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RENSEIGNEMENT D’ORDRE ADMINISTRATIF ET SOCIAL
DEMOGRAPHIE
Avec une superficie totale de 2352 km², le distric de Fandriana est composé de 13 communes. La population humaine compte 209.097 habitants ; constitués de 27.106 ménages soit en moyenne 7,5 personnes par famille. La densité par commune varie entre 42 habitants par km² jusqu’à 215 habitants par km². La densité du district est de 86 habitants par km² en moyenne. Elle se répartit de façon inégale dans le District dont le plus peuplé est la commune de Fandriana, tandisque le moins peuplé est la commune de Milamaina et Tatamalaza.
Enseignement général
Le taux de réussites des élèves aux examens de CEP durant l’année scolaire 2006-2007 est en baisse par rapport à l’années2005-2006.
Le BEPC reste stable 31,16% durant les deux dernières années 2006 et 2007.
Les élèves qui ont surpassés l’examen de BACC augmente un peu de 38,91% à 40,27% de 2006 à 2007.
Enseignements techniques
Fandriana possède un Lycée technique professionnelagricole (LTPA) localisé dans la commune de Sahamadio.
ORGANISATION CULTURELLE
Fandriana était abrité par de nombreuses églisesPresque. toutes les églises existant dans la grande île sont rencontrées dans ce District à savoir : FJKM, ECAR, ADVENTISTE, Rhema, Assemblé de Dieu, FLM, Jesosy Mamonjy, Fiangonana Aram-pilazantsara, Pentekotista Mitambatra, METM.
RENSEIGNEMENTS D’ORDRE ECONOMIQUE
AGRICULTURE
Presque toutes les cultures vivrières sont pratiquées dans le district de Fandriana. Les produits de l’agriculture sont de l’ordre de trois dont les céréales, les légumes et les fruits. La culture de riz est la culture la plus dominante de la région avec une superficie totale de 12.863ha. Le rendement s’élève jusqu’à 2,80t/ha. On a donc une production totale de 36.016 tonnes.
ELEVAGE
L’élevage est la deuxième préoccupation des gens ud Fandriana. Le plus dominant est typiquement traditionnel quant aux bovins et les porcins. Les nombres d’espèces ne cessent d’augmenter.
Bovins
Les paysans qui élèvent des bovins n’en possèdentque de petit nombre au nombre de deux en moyenne. Ces animaux sont utilisés pour lestravaux des rizières ou pour la traction des charrettes.
Volailles
Les paysans élèvent une dizaine de volailles. Les races sont typiquement locales. Actuellement le nombre est en train d’augmenter171602 en 1995 ,500000 en 2006 et les paysans commencent à s’intéresser à la race pondeuse (Shave r black).
Pisciculture
Les étendues où l’on pratique la pisciculture sont de deux sortes : sur les étangs et sur les rizières. Cette seconde catégorie c’est-à-dire la izipisciculture est uniquement périodique. Elle se pratique au cours de la période de la culture de riz.
Les espèces utilisées sont les Tilapia, les carpes, les gardons et les trondro gasy.
Porcs
C’est l’élevage du porc qui nous intéresse beaucoup. Les paysans le pratique à fin de :
Utiliser des restes : son de riz, eaux et déchets de cuisines. Occuper la famille en dehors des travaux de champs.
Servir de trésorerie pour les dépenses urgentes, unachat de bovin, abattage lors d’exhumation. Source de revenu.
INDUSTRIE
Malgré la superficie du District de Fandriana plus étendue et vu le milieu riche en différents types de produit agricole et non agricole, aucune industrie n’est pas plantée.
ARTISANAT
L’artisanat est palliatif pour nombreux jeunes car il constitue l’unique moyen pour avoir un peu de revenu. La production de cette activité reste toujours à petite échelle.
Problèmes
• Mauvaises organisations des filières (débouchés, qualités des produits, nombreux intermédiaires)
• Etablissement d’un point de vente.
• Construction de centre de formation professionnelle artisanale des femmes.
