Relations intra spécifiques chez le chien
La dysplasie de la hanche, un problème majeur
La dysplasie de la hanche est caractérisée par un développement anormal de l’articulation coxo-fémorale qui induit une mauvaise congruence de la tête fémorale dans l’acétabulum du bassin. Cette anomalie entraîne une instabilité articulaire, une laxité ligamentaire, une déformation de la tête du fémur et de l’acétabulum et donc l’apparition précoce d’arthrose. Cela entraîne donc, plus ou moins prématurément, une douleur à la marche, douleur qui nécessite la réforme prématurée du chien.
Origine
Cette affection est une affection héréditaire dont l’expression clinique dépend des facteurs externes. L’hérédité dépend de l’action cumulative et de l’interaction de plusieurs gènes. La suralimentation semble être un facteur majeur de développement de la dysplasie de la hanche. Ainsi, des études ont montré, qu’en nourrissant des Labrador Retriever en croissance avec 25% de nourriture en moins que d’autres nourris « ad libitum », on diminuait très sensiblement l’incidence de la dysplasie de la hanche. De même, il est déconseillé de faire trop travailler un jeune dans sa première année. Il est bien de l’empêcher de sauter, de monter les escaliers et de trop le faire courir.
Symptômes
L’apparition des symptômes peut être lente ou brutale. L’animal a mal lorsqu’il se déplace, quand il se lève, en particulier le matin. Il a tendance à s’asseoir sur le côté pour soulager ses hanches.
Dépistage systématique
Il est réalisé systématiquement pour des raisons évidentes. Deux types de dépistage peuvent être entrepris : symptomatique et radiologique.
Diagnostic symptomatique
Il est basé sur les signes cliniques : gène dans le mouvement, fatigue précoce, boiterie, difficulté à monter ou descendre les escaliers ou à se relever, démarche en lapin lorsque l’animal court… Le signe d’Ortolani permet de diagnostiquer une subluxation de la hanche. Le chien anesthésié est placé sur le dos. Une pression est alors exercée du grasset vers le grand trochanter de façon à subluxer dorsalement la tête du fémur. L’articulation coxo-fémorale étant subluxée, un mouvement d’abduction permet de remettre en place la tête fémorale, provoquant l’émission d’un « clac » très audible.
La méthode de palpation consiste à apprécier une éventuelle laxité ligamentaire. L’animal est placé en décubitus latéral droit. Le fémur gauche est saisi dans son tiers moyen et placer dans le plan parallèle au plan de la table. La main droite appuie alors sur le pelvis du chien, le pouce situé sur la tubérosité ischiatique, l’index sur le grand trochanter et le médius sur la pointe iliaque. Une traction vers le haut est appliquée au fémur : la laxité coxo-fémorale est alors décelée par l’index droit. Il est procédé de même pour l’autre hanche.
Diagnostic radiologique
Il est indispensable pour confirmer l’existence d’une dysplasie coxo-fémorale. L’animal est anesthésié. Il est placé en décubitus dorsolombaire, les membres postérieurs en extension maximale vers l’arrière, parfaitement allongés, parallèles au plan médian et parallèle entre eux avec une légère rotation interne (10°-15°) afin que les rotules apparaissent au centre des trochlées fémorales.
Pour la lecture de la radiographie, on s’attache aux points suivants : – Rapports acétabulum-tête fémorale : le contact doit être étroit entre les deux surfaces articulaires. L’interligne doit être régulier. – Conformation de l’acétabulum : il doit être profond, évasé. Des signes d’aplatissement ou de déformation par des ostéophytes sont les signes d’une dysplasie. Il doit recouvrir le centre de la tête fémorale. – Tête fémorale et col du fémur : elle est normalement lisse et sphérique. Lors de dysplasie, on observe des ostéophytes, des exostoses. Elle peut devenir triangulaire ou aplatie. Le col peut s’épaissir ou se raccourcir. – Angle de Norberg-Olson : le centre de chaque tête fémorale est rejoint entre eux ainsi qu’avec le bord crânial de chaque acétabulum. La mesure de l’angle doit normalement être supérieur à 105°. Selon ces quatre critères, la sévérité de la dysplasie est notée de A à E : + Stade A : pas de signe de dysplasie. La congruence tête fémorale / acétabulum est bonne et l’angle de Norberg-Olson est au moins supérieur à 105°. + Stade B : La dysplasie est très légère ou supposée : soit la congruence entre les deux structures est imparfaite soit l’angle de Norberg-Olson est compris entre 105° et 100°. + Stade C : La dysplasie est légère : il y a une mauvaise congruence entre les deux structures de la hanche. L’angle de Norberg-Olson est supérieur à 100°. De petites irrégularités articulaires existent ainsi que d’éventuels légers signes d’arthrose. + Stade D : la dysplasie est modérée. La congruence est très mauvaise, avec subluxation. L’angle de Norberg-Olson est supérieur à 90°. Il existe des signes d’arthrose. La cavité cotyloïde est aplatie. + Stade E : la dysplasie est sévère. L’angle de Norberg-Olson est inférieur à 90°, la portion antéro-lattérale du cotyle est aplatie. La tête fémorale est subluxée voire luxée. La tête du fémur est triangulaire ou aplatie et il existe de nombreux signes d’arthrose.
