Réorganisation du réseau de déplacements et de stationnements

La commune d’Arzon est une petite commune balnéaire, couvrant un territoire restreint de 893 ha, qui se situe dans le département du Morbihan et à l’extrémité de la presqu’île de Rhuys bordée au Nord par le golfe du Morbihan et au Sud par l’Océan Atlantique. La bande littorale s’étend sur plus de 32 km. Arzon, avec Locmariaquer forment l’entrée du Golfe à l’Ouest.

La commune d’Arzon est une véritable entité territoriale au sein du Golfe du Morbihan. Elle est constituée de plusieurs villages et hameaux répartis de part et d’autre de l’axe routier principal qu’est la RD 780 : le Bourg, Kerners au Nord, Kerjouanno et Tumiac, au Sud, Béninze à l’Est, Port Nèze au Sud-est, Le Monteno, Bourgneuf, Port Navalo et Kercouedo, à l’Ouest, et le Crouesty, à l’extrémité de la presqu’île de Rhuys. L’Est de la commune se matérialise par un sentier marquant la limite avec Saint-Gildas-de-Rhuys. Les origines d’Arzon remontent à l’époque Néolithique où les hommes s’implantent près du littoral. L’évolution actuelle de la commune correspond à celle que connaît aujourd’hui l’ensemble de la presqu’île à savoir un important développement touristique, amorcé au 19e siècle, associé à une forte pression foncière qui pourrait mettre en péril son patrimoine naturel.

Sa renommée touristique est basée essentiellement sur la proximité du Golfe du Morbihan et de l’océan atlantique. La commune propose de nombreux aménagements et sites mettant en valeur le littoral. Coté océan, Arzon dispose en effet d’une multitude de plages qui s’étend sur 3km, ainsi que le port du Crouesty, port en eaux profondes, deuxième port de plaisance de l’Atlantique, pouvant accueillir 1432 places sur pontons. Alors que sur les bords du Golfe, les pointes de Bilgroix, Kerners (en autre) protègent les petites criques des vents dominants, offrant ainsi des abris naturels et proposant 534 mouillages dont 283 permettent un abri sûr. En ce qui concerne les aménagements, la commune dispose d’une multitude d’offres en hébergement.

En effet, en période estivale, Arzon se transforme en véritable « aimant » touristique. L’été, entre le 14 juillet et le 15 août, elle accueille ainsi près de 35 000 personnes sur son territoire exigu de 893 ha. Les possibilités de logement sont diverses, tant dans les nombreuses résidences secondaires (de l’ordre de 15 000 résidents) que dans les trois campings, les villages de vacances, les résidences hôtelières, les hôtels, les bateaux, etc. Cette variation de fréquentation au cours de l’année, avec une pointe extrême et très courte en été, cause les soucis habituels pour toutes les stations balnéaires, mais ici amplifiés par la concentration sur environ 400 ha des quelques 40 000 personnes présentes au cours de chaque journée de pointe.

Ainsi le réseau viaire communal, bien que largement dimensionné, voire trop par endroits, connaît une saturation du trafic et du stationnement en période estivale. Il serait intéressant de réorganiser les déplacements et le parcage des véhicules au sein du territoire communal. Ainsi, avant de penser au développement de la commune, qui passe nécessairement par le tourisme, il est vital de s’occuper à améliorer et optimiser les flux de déplacements sur la commune.

Un territoire exigu subissant de nombreuses pressions

Une démographie contrastante 

Surreprésentation de personnes âgées en saison basse 

Structure de la population
En mars 1999, Arzon comptait 2056 habitants, soit une densité de 230 habitants au km², une densité deux fois plus importante que la moyenne du canton (109 hab/km² en 1999).

La population d’Arzon connaît un vieillissement certain. Avec 41% de personnes âgées de 60 ans et plus, Arzon demeure dans le peloton de tête des communes morbihannaises marquées par le vieillissement. Elle traduit non seulement le vieillissement de la population déjà résidente en 1990 mais également l’arrivée d’une population âgée qui s’engage sur une deuxième accession pour sa retraite sur le territoire communal. Elle traduit aussi la sous représentation des moins de 20 ans et ainsi la difficulté qu’ont les jeunes ménages à s’installer dans la commune. La principale cause étant l’importance des prix du foncier.

Les derniers recensements de la commune marquent le début de la croissance démographique. Arzon a en effet enregistré une régulière et forte croissance de sa population depuis 1982 (+ 18,83% entre 1982 et 1990 et +17,21% entre 1990 et 1999). Cependant le solde naturel de la commue s’avère très nettement négatif, et à l’inverse son solde migratoire est largement positif. L’augmentation de la population s’explique donc par la venue de nouveaux résidents sur le territoire communal. Il s’agit surtout d’actifs de plus de 25 ans, mais également de retraités qui s’installent sur la commune.

• Tous ces éléments nous montrent que la population de la commune en saison «basse » à tendance à vieillir. En effet la proportion de personnes âgées est de plus en plus importante, et ce non seulement parce que les jeunes quittent la commune mais également parce que des retraités s’y installent.

