Reparation de la structure des activites economiques dans les pays en developpement

La croissance existait dès le XIXe, depuis l’histoire de ce que l’on appelle la révolution industrielle, elle renforce le processus de production de l’homme et permet d’augmenter la masse des biens en une quantité improbable. Mais la croissance ne peut pas s’apprécier seulement en quantité. Elle affecte aussi durablement sur les structures économiques et sociales d’un pays. D’ailleurs, la croissance économique exige une faculté d’adaptation au changement qui implique des couts. La croissance économique est en relation directe avec le progrès technique. Elle est donc le fruit de la transformation dans l’activité économique qui s’appuis sur les phénomènes d’industrialisation, d’innovation, de l’amélioration de la condition du travail, et de l’évolution de l’exploitation potentielle du travail. Ce changement a entrainé un mouvement de contestation apparus en 1960 dans certains pays qui s’est accompagné par une crise de travail puisque cette transformation tend à affaiblir les motivations en faveur de la productivité, à bouleverser la structure d’activité économique et à favoriser le développement du secteur informel dans les tiers monde . De ce fait, La crise économique des années 1970 a révélé les problèmes d’une société qui ne connaît pas la croissance économique : chômage, pauvreté, problèmes de finances publiques qui intensifie l’écart de développement entre les pays développés et les pays sous développés. Pour un état technique donné, la croissance économique a pour conséquence la création d’emplois lorsque les gains de productivité restent inférieurs à l’augmentation de production attendue. Le PIB maximum peut être réalisé en fonction des quantités et des qualités des facteurs de production. Or, dans les pays sous développés, le travail des actifs, le capital fixe, les ressources naturelles sont mal exploités et mal répartis dans les différentes activités économiques.

Madagascar a une superficie de 592 000 km2 qui comporte environ 20 millions d’habitants. La population est inégalement répartie entre les six provinces même si elle a une densité plus ou moins faible. Antananarivo comporte 29% de la population, Fianarantsoa 21%, Toamasina 16%, Toliara 15%, Mahajanga 11% et Antsiranana 8%. On compte en 2003, 92 habitants par km2 à Antananarivo, 37 à Fianarantsoa, 38 à Toamasina, 12 à Mahajanga, 15 à Toliara et 28 à Antsiranana. La population est relativement jeune et rurale car 54% de la population ont moins de 20 ans et 72% vivent en milieu rural. Madagascar a acquis l’indépendance en 1960, il a connu des crises politiques successives en 1972, 1991 et 2002 ainsi qu’en 2009 qui ont provoqué un bouleversement sur le tissu économique et social. La croissance économique s’est alternée. Le PIB par tête est passé de 250 000 FMG en 1984 à 160 000 FMG en 2000. De plus, le tissu économique est concentré dans le centre du pays si on juge de la part des consommations des ménages. En effet, plus de 46% des dépenses des ménages sont enregistrés à Antananarivo, 14.0% à Fianarantsoa, 11.5% à Toamasina, 8.6% à Mahajanga, 11.3% à Toliara et 8.4% à Antsiranana .

Concernant l’entreprise, le nombre des entreprises formelles issues du secteur secondaire et tertiaire réparties à travers la Grande Ile est évalué à 211 315. La province d’Antananarivo est le lieu d’implantation de 62,8% de ces entreprises, suivie par la province de Toamasina 11,1% et celle d’Antsiranana 9,4%. En 2004, en gros, les sociétés formelles du secteur II et III ont eu un chiffre d’affaire total de 7 380 milliards d’Ariary et ont créé une valeur ajoutée de 4 336 milliards d’Ariary. Le montant du capital est estimé à 7 173 milliards d’Ariary. La somme des investissements est évaluée à 1 708 milliards d’Ariary. Evidemment, ces chiffres sont à comparer avec le budget de l’Etat ou le produit intérieur brut pour se faire une idée juste des valeurs et de leur importance .

