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Protection de l’homme sain
Protection mécanique
Elle vise à instaurer une barrière entre l’homme sain et le moustique :
¾ Grillage aux portes et fenêtres ;
¾ Moustiquaires imprégnées d’insecticides qui constituent une excellente méthode de protection car diminuent le contact humain avec les moustiques en les tuant s’ils s’y posent, ou en les repoussant et en les éloignant des endroits ou les gens dorment.
¾ Produits répulsifs sous forme de crème ou de lotion à base de diméthylphtalate, diéthyltoluanide, dibutylphtalate.
¾ Vêtements couvrants
Chimioprophylaxie
Elle a pour objectif majeur de prévenir l’apparition du paludisme chez un homme sain.
La chimioprophylaxie de masse n’est plus d’actualité du fait de la résistance du Plasmodium falciparum.
Elle vise essentiellement :
¾ Les femmes enceintes, chez qui le traitement préventif intermittent (TPI) débute au 2ème et 3ème trimestre de la grossesse.
Elle consiste à faire prendre sur place, lors des consultations prénatales, une dose adulte (3cp) de Sulfadoxine Pyrimétamine (SP) ;
¾ Les voyageurs non immuns devant séjourner en zone d’endémie palustre.
La chimioprophylaxie débute une semaine avant le départ, se poursuit pendant toute la durée du séjour et deux mois après le retour.
¾ Chez les enfants de 0 à 05 ans, mais non encore appliquée au Sénégal.
Perspectives vaccinales
Il n’existe pas à l’heure actuelle de vaccin contre le paludisme, mais même si l’élaboration d’un vaccin s’avère délicate en raison de la complexité génétique du parasite, près de 80 vaccins sont actuellement en cours de développement et des tests sont menés.
Le décryptage des génomes du moustique et du parasite Plasmodium falciparum qui a eu lieu à l’automne 2002 dessine de nouvelles voies de recherche, comme la mise au point de nouveaux insecticides et médicaments, plus efficaces contre le paludisme.
Situation des Daaras aux Parcelles Assainies
Aux Parcelles Assainies, les Daaras sont au nombre de 42, regroupés au sein d’une association : l’association des Maîtres coraniques, créée en Septembre 2004 et dont les objectifs sont les suivants :
¾ promouvoir l’enseignement du Coran et la culture islamique
¾ assurer la formation des enfants et leur bonne éducation
¾ rechercher des fonds pour le financement de ses projets de développement
¾ défendre les intérêts moraux des maîtres coraniques et leurs écoles
¾ rapprocher voire uniformiser les points de vue des maîtres coraniques afin de créer à leur niveau un esprit d’entraide et de compréhension
¾ extérioriser les résultats remarquables réalisés par les écoles coraniques.
Présentation des Daaras
Daara Mouanz Ibn Jabal
Situation et mode de fonctionnement
Situé à l’unité 17 des PA, ce Daara a été créé en 1983.
C’est un internat privé où les talibés, au nombre de 110, sont tous des garçons âgés entre 5 et 17ans.
La mensualité est fixée à 30 000 FCFA par talibé, cependant il y a des cas sociaux (15) dont la prise en charge est gratuite. On y apprend le Coran et la langue arabe et en général, la durée de mémorisation varie entre 2 et 4ans.
Leur emploi du temps se réparti comme suit :
¾ réveil : 4h 30mn
¾ mémorisation du Coran : 5h-7h
¾ repos et sommeil entre 7h et 9h
¾ reprise des cours de 9h à 13h
¾ sieste de 15h à 16h
¾ reprise des cours de 16h à 21h et après le dîner, l’heure du coucher est prévue à 21h30mn. Leur alimentation est plus ou moins variée avec une prédominance du riz au poisson enrichi de quelques légumes et au petit-déjeuner, du quinquéliba leur est servi.
Ils se douchent et changent leurs habits deux fois par semaine ; les plus grands s’occupent des plus petits.
Les dimanches matin, ils jouent au football au terrain, en face du Daara
Connaissances du paludisme
Chez les adultes
Tous les encadreurs ont affirmé connaître le mode de transmission du paludisme et parmi eux, trois ont cité le moustique en association avec la saleté. Cela se conçoit facilement car l’insalubrité est un facteur de pullulation des moustiques.
Ils ont une meilleure connaissance du vecteur du paludisme par rapport aux enseignants de Brazzaville (38) où 98,2% ont affirmé connaître le mode de transmission.
