Analyse sur les méthodes de cultures traditionnelles
Les informations recueillies à partir de l’enquête confirment que les méthodes de cultures dans les zones d’études restent encore aux méthodes traditionnelles. Aucune amélioration de système de culture n’a été apportée et les paysans pratiquent le repiquage en foule de vieux plants en riziculture, aussi la non utilisation des semences améliorées, non adoption des engrais, par conséquent le rendement reste médiocre en culture rizicole. Le manque d’encadrement technique est la première cause de ce mauvais rendement. Si tel est l’analyse sur les méthodes de cultures, comment en est-elle l’analyse sur les moyens de production ?
Les cultures légumineuses
Les cultures légumineuses font partie des cultures génératrices de revenus, les cultures des espèces légumineuses sont lancées par le projet dans les zones d’interventions. La spéculation des cultures maraîchères est la même que celle de culture légumineuse. Ces deux types de culture donnent l’initiative de groupement à l’intégrité des femmes au processus de développement communautaire. Dans les zones d’interventions, des groupements de femmes paysannes ont été mis en place, pour travailler en commun à la contribution du genre au développement. L’intégrité des femmes au développement social est une méthode de l’approche genre pour valoriser les droits des femmes. Quelles sont ces espèces de cultures légumineuses lancées par le projet ? Ces espèces de cultures sont les suivantes : haricot, pois de terre, soja, arachide, la culture de ces espèces sont vulgarisées par le projet dans toutes les zones d’intervention durant son existence. Quels sont les avantages pour ces espèces de cultures ?
– Cette activité et génératrice de revenu, les participants ou les groupements peuvent vendre une partie de production pour leurs besoins monétaires et les restes à la consommation.
– Les légumes sont des aliments nutritifs, elles contiennent des éléments des protéines végétales surtout soja, haricot, arachides. En fait donc, la consommation de légumes améliore l’état nutritionnel des paysans participants. Ces types de cultures sont vulgarisés d’avantage dans les zones d’intervention pour améliorer l’état nutritionnel des paysans aussi bien pour maintenir la sécurisation alimentaire et monétaire des ménages. Comment en est-elle la participation des paysans pour ces types de cultures durant le projet ?
Remarque :
.Les données en 2006 sur les quantités de produits ne sont pas encore disponibles, le moment était avant la récolte .Les cultures des légumineuses lancées par le projet tient une place important pour des raisons multiples :
– Amélioration de l’état nutritionnel des ménages participants
– Activités génératrices de revenu des paysans
– Couverture du sol contre l’érosion et fertilisant des sol
A terme de production et vis-à-vis de l’objectif, les indicateurs de production mentionnés dans le tableau n°23 ne sont pas satisfaisants, mais en se référant à la production avant le projet, une amélioration de 36,23% des résultats a été obtenue. Le changement de comportement a été aussi un atout aux paysans d’avoir un esprit solidaire au développement est constatée chez les femmes paysannes, des groupements de femmes ont été constitués durant le projet surtout en matière de cultures maraîchères et légumineuses. L’idée d’intégration des femmes au processus de développement est un grand changement dans les sociétés paysannes. L’objectif est de maintenir d’avantage un grand nombre de participants pour acquérir des meilleures productions afin d’atteindre la sécurisation alimentaires toute l’année. Pour toutes les espèces de cultures lancées par le projet, l’initiative est d’attirer l’attention des participants à produire beaucoup plus pour aboutir à un meilleur niveau de couverture alimentaire de 12 mois. Face à l’objectif, comment est-elle l’évolution des productions en matière de cultures légumineuses ? Le projet a supporté l’appui matériels aux paysans en distribuant des semences améliorées, les productions obtenues n’atteint pas le rendement moyen 4t/ha. Les cultures de rente constituent les principales génératrices de revenu de ménage dans les zones d’intervention. Ce type de culture facilite le besoin quotidien monétaire et matériel.
. Le volet a lancé des formations sur la vulgarisation de giroflier, caféier, et letchi durant le projet.
