Répartition des PESH prises en charge par la RBC selon leur déficience ou handicap

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Organisation générale du mouvement (13) (14)

Le mouvement constitue le principal moyen par lequel un individu peut agir sur l’environnement. L’organisation fonctionnelle élémentaire est constituée par des réflexes. Ces réflexes permettent le mouvement, sonmaintien et son inhibition.
D’après les travaux d’Allen et Tsukara en 1970, une série de schémas ont tenté de mettre en relation la séquence d’opérations réalisées dans l’organisation d’un acte moteur et les structures qui y sont impliquées. La relation établie repose sur des études anatomiques et éléctrophysiologiques, sur l’analysede l’activité des neurones au cours de la tâche motrice et sur la visualisation de l’ac tivité des aires corticales.
L’acte moteur est décomposé en plusieurs étapes quisont la planification du mouvement, la mobilisation des segments du corps et l’exécution du mouvement.
A chaque étape correspond un ensemble de structure responsables. Ces schémas supposent la distinction entre les aires primaires motrices (qui commandent directement les muscles) et les aires « associatives » (qui structurent l’action motrice en un ensemble complexe et qui construisent des représentations complexes de la forme ou de l’espace visuel ou proprioceptif).

Spécialisation fonctionnelle des hémisphèrescérébraux (16) (17) (18)

Le cortex cérébral renferme dix milliards de neurones interconnectés entre eux.
On individualise ainsi une aire motrice, une aire sensitive et une aire sensorielle.
A proximité de ces aires s’étendent des régions moins bien délimitées, ce sont les centres d’association psychique qui vont intégrer al sensation élémentaire (perception) et l’identifier.
La majorité des voies nerveuses sont croisées c’est-à-dire que les voies de la sensibilité de la moitié du corps gauche sont ressenties par l’hémisphère cérébral droit et inversement, de même la commande de la moitié du corps gauche est sous la dépendance de l’hémisphère cérébral droit et inversement. Le « cerveau gauche » est dominant chez un droitier, le « cerveau droit » chez un gaucher.
Ainsi chez le droitier, c’est le cerveau gauche qui va héberger le centre de la parole et des raisonnements de type mathématique, alors que le cerveau droit sera plutôt celui du sens artistique et de l’intuition.

Les aires sensitive et psycho-sensitive

Les voies de la sensibilité générale consciente utanée(c et profonde) atteignent le cortex après croisement dans la moelle, le bulbe et le relais dans les noyaux thalamiques. L’aire de projection correspond à la c irconvolution pariétale ascendante.
En arrière de l’aire sensitive primaire s’étend une aire secondaire. La personne qui présente une lésion de cette aire ressent normalement les sensations élémentaires et ne présente aucun symptôme d’anesthésie, mais elle ne perçoit aucune impression d’ensemble (agnosie). Elle est incapable d’identifi er les objets qu’elle touche et a perdu complètement le sens des attitudes. Dans cette aire sont enregistrées les images tactiles antérieurement acquises. Outre un centre d’intégration des sensations présentes, c’est aussi un centre de mémoire des perceptions.

Les aires visuelle et psycho-visuelle

Les voies de la sensibilité visuelle consciente, partiellement croisées dans le chiasma optique, aboutissent dans la région occipitale. Toute lésion de l’aire visuelle entraîne une cécité partielle correspondant à une égionr définie du champ visuel. La rétine se projette point par point sur l’aire visuelle, mais le territoire cortical correspondant à la fovéa est relativement très étendu.
En avant de l’aire visuelle primaire s’étend l’aire psycho-visuelle. La destruction partielle de cette aire entraîne une agnosie visuelle. Le sujet voit les objets mais ne les reconnaît pas. Il a perdu tout souvenir des perceptions antérieures. La destruction des lobes occipitaux crée une « nuit psychique » beaucoup plus complète qu’en cas de lésion sur les voies optiques. Non seulement le sujet est aveugle mais il a perdu tout souvenir de ses perceptions visuelles antérieures.

Les aires auditive et psycho-auditive

Les voies de la sensibilité auditive consciente, partiellement croisés dans le bulbe, rejoignent le cortex vers le milieu de la première circonvolution temporale. De même que la rétine se projette sur l’aire visuelle,la cochlée se projette sur l’aire auditive. Les sons aigus sont perçus à l’arrière de la cochlée, les graves à l’avant de la cochlée.
Au dessous de l’aire auditive primaire s’étend une aire secondaire où se fait l’identification des sons. Une lésion à ce niveau entraîne une surdité verbale : le malade entend bien son interlocuteur mais il ne le comprend pas.

L’aire motrice

Elle est située dans la circonvolution frontale ascendante. C’est un véritable clavier de commande assurant la contraction élémentaire de tous les muscles.
En avant de l’aire motrice primaire s’étend une aire secondaire dédiée à la coordination des contractions élémentaires et leurorientation vers un but précis (praxie). Le malade présentant une lésion à ce niveau ne manifeste aucun symptôme de paralysie mais ses gestes sont maladroits et tous les mouvements complexes acquis lors d’un apprentissage sont oubliés (apraxie). Le plus étonnant concerne le langage : le malade raisonne normalement mais il est incapable d’écrire (agraphie) ou d’articuler les mots (anarthrie) qui pourraient traduire sa pensée.
L’aire psycho-motrice de l’un des hémisphères est prédominante. Cette prédominance permet une meilleure coordination des mouvements symétriques, d’où l’intérêt de ne pas contrarier un gaucher.

Les lobes frontaux

Ces lobes frontaux se situent en avant de l’aire psycho-motrice. Une destruction importante du lobe frontal se traduit par un déficit intellectuel et par des troubles du comportement.

Les corps striés et le cervelet

Des lésions des corps striés sont à l’origine de la maladie de Parkinson et de la chorée ou « danse de Saint-Guy » (mouvements incoordonnés). Des lésions du cervelet entraînent des troubles majeurs de l’équilibre et de la coordination motrice.
Corps striés et cervelet interviennent dans la répartition du tonus musculaire et dans la régulation de la motricité.

Développement psychomoteur normal de l’enfant

Développement psychomoteur normal.

Le développement moteur

Il est essentiel et doit aboutir à une marche auton ome vers l’âge de 1 an. Le contrôle du corps se fait de la tête au pied. Les grandes étapes du développement moteur de la naissance à 12 mois sont les suivants : la te nue de la tête à 3 mois, la tenue assise à 6 mois et la marche autour de 1 an.

Acquisition de la préhension

Elle doit se faire avant la fin de la première année. Les mouvements globaux apparaissent avant les mouvements fins et précis :
· De 0 à 2 mois : les poings sont fermés,
· De 2 à 4 mois : les mains commencent à s’ouvrir. Le bébé les place symétriquement en avant de son tronc quand il est couché sur le dos,
· Vers l’âge de 4 mois : ses mains croisent la ligne médiane.
· De 4 à 5 mois : le bébé saisit les objets et les porte à sa bouche.
· Vers 6 mois : il passe un objet d’une main à l’autr e et cherche à atteindre un objet placé à une certaine distance.
· 7 à 9 mois : manipulation bi manuelle.
La préhension s’affine progressivement : elle est d’abord cubito-palmaire (entre les 2 derniers doigts et l’éminence thénar), puis ne pleine paume. Elle devient ensuite radio-palmaire entre 7 et 8 mois. La préhension « pince pouce index » s’effectue avant 1 an. L’index s’individualise et devient indépendant des autres doigts.