Dans une étude menée à la même localité (Parcelles Assainies), en 2007, S.A.B. Ndour (44) avait retrouvé un chiffre inférieur : 96,4% des chefs de ménage ont déclaré connaître l’étiologie du paludisme.
Mberry Mare (25) en 1996, dans une étude faite à Dakar chez des femmes enceintes avait retrouvé une proportion plus faible de 71,1%. Cette évolution des connaissances peut être expliquée par le succès des actions de sensibilisation menées jusqu’ici par le PNLP.
Comme un peu partout en Afrique subsaharienne, les symptômes évocateurs de paludisme sont assez bien connus (12, 15, 22).
Pour les critères de diagnostic du paludisme, les céphalées, la fièvre et les vomissements ont été cités par tous les encadreurs. Ces signes sont fortement évocateurs d’accès palustre en période de transmission.
La fièvre, qui constitue pour le PNLP la principale porte d’entrée pour une prise en charge thérapeutique précoce, a été citée par tous les encadreurs. Chez les enseignants à Brazzaville (38), 17,4% n’avaient pas cité la fièvre, de même que 21,8% des chefs de ménage aux parcelles assainies (44).
Concernant leur connaissance sur la gravité du paludisme, seules les femmes étaient unanimes à dire que le paludisme est grave, 30% des hommes étaient indécis.
La sensibilisation reste donc une priorité dans ce domaine car sur 300 à 500 000 000 de personnes impaludées chaque année, 10% vont développer des formes graves et 25 à 30% des formes graves décèdent (34,43).
Chez les enfants
Dans notre étude, les filles ont une meilleure connaissance du paludisme. En effet, le moustique a été cité comme responsable du paludisme par 58% des filles contre 42,6% des garçons.
Les signes d’imprégnation palustre que sont les céphalées, la fièvre, les douleurs abdominales et les vomissements ont été énumérés respectivement par les talibés mais à des proportions plus importantes chez les filles. Il est à noter l’inclusion des « boutons » comme signe de paludisme et cela plus par les garçons, chez qui les lésions de gale étaient plus fréquentes. De même, elles étaient mieux informées sur la gravité du paludisme : 61,4% contre 28,7%. Cette meilleure connaissance des filles pourrait s’expliquer en partie par le fait qu’elles sont légèrement plus âgées, plus précoces à cet âge, mais aussi par la durée de séjour plus courte, témoignant d’un contact plus récent avec les sources d’information que sont la télévision et les postes radio, inexistants au niveau des Daraas. Le contact avec ces différents médias a été corrélé dans nombre d’études à une meilleure connaissance du paludisme et à une utilisation plus importantes des moyens de protection dont les MTI (44). L’équipement de ces Daaras en poste téléviseurs et en transistors dont l’utilisation serait sous le contrôle des encadreurs devrait permettre, entre autres moyens, de réduire la morbidité palustre dans ces structures par une meilleure sensibilisation, aussi bien des formateurs que des élèves.
Recours thérapeutique
Chez les encadreurs
Le principal recours thérapeutique en cas de fièvre était le poste de santé (80% chez les hommes et 75% chez les femmes).
Cependant 20% des hommes et 25% des femmes prenaient en charge la fièvre à domicile, ce qui est contraire aux recommandations du PNLP. En effet, il préconise de se rendre aux structures des soins dès l’apparition d’une fièvre où des TDR ont été mis à leur disposition depuis 2007 pour la prise en charge précoce des cas. Cette stratégie contribue ainsi à minimiser le risque de passer à coté d’une autre pathologie infectieuse.
Ndour, dans son étude avait retrouvé que 95,7% des chefs de ménage avaient recours aux structures sanitaires officielles.
La principale molécule qui a été utilisée en cas de fièvre était le paracétamol (95% des hommes et 100% des femmes). La chloroquine a été utilisée par 20% des hommes ce qui signifie que l’information fait défaut quelque part car ce produit n’est plus l’indication dans la prise en charge du paludisme selon les dernières recommandations de l’OMS et du PNLP (27).
Les structures officielles sont la principale source d’approvisionnement en médicaments 100% des hommes contre 75% des femmes. Seule une femme affirme s’approvisionner au niveau du marché parallèle. Dans une étude réalisée en zone rurale sénégalaise Ndour et Coll rapportent une forte proportion de 66,7% d’approvisionnement en antipaludique au niveau des marchés et des boutiques de quartier pour prendre en charge les fièvres à domicile (6). C’est dire que la situation au niveau des Daaras est nettement plus conforme aux recommandations par rapport aux zones rurales, mais des efforts de sensibilisation quant aux effets des médicaments des rues restent toujours d’actualité.