Le volet nutrition et hygiène
Le volet nutrition et hygiène fait face à des multiples responsabilités en matière d’encadrement, éducation et informations au niveau des communautés cibles. Le PISAF cherche toujours tout au long de son existence une meilleure condition de vie des populations cibles des zones d’interventions en leur donnant des formations et encadrements. Pour réaliser ses tâches, des approches au niveau des communautés ont été menées partout dans les zones d’interventions.
Sensibilisation et éducation en matière d’hygiène environnemental
Il est déjà signalé auparavant que la population des zones du projet n’a pas l’habitude d’utiliser les latrines ou fosse septique, par conséquent la plus forte proportion de la population fait leur besoin dans la nature, même aux alentours des points d’eau ou aux environs des sources de captage et des rivières. Dans les villages aucun dépôt d’ordure de ménages n’est pas observé, dans les ménages les eaux à consommer ne sont pas protégées. Toutes ces situations constituent des problèmes sociaux liés au comportement nécessitant une éducation pour un changement positif. Une éducation en matière d’hygiène environnemental a été consacrée au groupe cible pour maintenir la propriété par tout dans le domaine social et environnemental (habitat, points d’eau, rivières, eau de source, au village, au marché, aux écoles).Les agents du volet informent le public des zones d’intervention que:
– Les non utilisations des fosses septiques sont les premiers facteurs de propagation des maladies diarrhéiques surtout en période de pluie.
– Les agents du volet donnent l’interdiction de faire les besoins dans nature et surtout aux alentours des points d’eau, sources de captage et rivières.
Aux écoles des communes, les agents du volet sensibilisent les élèves
• sur l’hygiène de l’eau et domestique
• sur l’hygiène corporel
• sur la pratique de lavage des mains au moment critique
• sur l’utilisation des points d’eau démontables
• sur la protection des points d’eau et la maintenance permanente
• sur la mise en dépôt des ordures de ménages
Pour renforcer et pérenniser les recommandations données sur la nutrition et l’hygiène, une méthode d’approche visite et échange au niveau des ménages a été menée par les agents du volet pour mieux convaincre les comportements de blocage.
Prise de contact et approche aux bénéficiaires
L’objectif du projet est d’apporter un changement positif de comportement des villageois à s’intégrer volontairement aux groupements ou associations des paysans. Une collaboration étroite entre les membres et le PISAF doit être organisée durant le projet. Une animation de sensibilisation au sein des associations ou groupements est véhiculée par les responsables pour mieux concerner tous les membres adhérents. Le projet veut insérer une démarche participative de tout chacun au processus de la mise en œuvres des activités. A travers tous groupements et associations instaurés, la démarche participative aux différentes étapes du projet a été renforcée par les animateurs du PISAF enfin d’initier la volonté des bénéficiaires. Les principes d’approches suivantes sont appuyées par le projet :
– Faire participer effectivement tous les bénéficiaires
– Impliquer tous les acteurs locaux à la mise en œuvre du Projet
– Renforcer la collaboration des bénéficiaires avec le PISAF
– Prise en compte de l’aspect » genre » au développement (considération des femmes comme piliers de développement)
– Organiser des réunions d’information, communication et échange avec les villageois
– Renforcer les capacités des OP
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Table des matières
