Réflexions sur la santé

Les différentes causes de morbidités

1. Définition : C’est un élément subjectif. Il s’agit d’une maladie qui survienne dans une population donnée. On peut analyser 3 types possibles :
– La morbidité ressentie : il s’agit de la perception de signe que l’individu estime anormaux. Ce qui peut être vrai ou fausse c’est-à-dire sentir quelque chose qui n’existe pas ou nulle, la maladie existe déjà mais l’individu ne le ressent pas
– La morbidité diagnostiquée : analyse effectué par un professionnel après une demande de soins de l’individu qui ressent la morbidité.
– La morbidité réelle : exprimée par rapport au système de soins le plus performant pour la population générale.
Les études de la morbidité peuvent être faites par rapport à l’âge, au sexe,  suivant ce que l’on veut démontrer.
2. Les indicateurs de la morbidité : Il y a :
Le taux d’incidence
La prévalence
a. Le taux d’incidence
Taux = nb de pers nouvellement atteintes / nb de la pop considérée dans la période donnée
b. Le taux de prévalence
Taux = nb de pers atteintes par la maladie / nb de pop considérée à l’instant t
3. Les dix principales causes de morbidité : Ce sont surtout les IRA ou Infections Respiratoires Aiguës qui est les principales maladies qui dominent, elle est de 32.9% des cas des morbidités, ce cas de maladie se trouvent surtout dans les villes. Viennent ensuite les maladies diarrhéiques qui est de 7.6% des cas, ceci peut être du par le manque de propreté et de norme dans les nourritures consommés mais aussi et surtout l’eau dans l’usage usuels. Le faible taux du paludisme élevé à 4.6% comme cause de morbidité est du au non consultation des personnes atteintes par fautes de moyens ou d’enclavement ou tout simplement de l’ignorance qui entraine ainsi une minimisation de la maladie.

Les dix principales causes de mortalité à Madagascar

                 Le tableau suivant révèle les dix principales causes de mortalités à Madagascar, observées dans les Centre Hospitalier de District. Selon le constat les maladies qui tuent les enfants de moins de 5 ans sont surtout :
a. le Paludisme grave et compliqué
b. la Malnutrition grave
c. les Maladies diarrhéiques avec déshydratation sévère
d. et la Pneumonie grave
46% des personnes mortes du paludisme sont des enfants de moins de 5 ans. Et 88% pour le cas de la malnutrition grave. Le fait est que la majorité des parents n’arrivent pas à protéger ses enfants de ces maladies fautes de moyens et de connaissances. Il faut noter que la prévention est d’une utilité majeure pour préserver la santé, surtout celle des enfants. Qui dit prévention dit vaccins, contrôles fréquents de l’état de santé, consommation de médicaments pour prévenir contre des différents maladies, équilibre alimentaire. Confronté à la pauvreté, les parents n’ont pas les moyens d’offrir à ses enfants et à eux même le minimum de soins nécessaire, la majorité n’arrive même pas à satisfaire leur besoin nutritionnel. La pauvreté est une cause mais il y a aussi le manque de connaissance et d’éducation. La majorité des parents qui subissent la mort précoce de ses enfants sont souvent ce qui n’ont pas eu le minimum d’éducation dans la vie, ils ne savent pas ce qu’il faut faire et l’endroit pour le faire. On fait ce constat surtout dans les campagnes. Par manque de connaissances et influencé par les diverses croyances ils sont traités par les « ombiasy » ou restent inactifs face à la maladie, la probabilité de la mort est ainsi très élevée.