En effet, les différents postes et centres de santé disposent tous d’une « Initiative de Bamako » qui propose des traitements à moindre coût. A cela s’ajoutent les actions notoires du centre de santé des Parcelles Assainies concernant la prise en charge gratuite des talibés de cette localité.
Chez les enfants
En cas de fièvre, la majorité des enfants ont recours au poste de santé, ce qui confirme l’attitude des responsables et témoigne une fois de plus l’accessibilité des structures de soins de cette localité.
La prise en charge de la fièvre à domicile a été faite par le paracétamol pour la majorité des enfants. Le Cotrimoxazole (Bactrim*) a été cité par 33% des garçons et 19,3% des filles. En effet, cette molécule est réputée être la plus utilisée en automédication pour le traitement des lésions dermatologiques, plus fréquentes chez les garçons.
Connaissance et utilisation des MII
Chez les adultes
Dans notre étude, tous les encadreurs connaissaient la moustiquaire imprégnée. Ceci est la conséquence des efforts notoires déployés par le PNLP pour la sensibilisation des populations (spots publicitaires, radios, Télévisions etc…).
Cependant, l’utilisation des moustiquaires imprégnées n’était que de 50% par les hommes et 25% par les femmes. Nombre d’études ont retrouvé une forte corrélation entre certains déterminants socioéconomiques, et la possession de MII. C’est ainsi que le coût est un important facteur limitant l’utilisation à large échelle des MII (33). De même, une bonne connaissance de la transmission et de la gravité du paludisme est associée à une plus grande utilisation de ce moyen de protection (44).
Chez les talibés
La majorité des talibés connaissait la MII, avec un meilleur score chez les filles (86,4% contre 78,7%). Cependant le seul moyen de protection mécanique utilisé par les talibés contre les piqûres de moustiques reste la couverture. Ce taux est de loin inférieur à la fréquence d’utilisation des MII chez les enfants en zone rurale, notamment à Gossas (6). L’impact considérable de l’utilisation des MII en termes de réduction aussi bien de la parasitémie que de la mortalité dans cette catégorie d’âge a été largement documenté. C’est dire l’urgence de doter en MII, ces structures qui abritent des individus très susceptibles aux formes mortelles de paludisme.
Les pathologies associées :
Prés de la moitie des enfants (47,8%) était porteur au moins d’une pathologie autre que le paludisme. Ces morbidités associées étaient significativement plus fréquentes chez les garçons (63,8% contre 30,6%). La gale était la lésion associée la plus fréquente aussi bien chez les filles que chez les garçons, suivie des caries dentaires et des teignes du cuir chevelu. Ces différents états pathologiques rendent compte surtout de la promiscuité, de la précarité des conditions d’hygiène et de l’accès limite aux soins, surtout en ce qui concerne les garçons. Les conditions environnementales et l’hygiène de vie étaient meilleures chez les filles.
Prévalence du paludisme
Durant toute le période de suivi, nous avons confirmé parasitologiquement 18 cas, soit une prévalence globale 9,89%. Prés de la moitie de ces cas (8 cas sur 18 soit 44%) était constituée de parasitémies asymptomatiques découvertes de façon fortuite lors du dépistage de masse.
Au total, 60 enfants ont présenté une symptomatologie suggestive durant la période d’étude, dont seulement 10 confirmés, soit un taux 16,7%. Ceci montre encore une fois les limites du diagnostic clinique du paludisme et surtout la sous estimation de la prévalence d’autres affections fébriles dont certaines peuvent mettre en jeu le pronostic vital. La mise à la disposition des TDR au niveau le plus périphérique devrait permettre de réduire de façon significative les traitements antipaludiques administrés inutilement, et donc de réduire la pression de sélection favorisant l’émergence et la diffusion de souches résistantes.
La non disponibilité du plateau technique nécessaire à la réalisation des examens coprologiques ne nous a pas permis de faire la part des choses en ce qui concerne les étiologies des diarrhées, qui est aussi un symptôme fréquent au cours du paludisme du jeune enfant. Dans les zones tropicales, quasiment tous les enfants sont porteurs de parasites digestifs mais ceux-ci sont à l’origine de 5% environ des diarrhées aigues (8). Une étude réalisée au Gabon (37), a montré la présence des parasites chez 99% des enfants dont 88% polyparasités. Ainsi, la lutte contre le péril fécal par l’assainissement et le respect des règles élémentaires d’hygiène corporelle et alimentaire doit être une priorité dans ces collectivités.