DEDICACE
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
METHODOLOGIE DE RECHERCHE
PREMIERE PARTIE : ETAT DE LIEU ET PROBLEMATIQUES DES CONDITONS DE PRODUCTIONS
Chapitre I : ETUDES SUR L’ETAT DE LIEU AVANT LE PROJET ET PROBLEMATIQUE DE CONDITION DE PRODUCTION DANS LA LOCALITE
1.1-Etudes sur la situation des ménages et les facteurs de production
1.1.1.- Situation et caractéristiques des ménages
1.1.2. Les conditions de vie de la population
1.1.3.- L’acquisition en eau potable
1.1.4. L’ Equipement sanitaire
1.2-Les Facteurs de production
1.2.1-Les équipements agricoles
1.2.2. L’appel à l’entraide
1.2.3- L’appel à la main d’oeuvre salariée
1.2.4.- Analyse de l’appel à la main d’œuvre extérieure
1.2.5.- Les surfaces cultivées en riziculture
1.2.5.1- Analyse sur les superficies exploitées
1.2.5.2.- Stratégies
1.3.- Rendements Agricoles
1.3.1-Analyse sur le rendement agricole
1.3.2-Les problématiques sur les rendements agricoles
1.3.3-Stratégies
1.3.4.- La consommation de la Production Agricole
1.3.5.- Les cultures vivrières autre que le riz
1.3.6- Les produits des cultures de rente
1.3.7.- Analyse sur l’enquête menée par l’observatoire rural
1.3.7.1.-Analyse sur les méthodes de cultures traditionnelles
1.3.7.2.- Analyse sur les moyens de production
1.3.7.3.- Analyse sur les superficies cultivées
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE : LA REALISATION DU PROJET ET ANALYSE DES IMPACTS DES ACTIVITES
Chapitre II : REALISATION DU PROJET DE SECURITE ALIMENTAIRE DANS LE DISTRICT DE FARAFANGANA – PROBLEMATIQUE ET ANALYSE DES RESULTATS
2.- La mise en place du projet de sécurité Alimentaire dans la région de Farafangana
2.1.- Structure du projet
2.1.1.- Les différentes activités de chaque volet
2.1.1.1.- Le volet hydraulique
2.1.1.2.- Moyens matériels pour la mise en oeuvre des activités
2.1.1.3.- Réalisation et mise en oeuvre des activités
2.1.1.4.- Indicateurs d’objectivement vérifiables
2.1.1.5.- Micro périmètres irrigués (MPI)
2.1.1.6.- Réhabilitation des micros périmètres Irrigués
2.2.- Pérennisation de l’utilisation des ouvrages
2.2.1.- Formation technique
2.2.2.- Formation théorique
2.2.3.- L’adduction en eau potable et assainissement
2.2.4.- Résultats escomptés sur la mise en place des infrastructures
2.2.5.- Bilan des activités du volet hydraulique
2.2.5.1.- Analyse sur la réalisation des activités
2.3.- Le volet agricole
2.3.1. Les personnes responsables du volet
2.3.2.- Les moyens matériels du personnel ressource du volet
2.3.3. Les zones d’intervention
2.4.- Les différents types de cultures de vulgarisation
2.4.1.- Les cultures vivrières
2.4.2.- Appui matériel à la réalisation de vulgarisation
2.4.3.- Analyse des données sur le Tableau n°15
2.4.4.- Renforcement de capacité
2.4.5.- Analyse et commentaire du tableau
2.4.6.- Bilan de réalisation
2.4.7.-Le système de riziculture amélioré (SRA)
2.4.8.- La culture de manioc améliorée
2.4.9.- La culture de patate douce
2.4.10.- Les cultures maraîchères
2.4.11.-Les cultures légumineuses
2.5.- Les cultures de rente
2.5.1.- Les cultures de caféiers
2.5.2 – Les cultures de Litchis
2.5.3.- Les Cultures de Girofles
2.5.3.1.- Analyse et commentaire
2.5.4. – Le volet nutrition et hygiène
2.5.4.1.- Les objectifs et missions du volet
2.5.5.- Démarches sur l’approche aux bénéficiaires
2.5.5.1.- Mise en place des comités de nutrition et hygiène
2.5.5.2.- Formation et encadrement
2.5.5.3.- Sensibilisation et éducation en matière de nutrition
2.5.5.4.- Sensibilisation et éducation en matière d’hygiène environnemental
2.5.5.5.- Méthode approche visite et échange
2.6.- Evaluation des activités de nutrition et hygiène
2.6.1.- Impacts sur les résultats attendus
