Soutenance mémoire
« Qui que vous soyez : homme d’affaires, touriste, employé de bureau, étudiant,…, vous ne pourriez rester indifférent au spectacle des Lémuriens évoluant dans leur milieu naturel. » .
Madagascar est une terre de la biodiversité, est-il besoin de rappeler que la nature nous a gâté, nous a doté d’une faune et d’une flore dont la richesse en genres et en espèces spécifiques attire les hommes de science du monde entier. Nos eaux terrestres et marines, nos écosystèmes attendent les chercheurs de toutes disciplines, mais que de menaces planent sur cette nature, dont nos amis étrangers s’alarment peut-être plus que nous même.
Actuellement, nous vivons l’ère de la dégradation alarmante de l’environnement à l’échelle mondial, et notre pays ne peut pas y échapper. De ce fait, Il est important et s’avère nécessaire qu’une sensibilisation pour la protection de l’environnement soit faite à tout l’ensemble de la population. La participation de la population est un élément capital car non seulement cette dernière a besoin d’être assidûment encadrée et soutenue pour hâter son auto développement, mais surtout, elle doit progressivement avoir une bonne perception des problèmes environnementaux. Il importe en même temps d’inciter cette population à instaurer un système d’autodiscipline interne sous des formes contractuelles largement acceptées, pour le respect des biens collectifs, publics ou privés, et de l’Environnement Naturel en particulier.
La biodiversité est devenu une préoccupation commune de l’humanité, du fait des menaces qui pèsent sur elle et paradoxalement du fait même des êtres humains. La conservation de cette biodiversité fait actuellement partie intégrante du processus de développement, et il est courant de parler du développement durable, pour bien souligner la nécessité de concilier la conservation et les préoccupations de développement.
HISTORIQUE DU PARC
TSIMBAZAZA : UN DOMAINE ROYAL
Selon « Tantaran’ny Andriana », TSIMBAZAZA tirait son nom du mot du Roi Andrianampoinimerina « tsy an-jaza » signifiant c’est l’affaire des Grands. L’emplacement choisi par le Roi était destiné pour le rituel du «TAPIMASOANDRO» (1810-1889) : une cérémonie marquant la fin de deuil lors du décès d’un membre de la famille royale et seuls les bœufs royaux y étaient sacrifiés. « Tsy an-jaza io » (ce n’est pas pour les enfants). L’emplacement était une vallée fournissant du « RANOMAHERY » pour la circoncision, de l’eau payante (volazato) pour la population et la demeure d’un « Vazimba » puissant qu’il fallait se garder de provoquer la colère. La vallée de Tsimbazaza fut confié à des compagnons du Roi, à titre de « Lohombitany » : terre exempte de toute redevance, accordée par le souverain en récompense de services rendus.
Du règne du Roi RADAMA I, la vallée était un lieu reposant où des fleurs et des arbres provenant des différentes régions de l’île ont été plantée. Le Roi fit creuser le lac Amparihy où les soldats devaient s’y baigner avant de se présenter au roi lors des revues militaires bimensuelles. Après sa mort, le lac délaissé se transforma en marécage pour devenir une pelouse flottante que RANAVALONA I utilisait pour asphyxier les nobles condamnés à mort, et dont on ne devaient pas verser le sang : c’était le supplice de Tsimbazaza.
TSIMBAZAZA : CENTRE DE RECHERCHE ET D’EDUCATION
En 1925, tous les projets royaux ont été repris avec les moyens modernes et fut crée le PARC BOTANIQUE de Tsimbazaza. Il permettait la culture des végétaux les plus divers et de la domination du palais de la Reine. Il a été crée afin de reconstituer et sauvegarder la nature malagasy en collectionnant et multipliant les variétés de plantes menacées de disparition, et en satisfaisant le savoir et la curiosité.
En 1947, confié à l’Institut de Recherche Scientifique de Madagascar (IRSM), le parc s’est chargé de l’expédition d’échantillon Botanique et Zoologique dans les laboratoires du monde entier.
Pris en charge par l’Office de Recherche Scientifique et Technique d’Outre –Mer (ORSTOM) en 1960, il s’occupait de la mise en valeur économique et sociale de l’île et d’accroître la connaissance sur sa faune et sa flore.
En 1973, l’Etat malgache prend en main la recherche scientifique. Le domaine de Tsimbazaza s’étendait alors sur une superficie de plus de 23ha occupée par le Parc Botanique et Zoologique, les laboratoires de recherches, les locaux de l’administration et les logements du personnel. Il devient le siège de la Direction de la Recherche Scientifique et Technique (DRST) qui s’occupait de l’organisation de la recherche scientifique nationale, et sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur, il était le Centre National de la Recherche de Tsimbazaza (CNRT) en 1975.
Le Décret n°426-90 du 18 septembre 1990 l’a définit comme Etablissement public à caractère administratif, à vocation scientifique et d’éducation à la conservation de l’environnement d’où l’appellation de Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza, sous son sigle PBZT.
Actuellement en 2009, le Parc est vieux de 84 ans et son histoire continue.
STATUT DU PARC
Identification
Vu le décret n° 90-426 du 18 septembre 1990, il est crée un Parc Botanique et Zoologique National dont le siège est fixé à Tsimbazaza Antananarivo sous le sigle de PBZT. Le PBZT est un établissement public à caractère administratif et à vocation culturelle et scientifique, doté de la personnalité morale et jouissant d’une autonomie administrative et financière. Il est placé sous la tutelle du Ministère chargé de l’Enseignement Supérieur et la tutelle financière du Ministère chargé des Finances et du Budget.