Chez les enfants de Zanzibar, l’intérêt d’un traitement régulier a fait la preuve de son efficacité. En effet, après 12 mois d’une prise régulière de Mébendazole, il a été constaté une réduction de 62% de la malnutrition, de 59% de l’anémie et de 48% de l’anorexie. [37]
L’état général était meilleur chez les filles. La qualité de l’alimentation est un facteur important de l’état nutritionnel des enfants. En effet, le Daara des filles, géré par les épouses du marabout, bénéficiait d’un régime plus diversifié, alors que chez les garçons, ce sont deux cuisinières employées à cet effet qui s’occupaient de la restauration constituée le plus souvent de riz au poisson, de jour comme de nuit.
Nous avons relevé une discrète discordance entre les TDR et la méthode de référence (10 gouttes épaisses positives pour 7 TDR positifs). Ceci constitue un argument supplémentaire à l’implantation à large échelle des TDR pour favoriser le diagnostic et la prise en charge précoce, conformément aux recommandations du PNLP.
Selon les connaissances de la transmission et des manifestations cliniques du paludisme
La responsabilité des moustiques dans la survenue du paludisme est reconnue par l’ensemble des encadreurs et la majorité des élèves (72%).
La fièvre et les céphalées sont les signes les plus évocateurs de paludisme aussi bien pour les encadreurs que pour les enfants. Le niveau de connaissance était nettement plus élevé chez les filles aussi bien pour la transmission que pour les signes cliniques.
Malgré cette bonne connaissance, prés du tiers des hommes (30%), ne savait pas que le paludisme est une maladie grave, contre 53,2% chez les enfants. Le niveau de connaissance de la gravite du paludisme était significativement plus élevé chez les filles (61,4% contre 28,7%).
Selon le recours thérapeutique de première intention en cas de fièvre
La fièvre est prise en charge à domicile dans 21,4% des cas. Les principales attitudes thérapeutiques à domicile reposent sur l’administration de paracétamol dans 85,7% et 59,9%, respectivement chez les adultes et les enfants. Ces derniers ont notamment évoqué la récitation de sourates dans 8% des cas.
Les structures de soins et les officines privées sont les principaux lieux d’approvisionnement en médicaments (92,8%).
Selon la connaissance et l’utilisation des MII
Tous les encadreurs ont entendu parler des moustiquaires imprégnées d’insecticides, contre 82,4% des enfants. Cependant moins de la moitié (42,8%) des encadreurs utilisent cette méthode de protection. Par contre aucun élève ne dormait sous MII.
La principale raison de non utilisation des MII est l’inconfort dans son utilisation (98%).
Selon la prévalence du paludisme
Durant le suivi, 60 enfants ont consulté pour une symptomatologie suggestive d’accès palustre dont une écrasante majorité de garçons (61,7%, contre 38,33% chez les filles). Sur les 60 cas symptomatiques, 10 ont été confirmés parasitologiquement soit une prévalence de 16,6% et une prévalence globale de 5,49%.
Le dépistage de masse a permis de diagnostiquer 8 cas de parasitémies asymptomatiques soit une prévalence de 4,4%.
Recommandations
Ces différents constats nous amènent à formuler les recommandations suivantes :
En direction des responsables des Daaras
– Limiter le nombre de talibés
– Augmenter le personnel encadreur
– Impliquer les femmes dans la gestion des Daaras
– Mettre les talibés dans un environnement sain -Faciliter l’accès à l’information
– Amener les enfants en consultation dès l’apparition d’un signe d’alarme du paludisme ou d’une autre pathologie.
En direction du Ministère de la Santé et du Programme National de Lutte contre le Paludisme
– Rendre gratuite la prise en charge sanitaire des talibés.
– Distribuer gratuitement des moustiquaires imprégnées d’insecticide adaptées au contexte des Daaras.
– Eradiquer les gîtes larvaires autour des Daaras par des descentes régulières du service d’hygiène national.
