Régulateur de température
Histoire
Le recyclage est utilisé dès l’âge du bronze. À cette époque, les objets usagés en métal sont fondus afin de récupérer leur métal pour la fabrication de nouveaux objets. Dans toutes les civilisations, l’art et la manière de « faire du neuf avec du vieux » existent. Par exemple, les vieux chiffons, puis les papiers et cartons, sont récupérés pour faire de la pâte à papier. La situation change avec le développement progressif puis massif de l’industrialisation et de la consommation. La gestion des matières premières et des déchets devient peu à peu de plus en plus difficile, les unes devenant trop rares et les autres trop envahissants. Le recyclage joue un grand rôle dans la sauvegarde de l’environnement. Pendant la Deuxième Guerre mondiale et quelques années d’après-guerre, pénurie oblige, toute chemise en fin de vie est recyclée par les particuliers : les boutons en sont soigneusement récupérés pour des travaux de couture ultérieurs, les manches séparées pour protéger les bras dans les travaux salissants ou pour cirer les chaussures, et le reste réutilisé comme chiffons pour nettoyer les vitres. Ces chiffons se négociaient aussi auprès des chiffonniers, qui les collectaient pour la fabrication du papier. En 1970 (alors qu’on recycle moins que jamais !), le recyclage est remis au goût du jour par des partisans de la défense de l’environnement, qui lancent le logo actuel pour marquer d’une part les produits recyclables et d’autre part les produits issus de matériaux recyclés. Le recyclage suit cependant l’organisation mondiale de la consommation. La situation dans les pays développés n’est pas celle des pays en développement. Dans ces derniers, en l’absence de meilleur système, c’est la récupération informelle qui permet de recycler une partie des déchets, comme pendant la guerre.
Recyclage et industries Il n’est donc pas surprenant que ce secteur s’interroge sur son avenir qui devrait être plus que prometteur et qui est en réalité confronté aux ravages d’un prix du pétrole devenu si bas qu’il conduit à revenir à une économie linéaire, dans la mesure où il est aujourd’hui moins coûteux d’acquérir une matière première primaire qu’une matière première recyclée. Ce non-sens économique, rendu possible par une absence d’internalisation des coûts externes, pèse évidemment sur le recyclage et toute l’industrie de la réutilisation. Florissant durant les dernières décennies, le secteur du recyclage connaît des difficultés depuis quelques années : baisse des volumes, chute des cours des matières premières, tensions sur les prix, dégradation des marges, apparition de nouveaux acteurs et de nouvelles règles, intensification de la concurrence à tous les niveaux…
Directement corrélé à la bonne santé économique des industries et des ménages, le secteur souffre incontestablement du ralentissement de l’activité lié à la crise survenue en 2008 et en 2015. Un déchet en une nouvelle matière première directement consommable par l’industrie. Les entreprises de recyclage offrent une possibilité de substitution des matières premières vierges et contribuent ainsi à la préservation des ressources de notre Terre. La création de valeur repose sur la revente de cette nouvelle matière première qui trouvera un débouché à un coût inférieur ou égal à celui de la matière vierge. [9] Transition énergétique, révolution numérique, sobriété carbone, réduction de l’impact environnemental du transport, impression 3D, économie collaborative, du partage, de la fonctionnalité… la société est agitée par des tendances de fond qui ne laisseront intact aucun secteur d’activité. Pour les entreprises de recyclage, acteurs historiques de l’économie circulaire, cette lame de fond qui va bouleverser leur activité est certainement bien plus porteuse d’opportunités que de menaces. Ses effets seront certainement perceptibles bien avant horizon 2030. Elle modifiera aussi bien le gisement, en nature et en volume, que les méthodes et les processus inhérents au métier de recycleur et autorisera, sans aucun doute, de nouvelles stratégies créatrices de valeur pour les entreprises de recyclage. Le recyclage, un enjeu stratégique pour l’économie, il s’inscrit dans le cadre d’une économie circulaire et permet de passer d’une logique de gestion des déchets à une logique de gestion des ressources.
Les moteurs asynchrones triphasés
Ces moteurs s’imposent en effet dans un grand nombre d’applications en raison des avantages qu’ils présentent : normalisés, ils sont robustes, simples d’entretien, faciles à mettre en oeuvre et de faible coût. Le principe de fonctionnement d’un moteur asynchrone repose sur la création d’un courant induit dans un conducteur lorsque celui-ci coupe les lignes de force d’un champ magnétique, d’où le nom de « moteur à induction ». L’action combinée de ce courant induit et du champ magnétique crée une force motrice sur le rotor du moteur. Un moteur asynchrone triphasé à cage comporte deux parties principales : un inducteur ou stator et un induit ou rotor. Un moteur asynchrone triphasé à cage comporte deux parties principales : un inducteur ou stator et un induit ou rotor.
Le stator : C’est la partie fixe du moteur. Une carcasse en fonte ou en alliage léger renferme une couronne de tôles minces (de l’ordre de 0,5 mm d’épaisseur) en acier au silicium. Les tôles sont isolées entre elles par oxydation ou par un vernis isolant. Le « feuilletage » du circuit magnétique réduit les pertes par hystérésis et par courants de Foucault. Les tôles sont munies d’encoches dans lesquelles prennent place les enroulements statoriques destinés à produire le champ tournant (trois enroulements dans le cas d’un moteur triphasé). Chaque enroulement est constitué de plusieurs bobines. Le mode de couplage de ces bobines entre elles définit le nombre de paires de pôles du moteur, donc la vitesse de rotation.