REPARATION DE LA STRUCTURE DES ACTIVITES ECONOMIQUES DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT 

Les entreprises dans les pays moins avancés rencontrent beaucoup d’obstacle alors que l’industrie est le pilier de la croissance et de développement d’un pays parce qu’elles pourraient apporter plus de valeur ajoutée pour le pays et ceux dépendent de l’activité économique adoptées par les entreprises. Il est nécessaire donc tout d’abord de connaitre le fondement théorique de la structure du secteur d’activité économique dans les pays sous développé. En d’autre terme, la réalité de la théorie du sous développement est du aux obstacles rencontrés par ces pays dans le critère sociologique, politique, culturel mais surtout économique qui forment la structure économique au niveau du système productif du pays à savoir les secteurs d’activité. Il est donc nécessaire de savoir les raisons de ces modifications en commençant à décrire tous d’abord le fondement théorique sur la structure des activités économique et puis les concepts pour corriger cette structure.

CONTOURS DU SOUS DEVELOPPEMENT

Avec l’avènement de la révolution industrielle, l’étude du développement économique est devenue le but essentiel de certains économistes. La plus grande partie des pays du tiers Monde partage encore bien de difficulté sur l’idée de développement alors que chacun d’entre eux cherche pour le mieux de résoudre le problème de sous développement de son pays. Le contenu de cette section énonce d’une part, une revue des principales controverses théoriques à propos du développement et, d’autre part, une revue du tiers monde en étudiant les contours du sous développement .

Définition de La croissance et développement
Dans la phase de construction du concept du développement économique, les écoles de pensée ont du confondre le développement avec la croissance économique sur laquelle le développement économique désigne l’obtention d’une croissance économique sur une longue période. Le concept de développement est réduit à la croissance du revenu réel par habitant dans les pays du sud.

Définition de la croissance

Concept théorique de la croissance
selon Adam Smith, la division du travail est une source de gains de productivité assez forte pour assurer une croissance durable du produit par tête et ce résultat est obtenu par l’existence du progrès technique. Cependant, selon David Ricardo, la croissance se heurte à « la loi des rendements décroissants » et le revenu par tête ne peut pas augmenter indéfiniment. Si les rendements du travail sont décroissants c’est parce que la terre à laquelle on va appliquer ce travail existe en quantité limitée et parce que de ce fait des terres de moins en moins fertiles vont être utilisées ce qui fera baisser le rendement moyen, de plus , l’existence du progrès technique fait aussi retardé l’accroissement de la productivité car il est exogène.

Notion sur les mesures de production
L’activité de production produit de la valeur ajoutée dans la société. Cette dernière est obtenue par la différence entre la production et la consommation intermédiaire . La somme de ces valeurs ajoutées pour chaque entreprise mesure la production réalisée par l’ensemble des entreprises sur un territoire donnée au cours d’une année. Pour mesurer l’efficacité productive d’un pays, on utilise les indicateurs suivants : le PIB Le PNB et le PNN
– Le PIB produit intérieur brute mesure la production totale attribuée aux résidents et non résidents sur le territoire
– Le PNB produit national brute mesure la production intérieure et extérieure totale attribuable aux résidents d’une nation sans en déduire l’amortissement
– Le PNN produit national net qui est la soustraction de la valeur de la production disponible dans le pays à celle du capital utilisé au cours de la période. Ces agrégats économiques permettent d’avoir au moins une approximation sur les classements de plusieurs nations.

En 2011 par exemple, la banque mondiale a ressortit les revenus moyens des pays. Pour les besoins de ses analyses, la Banque mondiale distingue les pays à faible revenu, à revenu intermédiaire et à revenu élevé. A ce jours du 2011, les pays à faible revenu sont celles qui, en 2010, ont un revenu moyen par habitant de 1 005 dollars ou moins ; les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure ont un revenu moyen compris entre 1 006 et 3 975 dollars ; les pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure ont un revenu moyen compris entre 3 976 et 12 275 dollars; et les pays à revenu élevé ont un revenu moyen de 12 276 dollars ou plus.