Le tonus musculaire

Il subit des modifications au cours de la première année. Le nouveau-né est hypertonique, ce qui entraîne sa position en flexion. Le tonus est apprécié par la palpation des masses musculaires, le ballottement passif des extrémités et l’extensibilité musculaire. Cette extensibilité musculaire peut être appréciée pour chaque muscle ou groupe musculaire:
· Triceps sural : par une flexion dorsale du pied,
· Ischio-jambiers : par l’extension de la jambe sur la cuisse,
· Adducteurs : par l’abduction des cuisses, jambes tendues,
· Muscles de la ceinture scapulaire : par le signe du foulard,
· Radiaux et extenseurs des doigts : par la flexion passive des mains sur l’avant –bras,
· Triceps brachial : par la flexion de l’avant-bras sur le bras,
· Pronateur : par la supination de l’avant-bras.

La vision et l’audition

Le développement de la vision et de l’audition est évalué par :
· La fixation et la poursuite oculaire : elles sont évidentes à 1 mois. Puis le bébé tourne la tête à 180° pour suivre un objet à ’âgel de 2 mois.
· Le développement de l’audition : le bébé tourne latête vers la source sonore à l’âge de 12 semaines environ.

Le langage

Le développement du langage suit les différentes étapes suivantes :
• De 4 à 6 semaines jusqu’à 2 à 3 mois : vagissement qui sont des petits cris doux, bruits de gorge faits de voyelles isolés comme ha, heu. Le bébé s’entraîne quand il est calme.
· 2 à 3 mois : gazouillis : areu. Même un bébé sourdgazouille, donc c’est inné.
• 6 à 7 mois : babillage pendant lequel les sons et l ’articulation sont plusprécis.
· 9 mois : « pa-pa-pa » ou « ma-ma-ma »
· 18 mois : 20 mots.
· 18 à 24 mois : jargon qui correspond aux sons et ry thmes de ce qu’il entend.
· 2 ans : premières phrases.
· Fin de la deuxième année : intériorisation du langage avec formation de la pensée.

Signes cliniques de l’infirmité motrice cérébrale

Signes révélateurs (20)

La lésion cérébrale est responsable essentiellementd’une atteinte motrice, mais d’autres formes cliniques peuvent être rencontrées.
Les signes révélateurs sont souvent signalés par sleparents et sont nécessaires pour la surveillance des enfants à risque pour un d iagnostic précoce.
– Précocement, on observe un développement lent ;le bébé met plus de temps que d’ordinaire à apprendre à tenir la tête, à s’asseoir, ne sourit pas à 3 mois, etc.
Il peut avoir tendance à utiliser plus une partie d e son corps qu’un autre (une seule main plutôt que 2 par exemple),
– Un peu plus tard, on a une rigidité soudaine dans certaines positions comme celle couchée sur le dos où il devient difficile de fléchir le corps du bébé, de l’habiller ou même de le prendre dans les bras. Mais on peut également rencontrer une hypotonie : la tête du bébé retombe et il est incablep de la redresser. Les bras et les jambes restent ballants quand on le soulève. Le bébé bouge trop peu. Le bébé s’alimente peu : il tète et avale avec difficulté, sa langue epousser le lait ou la nourriture, il a du mal à fermer la bouche,
– Un comportement anormal attire souvent l’attention: il se peut que ça soit un enfant qui pleure sans cesse, qui est irritable, qui dort mal ou par contre un enfant trop calme et qui dort beaucoup.
Tout ceci s’accompagne d’une intelligence normale.

Tableaux cliniques et classifications (5) (6) (26)

Ils dépendent de la topographie lésionnelle du erveauc. Les troubles moteurs sont complexes. On observe une difficulté à commander les mouvements, à les organiser, à les contrôler. Il y a aussi une faible sse musculaire et une raideur. Selon G. Tardieu, il existe 3 formes d’IMC :