Le rotor : C’est l’élément mobile du moteur. Comme le circuit magnétique du stator, il est constitué d’un empilage de tôles minces isolées entre elles et formant un cylindre claveté sur l’arbre du moteur. Cet élément, de par sa technologie, permet de distinguer deux familles de moteurs asynchrones : ceux dont le rotor est dit « à cage », et ceux dont le rotor bobiné est dit « à bagues ».
Régulateur de Température
Un régulateur de température est un appareil de contrôle de température. Il est relié à son entrée avec un capteur de température, tel qu’un thermocouple ou RTD, un système qui compare la température du milieu existant avec la température de régulation désirée, et comme sortie il est branché à un élément de commande, tel qu’un dispositif de ventilation ou de chauffage. Tout cela pour avoir un contrôle de température précis et sans intervention humaine. Il existe trois types de base de contrôleurs: marche-arrêt, proportionnels et PID. Selon le système à contrôler, l’opérateur sera en mesure d’utiliser un des types de régulateurs pour contrôler le processus.
Commande marche / arrêt Un régulateur de température marche-arrêt est le dispositif de contrôle de température le plus simple. La sortie de l’appareil est allumée ou éteinte, sans état intermédiaire. Un régulateur de température marche-arrêt commute la sortie uniquement lorsque la température franchit la valeur de consigne. Pour le contrôle de chauffage, la sortie est activée lorsque la température est inférieure à la consigne, et désactivée quand la température est supérieure à la consigne. Puisque la température franchit la valeur de consigne pour changer l’état de sortie, la température du processus est continuellement en cyclage, en partant d’en dessous de la consigne, jusqu’au-dessus, puis à nouveau en dessous.
Régulateur proportionnel: Les commandes proportionnelles sont conçues pour éliminer le cycle associé à la commande marche-arrêt. Un dispositif de commande proportionnelle diminue la puissance moyenne fournie à l’élément chauffant lorsque la température s’approche de la consigne. Cela a pour effet de ralentir le chauffage de telle sorte qu’il ne dépasse pas la consigne, mais il s’approche du point de consigne et maintient une température stable. Cette action de dosage peut être accomplie en activant et désactivant la sortie à des courts intervalles de temps. Ce « dosage » varie le rapport de la période « en marche » à la période « en arrêt » afin de réguler la température. Si la température est plus éloignée de la valeur de consigne, les temps de marche/arrêt varient proportionnellement aux différences de température. Si la température est inférieure à la consigne, la sortie sera activée pour plus de temps; si la température est trop élevée, la sortie sera désactivée pour plus de temps.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 GENERALITES SUR LA MATIERE PLASTIQUE
1.1 Introduction
1.2 Définition du plastique
1.3 Historique
1.4 Faits
1.4.1 Production mondiale du plastique
1.4.2 Déchets plastiques jetés dans la mer et les océans
1.4.3 Taux de plastique recyclé
1.5 Processus de production plastique
1.6 Familles de plastique et leurs usages
1.6.1 Les Thermoplastiques
1.6.2 Les Thermodurcissables
1.6.3 Les Elastomères
1.7 Température de fusion de chaque type de plastique
1.8 Les techniques d’identification des matériaux plastiques
1.8.1 Test de déformation
1.8.2 Test de chauffage
1.8.3 Test de densité
1.8.4 Test de Belstein
1.8.5 Test du solvant
1.8.6 Test du papier pH et test de pyrolyse
1.8.7 Test de combustion
1.8.8 Tests complémentaires
1.9 Conclusion
CHAPITRE 2 GENERALITES SUR LE RECYCAGE, SES DOMAINES ET PROCEDES
2.1 Introduction
2.2 Définition
2.3 Histoire
2.4 Analyse SWOT du secteur du recyclage
2.5 Les principes du recyclage
2.6 Les acteurs du recyclage des déchets
2.7 Quelles perspectives pour le recyclage ?
2.8 Que peut-on recycler ?
2.9 Le recyclage des bouteilles en plastique
2.10 Les différents procédés de transformation du plastique
2.10.1 Calandrage
2.10.2 Thermoformage
2.10.3 Injection
2.10.4 Injection soufflage
2.10.5 Extrusion
2.10.6 Extrusion gonflage
2.10.7 Extrusion soufflage
2.10.8 L’expansion moulage
2.11 Environnement et économies
2.12 Recyclage et industries
2.13 Conclusion
CHAPITRE 3 CONCEPTION ET REALISATION DE LA CHAINE DE RECYCLAGE
3.1 Introduction
3.2 Objectif
3.3 Cahier des charges
PARTIE BROYEUR
3.3.1 Les moteurs électriques
3.3.1.1 Introduction
3.3.1.2 Les moteurs asynchrones triphasés
3.3.1.3 Les moteurs monophasés asynchrones
3.3.1.4 Les moteurs synchrones
3.3.1.5 Les moteurs à courant continue
3.3.2 Le broyeur
3.3.2.1 Introduction
3.3.2.2 Broyeur à lames
3.3.2.3 Calcul de la puissance du moteur
3.3.2.4 Forme de la lame
3.3.2.5 Réalisation
3.3.3 Introduction
3.3.4 Groupe d’entrainement
3.3.5 Trémie
3.3.6 Vis sans fin
3.3.7 Fourreau
3.3.8 Buse
3.3.9 Régulateur de température
3.3.10 Relais statique
3.3.11 Collier chauffant
3.3.12 Thermocouple
3.4 Conclusion
3.5 Retour d’expérience
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE
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