La détermination du PIB d’une nation qui est la somme des valeurs ajoutées de plusieurs entreprises nécessite l’analyse des secteurs d’activité économique dans ce pays car le déséquilibre entre les différents secteurs économiques est l’une de source de sous développement d’un pays.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : REPARATION DE LA STRUCTURE DES ACTIVITES ECONOMIQUES DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT
CHAPITRE I: FONDEMENT THEORIQUE SUR LA STRUCTURE DES ACTIVITES ECONOMIQUES DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT
SECTION 1 : CONTOURS DU SOUS DEVELOPPEMENT
I Définition de La croissance et développement
1.1 Définition de la croissance
11.1 Concept théorique de la croissance
11.2 Notion sur les mesures de production
1.2 Définition du développement
12.1 Concept théorique sur le développement économique
12.2 Mesure de développement
II Développement et sous développement
2.1 Les problèmes du sous développement
2.2 Les critères et catégories de sous développement
SECTION II : LA STRUCTURE DU SECTEUR D’ACTIVITE DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT
I Généralité sur la structure des activités économiques
1.1 Nomenclatures des activités économiques
1.2 La loi des trois secteurs
II l’aspect de la structure des activités économiques dans les pays en développement
2.1 Situation et évolution de la structure des activités économique dans les PED
2.2 La Désarticulation économique
22.1 L’économie traditionnelle
22.2 L’économie moderne
SECTION III : FACTEUR DE DESARTICULATION ECONOMIQUE DANS LE PED
I facteur de diminution du secteur primaire dans le tiers monde
1.1 Question démographique
1.2 L’échange inégal
II Facteur de rareté du secteur secondaire
2.1 La dépendance technologique
2.2 Firme multinationale
22.1 Le libre échange
22.2 Internalisation des Firme multinationale
III facteur de l’accroissement du secteur tertiaire dans le PED
3.1 Limite du modèle de Lewis
3.2 L’économie informelle
CHAPITRE II : STRATEGIE POUR LA CORRECTION DE LA STRUCTURE DES ACTIVITES ECONOMIQUES DES PED
SECTION I : LES PRINCIPALES CAUSES D’INARTICULATION ECONOMIQUE DES PAYS SOUS DEVELOPPES
I Conséquences historiques
II Opposition « Centre / périphérique »
SECTION II : LES STRATEGIES D’AJUSTEMENT DE LA STRUCTURE DES ACTIVITES ECONOMIQUES DANS LES PED
I choix du secteur moteur
II choix de la branche d’activité
III Types d’entreprises
PARTIE II : ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA STRUCTURE DES ACTIVITES ECONOMIQUES DE MADAGASCAR
CHAPITRE 1 : LA FORMATION DU SECTEUR D’ACTIVITE MALAGASY
SECTION 1 PROCESSUS D’INDUSTRIALISATION DE MADAGASCAR
I Histoire du processus d’industrialisation malgache
1.1 Période coloniale
1.2 Après l’indépendance de 1960
1.3 Période de transition du 1972 à1975
1.4 Période 1975-1993 : la deuxième république et la transition
1.5 Période de 1993-2006 : troisième république
II Tendance actuelle du secteur d’activité malgache
SECTION II ANALYSE DE LA STRUCTURE DES ENTREPRISES MALAGASY
I Notions sur le terme « entreprise et industrie »
1.1 Industrie
1.2 Entreprise
1.3 Petites et moyennes entreprises/industries
II Répartition des entreprises
2.1 Répartition selon la forme des entreprises
2.2Répartition selon le type d’entreprise
2.3 Répartition selon la branche d’activité
III Caractéristique d’emploi
IV Part du secteur industriel dans le PIB
CHAPITRE II : LES PROBLEMES ET DES RECOMMANDATIONS POUR LES ENTREPRISES MALAGASY
SECTION I PROBLEMES RENCONTRES PAR LES ENTREPRISES MALAGASY
I Rôle entretenue par les Petites et moyennes industries
II Les principaux obstacles rencontres par les industries malagasy
2.1 Source de financement
2.2 Politique macroéconomique de l’Etat
2.3 Présence de crise politique
2.4 Prédominance du secteur artisanal et informel
III Les difficultés rencontrées par industries malagasy
3.1 Difficulté en culture d’entrepreneuriale
3.2 Difficulté au niveau du pilotage de l’entreprise
3.3 Difficulté au niveau de la gestion des affaires
3.4 Difficulté au niveau de la communication
3.5 Difficulté au niveau organisationnel
SECTION II : RECOMMANDATION POUR LE DEVELOPPEMENT D’ENTREPRISE MALAGASY
I Stratégie de développement de l’industrialisation
II Les issues pour un nouveau développement de l’entreprise
CONCLUSION
LISTES DES ABREVIATIONS
LISTES DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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