REHABILITATION DES SYSTEMES D’ADDUCTION D’EAU POTABLE D’UNE COMMUNE URBAINE

Historique de la Gestion des systèmes d’adduction d’eau existants

a- Historique de la gestion des infrastructures AEP: En 2002, ANAE a financé un projet d’adduction d’eau potable au niveau des trois Fokontany de la ville de Miandrivazo. Le projet a occasionné la création de l’association Rihanala en 2003 qui a été autorisée à gérer les infrastructures AEPG pendant quatre ans. En 2004, la gestion des infrastructures AEPG a été récupérée par la Commune et se dégradait jusqu’à ce que plusieurs d’entre elles aient arrêté de fonctionner. A partir 2009, ces points d’eau redeviennent fonctionnels grâce à l’appui du projet IMO d’une part et d’autre part, deux techniciens locaux ont accepté d’assurer la gestion du système AEP et sont autorisés à agir indépendamment de la Commune.
b- Gestion technique des infrastructures AEP: Généralement, ces techniciens assurent la surveillance et la maintenance des infrastructures et le nettoyage périodique du réservoir. A part cela, ils tentent d’éduquer la population à entretenir les bornes fontaines. Spécifiquement en période sèche, les techniciens doivent rationner les habitants en eau afin de mieux répartir la disponibilité de celle-ci au niveau des trois Fokontany. Et pendant la période pluvieuse, le curage fréquent du réservoir et l’ouverture de la vanne avant et sa fermeture après la tombée de la pluie constituent les tâches supplémentaires des techniciens.
c- Gestion financière des infrastructures AEP : Dans la ville de Miandrivazo, le système de recouvrement des coûts adopté est encore basé sur la cotisation. Ainsi, le tarif est fixé à 300 Ar/mois pour l’utilisation des bornes fontaines et 3000 Ar/ mois pour les branchements privés. Mais l’application de ce système est loin d’être effective pour la plupart des points d’eau collectifs. En effet, les usagers de ces derniers sont les plus nombreux dont le taux varie entre 33% à 73% selon le Fokontany. Pourtant, seulement 20% des ménages concernés paient mensuellement la cotisation selon les dires des techniciens suite à une collecte systématique de celle-ci à leur domicile. Pour le cas des branchements privés, le taux de paiement de cotisation est plus élevé avec une valeur d’environ 50% selon les dires des techniciens. Ainsi, les recettes obtenues ne sont essentiellement destinées qu’à payer le salaire des techniciens et une partie des coûts des accessoires plus chers. D’après les enquêtes réalisées, la totalité des usagers ayant déclaré que les bornes qu’ils utilisent ont été abîmées; ont dû cotiser pour acheter les accessoires utiles pour la réparation.

Résultats des diagnostics du système d’A.E.P de la ville de Miandrivazo

a) Ouvrages de captages : En général, les ouvrages de captages ne sont pas protégés contre le passage des zébus et sont accessibles à tous publics.
b) Conduites d’amenée : Les tronçons d’amenée de la source Piscine-Gasy sont en mauvais états à cause des branchements illicites qui se multiplient au cours du temps.
c) Réservoirs de stockage : L’état de l’enduit externe et interne du réservoir de Miandrivazo I est en mauvais état et les deux autres réservoirs sont en bonne états.
d) Conduites de distribution : Vue l’ancienneté de ces deux réseaux dans la ville de Miandrivazo et aussi à cause des constructions sauvages, les conduites de distribution comportent d’innombrables fissures provoquant des fuites d’eau et par conséquent, une diminution de la pression. Les conduites de distribution de la ville de Miandrivazo sont complètement détruites et elles ne pourraient pas desservies toutes les quartiers à cause de l’extension de la ville surtout le quartier de Haut-Ampanasana et le sud d’Ampanasana.
e) Bornes fontaines : En général, 19 BF parmi les 45 BF implantées dans la ville de Miandrivazo ne sont plus fonctionnelle. Et le nombre des branchements illicites a atteint le double de celui des bornes fontaines. Sur ces 90 branchements illicites, 31 ne fonctionnent que pendant la saison de pluie. En résumant ; on constate que :
 les autres infrastructures sont obsolètes ;
 manque de gestion ;
 insuffisance des sources ;

Instrument de prévention environnementale

                Selon le décret 99-954 du 15 décembre 1999 relatif à la Mise En Compatibilité des Investissement à l’Environnement (MECIE), l’Etude d’Impact Environnement (EIE) est l’étude qui consiste en analyse scientifique et préalable des impacts potentiels prévisibles d’une activité donnée sur l’environnement, et l’examen de l’acceptabilité de leur niveau et des mesures d’atténuation permettant d’assurer l’intégrité de l’environnement dans les limites des meilleures technologies disponibles à un cout économiquement acceptable. Il est obligatoire de faire une étude d’impact environnemental pour les projets d’investissements publics ou privés susceptibles de porter atteinte à l’environnement d’être soumis à l’EIE , surtout pour le projet d’adduction d’eau potable. L’EIE aide le promoteur à planifier et à concevoir des projets plus respectueux du milieu récepteur sans remettre en jeu leurs faisabilités techniques. L’EIE incite à prendre en compte des préoccupations environnementales à toutes les phases de réalisation d’un projet (phase de préparation, phase de réalisation, phase d’exploitation). L’EIE nous aide à prévoir les conséquences d’un projet face aux composantes de l’environnement. Ces conséquences peuvent être négatives ou positives. Pour cela, on prend des mesures d’atténuation, de compensations pour les impacts négatifs et des mesures incitatives pour les impacts positifs. Donc L’EIE a pour but d’assurer un développement durable c’est-à-dire un développement qui répond aux besoins du présent tout en permettant aux générations futures de répondre aux leurs.