Les formes spastiques : ils représentent 70 % des IMC

· La forme typique est la maladie de Little ou diplégie spastique de Little : Les premiers signes sont observés vers l’âge de 9 mois ou plus tard quand l’enfant commence à se hisser debout :
– Le membre inférieur est en adduction avec une rotation interne des cuisses, une flexion des genoux et des hanches, un équinisme des pieds lors de la mise en station debout,
– Le membre supérieur a un léger tremblement, etaccuse une maladresse,
– Le contrôle de la tête est en général bon et lelangage est intact,
– Les atteintes associées sont constituées par nu strabisme (chez 40 % des IMC), des troubles praxiques, des troubles visuo-perceptifs ou visuo-constructifs, une épilepsie (observée chez 50 % des enfants IMC mais urtout chez les spastiques). (8)
· L’hémiplégie cérébrale infantile : elle se voit chez 10 % des IMC. Elle est repérable vers l’âge de 5–6 mois par une asymétrie dans les attitudes et les mouvements de l’enfant (préhension unilatérale, attitude en flexion-pronation du membre supérieur).
La marche est acquise vers 2 ans, ce qui entraîne une autonomie motrice. L’atteinte asymétrique prédomine au niveau du membr supérieur avec flexion du coude et du poignet, pronation de la main, difficultés à prendre par le pouce et les doigts. Mais le membre supérieur peut prendre une attitude dystonique (extension des doigts lente et non dissociée lors de la prise d’objets). L’asymétrie de l’atteinte est due à une lésion qui n’est pas strictement limitée à un hémisphère cérébral.
Les signes associés sont : hémianopsie, strabisme, astéréognosie (non reconnaissance par le toucher des formes, volumes, consistances …), trouble spécifique du langage, troubles visuo-spatiaux, épilepsie (partielle motrice, spasme en flexion).
· La monoplégie : le bras est plus atteint que la jambe.
· La triplégie : avec une atteinte de tout le corps mais prédominance au niveau des deux membres inférieurs et un membre supérieur.
· La tétraplégie : le déficit est évident dès l’âgeed 3 mois. Tout le corps est atteint avec une insuffisance posturale du tronc, le contrôle de la tête est souvent faible, on a une raideur des membres.
Les signes associés sont : convulsions, anomalie du langage ou de la parole anomalie de la coordination oculaire.

Les formes athétosiques : observées chez20 % des IMC.

Les mouvements anormaux sont décelables vers l’âge de 1 an après une hypotonie. On observe un trouble du contrôle postur al avec des mouvements involontaires lors de la posture et du mouvement, de faible amplitude, prédominant au niveau des extrémités des membres.

Les formes ataxiques : représentent 10 %des IMC

Le tonus musculaire est généralement faible, l’équilibre et la coordination des mouvements sont affectés, caractérisés par : une démarche instable, le bébé tombe souvent sans parvenir à amortir la chute, une diffi culté à accomplir des actions précises . Ceci est surtout dû à l’atteinte du cervelet.

Evolution et problèmes de l’infirmité motrice cérébrale (2) (6)

Les lésions cérébrales sont non évolutives maisl esl surviennent sur un cerveau en pleine maturation, ce qui va entraver le développement de l’enfant.
Il y a des conséquences sur les possibilités de contrôle moteur et le développement de l’enfant, ainsi que sur les capacités d’apprentissage et sur l’équilibre psychoaffectif. D’où la nécessité d’évaluer régulièrement les capacités de l’enfant dans tous ces domaines.

Problèmes liés aux troubles moteurs (27)(28)

Ces problèmes sont secondaires à un contrôle mote ur déficient (difficultés à organiser la posture, difficultés à commander les mouvements, difficulté de coordination des mouvements concernant l’amplitude et l’intensité) et à la non utilisation d’un muscle ou de groupes de muscles.
Ceci entraîne des déformations comme la luxation ou la subluxation de la hanche, l’antéversion fémorale excessive (angle entre axe du col fémoral et le plan frontal), le varus ou le valgus du pied, l’inégalité de longueur des membres inférieurs, la scoliose, la marche sur la pointe des pieds (équinisme surtout chez les spastiques).
On observe : – au niveau des membres inférieurs : des troubles de la locomotion secondaires aux déformations,
– au niveau des membres supérieurs : une entrave à l’autonomie empêchant l’écriture, la désignation d’un objet, alimentation,l’
– des troubles bucco faciaux : l’incontinence salivaire chez les enfants en situation de handicap est de 15 à 30 %. Ce n’est pa s un hypersalivation mais un trouble dont l’origine est multifactoriel : incoordination motrice, trouble moteur oro-pharyngé, défaut d’occlusion labiale, posture de la tête en lexionf. Il peut y avoir aussi une mauvaise hygiène bucco-dentaire due à ces derniers.
Tout ceci s’accompagne d’un trouble du temps buccal de la déglutition (29) (30)
– des problèmes liés à l’athétose et à l’ataxie.

