Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Répartition des patientes selon le nombre d’enfants
Soixante-sept pourcent de nos patientes avaient des enfants. Le nombre d’enfants moyen était de 2,3 avec des extrêmes de 1 et 9.
Répartition des patientes selon le type et le niveau de scolarisation
228 de nos patientes avaient une instruction dont 222 en français et 6 en arabe (cf tableau V).
Le taux de scolarisation en français était de 73,5% avec un niveau d’instruction secondaire dans 48,6% des cas (cf tableau V).
Le taux de scolarisation en arabe était de 2% avec un niveau d’instruction primaire dans tous les cas.
Répartition des patientes selon la durée de la pratique de la dépigmentation artificielle
La durée moyenne de pratique de la dépigmentation artificielle était de 12,9 ans avec des extrêmes d’une semaine et 44 ans. Ainsi 51,6% des femmes se dépigmentaient depuis plus de 11 ans et 7,3% depuis moins d’un an. Les patientes qui avaient une durée de pratique inférieure à 5 ans représentaient 32,5% et celles qui avaient une durée supérieure ou égale à 5ans 67,5% (cf figure 7).
Répartition des patientes selon les types de produits utilisés
L’hydroquinone était utilisé dans 76,9% des cas et les dermocorticoïdes dans 24,5%des cas (cf tableau XI). Les produits étaient utilisés seuls ou en association. Par ailleurs 55% des femmes utilisaient des produits à base d’hydroquinone seule contre 5,3% pour les dermocorticoïdes seuls. Les dermocorticoïdes étaient dominés par le propionate de clobétasol dans 80% des cas. Les associations les plus utilisées sont : dermocorticoïdes plus hydroquinone dans 17,2% des cas, dermocorticoïdes plus acide kogique dans 2% des cas (cf figure 8).
Répartition selon le coût des produits dépigmentants par mois
Le coût moyen pour l’achat des produits dépigmentants était de 5386 FCFA avec des extrêmes de 250 et 70.000 FCFA.
Le coût global des PD était de 1.612.700 FCFA. Au Sénégal, les femmes dépensent 203.332.337.000 FCFA par an pour l’achat des PD (349.732.000.000 dollars par an).
Etude paraclinique
L’examen mycologique a été réalisé chez 27 patientes. Il était positif dans 9 cas soit un pourcentage de 33,3%.
La biopsie cutanée était réalisée chez 3 patientes: 2 au niveau du visage dont le résultat était en faveur d’ochronose exogène et une au niveau du cou devant une suspicion de CE sur ochronose exogène. Le résultat était en faveur d’un abcès sur une plaque d’ochronose sans signe de malignité.
Un prélèvement bactériologique a été demandé chez 3 patientes devant une suspicion de folliculite à BGN mais n’a pas été réalisé par le manque de moyen financier.
Les patch-tests ont étaient demandés chez toutes les femmes ayant présenté un eczéma de contact mais n’ont pas été faits par le manque de moyen financier.
Retentissement
Un retentissement a été retrouvé chez 282 patientes soit une fréquence à 93,4%.
Ce retentissement était esthétique (92,4%), psychologique (53,3%), social (28,5%), et économique (30,5%) (cf tableau XXIX).
Le retentissement social était à type de : isolement (n=62), stigmatisation (n=55), empêchement d’aller à une cérémonie familiale (n=45), problème conjugal (n=20), arrêt de travail (n=9).La durée moyenne d’arrêt de travail était de 7,22 jours avec des extrêmes de 2 et 30 jours.
Traitement
Répartition selon le type de traitement
Une éducation thérapeutique était faite pour toutes les patientes :
– Un arrêt de la pratique de la DV a été recommandé chez toute les patientes.
– Information éducation et communication sur les complications de la DA.
– Incitation à un changement des habitudes cosmétiques.
Un traitement était prescrit pour chaque patiente. Il était constitué :
– d’un émollient dans tous les cas.
– d’un traitement local seul dans188 cas (62,3%).
– d’un traitement local et général dans 114 cas (37,7%).
Pour l’acné, un traitement général était nécessaire dans 74cas (cf tableau XXX) :
Doxycycline(n=68cas), érythromycine(n=4),isotrétinoïne(n=2).
Pour les 86 cas d’ochronose exogènes, un traitement par :
– une préparation à base de trétinoïne et de bétaméthasone dans 64 cas (74,4%).
– des topiques dépigmentants (sérum, fluide, crème, masque) dans 22 cas (25,6%).
Pour les 2 cas de syringomes des paupières, un traitement topique à base de trétinoïne a été prescrit
Répartition selon l’évolution
La guérison complète n’était observée que chez les patientes qui présentaient une mycose faciale (cf photo 12), un eczéma de contact allergique, une dermite caustique (cf photo 13) et une dermite périorale. Pour les mycoses faciales, l’évolution n’avait pu être déterminée que chez 28 patientes. Les 14 autres étaient perdues de vue. Le délai moyen de guérison était de 11 jours avec des extrêmes de 7 et 23 jours pour les mycoses et de 8 jours pour les eczémas de contact et les dermites caustiques.