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Table des matières
I N T R O D U C T I O N
P R E M I E R E P A R T I E : RAPPEL SUR LE PALUDISME ET GENERALITES SUR LES DAARAS AU SENEGAL
CHAPITRE I : RAPPEL SUR LE PALUDISME
I. Définition
II. Historique
III. Epidémiologie
1) Agents pathogènes et cycle biologique
1-1 Agents pathogènes
1-2 Cycle biologique
1-2-1- Chez l’homme
1-2-2- Chez l’anophèle
2) Vecteurs
3) Réservoir de parasite
4) Mode de contamination
5) Facteurs favorisants
5-1 D’ordre général
5-2 D’ordre individuel
6) Réceptivité de l’homme au paludisme
6-1 Immunité acquise
6-2 Résistance innée
6-2-1 Facteurs génétiques conférant une résistance
6-2-2 Statut nutritionnel
7) Indicateurs épidémiologiques
7-1 Chez l’homme
7-2 Chez le vecteur
7-3 En fonction du mode de transmission
8) Modalités épidémiologiques du paludisme
9) Répartition géographique
10) Faciès épidémiologiques
IV. Physiopathologie du paludisme
V. Symptomatologie
1. Accès simple
1-1 Primo-invasion
1-2 Accès simple intermittent
1-3 Paludisme viscéral évolutif
2. Formes graves
2-1 Accès pernicieux
2-2 Fièvre bilieuse hémoglobinurique
3. Autres formes particulières
3-1 Paludisme de l’enfant
3-2 Paludisme de la femme enceinte
3-3 Paludisme et l’infection à VIH / SIDA
3-4 Paludisme chez le drépanocytaire
VI. Diagnostic Biologique
1. Diagnostic présomptif
2. Diagnostic de certitude
2-1 Méthodes directes
2-1-1 La goutte épaisse
2-1-2 Le frottis mince
2-1-3 La Quantitative Buffy Coat (QBC)
2-2 Méthodes indirectes
2-2-1 L’immunofluorescence indirecte (IFI)
2-2-2 Le test ELISA
2-2-3 L’hémmaglutination
2-2-4 Les tests de diagnostic rapide
2-3 Techniques de biologie moléculaire
VII. Traitement
1- Traitement curatif
1-1 Buts
1-2 Moyens
1-2-1 Les antipaludiques
a) Les schizonticides
a-1 A action rapide
a-2 A action lente
b) Les gamétocides
c) Les associations thérapeutiques
d) Les antibiotiques
1-2-2 Moyens symptomatiques
1-3 Indications et directives nationales de traitement du paludisme au Sénégal
1-3-1 Traitement du paludisme simple
1-3-2 Traitement du paludisme grave
2- Traitement préventif
2-1 Lutte anti vectorielle
2-1-1 Lutte anti adulte
2-1-2 Lutte anti larvaire
2-2 Protection de l’homme sain
2-2-1 Protection mécanique
2-2-2 Chimioprophyaxie
2-2-3 Perspectives vaccinales
VIII. Pharmaco résistance
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES DAARAS AU SENEGAL
I. Le logement et leurs journées
II. La santé
D E U X I E M E P A R T I E : T R A V A I L P E R S O N N E L
I- CADRE D’ETUDE
1- Présentation de la commune des Parcelles Assainies
1-1 Situation géographique
1-2 Situation démographique
1-3 Situation économique
1-4 Situation sanitaire
1-5 Situation des Daaras aux Parcelles Assainies
2- Présentation des Daaras
2-1 Daara Mouanz Ibn Jabal
2-1-1 Situation et mode de fonctionnement
2-1-2 Le logement
2-1-3 Le personnel
2-2 Daara Mame Awa Bousso
2-2-1 Situation et mode de fonctionnement
2-2-2 Le logement
2-2-3 Le personnel
2-3 Le centre de santé des Parcelles Assainies Abdou Aziz Sy Dabakh
II- METHODOLOGIE
1- Conception de la recherche
1-1 Schéma d’étude et Période d’étude
1-2 Population d’étude
1-2-1 Population cible
1-2-2 Population source
1-2-3 Echantillon
1-2-4 Critères d’inclusion
1-2-5 Critères d’exclusion
1-3 Déroulement de l’étude
1-3-1 Les cas symptomatique
1-3-2 Le dépistage de masse
1-3-3 La prise en charge des cas
1-3-4 Recueil des données
1-3-5 Saisie et exploitation des données
1-3-6 Aspects éthiques
1-3-7 Contraintes
III- RESULTATS
1- Etude descriptive
1-1 Les encadreurs
1-1-1 Répartition des encadreurs selon l’âge
1-1-2 Répartition des encadreurs selon le sexe
1-1-3 Répartition des encadreurs selon leur lieu d’origine
1-1-4 Répartition des encadreurs selon leur durée de séjour
1-2 Les talibés
1-2-1 Répartition des talibés selon l’age
1-2-2 Répartition des talibés selon le sexe
1-2-3 Répartition des talibés selon leur lieu d’origine
1-2-4 Répartition des talibés selon leur durée de séjour dans le Daara
1-2-5 Répartition des talibés selon les pathologies associées
