Répartition de l’échantillon selon la localisation et l’établissement fréquenté

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Divisions administratives et principales villes

Le pays est divisé en douze régions, chacune étant administrée par un conseil et un district comprenant la capitale et plus grande ville du pays, Nouakchott. La capitale de la Mauritanie fut créée en 1957 en prévision de l’indépendance du pays, à partir d’un simple poste militaire à la jonction du pays maure nomade et de la région sédentarisée du fleuve. Elle n’a cessé d’attirer les populations de l’intérieur et atteint aujourd’hui 626 000 habitants. Les anciennes villes caravanières (Chinguetti, Ouadane, Tichit, Oualata) sont à l’agonie en raison de la disparition du commerce transsaharien.
D’autres villes ont surgi avec l’industrialisation comme Zouérate (mines de fer), Akjoujt (cuivre) et surtout Nouadhibou, centre de pêche et port exportateur du minerai de fer acheminé par train depuis F’Derik. Les autres grandes villes sont Kaédi (34 227 habitants), dans la région agricole longeant le Sénégal, ainsi que Rosso, terminus au bord du fleuve de la route menant au Sénégal. La moitié de la population mauritanienne vit aujourd’hui dans les villes mais a gardé le contact avec le village ou le nomadisme.

Langues et religions

L’islam, religion officielle, est pratiqué par 99 p. 100 de la population. L’arabe hassanya est la langue officielle, le pular (peul), le wolof et le soninké sont reconnus comme langues nationales.

Education

En 2005, le taux d’alphabétisation n’atteint que 42,6 p. 100. Le gouvernement s’emploie à mettre en place une scolarité primaire gratuite, mais les efforts consentis dans ce sens se heurtent au style de vie nomade d’une fraction importante de la population. Cependant, il faut compter avec les écoles coraniques qui familiarisent les enfants avec l’écrit à travers la lecture et l’écriture de l’arabe.
Au début des années 2000, 86% des enfants d’une même classe d’âge suivaient des études primaires, 22% des études secondaires.
L’enseignement supérieur est assuré par l’université de Nouakchott (fondée en 1981) et par une école d’administration également située dans la capitale.
Pour la petite enfance :
Les données statistiques de ce niveau éducatif, dépendant du Secrétariat d’Etat à la Condition féminine, sont inexistantes. Un projet vient d’être élaboré pour mettre en place un mécanisme de gestion, de suivi, d’évaluation et une base de données exhaustive des garderies communautaires et jardins d’enfants. Un recensement général des établissements relevant de cette structure doit être prochainement entrepris.
Pour l’enseignement préscolaire formel :
Deux types d’établissements préscolaires existent en Mauritanie, les garderies communautaires et les jardins d’enfants. Les garderies communautaires sont des initiatives féminines dont l’objectif principal est d’assurer la garde de leurs enfants. Elles peuvent être saisonnières ou ponctuelles. Leur nombre est estimé à 128 en 2003. Leur action dans le cadre d’un partenariat avec le Secrétariat d’Etat à la Condition Féminine est soutenue essentiellement par l’UNICEF, à travers la création des réseaux de la Petite Enfance.
Le nombre de jardins d’enfants est estimé pour la même année à 115, dont seulement 4 relèvent du secteur public ; la majorité dépendant du secteur privé.

Institutions et vie politique

Après la suspension de la Constitution de 1961, à la suite du coup d’État de 1978, une nouvelle Constitution est approuvée par référendum en juillet 1991. Proclamant la Mauritanie « République islamique, arabe et africaine », dont la charia (la loi islamique) est la source légale, elle institue un président de la République, détenteur du pouvoir exécutif et élu au suffrage direct pour six ans, assisté d’un Premier ministre, et un Parlement bicaméral composé d’une Assemblée nationale et d’un Sénat.
En janvier 1992, le colonel Ould Taya, au pouvoir depuis décembre 1984, est élu président de la Mauritanie. Dirigeant le pays d’une poigne de fer, il est réélu en 1997, puis en 2003. Sa formation, le Parti républicain démocratique et social (PRDS), détient une majorité écrasante au Parlement (64 sièges sur 81 à l’Assemblée nationale à l’issue du scrutin de 2001).