Pour les 145 cas d’acné, l’évolution n’était déterminée que chez 103 patientes. Les autres étaient perdues de vue. Seulement 44 patientes, soit 42,7% étaient satisfaites de l’évolution sous traitement. Pour les femmes qui n’étaient pas satisfaites, les hyperpigmentations post inflammatoires étaient la cause majeure de leur insatisfaction (cf photo 14). Les cicatrices atrophiques étaient retrouvées chez 28 patientes, soit 27,2%.
Pour les 257 cas de troubles pigmentaires, l’évolution n’était déterminée que chez 162 patientes. Les autres étaient perdues de vue. Le score PAHPI a été utilisé pour évaluer l’évolution (cf tableau XXXII).Le traitement a permis d’améliorer ce score de 3 à 6 points dans 46,3%(cf photo 15) et de 6 points et plus dans 9,9% (cf photo 16). Pour les cas de lupus-like et lichen-like, l’évolution était favorable après l’arrêt de l’application des produits dépigmentants à base d’hydroquinone et une application de dermocorticoïde de classe III. Des cicatrices hyperpigmentées étaient notées dans 77,8%.
Pour les 2 cas de syringomes traités par trétinoïne topique, l’évolution était stationnaire à 2 mois de traitement.
Répartition selon le coût total de la prise en charge
Le coût total de la prise en charge était de 22.062 FCFA en moyenne avec des extrêmes de 6550 et 75.300. Le coût global de la prise en charge revenait à 7.203.935 FCFA pour toutes les patientes.
Répartition selon la dépense totale par mois pour l’alimentation
La dépense moyenne mensuelle était de 112.320 FCFA avec des extrêmes de 15.000 et 650.000. La dépense globale mensuelle était de 33.920.850 FCFA.
Le cout total de la dépigmentation artificielle et du traitement des dermatoses faciales revenait à 8.816.635 FCFA soit 26% de la dépense mensuelle.
analytique
Relation entre les caractéristiques sociodémographiques et l’enquête cosmétologique
Relation entre l’âge, l’origine géographique, le niveau de scolarisation en français, le niveau socioéconomique et la durée de pratique de la DA
On n’a pas trouvé de corrélation significative entre les caractéristiques sociodémographiques et la durée de la pratique de la DA.
Cependant, les femmes âgées de plus de 35 ans avaient plus une durée de pratique >5 ans comparativement aux femmes âgées de moins de 35 ans (cf tableau XXXV).
Etude descriptive et analytique
Données épidémiologiques
Dans notre étude, la fréquence des dermatoses faciales chez les femmes qui utilisent les PD à visée cosmétique est de 96,8%. Ce résultat est similaire à celui rapporté par Ly F. et al et Kouotou E.A. et al qui ont trouvé des fréquences respectives de 91,9% et 97% [4,5]. Au Togo, la fréquence de ces dermatoses chez les femmes qui se dépigmentent était de 25%, nettement inférieure à la nôtre [6].On n’a pas noté une variation de fréquence durant la période de recrutement à part une petite diminution au mois de Juin et Juillet qui coïncide avec le mois de Ramadan. La diminution de la fréquence des consultations pendant ce mois était surtout constatée lors des consultations de l’après-midi. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que les femmes étaient en train de préparer le repas du soir.
La moyenne d’âge était de 34,3 ans avec des extrêmes de 15 et 64 ans. Cet âge moyen relativement jeune pourrait s’expliquer par le fait que 57% de la population au Sénégal est âgé de moins de 20 ans [14].
Notre moyenne d’âge est similaire à celle trouvée dans l’étude de Kouotou EA.et al et Mahé A. et al où elle était respectivement de 35,6 et 31ans [5,7]. Pletzer K. et al rapportent une moyenne d’âge inférieure de 20,8 ans [11]. C’est une population constituée d’adultes jeunes. En effet, 59,9% des patientes avaient un âge inférieur à 35 ans. La tranche d’âge la plus représentée est celle de 26 à 35 ans (38,4%). Dans l’étude de Mahé A. et al, la tranche d’âge de 20 à 39 ans représentait 63,5% [7].Ly F. et Dlova N.C. et al ont rapporté que la tranche d’âge la plus touchée était celle de 20 à 40 ans et 20 à 30 ans respectivement [12,13].Au Togo, Piché P. et al ont trouvé que les femmes de moins de 40 ans utilisaient beaucoup plus fréquemment les PD que celles âgées de plus de 40 ans [6].