En saison haute, la foule touristique 

La commune d’Arzon est classée Station Balnéaire et de Tourisme. De ce fait, elle reçoit de l’ordre de 35 000 à 40 000 personnes en haute saison estivale sur l’ensemble des villages et hameaux du territoire communal, avec un hébergement important et diversifié. En 1999, Arzon était d’ailleurs la commune qui présentait la plus forte densité de population touristique avec 3500 personnes/km², le résultat d’une très forte croissance de la capacité d’hébergement depuis 1990 (potentiel multiplié par 2.2). Cette variation de fréquentation au cours de l’année, avec une pointe extrême et très courte en été, ne se fait pas s’en poser de problèmes. En effet, les attentes des touristes sur le littoral ont été et restent parfois celles de la transposition d’un cadre de vie urbain dans un cadre de vie plus exotique. Les activités touristiques ont modifié les sociétés littorales ainsi que leur utilisation de l’espace. Ce phénomène est parfois vécu par les locaux comme une agression et pose des problèmes de cohabitation entre les habitants permanents et les touristes.

Une activité économique basée sur le tourisme 

une population active qui s’exile 

Au moment du recensement de 1999 la commune comptent 2056 habitants, 744 personnes sont actives : 391 hommes et 353 femmes. 75 de ces actifs cherchent un emploi et 669 travaillent. Parmi ces personnes ayant un emploi, 155 exercent une profession à leur compte ou aident leur conjoint ; les 514 autres sont salariées. Le dernier recensement met en évidence la poursuite de la progression du nombre d’actifs (+14% entre 1990 et 1999). Cependant le taux d’activité en 1999 (36%) est en baisse par rapport à celui de 1990 (42,8%). Ceci s’explique par le poids, en augmentation, de la part des retraités sur la commune, mais également par l’augmentation du nombre de salariés vivant en dehors de la commune (40% en 1999 contre 32% en 1990), en effet cette population n’entre pas en compte dans le calcul du taux d’activité.

Cette augmentation s’avère négligeable sur le trafic routier durant toute l’année, excepté durant la période estivale où ce surcroit de circulation (trajets de travail) plus celui engendré par l’afflux de touristes augmente la saturation du réseau et prolonge les périodes de pointes et la mauvaise atmosphère qui en découle.

Les principaux secteurs d’activité 

• Une « mono-activité » : le tourisme
La fonction touristique, liée à la présence du littoral, caractérise l’ensemble des villages et hameaux de la commune, avec un hébergement important et diversifié (cf. « I .1.3 : une offre en logement impressionnante, mais destinée à une population saisonnière »). En effet, la commune d’Arzon est classée Station Balnéaire et de Tourisme. Elle dispose de nombreux sites et centres d’activités tels que :
➤ le Port du Crouesty qui offre 1 480 places portuaires (auquel se joignent un centre de loisirs et une thalassothérapie),
➤ le Golfe du Morbihan
➤ les sites mégalithiques reconnus comme le Petit Mont ou la Butte de César
➤ un maillage important de chemins et de lieux de randonnée pour les piétons et les cyclistes, dont la servitude piétonne littorale (32 km).
➤ Les plages de l’océan atlantique, un potentiel qui s’étend sur près de 3km .

Elle reçoit de l’ordre de 35 000 à 40 000 personnes en haute saison estivale (contre environ 2000 habitants en saison basse) se concentrant dans les nombreux hébergements disponibles .

Il est à noter également que ce secteur d’activité, déjà bien fourni, est en expansion. Il est en effet prévu que La commune conforte l’activité touristique avec la création d’emplacements réservés pour l’extension du camping municipal et pour la mise en valeur de site archéologique, l’amélioration du stationnement l’été par la création d’aires naturelles de stationnement.

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Table des matières

Remerciements
Sommaire
Introduction
Partie I – Une commune touristique
I.1 : Un territoire exigu subissant de nombreuses pressions
I.1.1 : Une démographie contrastante
I.1.1.1 : Surreprésentation de personnes âgées en saison basse
I.1.1.2 : En saison haute, la foule touristique
I.1.2 : Une activité économique basée sur le tourisme
I.1.2.1 : une population active qui s’exile
I.1.2.2 : Les principaux secteurs d’activité
I.1.3 : Une offre en logement impressionnante, mais destinée à une population saisonnière
I.1.3.1 : Evolution tardive, mais rapide de l’urbanisation
I.1.3.2 : Un parc tourné vers la résidence secondaire
I.1.3.3 : Une très grande capacité d’accueil
I.1.4 : Un patrimoine naturel riche : véritable « aimant » touristique
I.1.5. : Le patrimoine archéologique, une richesse historique
Partie II : Un territoire excentré, difficile d’accès
II.1 : Un réseau routier développé dans l’urgence
II.2 : un réseau saturé signe d’une mauvaise gestion des flux de transports
II.2.1 : Du calme plat à une circulation saturée
II.2.2 : Un parc de stationnements saturé, mais surtout mal exploité
II.2.3 : Les moyens de transport doux, une nécessité et un objectif
Partie III: Bilan et enjeux
Partie IV : Propositions d’aménagement
IV.1 : Les orientations principales
IV.2 : Actions dans le domaine des déplacements
IV.2.1 : Hiérarchisation du réseau viaire
IV.2.2 : Renforcement de l’axe RD780
IV.2.3 : Modification du plan de circulation du centre-bourg
IV.3 : Action dans le domaine des circulations douces
IV.4 : Organiser le stationnement pour optimiser l’usage de l’existant
Conclusion
Table des matières
Bibliographie

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