PRODUITS MINIERS
Il y a des miniers exploités et non dans la région.L’exploitation de l’or dans la commune de Miarinavaratra et Tsarazaza est encore de type artisanal.
Pour la pierre précieuse : quartz, la production annuelle est non quantifiable.
VOIE DE COMMUNICATION
La route est bitumée et en bon état environ 207kmdont 165km pour la RN7 et 42km pour la RN41. Les voies aériennes, ferroviaire, fluviale, et port n’existent pas dans le district.
OUVRAGES HYDRAULIQUES
Adduction d’eau
Le district de Fandriana malgré le problème d’eau pendant la période sèche, essai de couvrir le District en eau potable par l’implantation des différents puits.
Barrages
Beaucoup de barrages sont installés partout pour augmenter la production agricole et surtout afin d’augmenter la surface irriguée.
TOURISME
Fandriana possède quelques sites touristiques trèsintéressants. Des étrangers ainsi que des nationaux rendrent visite ses sites au cours de l’année.
SALLES ET LIEUX DE SPECTACLES
Les organismes privés maintiennent presque toutes les salles de spectacles. Ils sont tous rencontrés dans le chef du District
Les salles rencontrent de grands problèmes car les équipement et matériels tels que les chaises, sonorisations, éclairages…sont presque en manques.
Pour les salles privées, les capacités moyennes limitent le nombre des spectateurs. De plus le tarif de location est trop cher.
Le district en possède des lieux de spectacle en pleine air qui sont le Kianja Maintso Ambozontany et ESCOF.
SECURITE
Le District de Fandriana dispose d’une brigade de gendarmerie et de deux postes avancés.
Ces derniers se trouvent à Mahazoarivo et à Imito.
Entre autre un poste de police et un commissariat est fonctionnel à Fandriana.
Fandriana est classé dans la zone bleue en terme devols. La réapparition des vols de bœufs dans les zones limitrophes avec le district d’Antsirabe devient un principal fléau dans la circonscription. Deux cas de vols de bœuf ont été enregistrés durant l’année 2006.
Comme c’est une zone enclavée, la mise en place d’un poste avancé dans cette zone est une meilleure solution pour stopper radicalement ce fléau.
De plus le Dina et le plan locaux de sécurité sont absents dans tout le district. Les comités de vigilance et les quartiers mobiles sont en phase de préparation. Ces derniers suivent des formations actuellement et cela concerne les treize communes.
En général, le problème de sécurité dans la circonscription administrative est le manque des moyens de locomotion et de communication ; surtout l’insuffisance de personnel.
QUELQUES DEFINITIONS
Les différents types d’élevage porcin à Madagascar
A Madagascar, le porc est élevé selon trois techniques. Les exploitants sont classées par ordre d’importance selon : la technicité de l’éleveur, l’effectif, la race des animaux (RIBOT J. J 1982)
Il existe 4types d’élevage porcin dans notre pays
1. L’élevage moderne ou intensif de type industriel : l’élevage est conduit dans des bâtiments spécialisés, la nourriture est constituéepar des provendes.
2. L’élevage artisanal : type intensif, il est conçu comme un élevage industriel de taille réduite. Ce type d’élevage représente par exemple ansd la région du lac Alaotra 7 à 8% des effectifs porcins.
3. L’élevage fermier : pratiquer en claustration dans des bâtiments plus ou moins adaptés à l’élevage. Les porcs élevés sont des animaux de races améliorées par métissage. La ration utilisée est composée de déchets familiaux de cuisine, de la production de la ferme (son de pilonnage), et de quelques produits achetés ou écupérés (sang, déchets d’abattoir, etc.). Ces élevages présentent environ 20 à 30% desélevages porcins à Madagascar.
4. Les élevages traditionnels : les élevages sont constitués par des porcs de race locale, élevés en mode extensif. Chaque jour, les porcs cherchent à l’extérieur de l’exploitation la plus grande partie de leur nourriture. Ils ne reçoi vent à l’auge que des eaux de vaisselle, les déchets familiaux, éventuellement le son de pilonnage. Ces élevages encore très nombreux représentent 35 à 40% des élevages malagasy. Il faut 6 à 8mois pour obtenir un porc de 100kg dans l’élevage industriel, la même performance nécessite le double de temps (12 à 18 mois) dans les élevages traditionnels.