La répartition des cas de dermatoses faciales entre les différents sites montre, comparativement au site de l’HALD, une fréquence plus élevée au niveau du site de l’IHS. Cette plus grande affluence pourrait s’expliquer d’une part par le fait que l’IHS est un centre de santé où la consultation se fait tous les jours et parfois matin et après-midi et d’autre part par le rythme de recrutement qui était à deux fois par semaine à l’IHS contre une fois à le Dantec.
Concernant le niveau socioéconomique, c’était une question ouverte qui était laissée à l’appréciation de l’enquêtée. Par ailleurs la méthode d’enquête utilisée (entretien direct) peut influer sur l’exactitude des données recueillies concernant le niveau socioéconomique étant donné la notion bien connue de la sur ou sous-évaluation de sa position sociale face à un enquêteur [14]. Cependant, si l’on se réfère aux données concernant les déterminants du niveau socioéconomique, on se rend compte effectivement que le niveau socioéconomique était bas à moyen. En effet, 1,3% des patientes ne disposait pas d’une eau courante, 40,4% n’avait pas un revenu mensuel fixe et plus de la moitié étaient des locataires. Le niveau d’instruction était secondaire pour la plupart des cas (48,6%). Malgré le bas niveau socioéconomique, les femmes consacraient 26% de leur dépense mensuelle pour acheter des PD et se soigner.
Plus de la moitié des patientes (58,8%) habitaient dans le département de Dakar.41,2% des femmes habitaient en banlieue et venaient se consulter dans les centres de Dakar malgré qu’il ya des dermatologues affectés là-bas.
Les femmes étaient originaires d’une zone rurale dans 60,6% des cas. Ces résultats sont similaires à ceux de Diouf A. qui rapportait que 58,7% des patientes habitaient dans le département de Dakar et 57,4% étaient originaires d’une zone rurale [15].
Mahé A. et al rapportent aussi que la majorité des femmes habitaient à Dakar (72%)[16].
Concernant la scolarisation, 73,5% des patientes avaient reçu une scolarisation en français. Ce recours plus fréquent des femmes instruites à la pratique de la DC pourrait s’expliquer par l’influence des média audiovisuels, des magazines et des panneaux publicitaires installés partout à Dakar. Ce résultat est comparable à celui de Pitché P. et al. qui ont trouvé un taux de scolarisation à 62,7% chez les femmes qui s’adonnent à la DV. Ils rapportaient une susceptibilité plus importante des femmes instruites d’être influencées par les modèles de beauté occidentale portées à elles par les magazines et les medias audiovisuels. Ceci peut expliquer, selon eux, la différence significative d’utilisation des PD entre les analphabètes et les instruites [6]. Glenn EN. Et Kouotou E.A. signalaient aussi une fréquence plus importante de la DV chez les femmes instruites [17,5]. Al Ghamdi KM. a rapporté que 96,5% des femmes qui pratiquent la DV sont des instruites [18].
On s’attendait que les femmes instruites connaissent les risques des PD et donc évitent leur utilisation. On s’attendait aussi que les femmes de 50 ans et plus ne soient pas concernées par cette pratique. Nos résultats contredisent nos attentes. En effet, les femmes dakaroises utilisaient largement les produits dépigmentants indépendamment de l’âge, de l’état civile, du niveau intellectuel et du revenu. L’absence de corrélation significative entre les caractéristiques sociodémographiques et la pratique de la DA vient encore confirmer que les PD sont largement utilisés par les femmes en général, même les âgées et les instruites.
Près de la moitié (41,7%) des patientes n’avait pas de profession. Malgré ça, les femmes utilisaient 26% de leur dépense mensuelle pour acheter des PD et traiter les complications dermatologiques induites par ces produits.
Les professions les plus représentées étaient : commerçante, femme de ménage, agent administratif. La majorité des patients officiaient dans le secteur informel. L’IHS est localisé dans le quartier de la Médina où on retrouve de nombreuses activités relevant du secteur informel (commerce, artisans, marchands ambulants à Tiléne, …).
Les femmes mariées étaient prédominantes avec 60%. Ceci est concordant avec les données de l’agence nationale de la statistique et de la démographie au Sénégal (ANSD) qui rapporte un taux de mariage à 57% [19]. Dans les études de Mahé A. et al, Wone I. et al, Dlova N.C et al, les femmes mariées prédominaient avec une fréquence de 46,2 à 72,2%[7,3,13]. Au Togo et au Mali, la DA était plus fréquente chez les célibataires [20,21,6]. Cette variation serait probablement liée à un mariage plus précoce des sénégalaises [12]. Selon Fokuo JK., cette plus grande fréquence de DV chez les célibataires est attribuée à un désir de mariage [22].