Economie

L’économie mauritanienne est traditionnellement de type pastoral et agricole, axée sur les échanges entre le Nord (désert) et le Sud (savane). Toutefois, seuls l’exploitation minière, le commerce et la pêche assurent un minimum de revenus à la population et à l’État.
Le pays dépend largement de l’aide internationale, qui représente annuellement 20 p. 100 du produit national brut (PNB), évalué en 1994, à 1,10 milliard de dollars. Le PNB s’élevait à seulement 400 dollars par habitant. La dette extérieure dépasse 2,4 milliards de dollars en 1998.

Agriculture

L’agriculture occupe 55,4 p. 100 de la population active et contribue à hauteur de 19,3 p. 100 du PIB. L’élevage est l’activité principale du pays maure. En 2004, le cheptel comptait 1,3 million de chameaux, 1,5 million de bovins, 8,7 millions de moutons et 5,5 millions de chèvres. L’élevage de chameaux, pratiqué essentiellement pour le transport traditionnel par caravane et le nomadisme est en forte diminution.
La zone agricole se situe principalement dans le Sud et les oasis.
Les cultures principales sont le mil, le sorgho, le riz, les légumineuses, les patates douces et le maïs. Dans les oasis, l’orge, les légumes (tomates, oignons) et les dattes permettent de maintenir un minimum d’habitants dans des régions vouées à l’émigration. Dans le Tagant, des petits barrages de décrue retiennent l’eau le temps de semer du mil ou du sorgho sur les parcelles au sous-sol encore humide.
Le potentiel de pêche en mer est très élevé entre Nouadhibou et le cap Timiris, mais celle-ci se fait au détriment des pêcheurs traditionnels locaux qui ne peuvent s’aventurer en haute mer. Le gouvernement a pris des mesures visant à protéger ses zones de pêche qui lui procurent de substantiels revenus. En 2001, les prises étaient de 83 596 tonnes.

Mines et industrie

La production annuelle de minerai de fer, issue principalement du gisement de F’Derik-Zouérate et des guelbs (buttes riches en minerais), se chiffrait à 6,5 millions de t en 2003. Les mines de cuivre d’Akjoujt, qui furent une industrie importante, ont été fermées en 1978. La Mauritanie a produit 1,2 tonne d’or en 1997.
Les produits manufacturés ne représentent qu’une faible part de l’économie du pays et concernent presque exclusivement le conditionnement du poisson à Nouadhibou et quelques autres produits alimentaires. A la fin des années 1980, le pays disposait d’une centrale électrique d’une capacité de 114 000 kW, avec une production annuelle d’environ 120 millions de kWh, générés principalement à partir d’installations thermiques.

Echanges

L’unité monétaire est l’ouguiya, unité divisible en cinq khoums. Elle est devenue convertible. La Banque centrale de Mauritanie (fondée en 1973) est chargée de l’émission de la monnaie.
En 2000, les exportations annuelles, constituées principalement de minerai de fer, s’élevaient à 498,5 millions de dollars. Les importations, qui concernaient les aliments de première nécessité, les machines, les matériaux de construction, le pétrole et les biens de consommation, se chiffraient à 294 millions de dollars. Les principaux partenaires commerciaux sont la France, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg, l’Allemagne, l’Espagne, l’Algérie, la Chine et le Japon.
Les transports sont assurés par des liaisons aériennes dans toutes les régions par Air Mauritanie. La Trans-Mauritanienne Nouakchott-Néma (la Route de l’espoir), une route bitumée qui nécessite un désensablement constant a été inaugurée en 1978. La route côtière dessert Rosso, Nouakchott, Akjoujt et se prolonge vers Atar.
Une ligne de chemin de fer de 670 km relie Nouadhibou à la zone minière de F’Derik-Zouérate. Nouadhibou et Nouakchott disposent chacune d’un port en eau profonde et d’un aéroport international. La presse nationale se limite à un quotidien, le Chaab, édité en arabe et en français à Nouakchott et de plusieurs hebdomadaires. (32).

Anatomie de la dent (8).

Constitution et morphologie :

Une dent comprend :
− Une portion visible : la couronne
− Une portion invisible : une racine ou des racines (2 à 3) fixées dans une alvéole osseuse. Ces deux parties sont séparées par un étranglement appelé collet.