Le kisoa gasy :
Le kisoa gasy, le porc de race locale, est d’origine ibérique. Le porc local dérive du type général asiatique à lignes courtes et ramassées. Ilest élevé partout dans l’île. La couleur de la peau est de noir ou de noir tacheté de blanc. Cetterace a une grande rusticité et une importante capacité d’adaptation à des conditions climatiques souvent difficiles.
Entre autre c’est un animal très résistant aux maladies par rapport à d’autres. De plus, elles ne sont pas exigeantes du point de vue qualité de la ration par opposition à la race importée. Avec une taille inférieure que d’autres : longueur un peu court, moins de hauteur (RIBOT J.J. 1982).
Les zafindraony ou races métisses :
Le porc zafindraony est issu du croisement entre la race locale et les races étrangères (Large White X Land race).
Les races européennes :
Les races européennes exploitées à Madagascar comprennent le Large White (adapté aux climats du centre) et le Land race. Réputé par songain de croissance, elle est cependant de très grande réceptivité par les maladies surtout lorsqueles conditions d’hygiène, de l’habitat et de l’alimentation sont mauvaises. C’est une race de gr and format (Large White), au corps allongé, mais pas lourd, avec des membres forts. La tête forte présente un front large, des yeux vifs, un groin assez large et un profil légèrement concave. Les oreilles sont grandes, triangulaires et dressées. Le dos, horizontal, est assez long et large, la poitrine large et profonde. Le jambon est épais et bien descendu. Les membres sont solides. La robe est claire, blanche et sans aucune tache. Les soies sont blanches sur une couenne blanche. (CRAPLET C, 1961).
Le gain moyen quotidien
D’après CRAPLET, 1961 le GMQ est apprécié par la formule ci-après :
P n –P n-1
GMQ =
Jn-Jn-1
P n : poids vif du porc à la fin de la même phase
P n-1 : poids du porc au début de la même phase
J n: jours de début de la phase
Jn-1 : jours de la fin de la phase
L’indice de consommation
L’IC c’est la quantité d’aliment nécessaire pour élever le poids de l’animal d’un kilo de pois vif (CRAPLET ,1961). Il est donné par la formule :
∑ Quantité d’aliment ingéré (kg)
IC = PVn-PVn-1
PVn : poids au début du pesage
PVn-1 : poids a la fin du pesage
L’IC n’a pas d’unité. On le calcule pour chaque individu et pour un intervalle de temps donné.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : ETUDE BIBLIGRAPHIQUE
I- REPRESENTATION GEOGRAPHIQUE DU DISTRICT
I-1 CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE DE LA ZONE
I-1-1 Reliefs et végétations
I-1-2 Hydrographie
I-2 CLIMATOLOGIE
I-2-1 Températures
I-2-2 Pluviométrie
I-3 ROUTES
II- RENSEIGNEMENT D’ORDRE ADMINISTRATIF ET SOCIAL
II-1 DEMOGRAPHIE
II-2 EDUCATION
II-2-1 Enseignement général
II-2-2 Enseignements techniques
II-3 ORGANISATION CULTURELLE
III- RENSEIGNEMENTS D’ORDRE ECONOMIQUE
III-1 AGRICULTURE
III-2 ELEVAGE
III-2-1 Bovins
III-2-2 Volailles
