humaine
I.1.4 Historique de la Fasciolose à Madagascar
I.1.5 Répartition géographique de la Fasciolose
I.1.5.1 Répartition à Madagascar
I.1.5.2 Répartition de la fasciolose en Afrique
I.2 FASCIOLA GIGANTICA
I.2.1 Description du parasite
I.2.1.1 Systematique du Fasciola gigantica
I.2.1.2 Morphologie de Fasciola gigantica
I .2.1.2.1 Morphologie externe
I.2.1.3 Biologie de Fasciola gigantica
I.2.1.3.1 Habitat
I.2.1.3.2 Nutrition
I.2.1.4 Cycle évolutif du parasite
I.2.1.4.1 Phase exogène
I.2.1.4.1.1 OEufs
I.2.1.4.1.2 Miracidium
I.2.1.4.1.3 Sporocyste
I.2.1.4.1.4 Rédie
I.2.1.4.1.5 Cercaires
I.2.1.4.1.6 Metacercaires
I.2.1.4.2 Phase endogène
I.2.1.4.2.1 Adolescaria
II HOTE INTERMEDIARE
II.1 Systématique de limnée
II.2 Morphologies de limnée
II.3 Cycle biologique de développement des lymnées
II.3.1 OEuf
II.3.2 Jeunes mollusques
II.3.3 Adultes
II.4 Biologie et écologie des limnées
III ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE
III.1 EPIDEMIOLOGIE DESCRIPTIVE
III.1.1 Connaissance de la population cible
III.1.2 Sensibilité de l’hôte
III.1.3 Répartition dans l’espace
III.1.3.1 Répartition dans le monde
III.1.3.2 Répartition dans le temps
III.2 EPIDEMIOLOGIE ANALYTIQUE
III.2.1 Espèces affectées
III.2.1.1 Réceptivité
III.2.1.2 Sensibilité
III.2.1.3 Sources de contamination
III.2.1.4 Mode de transmission
III.2.1.5 Facteurs de dissémination
III.2.1.6 Voie de pénétration
IV ETIOLOGIE
IV.1 Cause déterminante de la fasciolose
IV.2 Causes favorisantes de la maladie
V CLINIQUE DE LA FASCIOLOSE BOVINE
V.1 PATHOGENIE
V.1.1 Action traumatique
V.1.1.1 Adolescaria
V.1.1.2 Parasites adultes
V.1.2 Action spoliatrice et perturbatrice du métabolisme
V.1.2.1 Spoliatrice
V.1.2.2 Perturbations des métabolismes
V.1.3 Action inoculatrice et favorisante d’infections
V.2 Symptomatologie
V.2.1 Forme aiguë
V.2.2 Forme subaiguë
V.2.3 Forme chronique
V.3.1 Phase d’invasion
V.3.2 Phase d’état
V.3.3 Phase terminale
VI LES SIGNES CLINIQUES
VI.1 Forme aiguë
VI.2 Forme chronique
VII DIAGNOSTIC
VII .1 Diagnostic clinique
VII.2 Diagnostic de laboratoire
VII.2.1 Méthodes hématologiques
VII.2.2 Méthodes biochimiques
VII.2.3 Méthodes immunologiques
VII.2.4 Méthodes coprologiques
VII.2.5 Diagnostic post mortem
VII.2.6 Diagnostic indirect
VII.2.7 Diagnostic différentiel
VIII LUTTE CONTRE LA FASCIOLOSE BOVINE
VIII.1 Prophylaxie de la fasciolose
VIII.1.1 Prophylaxie sanitaire
VIII.1.1.1 Mesures offensives
VIII.1.1.2 Mesures défensives
VIII.1.2 Conduite du troupeau
VIII.1.3 Lutte biologique et molluscicides
VIII. 2 Prophylaxie médicale
IX TRAITEMENT DE LA FASCIOLOSE
DEUXIEME PARTIE METHODES ET RESULTATS
I METHODOLOGIE
I.1 METHODES
I.1.1 Stratégie d’enquête et choix des villages d’intervention pour la coprologie26
I.1.2 Méthodes d’inspection de foie à la tuerie de Vangaindrano
I.1.3 Méthodes de prélèvement
I.1.4 Méthodes de transport et de conservation
I.1.5 Méthodes d’analyse de laboratoire
I.1.5.1 Méthode qualitative
I.1.5.2 Méthode quantitative
I.2 Cadre de l’étude
I.2.1 Délimitation
I.2.2 Superficie
I.2.3 Divisions administratives
I.2.4 Situation géographique
I.2.4.1 Relief et altitude
I.2.4.2 Climat
I.2.4.3 Sols
I.2.4.4 Végétation
I.2.4.5 Réseaux hydrographiques
I.2.5 Milieu humain et social
I.2.5.1 Nombre de population
I.2.5.2 Ethnie et coutume
I.2.5.3 Répartition urbaine et rurale
I.2.5.4 Mode de vie et activités de la population
I.2.5.5 Santé publique
I.2.5.6 Sécurité publique
I.2.6 Elevage bovin et activité agricole
I.2.6.1 Nombre de cheptel bovin
I.2.6.2 Type et mode d’élevage
I.2.6.3 Alimentation
I.2.6.4 Abreuvement
I.2.6.5 Habitat et hygiène
I.2.6.6 Santé
I.2.6.7 Reproduction
I.2.6.8 Destination des bovins
I.2.6.9 Secteur économique agricole
I.3 Type d’étude
I.4 Période d’étude
I.5 Durée d’étude
I.6 Population d’étude
I.7 Mode d’échantillonnage
I.8 Taille de l’échantillon
I.9 Variables étudiés
I.10 Critères de positivité
I.11 Méthode d’analyse statique
I.12 limite de l’étude
I.13 Considération éthique
I.14 Matériels
I.14.1 Pour l’enquête
I.1 4.2 Matériels utilisés pour l’inspection de foie à la tuerie
I.14.3 Matériels de prélèvement de fèces
I.14.4 Matériels de conservation et de transport
I.14.5 Matériels d’analyse de laboratoire
II RESULTATS
II.1 Resultats des analyses coproscopiques
II.1.1 Aspect qualitatif :
II.1.2 Aspect quantitatif
II.1.2.1 Proportions des différents parasites
II.1.2.2 Degré d’infestation bovine par Fasciola
II.1.2.3 Taux d’infestation par commune
II.1.2.4 Infestation de douve par catégorie d’âge
II.1.2.5 Distribution géographique d’infestation de douve
II.2 Résultats des enquêtes
II.2.1 Types d’élevage et races animaux
II.2.2 Composition du troupeau des éleveurs enquêtés
II.2.3 Alimentation et eau d’abreuvement
II.2.4 Situation sanitaire des animaux
II.3 Résultat de l’inspection des foies de bovins abattus
II.3.1 Conséquences économiques de la douve
II.3.1.1 Evaluation des pertes économiques par l’inspection du foie
II.3.1.2 Evaluation due aux pertes pondérales engendrées par la douve
TROISIEME PARTIE DISCUSSION
I EXPLICATION DES RESULTATS DE L’ETUDE
I.1 Résultats d’enquête et des observations
I.2 Résultats coprologiques
II DISCUSSION
II.1 Comparaison de la prévalence avec les autres pays et les régions de Madagascar
II.2 Difficulté à la lutte contre la fasciolose
II.3 Impacts de la fasciolose
II.4 Proposition de plan de traitement à Madagascar dans la lutte contre la douve du
CONCLUSION
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES
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