Étude anatomo-histologique de la dent :

La dent est un organe vivant formé d’un tissu dur et d’un tissu mou.
Au centre, se trouve une cavité remplie d’un tissu conjonctif (la pulpe) riche en nerfs et vaisseaux (48). La pulpe est entourée par la dentine, elle-même recouverte d’émail au niveau de la couronne et de cément au niveau de la racine.

Elément de soutien de la dent

Le parodonte ou appareil d’encrage est le tissu de soutien de la dent.
Son principal rôle est le maintien de la dent sur l’arcade si bien qu’en l’absence de la dent, le parodonte disparaît.
Le parodonte est constitué par :
− la gencive ou parodonte superficiel ;
− le parodonte profond constitué par le desmodonte ;
− le cément et
− l’os alvéolaire.

L’organe dentaire

L’organe dentaire est constitué de la dent et du parodonte encore appelé le complexe dento-parodontal (53)

L’éruption dentaire :

L’homme est un mammifère à deux dentitions : une temporaire et une permanente.
Les dents de lait qui constituent la denture temporaire apparaissent entre l’âge de six mois et l’âge de trente mois et sont au nombre de vingt.
L’éruption des dents permanentes au nombre de trente deux est plus étalée.
Celle des premières et deuxièmes molaires commence à partir de six ans et se termine à douze ans. L’éruption des quatre dents de sagesse se produit généralement à partir de dix huit ans environ. (18)

La carie de la petite enfance

Comment se définit la carie de la petite enfance ?
Un groupe d’experts mandatés par le National Institute of Health pour développer et adopter, en concertation, une définition clinique et des critères de diagnostic pour ce type de carie, a aussi retenu le terme « carie de la petite enfance » pour décrire la carie expérimentée par les enfants d’âge préscolaire (3). Une définition clinique de la carie de la petite enfance (CPE) a été proposée et se traduit par : « La présence d’au moins une face cariée (lésion avec ou sans cavitation), absente (pour cause de carie) ou obturée sur une dent primaire d’un enfant âgé entre 0 et 71 mois »
La carie de la petite enfance (CPE) constitue malheureusement encore aujourd’hui une pathologie buccale fréquemment rencontrée chez les jeunes enfants. Ses manifestations cliniques se caractérisent par la présence d’une ou plusieurs surfaces carieuses avec ou sans cavité, qui peuvent se développer extrêmement rapidement et engendrer une destruction importante et quelquefois douloureuse des dents primaires (3, 15, 25).
Des études récentes soulignent le caractère infectieux de cette pathologie, et mettent en relief son mode de transmissibilité de la mère à l’enfant (4, 11). Une étude a montré que les génotypes des streptocoques mutans identifiés chez des enfants étaient semblables à ceux de leurs mères respectives dans 71% des cas parmi 34 groupes mère enfant (27). Par contre cette étude n’a pu mettre en évidence des indices de transmission père-enfant mais révèle une possibilité de transfert ; de microorganismes entre les enfants en garderie (30).
¾ Les modes de transmissibilité les plus fréquents sont :
9 Le partage de la cuillère entre la mère et l’enfant ;
9 le contact entre la salive maternelle et la bouche de l’enfant, 9 le mauvais usage du biberon et
9 l’échange des brosses à dents entre les membres d’une même famille.