La malnutrition

                     La malnutrition est un problème de santé majeur, notamment dans les pays en développement. L’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène, étant donné l’impact direct qu’ils ont sur les maladies infectieuses, notamment la diarrhée, sont importants pour prévenir la malnutrition. La malnutrition tout comme l’approvisionnement en eau et l’assainissement insuffisants est liée à la pauvreté. L’impact de la diarrhée persistante ou à répétition sur la malnutrition associée à la pauvreté et l’effet de la malnutrition sur la sensibilité à la diarrhée infectieuse sont des éléments qui renforcent le même cercle vicieux, notamment chez les enfants dans les pays en développement.
a. Définition de la maladie : Malnutrition signifie principalement « mauvaise nutrition ». Elle concerne l’insuffisance ainsi que l’excès de nourriture, les mauvais types d’aliments, et la réaction du corps à de nombreuses infections qui entraînent la malabsorption des éléments nutritifs ou l’incapacité d’utiliser les éléments nutritifs convenablement pour préserver la santé. Les gens sont mal alimentés s’ils sont incapables d’utiliser pleinement les aliments qu’ils consomment, par exemple du fait de la diarrhée ou d’autres maladies (malnutrition secondaire), s’ils consomment trop de calories (suralimentation), ou si leur alimentation ne fournit pas suffisamment de calories et de protéines pour la croissance et la protection de la santé (sous-alimentation ou malnutrition protéino-énergétique). La malnutrition sous toutes ses formes augmente le risque de maladie et de décès précoce. La malnutrition protéino-énergétique, par exemple, joue un rôle majeur dans la moitié de tous les décès des moins de cinq ans chaque année dans les pays en développement (OMS 2000). Les formes graves de malnutrition comprennent le marasme (perte chronique de graisses, de muscles et d’autres tissus), le crétinisme et des lésions cérébrales irréversibles dues à la carence en iode, ainsi que la cécité et le risque accru d’infection et de décès imputables à l’avitaminose A. L’état nutritionnel est menacé lorsque les gens sont exposés à des niveaux élevés d’infection du fait d’un approvisionnement en eau impropre à la consommation et insuffisant et d’un assainissement inadéquat. La malnutrition peut aussi être du à l’insuffisance de qualité dans l’alimentation, la plupart du temps les personnes nécessiteuses se contentent de manger à leur faim et ne prend pas en compte la qualité mais la quantité. Ainsi donc, les enfants qui s’en sortent de cette maladie présente des handicaps tant physique qu’intellectuel, ce qui les empêcheront à viser un meilleur avenir et à contribuer pleinement dans l’économie nationale. La plupart seront des charges pour la société durant leur existence, ce qui diminuera le bien être tant pour lui que pour les individus qui les prennent en charge.
b. Les causes de la maladie : L’état nutritionnel individuel dépend de l’interaction entre les aliments qui sont consommés, de l’état de santé général et de l’environnement physique. La malnutrition est à la fois un trouble médical et social, souvent ancré dans la pauvreté. Associée à la pauvreté, la malnutrition contribue au cercle vicieux créé par un fardeau accru de maladies, un retard de développement et une aptitude réduite au travail. La mauvaise qualité de l’eau et des conditions médiocres d’assainissement sont des déterminants importants à cet égard, mais parfois les améliorations ne profitent pas à la population entière, par exemple lorsque les riches seulement ont les moyens de payer pour de meilleurs approvisionnements en eau ou lorsque l’irrigation est utilisée pour produire des cultures d’exportation. Les conflits civils et les guerres contribuent à l’augmentation de la malnutrition en endommageant les infrastructures d’approvisionnement en eau et en contaminant les approvisionnements.
c. L’ampleur du problème : Les pénuries alimentaires chroniques touchent environ 792 millions de personnes dans le monde (FAO 2000), dont 20% de la population des pays en développement. Dans le monde, la malnutrition touche une personne sur trois et chacune de ses formes principales éclipse la plupart des autres maladies à l’échelle mondiale. La malnutrition affecte tous les groupes d’âge, mais elle est particulièrement fréquente chez les pauvres et ceux qui ont un accès insuffisant à l’eau propre et à un assainissement de bonne qualité et sont privés d’éducation sanitaire.
d. Les interventions nécessaires : Les interventions qui contribuent à la prévention de la malnutrition comprennent:
– L’amélioration de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de l’hygiène.
– l’éducation sanitaire pour une alimentation saine.
– un meilleur accès, par les pauvres, à des quantités suffisantes d’aliments sains.
– la garantie que le développement industriel et agricole n’entraîne pas une malnutrition accrue.

la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

                 Le régime géré par la CNaPS est une direction ouverte aux travailleurs salariés. La participation est obligatoire aussi bien pour les salariés que pour les employeurs. L’action de la CNaPS s’exerce au profit :
1. Des travailleurs salariés régis par l’Ordonnance n° 60119 du 1 octobre 1960 portant Code du travail et ses textes d’application.
2. Des marins visés par l’Ordonnance n° 60047 du 22 juin 1960 portant Code de la Marine Marchande,
3. Des cultivateurs engagés aux termes de l’Ordonnance n° 62002 du 24 juillet 1962 fixant les rapports réciproques des planteurs de tabac et des cultivateurs engagés par eux en ce qui concerne son article 11,
4. De toutes personnes visées à l’article 3 du Décret n° 57245 du 24 février 1957 sur la réparation et la prévention du travail et des maladies professionnelles.
5. L’extension de cette action à tous autres bénéficiaires sera déterminée par la loi.
La CNaPS est chargée de :
1. Gérer les régimes de compensation
a) Des prestations familiales
b) Des accidents de travail
c) Des pensions de retraites
2. Participer à l’amélioration des conditions de vie et de travail sur les plans sanitaires et social, des personnes visées par le champ d’application cité ci-dessus La CNaPS se charge donc de l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs salariés. L’existence de la CNaPS permet:
-La prévention d’accidents du travail et des maladies professionnelles
-Le contrôle de l’application par les chefs d’entreprises de l’application des textes et législation en vigueur en matière d’hygiène et de sécurité au travail
-La formation dispensée aux responsables et délégués syndicaux
-Le suivi des recommandations données aux chefs d’entreprise en matière d’hygiène et de sécurité au travail
-La distribution d’affiches relatives à la prévention d’accident du travail et des maladies professionnelles
-La mission de déplacement et visites d’entreprises dans le cadre de la prévention et de l’action sanitaire et sociales
-Le contrôle des bénéficiaires pour s’assurer que les prestations sont effectivement perçues par eux
-Les assistances sociales dispensées aux bénéficiaires
La CNaPS est donc un avantage pour les salariés légaux qui n’ont pas le revenu nécessaire pour les dépenses de santé