1-2-6 Répartition des talibés selon les types de pathologies associées
2- Etude analytique
2-1 Répartition des encadreurs selon leurs connaissances, attitudes et pratiques en matière de paludisme
2-1-1 Répartition des encadreurs selon leur niveau de connaissance de la cause du paludisme
2-1-2 Répartition des encadreurs selon leur niveau de connaissance des signes du paludisme
2-1-3 Répartition des encadreurs selon leur niveau de connaissance de la gravité du paludisme
2-1-4 Répartition des encadreurs selon leur niveau de connaissance des signes de gravité du paludisme
2-1-5 Répartition des encadreurs selon le recours thérapeutique en cas de fièvre
2-1-6 Répartition des encadreurs selon l’attitude à adopter à domicile en cas de fièvre
2-1-7 Répartition des encadreurs selon le lieu d’approvisionnement des médicaments
2-1-8 Répartition des encadreurs selon leur connaissance de la moustiquaire imprégnée d’insecticide
2-1-9 Répartition des encadreurs selon leur pratique en matière de prévention antipaludique
2-1-10 Répartition des encadreurs selon les raisons de non utilisation de la moustiquaire imprégnée
2-1-11 Répartition des encadreurs selon les raisons d’utilisation de la moustiquaire imprégnée
2-1-12 Répartition des encadreurs selon le lieu d’acquisition de la moustiquaire imprégnée
2-2 Répartition des talibés selon leurs connaissances, attitudes et pratiques en matière de paludisme
2-2-1 Répartition des talibés selon leur niveau de connaissance de la cause du paludisme
2-2-2 Répartition des talibés selon leur niveau de connaissance des signes du paludisme
2-2-3 Répartition des talibés selon leur niveau de connaissance de la gravité du paludisme
2-2-4 Répartition des talibés selon leur niveau de connaissance des signes de gravité du paludisme
2-2-5 Répartition des talibés selon le recours thérapeutique en cas de fièvre
2-2-6 Répartition des talibés selon l’attitude à adopter à domicile en cas de fièvre
2-2-7 Répartition des talibés selon leur connaissance de la moustiquaire imprégnée d’insecticide
2-2-8 Répartition des talibés selon leur niveau de connaissance des mesures préventives contre le paludisme
2-3 Répartition des talibés selon les résultats de l’examen clinique
2-3-1 Répartition des talibés selon qu’ils soient symptomatiques ou non
2-3-2 Répartition des talibés symptomatiques selon les mois
2-3-3 Répartition des talibés selon leurs symptômes
2-3-4 Répartition des talibés selon l’aspect de l’état général
2-3-5 Répartition des talibés selon l’aspect des muqueuses
2-3-6 Répartition des talibés selon la présence ou non de plis et
d’œdèmes des membres inférieurs
2-3-7 Répartition des talibés symptomatiques selon la température
2-3-8 Répartition des talibés symptomatiques selon le pouls
2-3-9 Répartition des talibés symptomatiques selon la fréquence respiratoire
2-3-10 Répartition des talibés symptomatiques selon le poids
2-3-11 Répartition des talibés selon la température lors des prélèvements de masse
2-3-12 Répartition des talibés selon le poids lors des prélèvements de masse
2-4 Répartition des talibés selon les résultats des examens parasitologiques
2-4-1 Répartition des talibés symptomatiques selon les résultats de la goutte épaisse
2-4-2 Répartition des talibés symptomatiques selon la densité parasitaire
2-4-3 Répartition des talibés symptomatiques selon les résultats du TDR
2-4-4 Répartition des talibés selon les résultats de la goutte épaisse lors des prélèvements de masse
2-4-5 Répartition des talibés selon la densité parasitaire lors des prélèvements de masse
2-4-6 Répartition des talibés selon les résultats du TDR lors des de masse
V COMMENTAIRES
1) Connaissances du paludisme
1-1 Chez les adultes
1-2 Chez les enfants
2) Recours thérapeutiques
2-1 Chez les encadreurs
2-2 Chez les enfants
3) Connaissances et utilisation des MII
3-1 Chez les adultes
3-2 Chez les talibés
4) Les pathologie associées
5) Prévalence du paludisme
VI CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
1) Conclusion générale
2) Recommandations
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