Pathologie bucco-dentaire des enfants d’âge préscolaire

Etude clinique de la carie dentaire : Sur la dent temporaire, la carie est caractérisée essentiellement par deux facteurs (19, 47) :
9 Sa localisation : toutes les dents temporaires peuvent être touchées. Cependant son siège préférentiel est la molaire temporaire.
9 Ses formes cliniques: carie évolutive et carie arrêtée.
Pour les distinguer, un diagnostic différentiel basé sur les ‘éléments suivants est nécessaire (Fig. 12).
ƒ la localisation ;
ƒ l’étendue ;
ƒ la dentine réactionnelle ;
ƒ la coloration des tissus dentinaires ;
ƒ la texture des tissus minéralisés et
ƒ la sensibilité.
La carie évolutive : c’est une lésion double touchant l’ensemble « face distale de la 1ière molaire face mésiale de la 2e molaire ».
C’est la carie asymptomatique par excellence. Elle ne devient douloureuse qu’au moment de l’effondrement de l’une des crêtes marginales se traduisant par un syndrome du septum.
Cette carie se propage en profondeur et atteint la pulpe. Toutefois cette atteinte pulpaire est le plus souvent asymptomatique car ‘évoluant rapidement vers la nécrose pulpaire qui ne se traduit par un épisode aiguë douloureux qu’au stade d’installation d’une cellulite.
La carie arrêtée : se traduit par une évolution en surface, lente et uniforme. Dans ce cas, quelque soit l’importance de la perte de substance coronaire, elle ne constitue en aucun cas une indication d’extraction.
Diagnostic différentiel : A côté de ces deux formes principales, on note des formes complexes constituées par les caries circulaires et les caries rampantes qui sont liées au régime alimentaire et particulièrement à une consommation exagérée d’hydrates de carbone sous toutes les formes.
Ce qui se traduit par des poly caries qui s’étendent rapidement en surface et en profondeur au niveau de toutes les dents. Ainsi, on note que c’est « l’alimentation qui est le facteur le plus important dans l’étiologie et la prévention de la carie » (31).

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
I. LA MAURITANIE
I.1. Présentation
I.2. Le pays et ses ressources
I.2.1 Relief et climat
I.2.2. Flore et faune
I.2.3. Ressources naturelles
I.3. Population et société
I.3.1. Démographie
I.3.2. Divisions administratives et principales villes
I.3.3. Langues et religions
I.3.4. Education
I.3.5. Institutions et vie politique
I.4. Economie
I.4.1. Agriculture
I.4.2. Mines et industrie
I.4.3. Echanges
I.5. Système de santé
I.5.1. Organisation des services de santé
I.5.2. Ressources humaines
II. RAPPEL SUR L’ORGANE DENTAIRE
II.1. Définition
II.2. Anatomie de la dent
II.2.1. Constitution et morphologie
II.2.2. Étude anatomo-histologique de la dent
II.2.3. Elément de soutien de la dent
II.2.4. L’organe dentaire
II.3. L’éruption dentaire
III. CARIOLOGIE : LESIONS CARIEUSES
III.1. Origine et conséquences
III.1.1. Les facteurs de développement de la carie : Schéma de Keyes
III.1.2. Les quatre étapes de développement de la carie
III.2. La carie de la petite enfance
III.3. Pathologie bucco-dentaire des enfants d’âge préscolaire
III.4. Epidémiologie des maladies carieuses
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
I. PROBLEMATIQUE
II. OBJECTIFS
II.1. Objectif général
II.2. Objectifs spécifiques
III.1. Type d’étude
III.2. Cadre de l’étude
IIII.3. Population à l’étude
III.4. Critères de sélections
III.5. Echantillonnage
III.5.1. Procédure d’échantillonnage
III.5.2. Taille de l’échantillon
III.6. Collecte de données
III.6.1. Période de collecte
III.6.2. Les instruments de collecte
III.6.3. Procédure de collecte
III.6.4. Les variables et indicateurs utilises
III.6.4.1. Les variables sociodémographiques
III.6.4.2. Les indicateurs de mesures : variable carie dentaire
III.6.4.3. Analyse statistique
IV. RESULTATS
IV.1. Répartition de l’échantillon
IV.1.1. Répartition selon le groupe ethnique
IV.1.2. Répartition de l’échantillon selon l’âge et le sexe
IV.1.3. Répartition de l’échantillon selon la localisation et l’établissement fréquenté
IV.2. Bilan dentaire
IV.2.1. La prévalence
IV.2.1.1. La prévalence globale
IV.2.1.2. La prévalence selon le groupe ethnique
IV.2.1.3. La prévalence selon le sexe et la tranche d’âge
IV.2.1.4. La prévalence selon la localisation et l’établissement fréquenté
IV.2.2. La distribution de l’indice co
IV.2.3.1. La distribution du co moyen au sein de l’échantillon
IV.2.3.2. La distribution du cao des enfants âgés de 6ans
IV.2.3.3. La fréquence de dents absentes
IV.2.3.4. La fréquence des dents obturées
V. DISCUSSION
V.1. La prévalence de la carie dentaire
V.2. Le co moyen
VI. RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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