Problèmes associés

Ces problèmes peuvent être :
· des troubles visuels : troubles visuo-constructifs et visuo-perceptifs, strabisme observé chez 40 % des IMC, anomalies de la coordination oculaire, hémianopsie,
· des troubles de l’audition et du langage : semi surdité qui est observée chez 25 % des IMC, dysarthrie,
· des troubles du processus cognitif : dyspraxie (une difficulté d’organisation du mouvement), apraxie visuo-constructive (une difficulté dans le repérage des données spatiales), agnosie visuelle une( difficulté d’analyse des images ou des objets sans qu’il existe des problèmes d’acuitévisuelle),
· une épilepsie observée chez 50 % des IMC surtout les spastiques,
· des troubles de la propreté vésico-sphinctérienne on: observe un retard de la propreté. L’incontinence urinaire est due à des difficultés motrices telles que : les difficultés à s’asseoir, le problème postural, les difficultés de déshabillage et de déplacement,
· des problèmes de scolarisation : chez l’IMC, l’intelligence est normale ou subnormale. Ceci peut permettre une scolarisation ordinaire. Cependant des facteurs peuvent entraver leur scolarisation :
– les troubles moteurs surtout en cas d’athétose où les mouvements normaux massifs et incessants peuvent trahir une vivacité et un désir intellectuel préservé,
– les problèmes spécifiques liés à l’extension de la lésion cérébrale en dehors de la zone motrice, comme l’agnosie visuelle entraînant un problème de lecture, un trouble de l’intégration auditive entraînant un problème de langage,
· des problèmes psychoaffectifs : (31) (32)
– dépression secondaire au sentiment d’anormalitéet augmentée par l’éloignement des proches et la raréfaction des gestes d’affection,
– manifestation d’agressivité et d’instabilité,
– absence d’autonomie de pensée.

Diagnostics différentiels (5)

– Infirmité Motrice d’Origine Cérébrale (IMOC) qui est une infirmité motrice cérébrale (IMC) avec retard mental : 30% ont un retard mental léger, 30 % ont un retard mental grave. Les 40 % restants sont des IMC sans aucun retard mental.
– Polyhandicap : association de plusieurs déficiences ayant comme conséquence une restriction extrême de l’autonomie et des possibilités de perception, d’expression et de relation.
– Tableau d’IMC sans causes évidentes généralement dues à des maladies neuro-dégénératives très lentement évolutives.
– Multihandicap : association de troubles sensoriels, avec ou sans trouble moteur. La déficience mentale y est variable.

Prise en charge

Objectif

Le but de la prise en charge est de développer uneautonomie maximale de l’enfant.

Moyens (2) (6)

Rééducation fonctionnelle et rthopédie

Elles sont très importantes surtout en cas de spasticité. Leur but est d’amener d’autres zones cérébrales intactes à prendre en charge le mieux possible les fonctions atteintes et surtout de favoriser l’automatisme. Ceci nécessite un travail d’équipe avec tous les membres du plateau technique.

La kinésithérapie

Elle doit se faire dès que le diagnostic de l’IMC est posé et jusqu’à la fin de la croissance de l’enfant. Elle développe la motricitéet l’autonomie de l’enfant par un ensemble de mouvements. Elle favorise l’étirement des muscles qui se contractent en permanence et inhibe la spasticité.

