Renforcement de la gestion de trésorerie : outil de survie et de developpement d’une societe

Avec la mondialisation, une doctrine vise à réaliser l’unité politique et économique du monde considéré comme une communauté humaine unique. Dans ce contexte économique, de nouvelles structures de réglementation vont être réalisées à l’échelle planétaire. En ce sens, la conjoncture économique mondiale est caractérisée par une forte concurrence incontournable que toutes les nations devraient faire face. L’objectif visant la réussite, est le fer de lance dans ce concert économique international. Par conséquent, tous les pays sont obligés d’utiliser des moyens efficaces permettant de devancer leurs pairs. A cet égard, la notion de qualité de travail de services aura sa place en vue de gagner en toutes compétitions et concurrences en matière d’économie. L’industrie occupe ainsi une place primordiale car elle constitue l’agent déterminant de la mondialisation économique.

Au niveau régional, la situation économique est conditionnée par la mondialisation gérée et dominée par les grandes puissances économiques industrielles groupées au sein du G8 (Groupe des huit pays les plus industrialisés et les plus riches du monde) à l’heure actuelle. Ainsi, des groupements de pays géographiquement proches sont–ils constitués pour faciliter la coopération économique régionale en vue d’un meilleur développement. Avec la mise en place d’une zone de libre échange entre quelques pays membres ayant des intérêts communs, l’intégration économique régionale est un objectif à long terme bien déterminé. Le secteur industriel devrait ainsi être la base de l’instauration de cette coopération économique.

Renseignements généraux 

Les renseignements généraux révèlent des éléments qui pourraient bien situer et orienter notre terrain de recherche où se réalisent les travaux de réflexion. Cette section concerne l’identification de la société en tant que personne morale, son historique depuis sa création jusqu’à ce moment.

Identification de la société

L’identification d’une société se fait à travers sa raison sociale, sa forme juridique, son capital et ses activités. Monsieur H Jina Barday a décidé de fabriquer des produits de biscuiterie en créant la société JB. La dénomination « JB » vient de ces initiales « Jina Barday », actuellement changée en « Joliment Bon ». C’est une société anonyme de droit commun composée de nombreux actionnaires dont la famille Barday est majoritaire. Son capital est de Ariary 3.019.890.000 divisé en plusieurs actions de valeur nominale égale. Son siège social se trouve au 24, rue Radama I Tsaralalana Antananarivo. La société emploie actuellement 668 personnes environ dont la plus part est concentrée à l’usine sise à Amboditsiry. Elle a aussi son propre magasin de distribution à Tanjombato.

Fiscalement, elle est connue par son NIF : 758694B du 05 Octobre 2005 et son numéro statistique : 5137/11/200/1/1081. Maintenant la société JB fait partie du groupe OIM/JB avec dix autres sociétés qui ont chacune leurs propres activités dont :
– OIM (Omnium Industriel de Madagascar) : fabrication et commercialisation des Chaussures par le Magasin Aigles d’Or ;
– LECOFRUIT (Légumineuses Condiments et Fruits de Madagascar) : plantation, conditionnement et exportation des fruits et légumes (Cornichons, haricots verts, haricots beurre, …) ;
– PROMA (Profilage de Madagascar) : profilage et vente des tôles importés ;
– OIM EXPORT (Omnium Industriel de Madagascar Export) : tannage et exportation des cuirs, fournisseurs de OIM pour la production des chaussures ;
– OMI (Omnium Minier International) : exploitation et prospection minière ;
– OMNIVEST (Omnium Investissement) ;
– NY AKANY : gestion et exploitation immobilière : immeubles et bâtiments industriels ;
– AVARABARY : exploitation Immobilière d’immeubles d’habitation ;
– OIT (Omnium Immobilière de Tanjombato) : construction de villas d’habitation ;
– VONY SA : Exploitation commerciale de savons.

Après avoir présenté l’identification de la société, nous enchaînons avec son historique.

Historique

L’historique va porter sur la société elle-même, ses activités et sur l’évolution de son capital social.  En ce qui concerne l’historique et les activités, nous pouvons dire que la société JB a été fondée en 1964 suite à l’incitation du gouvernement malagasy à l’industrialisation. Au début, la société, n’ayant que de faibles moyens matériels de production et financiers, a comme principale activité la biscuiterie. Elle a été la première SA malagasy à ce lancer dans ce domaine de production industrielle. A partir de 1967, la société décide d’élargir ses activités par le biais de l’acquisition de nouvelles machines importées d’Allemagne, et se lance dans la confiserie pour couvrir le marché local qui était encore peu exploité.

A partir du milieu des années 1970 où le Gouvernement malagasy a opté pour la socialisation de l’économie, la société JB n’est pas touchée par la menace de la nationalisation des industries. Par conséquent, elle a pu augmenter trois fois successives (1973, 1976, 1979) ses investissements. Avec le renforcement des capitaux investis, elle a multiplié ses activités en intégrant en 1974 une nouvelle gamme de biscuiterie qui est la ligne « gaufrette » avec une machine autrichienne, en 1979 la fabrication des pâtes alimentaires avec une machine italienne. Ces augmentations d’investissement ont porté ses fruits en 1978 par l’obtention d’une médaille d’or avec le biscuit « BABY MARIE 15 ». En 1981, avec l’utilisation d’une machine allemande, la société JB a pu fabriquer de chewing-gum qui est encore un produit nouveau sur le marché. En 1988, la société a installé la filière «chocolaterie» en vue d’exploiter le cacao malagasy. Pendant cette même année, JB s’est lancée dans un vaste programme d’extension du marché en exportant vers les îles sœurs de Madagascar comme La Réunion et les Comores. L’an 1990, la société a obtenu le prix de l’exploitation discerné par le Ministère du Commerce Malagasy. En 1994, en constatant l’immense évolution du marché des produits importés, les dirigeants de la société JB ont décidé de faire l’importation des biscuits, des bonbons pour diversifier l’activité et surtout pour augmenter la part de marché par rapport aux concurrents. Elle est devenue une concessionnaire de marques étrangères.