Les patientes étaient issues d’un mariage monogame dans 72,4% et polygame dans 27,6%. En effet, selon l’ANSD, le régime monogame est plus fréquent au Sénégal (64,8%) [19]. Des résultats similaires ont été rapportés par Diouf A. et Mahé A.et al où les femmes mariées étaient majoritaires [15,16].
|
Table des matières
NOTRE ETUDE
1. OBJECTIFS
1.1 Objectifs généraux
1.2 Objectifs spécifiques
2. MALADES ET METHODES
2.1 Cadre d’étude
2.2 Définition de cas
2.2.1 Cas de dermatose faciale chez la femme qui se dépigmente
2.2.2 Guérison
2.3 Type d’étude
2.4 Population d’étude
2.5 Critères d’inclusion
2.6 Technique de collecte
2.7 Outils de collecte
2.8 Ethique
2.9 Saisie et analyse des données
3. RESULTATS
3.1 Caractéristiques générales de notre population d’étude
3.2 Etude descriptive
3.2.1 Répartition des patientes en fonction du mois de consultation
3.2.2 Répartition des patientes en fonction du lieu de recrutement
3.2.3 Caractéristiques sociodémographiques
3.2.3.1 Répartition des patientes selon l’origine géographique
3.2.3.2 Répartition des patientes selon le lieu de résidence
3.2.3.3 Répartition des patientes selon l’âge
3.2.3.4 Répartition des patientes selon l’existence de profession
3.2.3.5 Répartition des patientes selon l’activité professionnelle
3.2.3.6 Répartition des patientes selon la situation matrimoniale
3.2.3.7 Répartition des patientes selon le nombre d’enfants
3.2.3.8 Répartition des patientes selon le type et le niveau de scolarisation
3.2.3.9 Répartition des patientes selon le niveau socio-économique
3.2.3.10 Répartition des patientes selon les déterminants du niveau socio-économique
3.2.4 Enquête cosmétologique
3.2.4.1 Répartition des patientes selon l’âge de début de la dépigmentation artificielle
3.2.4.2 Répartition des patientes selon la durée de la pratique de la dépigmentation artificielle
3.2.4.3 Répartition des produits selon leurs noms commerciaux, leurs formes galéniques et leurs principes actifs
3.2.4.4 Répartition des patientes selon les types de produits utilisés
3.2.4.5 Répartition des patientes selon la motivation
3.2.4.6 Répartition des patientes selon le nombre d’applications par jour
3.2.4.7 Répartition des patientes selon l’heure de l’application
3.2.4.8 Répartition des patientes selon le nombre d’applications par période
3.2.4.9 Répartition des patientes selon l’utilisation de survêtements en nylon et de sachets en plastique après application à visée occlusive
3.2.4.10 Répartition des patientes selon le nombre de tubes utilisés par mois
3.2.4.11 Répartition des patientes selon l’application au cours de la grossesse et de l’allaitement
3.2.4.12 Répartition selon le coût des produits dépigmentants par mois
3.2.5 Etude clinique
3.2.5.1 Répartition des patientes selon le motif de consultation
3.2.5.2 Répartition des patientes selon la durée d’évolution de la maladie
3.2.5.3 Répartition des patientes selon l’itinéraire thérapeutique
3.2.5.4 Répartition des patientes selon le type de la dermatose faciale
3.2.5.5 Répartition des patientes selon les lésions associées extrafaciales
3.2.6 Etude paraclinique
3.2.7 Retentissement
3.2.8 Traitement
3.2.8.1 Répartition selon le type de traitement
3.2.8.2 Répartition selon l’évolution
3.2.8.3 Répartition selon la récidive après traitement
3.2.9 Coût du traitement
3.2.9.1 Répartition selon le coût de la consultation
3.2.9.2 Répartition selon le coût des médicaments
3.2.9.3 Répartition selon le coût du transport
3.2.9.4 Répartition selon le coût total de la prise en charge
3.2.9.5 Répartition selon la dépense totale par mois pour l’alimentation
3.3Etude analytique
3.3.1 Relation entre les caractéristiques sociodémographiques et l’enquête cosmétologique
3.3.1.1 Relation entre l’âge, l’origine géographique, le niveau de scolarisation en français, le niveau socioéconomique et la durée de pratique de la DA
3.3.1.2 Relation entre l’âge, l’origine géographique, le niveau de scolarisation en français, le niveau socioéconomique et l’utilisation de dermocorticoïdes
3.3.2 Relation entre l’enquête cosmétologique et la clinique
3.3.2.1 Relation entre l’utilisation de dermocorticoïdes et l’apparition de l’acné
3.3.2.2 Relation entre l’utilisation de dermocorticoïdes et l’apparition de mycoses faciales
3.3.2.3 Relation entre l’utilisation de l’hydroquinone et l’apparition de troubles pigmentaires
4 DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES
ANNEXES
Télécharger le rapport complet