L’orthopédie et l’appareillage (33) (34)

Ils constituent très souvent un appoint de la kinésithérapie et font appel à différents appareils de contention appliqués au niveau de certains segments de membres. Ainsi, ils maintiennent les pieds en bonne position, à angle droit en utilisant des attelles en plastiques ou en métal (Perlstein), des coques dans des chaussures normales, ou des semelles orthopédiques. Ils favorisent aussi la correction des troubles de la posture assise et debout, avec les coquilles ou les corsets moulés. Des appareils de verticalisation, des cadres de marche et divers aides techniques peuvent être utilisés pour accroître l’autonomie dans les déplacements ou les actes de la vie quotidienne.

La psychomotricité

Le rôle du psychomotricien est :
– de faire acquérir un nouveau regard sur le corps de l’IMC et d’améliorer sa relation avec le monde extérieur,
– de l’aider à se repérer dans le temps et dans l’espace, à se déplacer dans une pièce, à contrôler ses mouvements, à acquérir l a latéralisation (notion de gauche-droite, haut-bas, avant-arrière, etc.),
– de lui apprendre à maîtriser la notion de nombre qui est la base de la logique. Ceci l’aide à contourner les étapes de développement qu’il n’a pas pu franchir normalement et à compenser ses déficits (rééducation logico-mathématique).

L’ergothérapie (35)

L’ergothérapie est une thérapeutique par le travail. On effectue surtout des travaux artistiques et artisanaux. Elle donne à l’e nfant les moyens de son autonomie à la fois sur le plan personnel, social et scolaire. Elle aide l’enfant à maîtriser les actes de la vie quotidienne : habillage, toilette, déplacement,alimentation, écriture, faire des lacets, etc. Elle aide aussi l’enfant et son entourage à or ganiser leur vie de façon plus pratique : choix du mobilier (siège, bureau, lit, etc.) pour assurer une position orthopédique confortable et correcte, pose des barres d’appui pour circuler dans la maison, amélioration des conditions de circulation à la maison et à l’école comme les rampes, l’élargissement des passages, etc.

L’orthophonie ou la logopédie (36)

Elle est utilisée en cas de troubles de langage. Elle favorise la structure de la pensée chez l’enfant en développant les langages oral et écrit sans lesquels il n’existe pas de développement de la pensée et de la compréhension. C’est aussi un moyen de développer et d’améliorer les possibilités de communication.