La mondialisation et l’exigence d’une rapidité des traitements des informations obligent les dirigeants de la société JB d’informatiser à partir de 1997 tous les systèmes d’information pour mieux optimiser l’administration. En 2002, la société s’est lancée dans la fabrication des « snacks » qui sont des produits dérivés du maïs.

En ce qui concerne l’historique de l’évolution du capital, nous dirions qu’elle résulte de la diversification des activités et des politiques de l’entreprise. Depuis sa création jusqu’à aujourd’hui, le capital de la société JB fait déjà l’objet de neuf augmentations. C’est l’assemblée générale des actionnaires qui décide du renforcement du capital.

Structure organisationnelle

Le choix de la structure est une décision de la direction générale, elle doit être cohérente avec les options stratégiques et favoriser le développement économique de l’entreprise. La structure est aussi le reflet de la culture dominante dans l’entreprise et traduit, de manière formelle, la hiérarchie sociale au sein de l’organisation. Cette analyse sera fondée sur, d’une part, la société JB en général, et d’autre part, sur le service Finance et Trésorerie.

Organisation de la société JB

Le premier contact avec la structure d’une entreprise est sa représentation graphique, schématisée par un organigramme. Nous en parlerons ainsi d’un organigramme simplifié concernant la société JB, d’un organigramme relatif au siège, d’un organigramme au niveau de l’usine et d’un organigramme portant sur la distribution.

Fonctionnement

Le D A F est l’origine des décisions qui seront exécutées au niveau du service. Le chef de service est le coordinateur général des activités de son secteur. Il est le représentant de la société auprès des établissements financiers. Il se charge de trouver des stratégies adéquates et efficaces dans la réalisation des décisions émanant du DAF. Parmi ces décisions nous pouvons citer celles qui concernent :
– les emprunts,
– les arbitrages des comptes,
– les ASM et les ASP,
– le règlement de la douane par le crédit de substitution douane,
– les prêts financiers en devise,
– les placements.

Par ailleurs, le chef de service établit des documents de base relatifs aux résultats financiers comme le « Reporting financier », et la prévision telle que « la prévision de trésorerie » . Ces documents seront soumis à la direction générale afin qu’elle puisse évaluer la performance de la politique de l’entreprise en matière financiere et/ou proposer d’autres politiques de perfectionnement. Le chef de service s’occupe aussi de la gestion des financements que ce soit sur les opérations courantes que sur les investissements. En outre, il a le devoir de prendre des décisions opérationnelles à travers la répartition des tâches de son service selon leur nature : soit en Ariary soit en Devises. Les opérations en devises sont traitées par la cellule « ETR », tandis que les opérations en Ariary par la cellule « CCT ».

► La Cellule CCT :
La cellule CCT traite toutes les opérations en Ariary qu’elles soient des décaissements ou des encaissements.

■ Les Encaissements :
Les encaissements concernent les prêts obtenus, les intérêts créditeurs, et le plus important les règlements clients qui se font par chèques, par traites, et par virements.

● Les Chèques Clients :
La majorité des clients de JB effectuent leur règlement par chèque. Dès son arrivée, le comptable du service trésorerie récupère le chèque au service courrier et procède comme suit :
– vérifier les chèques un par un : chèque sans faute, bien signé, sans rature ;
– contrôler les chèques par rapport à ce qui sont écrits dans le grand-livre : N° de chèque, échéance, montant ;
– séparer les chèques versables des non versables ;
– séparer les versables par Banque ;
– séparer les chèques de même banque en chèque sur place et en chèque hors place ;
– faire signer les chèques versables par la direction;
– remplir les bordereaux de versement (Annexe03) (société, date, tiré, N° du chèque et lieu de la banque, montant) puis les encaisser à la banque;
– remettre au chef service trésorerie les chèques non versables déjà vérifié.

Au cas où il y aurait un chèque anormal, il faut le mentionner dans le grand livre et le retourner au commercial. Il est impératif de verser les chèques à la date de réception pour éviter les manques à gagner en matière de date de valeur.

● Les traites Clients :
A part le règlement par chèque, d’autres clients de JB effectuent leurs règlements par traites :
– vérifier la traite une par une ;
– contrôler les traites par rapport à ce qui sont écrits dans le grand livre.

Pour les effets domiciliés sur place, la date de remise à l’encaissement est l’échéance moins 8 jours ouvrables. Pour les autres (effets domiciliés hors place) la date de remise à l’encaissement est l’échéance moins 15 jours ouvrables. Les règlements clients ne sont pas les seuls encaissements en Ariary, mais il y a aussi: les encaissements des prêts fournis par les banques et des intérêts créditeurs.

■ Les décaissements :
Les décaissements sont les opérations concernant le paiement du salaire du personnel du siège, du loyer de la direction, des impôts à l’Etat (IBS, IRSA, ….), des remboursements des emprunts, de l’approvisionnement de la caisse de l’usine, des placements, et surtout les règlements des fournisseurs locaux en Ariary. Ces derniers se font le plus souvent par chèques, par traites, et par virements.

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Table des matières

Introduction
Matériel et méthode
Schéma de l’étude
Critères d’inclusions
Données recueillies
Analyse statistique
Résultats
Discussion
Conclusion
Biblioographie
Tableaux
Annexes

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