III-2-3 Pisciculture
III-2-4 Porcs
III-3 INDUSTRIE
III-4 ARTISANAT
III-5 PRODUITS MINIERS
III-6 VOIE DE COMMUNICATION
III-7 OUVRAGES HYDRAULIQUES
III-7-1 Adduction d’eau
III-7-2 Barrages
III-8 TOURISME
III-9 SALLES ET LIEUX DE SPECTACLES
III-10 SECURITE
III-11 QUELQUES DEFINITIONS
III-11-1 Les différents types d’élevage porcin à Madagascar
III-11-2 Le kisoa gasy :
III-11-3 Les zafindraony ou races métisses :
III-11-4 Les races européennes :
III-11-5 Le gain moyen quotidien
III-11-6 L’indice de consommation
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE: L’ELEVAGE PORCIN DANS LE DISTRICT DE FANDRIANA
I-MATERIELS ET METHODES
I-1 ENQUETE EXPLORATOIRE
I-2 ENQUETE DEFINITIVE
I-2-1 Enquêtes auprès des services techniques et administratifs
I-2-2 Elaboration des questionnaires d’enquête
I-2-3 Echantillonnage
I-2-4 Déroulement de l’enquête
I-3 EXPLOITATION DES DONNEES
I-4 INTERETS ET LIMITES DE L’ENQUETE
I-5 DÉTERMINATION DU GMQ ET L’IC
I-6 FORMULE DE CALCUL DE RENTABILITÉ D’ÉLEVAGE
II-RESULTATS ET INTERPRETATIONS
II-1 RACES ELEVEES
II-1-1 Le kisoa gasy
II-1-2 Les Zafindraony
II-1-3 Le Large White
II-2 DIFFERENTS TYPE D’ELEVAGE
II-2-1 L’élevage familial
II-2-2 L’élevage semi intensif
II-3 TYPE D’ELEVEURS
II-3-1 Les naisseurs
II-3-2 Les engraisseurs
II-3-3 Naisseurs -Engraisseurs
II-4 BATIMENTS
II-4-1Elevage traditionnel
II-4-2 Elevage fermier
II-5 HYGIENE ET SANTE DES ANIMAUX :
II-5-1 Mesures prophylactiques
II-5-1-1 Types traditionnels
II-5-1-2 Type fermier
II-5-2 Traitement :
II-5-2-1 Type traditionne1
II-5-2-2 Type fermier
II-6 ALIMENTATION
II-6-1 Préparation des aliments
II-6-2 Mode de distribution
II-6-3 Fréquence de distribution
II-6-4 Calcul de GMQ de la race locale
II-6-5 Indice de consommation
II-7 REPRODUCTION
II-7-1 Elevage traditionnel
II-7-2 Elevage fermier
II-7-2-1 La Truie
II-7-1-2 Le Verrat
II-8 RENTABILITE DE L’ELEVAGE
II-8-1 Coût du porcelet
II-8-2 Coût d’engraissement
II-9 COMMERCIALISATION
II-10 CIRCULATION DES ANIMAUX
III- DISCUSSION
III-1 RACES
III-2 TYPES D’ELEVAGES
III-3 TYPES D’ELEVEURS
III-4 BATIMENT
III-5 SANTE
III-6 ALIMENTATION
III-7 REPRODUCTION
Conclusion partielle
TROISIEME PARTIE: PERSPECTIVE D’AVENIR
I- PROBLEMES TECHNIQUES
I-1 ENCADREMENT
I-2 PERSONNEL
I-3 MATERIELS
II- PROBLEME D’ALIMENTATION
III- SOLUTIONS ET PERSPECTIVES D’AVENIR
III-1 MISE EN PLACE D’UNE FERME PILOTE
III-2 REGROUPEMENT DES ELEVEURS
III-3 SUR LE PLAN TECHNIQUE
III-4 CONDUITE D’ELEVAGE
III-4-1 Alimentation
III-4-1-1 Utilisation des ressources locales
III-4-1-2 Equilibre de l’alimentation
III-4-1-3 Aliment disponible dans l’avenir : Le canna
III-4-2 Hygiène et santé animale
III-4-3 Bâtiments
III-5 AMELIORATION GENETIQUE
III-6 PERFORMANCES ECONOMIQUES
III-6-1 Intérêt économique de la production
III-6-2 Les charges
III-7 LES PERFORMANCES TECHNIQUES
III-8 COMMERCIALISATION ET QUALITE
CONCLUSION
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