TROISIEME PARTIE : IMPACT DE PROJET SUR LES ORGANISATIONS PAYSANNNES
Chapitre III : IMPACT DU PROJET SUR LES ORGANISATIONS PAYSANNES
3.1.- Les organisations paysannes
3.1.1 – Volet socio organisation
3.1.1.1.- Moyens matériels et ressources humaines
3.1.1.2- Evolution de l’effectif du personnel du volet
3.2.- Renforcement de capacités du Personnel du volet
3.2.1.- Encadrement de la Communauté
3.2.2.-Sensibilisation de la communauté
3.2.4.- Prise de contact et approche aux bénéficiaires
3.2.5.- Les objectifs du volet socio organisation
3.2.6. – Les domaines d’intervention du volet socio organisation
3.2.7.- Les zones d’intervention
3.2.8 – Réalisation des Activités du volet socio organisation
3.3.- Encadrement et formation des membres des organisations paysans
3.3.1. – Formation sur la gestion d’une organisation
3.3.2.- Résultats et Impacts des activités du volet
3.3.3. -Taux de réalisation de travaux d’entretien des pistes par les AUP
3.3.4. – Les Indicateurs d’impact
3.3.5. – Les Problèmes
3.4 -Le Volet Piste
3.4.1.- La mission du volet Piste
3.4.2.- Les personnels du volet piste
3.4.3.-Les moyens de mise en œuvre des activités
3.4.4.- Réalisation des activités
3.4.5. – Résultats par rapport à l’objectif du projet
3.4.6- Méthodologie de recherche
CONCLUSION PARTIELLE
BILAN FINAL DES ACTIVITES DU PISAF
QUATRIEME PARTIE : PERENISATION DES ACTIONSCHAPITRE IV
CHAPITRE IV : PERENNISATION DES ACTIONS DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE
4.1.- Pérennisation des actions de développement
4.1.1 Responsabiliser les maires
4.1.2-Responsabiliser les autorités traditionnelles
4.1.3 – Responsabiliser les Femmes et les Jeunes
4.1.4 Réorganisation d’une approche participative aux bénéficiaires
4.1.4.1 – Mise en place des comités de développement
4.1.4.2. Stratégie d’élaboration des organisations
4.2 PROGRAMMATION DES ACTIVITES
4.2.1 Vulgarisation du Système Rizicole Amélioré ou Système Rizicole Intensif
4.2.1.1 APPUIS TECHNIQUES
4.2.1.2 APPUIS MATERIEL
4.2.1.3. APPUIS FINANCIER
4.2.2 Cultures maraîchères et légumineuses
4.2.3 Culture de rente
4.3- Rôles des comités de développement
4.3.1 Les comités de développement au niveau des communes
4.3.2 Les comités de développement au niveau des villages
4.3.3 Composition des membres de comité de développement
4.4- Améliorer les capacités des paysans
4.4.1 Formation et Encadrement des paysans
4.4.2. Formation en matière agricole
4.4.3. Formation sur les cultures vivrières
4.4.4. Formation sur les cultures légumineuses et maraîchères
4.4.5 Formation sur les cultures de rente
4.5-Utilisation des engrais et équipements agricoles
CONCLUSION PARTIELLE
4.5.1 Pérennisation des ouvrages
CONCLUSION SUR LES INFRASTRUCTURES DE COMMUNICATION
4.6-L’accès en eau potable et problème de son utilisation
4.6.1 PROGRAMMATIONS DES ACTIVITES
4.6.2- Mise en place des infrastructures sanitaires
4.6.2.1- Recherche de partenariat
4.6.2.2-Projet de devis estimatif
4.6.2.3–Mise en place de comité de gestion des infrastructures
4.6.2.4- Recherche de Financement
4.7- Mise en place des infrastructures d’eau potable
4.7.2- Stratégies
4.7.3- Projet de devis estimatif
4.8 – Les types d’ouvrages d’eau potable
4.8.1- Mise en place de comité de gestion des ouvrages
4.8.1.1- Rôles des comités de gestion des points d’eau
4.8.1.2- Rôles des responsables locaux
4.8.1.3- Recherche de partenariat de financement
CONCLUSION GENERALE
4.9.- Infrastructure agricole
4.10 – Infrastructure de communication
4.11- Organisation des communautés villageoises
4.12- Formation et encadrement
4.13 – Appuis matériels aux groupements
ANNEXES
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