Traitement
Il est difficile et ne peut être mis en place chez un futur chien de travail. Pour un adulte, il est basé sur une thérapeutique essentiellement médicale qui vise en l’administration d’anti-inflammatoires lors des crises, de chondroprotecteurs, de physiothérapie et de massage. L’hydrothérapie est également très utilisé car elle permet de compenser la mauvaise architecture osseuse en musclant l’arrière train de l’animal. Chez un jeune, avant l’apparition d’arthrose, le traitement peut être chirurgicale. Il peut consister en une myectomie des pectinés, une varisation de la hanche, une triple ostéotomie du bassin ou une exérèse de la tête fémorale (chez les chiens de moins de 25 kg ).
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Table des matières
Introduction
I. L’homme et le chien : une relation établie depuis très longtemps
A .O r i g i n e d u c h i e n
B.Le chien, un animal domestiqué depuis toujours
1. Historique du chien 11 2. Début de l’utilisation du chien par l’homme
3. Evolution de l’utilisation du chien par l’homme 1
C. Evolution actuelle des équipes homme-chien
1. Les chiens d’assistance
1.1 Les chiens d’aide aux malvoyants
1.2 Les chiens d’aide aux handicapés moteur
2. Les équipes cynotechniques de la gendarmerie, des douanes et de l’armée
2.1 Recherche d’explosifs
2.2 Recherche de stupéfiants
3. Les équipes cynotechniques de sauvetage
D.Communication entre l’homme et le chien, conséquences sur l’éducation du chien d’assistance
1. Relations intra spécifiques chez le chien
1.1 Structure sociale du chien
1.1.1 Organisation sociale d’une meute de c h i e n s
1.1.2 Notes d’expression de la hiérarchie
1.2 Moyens de communication du chien
1.2.1 La communication gustative et olfactive
1.2.2 La communication auditive
1.2.3 La communication visuelle
1.2.4 La communication tactile
2. Relations interspécifiques entre l’homme et le chien
2.1 Structure sociale interspécifique
2.2 Moyens de communication interspécifique
2.2.1 La communication olfactive et gustative
2.2.2 La communication auditive
2.2.3 La communication gestuelle
2.2.4 La communication tactile
II. Formation du chien, de son maître et de l’équipe homme-chien
A. Eléments de psychologie canine
1. Les comportements innés
2. Les comportements acquis
3. Application à l’éducation et au dressage du chien
3.1 La confiance
3.2 La compréhension
3.3 Le conditionnement classique
3.4 Le conditionnement opérant
3.5 Le renforcement
3.6 Les différents types d’apprentissage
3.6.1 La habituation
3.6.2 L’apprentissage latent
3.6.3 L’apprentissage par imitation
3.7 La répétition
B .L e c h i e n
1. Choix de la race
1.1 Chien d’aides aux handicapés
1.2 Chien de recherche de stupéfiants ou d’explosifs
1.3 Chien de sauvetage
2. Qualités requises
2.1 L’ouie
2.2 L’odorat
2.3 La faculté d’apprentissage
3. Qualités physiques
3.1 Morphologie
3.1.1 Le Labrador Retriever
3.1.2 Le Golden Retriever
3.1.3 Le Berger allemand
3.1.4 Le Malinois
3.1.5 Le Terre-Neuve
3.2 Vitesse – Puissance – Endurance
3.3 Résistance
4. Qualités psychiques
5.Période de transition
5.1 Environnement familial
5.2 Rôles de la famille d’accueil
5.3 Stages au centre de formation
6. Formation du chien
6.1 Des commandements de base, identiques dans tous les métiers du chien
6.2 Chiens-guides d’aveugles
6.2.1 Commandements de base
6.2.1.1 Commandements déposition propre aux chiens-guides
6.2.1.2 Commandements de recherche
6.2.1.3 Commandements concernant l’exécution du travail
6.2.2 Commandements spécifiques : les commandements face aux obstacles
6.2.2.1 Obstacle sur le trottoir
6.2.2.2 Approche de la circulation
6.2.2.3 Cas particuliers
6.3 Chiens d’aide aux handicapés moteurs
6.3.1 Commandements de base
6.3.2 Commandements spécifiques
6.4 Chiens de recherche de stupéfiants
6.4.1 Mémorisation du produit
6.4.1.1 Excitation à vue 1
6.4.1.2 Excitation à vue 2
6.4.1.3 Excitation à vue 3
6.4.1.4 Recherche facile
6.4.2 Recherche plus élaborée
6.4.2.1 Exercice de la poutre
6.4.2.2 Exercice sur cloison
6.4.2.3 Exercices divers
6.4.3 Familiarisation avec d’autres stupéfiants
6.4.4 Perfectionnement
6.5 Chiens de recherche d’explosifs
6.6 Chiens de sauvetage nautique
6.6.1 L’entraînement de base
6.6.2 Les épreuves de travail à l’eau
6.7 Chiens d’avalanche
6.7.1 Recherche du maître
6.7.2 Recherche d’une tierce personne
6.8 Chiens de décombres 66 C. Formation du maître
1. Action menée auprès de personne déficiente moteur
ou visuelle
2. Les qualités nécessaires à un maître chien
3. La formation des maîtres chiens
D. Formation du couple maître-chien
1. Accord des caractères
2. Stage de formation
3. Les chiens de réforme
III. Le travail du chien sur le terrain : rôle et importance
A. Les chiens d’assistance
1. Les chiens d’aide aux personnes handicapées moteur : un travail très diversifié
2. De véritables yeux pour le non-voyant
3. Une importante présence pour son propriétaire
4. Un attrait pour l’entourage
B. Les chiens de l’armée, de la police et de la gendarmerie
1. Les chiens de recherche de stupéfiants
1.1 Mission sur le terrain
1.2 Entraînement
2. Les chiens de recherche d’explosifs
2.1 Mission sur le terrain
2.2 Entraînement
C. Les chiens de sauvetage
1. Les chiens d’avalanche
2. Les chiens de décombres
3. Les chiens de sauvetage nautique
IV. Le problème actuel des chiens de travail
A .E f f i c a c i t é
1. Efficacité des chiens par rapport à d’autres moyens
1.1 Les chiens d’assistance
1.2 Les chiens de recherche et de sauvetage
2. Les limites à l’efficacité
2.1 Pour les chiens d’aide aux handicapés
2.2 Pour les chiens de sauvetage
2.3 Pour les chiens de recherche d’explosifs ou de stupéfiants
B. Gestion des chiens de travail
1 .O r i g i n e
1.1 Méthodes de sélection de chien de travail
1.1.1 Réalisation de ces tests
1.1.2 Résultats des tests
1.2 La dysplasie de la hanche, un problème majeur
1.2.1 Origine
1.2.2 Symptômes
1.2.3 Dépistage systématique
1.2.3.1 Diagnostic symptomatique
1.2.3.2 Diagnostic radiologique
1.2.4 Traitement
1.2.5 Législation
1.2.6 Conséquence pour le chien de travail
2. Habitat et hygiène
3. Le suivi vétérinaire
3.1 Participation à l’achat et au contrôle des aptitudes fonctionnelles des chiens des administrations
françaises
3.2 Les visites de suivi
4.L’alimentation
4.1 Besoins énergétiques
4.2 Besoin protéique
4.3 Besoin lipidique
4.4 Besoin glucidique
4.5 Vitamines et minéraux
4.6 Rationnement pratique
5. La réforme
C. Influence du travail sur le chien
1. Croissance – morphologie
2. Des pathologies propres au chien de travail
2.1 Des affections traumatiques légères
2.2 Des traumatismes osseux
2.3 Des pathologies musculo-tendineuse
2.4 Des atteintes oculaires
2.5 Des symptômes digestifs
2.6 L’obésité pour les chiens d’assistance
2.7 Une aptitude à l’effort et une récupération fonctionnelle
3. Influence du travail sur le comportement
3.1 Modification du comportement par le stress
3.2 Les comportements négatifs
Conclusion
Bibliographie
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