Aux cours du XXème Siècle, le tourisme a connu une évolution croissante continue et est devenu une grande industrie pilier de l’économie mondiale, voire même qu’il a dépassé l’industrie pétrolière et l’industrie de l’automobile. Facteur de développement, secteur génératrice pour l’économie, arme de lutte contre la pauvreté, le tourisme occupe actuellement 10% du PIB mondial , et connait une croissance annuelle moyenne de 4% durant six années consécutives . D’ailleurs, le rapport de l’OCDE indique que cette filière continuera d’avoir à moyen terme et à long terme une croissance constante. De ce fait, à l’échelle internationale, le tourisme a un brillant avenir. Cela est justifié par l’augmentation des flux de déplacement, l’émergence de différente tendance touristique telle que l’écotourisme, le tourisme balnéaire, le tourisme culturel, le tourisme de sport et de loisirs, le tourisme solidaire, le tourisme communautaire, le tourisme de santé et du bien être. Parmi les ouvrages consultés, nous avons constaté que l’écotourisme est un sujet de recherche récurrent. Pourtant, dans ce mémoire, nous allons aborder un phénomène qui prend une ampleur au niveau international mais n’attire que de peu de chercheur : le tourisme de santé et du bien être.
Le tourisme de santé et du bien être nous intéresse tout particulièrement car à cause du vieillissement de la population, le rythme de la vie quotidienne et sous l’influence de la mondialisation, l’individu de la société post industrielle est vulnérable au stress, à la fatigue, à la migraine etc. De ce fait, pendant son temps libre, il cherche à éloigner son quotidien pour découvrir d’autre mode de vie, d’autres cultures et d’autres manières d’être dans le but d’être en bonne santé et avoir le bien être. Le tourisme est un moyen d’accomplir ce besoin de bien être, il permet à la fois la « rupture, découverte, liberté, retour en soi». L’essor du tourisme n’a qu’amplifié la commercialisation du bien être à travers le tourisme de santé et du bien être.
LE THERMALISME, UN SECTEUR PORTEUR DELAISSE
ANALYSE DU DYSFONCTIONNEMENT DU THERMALISME PAR LA STATION D’ANDRANOMAFANA
Il existe surement des causes qui empêchent la visibilité du thermalisme malgache sur le marché touristique. Dans la présente analyse, nous allons étudier le thermalisme comme un système. Au niveau interne aussi bien qu’externe, la synergie éléments en interaction assure le développement de ce secteur.
Analyse interne de la station d’Andranomafana
Il est important d’analyser la situation interne de la station thermale afin de savoir la synergie entre les éléments du système. Il s’agit de l’interdépendance entre les facteurs propres à la station tels que : l’emplacement, l’offre, les infrastructures et les équipements existants, le mode de gestion.
L’emplacement
A 3 Km de Betafo, la station thermale d’Andranomafana est implantée dans un cadre rural, calme et très apaisant. Son environnement naturel caché au cœur de ses reliefs accidentés forme un paysage très exceptionnel. En surcroît de cette ambiance de détente, l’existence d’une réserve importante d’eau thermale. Certainement, la source thermale d’Andranomafana possède de vertu thérapeutique, pourtant aucune analyse scientifique n’est fait jusqu’à présent pour démontré la caractéristique de cette eau.
L’offre
Les activités pratiquées dans cette station n’a connu aucune évolution depuis la colonisation. De plus, l’offre n’est pas diversifiée ; voire mono produit qui repose sur la pratique du bain thermal. Par ailleurs, la cure offert est sans précaution ni consultation ; ni indication. Pour tous les visiteurs, on pratique le même type et durée soin. Cependant aucune consultation ni précaution pour savoir la maladie et l’aptitude physique des patients. De plus la durée des soins est selon le souhait des curistes.
Pour assurer la production, la station thermale d’Andranomafana est alimentée par un forage de système traditionnel. De plus, côté infrastructure, cette station est composée de 6 petites constructions dont quatre (4) en état lamentable ; deux (2) en pleines destruction. Chaque pièce comporte deux (2) cabines individuelles ; ce qui fait au total 8 cabines fonctionnelles.
Le mode de gestion
Cette station thermale est gérée par une association ; ladite « coopérative Andranomafana ». Du point de vue organisationnel, elle est dirigée par un président sauf que celui-ci ne tient pas un rôle de décideur, du moins d’un leader. Autrement dit, au sein de la coopérative Andranomafana, le président est plutôt un titre qu’une responsabilité. En effet, aucun processus de gestion ni politique de promotion et de communication. Tous ces contraintes expliquent le faible statistique du nombre d’arrivé des touristes qui est en moyenne visiteurs18par mois. Au niveau de l’offre, ces derniers ne n’a le choix que prendre du bain thermal qui est à 500Ariary. A cet effet, le profit généré par les activités de cette station est extrêmement faible.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : METHODOLOGIE ET MATERIEL
CHAPITRE I : METHODOLOGIE
Section 1 : Méthodologie d’approche
Section 2 : Méthode de recherche
CHAPITRE II : LES MATERIELS
Section 1 : Les outils d’approche
Section 2 : Les outils d’analyse
DEUXIEME PARTIE: LE THERMALISME, UN SECTEUR PORTEUR DELAISSE
CHAPITRE III : ANALYSE DU DYSFONCTIONNEMENT DU THERMALISME PAR LA STATION D’ANDRANOMAFANA
Section 1 : Analyse interne de la station d’Andranomafana
Section 2 : Analyse de l’environnement externe
Section 3 : Résultat
CHAPITRE IV: DYNAMYSATION DU THERMALISME : Cas du CNCT
Section 1 : Analyse de la synergie interne du CNCT Antsirabe
Section 2: Adaptation du CNCT au l’environnement externe
Section 3 : Résultat
TROISIEME PARTIE: DISCUSSION ET PERSPECTIVE
CHAPITRE V : DISCUSSION ET RECOMMANDATION
Section 1 : Discussion
Section 2 : Recommandations
CHAPITRE VI: PROJET DE RESTRUCTURATION
Section 1 : Les descriptifs du projet
Section 2 : Mise en œuvre du projet
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE