REGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD
Le monde de l’informatique évolue très rapidement d’une façon supersonique ainsi il permet d’offrir des services satisfaisants et fiables, du point de vue vitesse d’exécution des tâches et obtention des résultats très précis avec un temps d’exécution record. (Rendre le monde très petit)
Aujourd’hui, vu le besoin et l’intérêt croissant de vouloir gagner en temps, de conserver toutes les données voulues, de résoudre tous les problèmes ambigus dans le monde de travail et pas mal d’autres raisons, ont vu pousser toutes les petites et moyennes entreprises et les grandes sociétés à chercher des solutions informatiques capables de répondre à leurs besoins.
Dans le cadre de la réalisation de notre PFE, on a choisi la société d’ALGERIE TELECOM de Tlemcen comme objet de notre recherche, vu les différentes difficultés rencontrées par la société dans sa gestion commerciale.
Généralités sur les bases de données
NOTIONS DE BASE
Le domaine informatique bien qu’étant jeune, évolue dans tous les sens. Autrefois, la gestion et le traitement des données se faisaient par la méthode classique basée sur les fichiers à laquelle l’on a pu dégager ces défauts suivants [1] :
• La redondance de données ;
• La dépendance pleine entre données et traitements ;
• Le manque de normalisation au niveau de stockage de données.
Pour remédier à cette situation, il a été mis au point la notion de base de données répondant aux questions suivantes :
• L’accès aux données selon les multiples critères ;
• L’intégration des données ;
• La relation entre les données.
Définition d’une base de données (BDD)
Une base de données (BD) est un ensemble structuré de données, généralement volumineux et partagé entre plusieurs utilisateurs (ou programmes).
L’intérêt d’une BD est de regrouper les données communes à une application dans le but:
• D’éviter la répétition d’une donnée plusieurs fois ;
• D’offrir des langages de haut niveau pour la définition et la manipulation des données ;
• De partager les données entre plusieurs utilisateurs ;
• De contrôler l’intégrité, la sécurité et la confidentialité des données ;
• D’assurer l’indépendance entre les données et les traitements.
Les bases de données sont gérées par des logiciels spécialisés appelés système de gestion de base de données (SGBD en abrégé).
Système de gestion d’une base de données
Définition
Afin de pouvoir contrôler les données ainsi que les utilisateurs, le besoin d’un système de gestion s’est vite fait ressentir. La gestion de la base de données se fait grâce à un système appelé SGBD ou en anglais DBMS (Database management system). Le SGBD est un ensemble de services (applications logicielles) permettant de gérer les bases de données, c’est-à-dire [3]:
• permettre l’accès aux données de façon simple ;
• autoriser un accès aux informations à de multiples utilisateurs ;
• manipuler les données présentes dans la base de données (insertion, suppression, modification).
Objectifs des SGBD
Des objectifs principaux ont été fixés aux SGBD dès l’origine de ceux-ci et ce, afin de résoudre les problèmes causés par la démarche classique. Ces objectifs sont les suivants :
• Indépendance physique (données/programmes) : Possibilité de modifier l’organisation physique (accès) sans modifier les programmes.
• Indépendance logique : Modification du schéma conceptuel sans modification des programmes.
• Manipulations des données : Manipulations des données par des utilisateurs qui n’ont pas la connaissance de l’organisation de la base et qui disposent de langages évolués « naturels ».
• Efficacité des accès aux données : Possibilités pour les utilisateurs avertis de manipuler les données à partir de langages hôtes (Pascal, Fortran, C, Java…) avec efficacité et rapidité au niveau des accès sur les supports.
• Administration centralisée des données : L’administrateur de la base définit les structures de données, de stockage et de contrôle.
• Non redondance des données : Afin d’éviter les problèmes lors des mises à jour, chaque donnée ne doit être présente qu’une seule fois dans la base.
• Intégrité des données : Cohérence des données lors des mises à jour (les règles de contraintes d’intégrité sont définies par l’administrateur).
• Partage des données : Plusieurs applications simultanées sur les données.
BASES DE DONNEES REPARTIES
Problématique
La gestion de bases de données avec le temps, s’est confrontée à divers problèmes qui sont [5] :
• L’augmentation du volume de données
• L’augmentation du volume de traitements
• L’augmentation du volume de transactions
• Distribution géographique (multinationales, banques,..)
Cela a entraîné la lenteur des applications, parce que les périphériques de stockage couverts, ne répondant pas assez vite. Encore, il a été noté que les débits des liaisons réseaux évoluaient beaucoup plus vite que les capacités des périphériques de stockage.
L’idée est venue de multiplier les sources de données et les faire communiquer par réseau, afin de bénéficier de traitements parallèles, minimisant ainsi les temps de réponses. Aujourd’hui, les BDRs sont de plus en plus répandus, et comblent largement les manques des bases de données classiques.
Buts de la répartition des bases de données
Les objectifs de la répartition de données sont nombreux on va citer comme principaux :
• Plus de fiabilité : les bases de données réparties ont souvent des données répliquées. La panne d’un site n’est pas très importante pour l’utilisateur, qui s’adressera à autre site.
• Meilleures performances : réduire le trafic sur le réseau est une possibilité d’accroître les performances. Le but de la répartition des données est de les rapprocher de l’endroit où elles sont accédées. Répartir une base de données sur plusieurs sites permet de répartir la charge sur les processeurs et sur les entrées / sorties.
• Faciliter l’accroissement: l’accroissement se fait par l’ajout de machines sur le réseau.
Définition
Une base de données répartie (BDR) est une base de données dont différentes parties sont stockées sur des sites, généralement géographiquement distants, reliés par un réseau. La réunion de ces parties forme la base de données répartie.
SGBD réparti
Un SGBD Réparti est un ensemble de programmes permettant à plusieurs utilisateurs d’accéder de manière transparente et efficace à un ensemble de données réparties sur différents sites. Pour garantir un tel service, un SGBD Réparti dispose :
• Un dictionnaire réparti
• D’algorithmes répartis de traitement des requêtes
• Un moteur transactionnel réparti
• Un contrôle d’accès réparti.
Objectifs définis par C.J. Date
Les principaux objectifs sont:
• Transparence pour l’utilisateur
• Autonomie de chaque site
• Absence de site privilégié
• Continuité de service
• Transparence vis à vis de la localisation des données
• Transparence vis à vis de la fragmentation
• Transparence vis à vis de la réplication
• Traitement des requêtes distribuées
• Indépendance vis à vis du matériel
• Indépendance vis à vis du système d’exploitation
• Indépendance vis à vis du réseau
• indépendance vis à vis du SGBD.
Inconvénients d’une BD répartie
Malgré tous les avantages des BD réparties ; ces dernières ne sont pas exclues de certains inconvénients :
• Complexité des SGBDs ;
• Problème de concurrence ;
• Important surcoût du traitement dû à la communication inter-sites ;
• Sécurité : la sécurité est un problème plus complexe dans le cas des bases de données réparties que dans le cas des bases de données centralisées.
Étude de l’existant
L’étude de l’existant consiste à une analyse de la situation actuelle en commençant par identifier tous les documents de travail, du domaine étudié, et leurs circulations, cette analyse consiste aussi à étudier toutes les procédures existantes au niveau des agences d’Algérie Telecom en relevant les anomalies qui pourraient exister pour pouvoir donner une solution aux problèmes recensés et faire des choix pour le système d’information futur.
PRESENTATION DE LA SOCIETE D’ALGERIE TELECOM
ALGERIE TELECOM, est une société par actions à capitaux public opérant sur le marché des réseaux téléphoniques et Internet ADSL. Sa naissance a été issue de la loi 2000/03 du 5 août 2000, relative à la restructuration du secteur des postes et télécommunications, qui sépare notamment les activités postales de celles des télécommunications. Algérie Telecom est donc régie par cette loi qui lui confère le statut d’une entreprise publique économique sous la forme juridique d’une société par actions SPA. Entrée officiellement en activité à partir du 1er janvier 2003, elle s’engage dans le monde des technologies de l’information et de la communication avec trois objectifs:
• Rentabilité ;
• Efficacité ;
• Qualité de service.
DEFINITION DE L’AGENCE COMMERCIALE
Un réseau commercial est l’ensemble de son personnel chargé des contacts individuels avec les clients actuels ou potentiels. Aujourd’hui, Algérie Télécom a décidé de mettre selon la formule désormais consacrée «le client au cœur de l’entreprise».
CONCLUSION GENERALE
L’objectif que nous avons visé lors ce PFE est la réalisation d’un système d’information distribué couvrant toutes les agences d’Algérie Telecom avec leur direction. Pour cela, nous avons conçu et mis en œuvre une base de données répartie implémentée sous le SGBD Oracle 10 g. Les interfaces graphiques sont développées dans un environnement de développement NetBeans. Ce PFE nous a permis d’une part de se familiariser avec ORACLE, d’approfondir nos connaissances dans le domaine des bases de données réparties et d’acquérir des connaissances sur Java et NetBeans. D’autre part, cette expérience était très bénéfique puisque elle nous a permis d’avoir un aperçu sur le monde professionnel (La réalité vécue après le diplôme). Nous pensons qu’on a abouti à notre objectif principal fixé avant l’entame de ce PFE, à savoir satisfaire les utilisateurs en concevant cette application, dans un environnement distribué, répondant parfaitement à leurs besoins. Comme perspective, nous projetons de généraliser ce système à toutes les agences de Wilaya. Aussi il serait très utile de pouvoir lier cette application à un site web dynamique.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Problématique
Contribution
Environnement de stage
Objectif
Méthodes et techniques utilisées
Organisation du mémoire
CHAPITRE I : Généralités sur les bases de données
I.1. NOTIONS DE BASE
I.1.1. Introduction
I.1.2. Définition d’une base de données (BDD)
I.1.3. Système de gestion d’une base de données
I.1.3.1 Définition
I.1.3.2 Objectifs des SGBD
I.2. BASES DE DONNEES REPARTIES
I.2.1. Problématique
I.2.2. Buts de la répartition des bases de données
I.2.3. Définition
I.2.4. SGBD réparti
I.2.5. Objectifs définis par C.J. Date
I.2.6. Inconvénients d’une BD répartie
I.2.7. Conception d’une BDD Répartie
I.2.7.1 La conception ascendante (bottom up design)
I.2.7.2 Conception descendante (top down design)
Décomposition en BD locales
I.2.8. Fragmentation
I.2.8.1 Les règles de fragmentation
I.2.8.2 Techniques de Fragmentation
I.2.9. Schéma d’allocation
I.2.10. Réplication
I.2.10.1 Principe
I.2.10.2 Avantages de la réplication
I.2.10.3 Difficultés de la réplication
I.3. CONCLUSION
CHAPITRE II : Étude de l’existant
II.1. INTRODUCTION
II.2. PRESENTATION DE LA SOCIETE D’ALGERIE TELECOM
II.3. DEFINITION DE L’AGENCE COMMERCIALE
II.4. MISSIONS ET OBJECTIFS D’ALGERIE TELECOM
II.4.1. Missions
II.4.2. Objectifs
II.5. LES RESPONSABILITES D’ALGERIE TELECOM
II.6. L’ETUDE DE L’ORGANISATION DE LA SOCIETE
II.6.1. L’organigramme général d’Algérie Télécom
II.6.2. Organigramme de l’ACTEL
II.6.3.1 Les fiches de description des postes de travail
II.6.4. Analyse des documents
II.6.5. Diagramme de flux de données
II.6.6. Le diagramme de circulation de l’information (DCI)
II.6.6.1 Formalismes symboliques
II.6.6.2 Description des procédures
II.7. ANALYSE DE SYSTEME EXISTANT
II.7.1. L’état de la situation actuelle
II.7.2. Critiques
II.7.3. Solution proposée
II.8. PRESENTATION DE LA METHODE D’ANALYSE
II.9. CONCLUSION
CHAPITRE III : Conception
III.1. INTRODUCTION
III.2. ANALYSE CONCEPTUELLE
III.2.1. L’élaboration du MCD
III.2.1.1 Construction du dictionnaire de données
III.2.1.2 Epuration du dictionnaire des données
III.3. CONSTRUCTION DU MODELE CONCEPTUEL DES DONNEES
III.3.1. Définition
III.3.2. Concepts de base
III.3.3. Le formalisme de MCD
III.3.4. Le modèle conceptuel des données (MCD) brut pour l’agence
III.3.4.1 Vérification. Normalisation et décomposition du MCD brut
III.3.4.2 Application des règles pour Le passage du MCD brut au MCD validé
III.3.5. Le modèle conceptuel des données (MCD) valide pour l’Agence
III.3.6. Le modèle conceptuel des données (MCD) valide pour la direction
III.4. MODELE LOGIQUE DES DONNEES (MLD)
III.4.1. Définition
III.4.2. Concepts de base du modèle relationnel
III.4.3. Le formalisme
III.5. REGLES DE TRANSFORMATION DU MCD AU MLD
III.5.1. MLD pour l’agence
III.5.2. MLD pour la direction
III.6. REPARTITION DE LA BASE DE DONNEES
III.6.1. fragmentation et localisation
III.6.2. Réplication
III.7. CONCLUSION
CHAPITRE IV : Réalisation
IV.1. INTRODUCTION
IV.2. PRESENTATION DES OUTILS DE DEVELOPPEMENT
IV.2.1. Présentation d’oracle 10g
IV.2.2. PL/SQL
IV.2.3. Présentation de langage de programmation
IV.2.4. Présentation de JDBC
IV.2.5. NetBeans avec JDBC et oracle
IV.3. INSTALLATION D’ORACLE ET CREATION DE LA BD
IV.4. CONFIGURATION D’ORACLE NET
IV.5. IMPLEMENTATION DE LA BASE DE DONNEES REPARTIE
IV.6. LES ETAPES DE LA CONNEXION D’UNE BASE DE DONNEES ORACLE ET
NETBEANS
IV.7. EXECUTION DE REQUETE SQL
IV.7.1. Créer un « statement » d’une requête particulière
IV.7.2. Présentation des méthodes executeUpdate, executeQuery et execute
IV.8. FERMETURE D’UNE CONNEXION :
IV.9. STRUCTURE GENERALE DE L’APPLICATION
IV.10. PRESENTATION DES INTERFACES DE L’APPLICATION
IV.11. CONCLUSION
CONCLUSION
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