Conclusion

              Face aux problèmes des systèmes d’AEP que la ville de Miandrivazo rencontre actuellement, nous avons amené des solutions qui pourront résoudre les problèmes inventoriés ; Les solutions qu’on a amené sur ces présent problèmes consistent à : Réhabiliter les ouvrages existants qui sont encore réutilisés. Améliorer le mode de gestion. Exploiter deux nouvelles sources aux alentours de la ville et construire deux miniréservoirs pour alimenter les quartiers Sud de la ville dans le fokontany d’Ampanasana. Extraire toutes les conduites de distribution dans la ville et les renouveler avec des nouveaux tracés. Pour ce projet, le montant total des investissements atteint la somme de 143 989 155 Ar. L’étude financière a permis de dégager le prix de vente du m3 d’eau à 1000 Ar. L’étude d’impact environnemental du projet met en évidence le développement humanitaire et l’amélioration sanitaire de la population bénéficiaire. En comparant les impacts du projet, les impacts positifs sont majoritaires et puis les impacts négatifs sont faciles à atténuer. La réalisation de ce mémoire m’a donné l’opportunité d’appliquer les connaissances acquises pendant les cinq années d’études dans le cas pratique réel. Elle m’a fait vraiment familiariser avec le monde professionnel et l’apprentissage des divers logiciels en particulier le MapInfo et l’Epanet.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
I- PARTIE I : GENERALITE SUR LA ZONE D’ETUDES
I.1- Chapitre I : CONTEXTE DE LA ZONE D’ETUDES
I.1.1- Contexte géographique
a- Localisation
b- Coordonnée géographique et Accessibilité du site
I.1.2- Contexte physique
a- Climatologique
b- Hydrographie
c- Hydrogéologie
d- Géologie
e- Géomorphologie
f- Végétation
g- Pédologie
I.1.3- Contexte socio- économique
a- Démographie
b- Activités économiques
c- Activités socioculturels
I.2- Chapitre II : DIAGNOSTIC DES SYSTÈMES D’ADDUCTION D’EAU EXISTANTS
I.2.1- Historique de l’AEP
I.2.2- Historique de la Gestion des systèmes d’adduction d’eau existants
a- Historique de la gestion des infrastructures AEP
b- Gestion technique des infrastructures AEP
I.2.3- Les captages existants
c-Ouvrage de captage
I.2.4- Conduite d’amenée
I.2.5- Traitement d’eau captée
I.2.6- Réservoirs
I.2.7- Borne Fontaine publics
I.2.8- Branchement Particulier
I.2.9- Extension de la ville
I.2.10- Résultats des diagnostics du système d’A.E.P de la ville de Miandrivazo
II- PARTIE II : ASPECT TECHNIQUE
II.1- LES RESSOURCES 
II.1.1- Chapitre III : Première variante : L’exploitation de la rivière de Mahajilo à Miandrivazo
a) Les différentes chaines hydrauliques d’exploitation d’une rivière
II.1.2- Chapitre IV : Deuxième variante: le captage des sources
a) Ressources en eau disponibles
b) Estimation des besoins en eau de la population
c) Evolution du besoin en eau de la ville de Miandrivazo jusqu’en 2031
d) Adéquation ressources-besoins
e) Protection des ouvrages de captage
f) Améliorations des ouvrages existants à réutiliser
g) Traitement de la potabilité de l’eau
h) La gestion des réseaux 9
II.2- Renouvellement des conduites de distribution d’eau de la ville 
2) Les conduites d’amenée
3) Pré-dimensionnement des deux mini-réservoirs pour la prison et le quartier du lakanà
4) Pré-dimensionnement des conduites de distribution à Renouveller
5) Vérification de dimensionnement à partir du logiciel EPANET
III- PARTIE III : ETUDE ECONOMIQUE ET ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU PROJET
III.1- Chapitre V : ETUDE ECONOMIQUE 
III.2- Estimation du coût du projet
III.3- Proposition sur le prix de mètre cube d’eau 
III.4- Chapitre VI : ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
III.4.1- Instrument de prévention environnementale
III.4.2- Analyse des impacts
III.4.3- Etude technique d’impact
III.4.4- Evaluation de chaque impact
III.4.5- Mesure d’atténuation et de compensation
IV- CONCLUSION

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