Prises en compte des menaces et vulnérabilités du pays

                   Le poids des maladies endémiques et épidémiques (paludisme, choléra, rougeole,…), la propagation du VIH/SIDA, associés à une situation économique très préoccupante et à l’inaccessibilité géographique et/ou financière aux services de santé d’une bonne partie de la population, constituent des menaces sanitaires et environnementales qui influent négativement sur le développement économique et socio-politique du pays. De par sa situation géo-climatique, Madagascar est prédisposé à un large éventail de catastrophes constituées par les cyclones, inondations, sécheresse et invasions acridiennes dont les conséquences sanitaires, notamment les risques d’épidémies, restent fort préoccupantes. En 2002, le passage de deux cyclones, ont entrainé une dizaine de décès et plus de 15 000 sinistrés. Et plus récemment, les cyclones Elita et Gafilo ont entrainé des dégâts importants: 700.000 sinistrés dont 227 000 sans abris, 215 décès et plus de 195 disparus41. Les inondations dans les provinces d’Antananarivo et Fianarantsoa ont provoqué 25.500 sinistrés et sans abris et ont été à l’origine de graves épidémies de maladies diarrhéiques et d’infections dermatologiques. Toujours en l’année 2002, la sécheresse a affecté plus de 600 000 victimes. Avec 80,7% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté, les maladies et les menaces décrites ci-dessus qui pèsent en permanence sur le pays, il est évident qu’une bonne partie de la population reste très vulnérable. Ces catastrophes nécessitent donc une organisation adéquate et surtout une bonne préparation et une réponse rapide pour limiter les dégâts qui s’en suivent. L’Etat devrait toujours se préparer aux conséquences de ces différents aléas car ils entrainent beaucoup de dégâts tant pour les biens des personnes que sur leur état de santé.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
AVANT-PROPOS
GLOSSAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : LES ELEMENTS QUI BLOQUENT LA SANTE A MADAGASCAR
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE1 : LES DIFFERENTES MALADIES
Section1 : Les maladies rencontrées à Madagascar
I. Les différentes causes de morbidités
1. Définition
2. Les indicateurs de la morbidité
3. Les dix principales causes de morbidité
II. Les différentes causes de mortalités
1. Définition de la mortalité
2. Les dix principales causes de mortalité à Madagascar
3. Comparaison avec les Etats-Unis
III. Cas exemples
1. Le paludisme
2. Le mode de transmission de la maladie
3. Les personnes exposées à la maladie
4. La prévention contre la maladie
4. Les conséquences économiques da la maladie
2. La tuberculose
3. La malnutrition
4. Le VIH SIDA
Section2 : Les effets des maladies sur le développement
CHAPITRE 2 : LA PAUVRETE ET LE MANQUE D’EDUCATION
Section 1 : La pauvreté source de maux
Section 2 : Le manque d’éducation est un handicap dans le domaine de la santé
CHAPITRE 3 : LE MANQUE D’INFRASTRUCTURES ET DE PERSONNEL DE SANTE 
Section 1 : Les infrastructures à Madagascar
Section 2 : Le personnel sanitaire à Madagascar
DEUXIEME PARTIE : LES MOYENS POUR AMELIORER LA SANTE DE LA POPULATION
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE 1 : AMELIORATION DES SERVICES SANITAIRES
Section 1 : Augmentation de l’offre de santé publique
1. Les établissements de soins
Section 2 : Règlementation de l’offre de santé privée
Section 3 : Incitation des ONG à venir au pays
1. Action de l’OMS
2. Action du PNUD
CHAPITRE 2 : DEVELOPPEMENT DE LA PROTECTION SOCIALE
Section1 : L’assurance santé
Section 2 : la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale
Section1 : Se fixer des objectifs selon les propositions suggérer
CHAPITRE 3: PROPOSITIONS DE NOUVELLES METHODES DE TRAVAIL
Section 2 : Promouvoir l’instauration des recherches et développements
Section 3 : Prises en compte des menaces et vulnérabilités du pays
Section4 : Comparaison avec les autres pays en développement
CONCLUSION GENERALE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHES
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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