Objet
Le PBZT est chargé de:
♦ Constituer et entretenir les collections vivantes et mortes en vue de les faire connaître et de les protéger.
♦ Contribuer à la conservation et à la sauvegarde du patrimoine national.
♦ Contribuer à l’éducation et à l’information du grand public afin de permettre d’œuvrer pour la protection du patrimoine national, naturel et culturel.
♦ Participer à la formation des enseignants, des étudiants et des élèves par l’organisation des stages d’études et de perfectionnement.
♦ Et d’une manière générale, de contribuer à toutes les activités se rapportant à ses objectifs.
Rôles et objectifs
Le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza partage avec les parcs zoologiques et les jardins botaniques à travers le monde des objectifs précis, mais ses principaux objectifs sont :
− la sauvegarde et la conservation des espèces faunistiques et floristiques endémiques de Madagascar;
− fournir une éducation aux élèves, aux étudiants et au grand public sur la conservation de la diversité biologique.
Il doit jouer :
• UN ROLE DE CONSERVATION :
– Elevage en captivité des espèces endémiques, rares, menacées de disparition
– Education et sensibilisation du public sur la beauté, l’importance et la nécessité de conserver la diversité biologique.
• UN ROLE SCIENTIFIQUE :
– Tremplin de la Recherche Fondamentale ou de la Recherche appliquée En effet, recherches en captivité et sur terrain (in-situ et ex-situ) vont toujours de paire afin d’améliorer sans cesse les conditions de maintien en captivité.
• UN ROLE SOCIAL ET DE DELASSEMENT :
Un parc devrait être un endroit où la quiétude, le dépaysement, la découverte et l’émotion donnent une envie de toujours revenir.
Organisation des entités
Le Département Administratif et Financier ou DAF
Le DAF assure principalement la normalisation et la gestion du flux financier, du personnel et de la logistique. Il est formé de trois divisions :
➤ La Division PERSONNEL est chargée du traitement des documents administratifs relatifs au personnel du PBZT. Elle s’occupe des mouvements des dossiers de tous les agents à l’intérieur et à l’extérieur de l’Etablissement (consultation, recrutement, intégration, avancement de classe, prestations familiales, validation de service, admission à la retraite,…). Elle notifie aussi la situation de tous les agents du parc : congés, permission.
➤ La Division COMPTABILITE assure les mouvements et enregistrement comptable. Le parc dispose d’un budget autonome et il suit le régime du Plan Comptable des Opérations Publiques ou PCOP, délivré par le Ministère des Finances et du Budget. L’exercice comptable commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre. Cette division collabore avec les services extérieurs (banques, trésor, clients et fournisseurs), établit l’état financier à la fin de l’exercice aux fins d’un contrôle des comptes. Avec la direction et les départements, elle élabore le budget annuel du parc ; elle assure aussi le règlement des avantages sociaux du personnel.
➤ La Division LOGISTIQUE s’occupe de la gestion du matériel du parc. Elle dispose d’un complexe atelier-garage pour l’entretien des infrastructures existantes et du matériel roulant. Elle assure l’approvisionnement des départements en matériel et outillage ainsi que les fournitures divers. Elle organise les tâches ménagères et veille à la propreté des locaux.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL DE L’ETUDE
Chapitre I : PRESENTATION GENERALE DE L’ETABLISSEMENT
Section 1 : Historique du parc
Section 2 : Statut du parc
Section 3 : Organisation et structure du parc
Chapitre II : PRINCIPAUX ACTIONS DE COMMUNICATION-PROMOTION ADOPTEES PAR L’ENTREPRISE
Section 1 : Les moyens de communication personnelle
Section 2 : Les moyens de communication impersonnelle
Section 3 : Les principaux moyens de promotion du marché
Chapitre III : CONSIDERATION DES OUTILS THEORIQUES
Section 1 : Considération de base
Section 2 : Fonction et Instrument de la communication et de la promotion
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION EXISTANTE
Chapitre I : LES PRODUITS ET SON ENVIRONNEMENT
Section 1 : Evaluation des produits existants
Section 2 : Les contraintes éventuelles des produits
Section 3 : Les impacts au développement des produits
Chapitre II : EXAMEN CRITIQUE DES ACTIONS DE COMMUNICATION
Section 1 : Observation du système utilisé actuellement
Section 2 : Les obstacles majeurs de la politique de communication
TROISIEME PARTIE : PROPOSITION DE SOLUTIONS ET RESULTATS ATTENDUS
Chapitre I : PROJET D’AMELIORATION DE LA COMMUNICATIONPROMOTION DU MARCHE
Section 1 : Formulation du projet
Section 2 : Plan d’action Marketing
Chapitre II : CONCEPTION DE DEPLIANT POUR LA PROMOTION DU PARC DANS LE CADRE DU TOURISME
Section 1 : Formulation du projet
Section 2 : La conception du dépliant
Chapitre III : CREATION D’UNE CELLULE MARKETING AU SEIN DU PARC
I- Les attributions des responsables
II- Les fonctions des agents marketing
III- Politiques de Relations Publiques à adopter
RESULTATS ATTENDUS
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