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Table des matières

I. PREMIERE PARTIE : RAPPELS THEORIQUES
I.1. Définition et généralités sur l’infirmité motrice cérébrale
I.2. Rappel anatomophysiologique et topographie lésionnelle
I.2.1 Anatomie des muscles des membres
I.2.1.1 Anatomie des muscles des membres inférieurs
I.2.1.2. Anatomie des muscles des membres supérieurs
I.2.2 Organisation générale du mouvement
I.2.3 Mouvements des membres
I.2.3.1 Physiologie des mouvements du membre inférieur
I.2.3.2 Physiologie des mouvements du membre supérieur
I.2.4 Spécialisation fonctionnelle des hémisphères cérébraux
I.2.4.1 Les aires sensitive et psycho-sensitive
I.2.4.2 Les aires visuelle et psycho-visuelle
I.2.4.3 Les aires auditive et psycho-auditive
I.2.4.4 L’aire motrice
I.2.4.5 Les lobes frontaux
I.2.4.6 Les corps striés et le cervelet
I.3. Développement psychomoteur normal de l’enfant
I.3.1 Développement psychomoteur normal
I.3.1.1 Le développement moteur
I.3.1.2 Acquisition de la préhension
I.3.1.3 Le tonus musculaire
I.3.1.4 La vision et l’audition
I.3.1.5 Le langage
I.3.2 Les variantes de développement
I.3.2.1 Bébé « shuffler »
I.3.2.2 Bébé « toe walker »
I.3.2.3 Autres modes de déplacements
I.4. Etiologies de l’infirmité motrice cérébrale
I.4.1 Enquête étiologique
I.4.1.1 Histoire de la grossesse
I.4.1.2 Histoire de l’accouchement
I.4.1.3 Histoire de l’enfance
I.4.2 Facteurs étiologiques de l’IMC
I.4.2.1 Facteurs anténataux
I.4.2.2 Facteurs néonataux ou périnataux
I.4.2.3 Facteurs post-nataux
I.5. Signes cliniques de l’infirmité motrice cérébrale
I.5.1. Signes révélateurs
I.5.2 Tableaux cliniques et classifications
I.5.2.1Les formes spastiques
I.5.2.2 Les formes athétosiques
I.5.2.3 Les formes ataxiques
I.5.3. Evolution et problèmes de l’infirmité motrice cérébrale
I.5.3.1 Problèmes liés aux troubles moteurs
I.5.3.2 Problèmes associés
I.6. Diagnostics différentiels
I.7. Prise en charge
I.7.1 Objectifs
I.7.2 Moyens
I.7.2.1 Rééducation fonctionnelle et orthopédie
I.7.2.2 Prise en charge psychologique
I.7.2.3 La chirurgie
I.7.2.4 La scolarisation et l’éducation spécialisée
I.7.2.5 Les autres moyens thérapeutiques
I.7.3 Les modalités de prise en charge
I.7.3.1 Prise en charge institutionnelle
I .7.3.2. Prise en charge par la Réhabilitation à Base
Communautaire (RBC).
II. DEUXIEME PARTIE : MATERIELS, METHODES ET RESULTATS
II.1 MATERIELS D’ETUDE
II.2. METHODOLOGIE
II.3. RESULTATS.
II.3.1. Répartition des PESH prises en charge par la RBC selon leur déficience ou handicap
II.3.2. Les agents de Réhabilitation à Base Communautaire
II.3.2.1 Répartition des agents de RBC selon leur durée de travail
II.3.2.2 Les critères de sélection des agents et le projet RBC
II.3.3 Nombre moyenne des PESH par agent de RBC
II.3.4. Répartition des cas d’IMC retenus dans notre étude
II.3.5. Répartition des enfants IMC selon l’âge et le sexe
II.3.6. Répartition des enfants IMC selon la durée de prise en charge par la RBC
II.3.7. Répartition des lieux de travail des agents RBC
II.3.8.Répartition des facteurs de risques retrouvés
II.3.9. Répartition selon les problèmes de l’enfant IMC
II.3.10. Scolarisation ou initiation à la scolarisation
II.3.11. Répartition des enfants ayant bénéficié des exercices d’entraînement
II.3.12. Les autres modalités de prise en charge
II.3.12.1. Soutien moral des enfants IMC
II.3.12.2. Formation de la famille ou de l’entourage des enfants IMC
II.3.13. Evolution des enfants IMC pris en charge par la RBC
III.COMMENTAIRES, DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
III.1. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
III.1.1 REPARTITION DES PESH PRIS EN CHARGEPAR LA RBC
III.1.2. QUELQUES DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
III.1.3 LE NOMBRE DES AGENTS DE RBC
III.1.4. EVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE DES ENFANTS IMC PAR LA RBC
III.1.4.1. LES LIEUX DE TRAVAIL DES AGENTS DE LA RBC
III.1.4.2. LA DUREE DE PRISE EN CHARGE
III.1.4.3. LES FACTEURS DE RISQUE RETROUVES
III.1.4.4. LES PROBLEMES DE L’ENFANT IMC
III.1.4.5. LES EXERCICES D’ENTRAINEMENT
III.1.4.6. LES AUTRES MODALITES DE PRISES EN CHARGE
III.1.4.7. L’EVOLUTION DES ENFANTS IMC
III.2. SUGGESTIONS
CONCLUSION
ANNEXE
BIBLIOGRAPHIE

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