Réflexions sur la production d’habitats éco-responsables

Le choix de cette mise en pratique professionnelle à Madagascar a été un cadre propice à l’application des outils d’analyse de projet d’habitats dans un cas concret, mais aussi de découvrir le contexte malgache dans l’objectif de pouvoir intervenir dans un cadre professionnel futur.
Mon intervention consistait à produire un état des lieux de Tsaratanana, à travers à travers trois niveaux d’observation :
 le bâti (les constructions, leur utilisation et le cadre dans lequel elles s’insèrent),
 les ressources (compétences et matériaux disponibles),
 l’impact (changements et constats après quelques années)
Pour ce faire, j’ai habité durant deux semaines dans le village, dans une maison de fonction vide à proximité directe des enseignants de l’école du village et des villageois. Maprésence continue dans le village a grandement facilité mes enquêtes et relevés du bâti. Accompagné tout au long de mes enquêtes par le chef du village, qui fut aussi mon traducteur, mon travail d’enquête et de relevé a été facilité et mieux compris par la population.
Une autre partie de la mission, réalisée les derniers jours, consistait à visiter les 2 premiers villages réalisés en périphérie de Tananarive, afin de faire un bilan de ces projets et de pouvoir les comparer entre eux. N’ayant réussi à joindre certains acteurs locaux ou n’ayant pas pu faire correspondre nos emplois du temps, j’ai malgré tout pu me rendre dans les villages pour effectuer les relevés et enquêtes grâce à une personne référente de la FAPet aux villageois rencontrés.

PHASE 2 >> Diagnostic architectural

La phase préalable à la réalisation de la mission, pour réaliser les termes de référence de la mission et créer les supports d’enquête (fiches, critères d’analyse) a mobilisé une équipe de trois personnes : Estelle Delahaye-Panchout, Mariana Gomez et moi-même. Cette première visite sur le terrain devait permettre de confirmer les observations et d’ajuster le diagnostic fait en France, j’ai réalisé cette étude de terrain durant 3 semaines, du 9 juillet 2013 au 30 juillet 2013.
L’objectif global était de réaliser un diagnostic portant sur les choix architecturaux du village 3, à travers un état des lieux de l’existant et d’établir
Un diagnostic technique portant sur :
 l’état général du bâti et le comportement au vieillissement
 l’inventaire des pathologies des bâtiments (apparition de fissures, les défauts, dégradations,…)
 la détermination de l’origine des pathologies.
 la capacité des habitants à entretenir les bâtiments (forces et faiblesses).

Une analyse architecturale du bâti (qualités et faiblesses constructives)

 prise en compte des aléas naturels dans les systèmes constructifs.
 implantation des bâtiments dans leur environnement (topographie, orientation…).
 pertinence de la conception des bâtiments vis-à-vis du climat local.
 cohérences et incohérences de la traduction architecturale des bâtiments par rapport aux savoirs-faire locaux et aux cultures constructives existantes.
 analyse typologique des habitations par rapport aux besoins des familles et des modes de vie (évolutivité, nombre de pièce,…).

Une étude contextuelle des matériaux employés

 impacts du choix des matériaux et des systèmes constructifs sur le développement économique et social (comparatif construction en briques cuites etconstruction en terre crue).
 impacts environnementaux des matériaux utilisés.
 analyse des menaces éventuelles (économiques, politiques, naturelles…) qui pourraient mettre à mal la technique de production et de construction.
Ainsi, les résultats attendus au terme de cette mission furent :
 un inventaire des pathologies et de leur cause.
 une analyse des forces et faiblesses de la typologie constructive.
 une étude sur les matériaux locaux disponibles.
 des recommandations pour la prochaine mission.

Méthodologie et supports d’analyse

Afin de rentabiliser les 3 semaines d’évaluation, la phase préalable, en France de préparation des supports d’enquête a été essentielle pour définir le cadre d’étude et définir les différents éléments à considérer pour l’analyse des constructions.
Ainsi différents supports d’enquête ont été élaborés :
 la fiche Villageois : le questionnaire est employé pour recueillir les témoignages des habitants
 la fiche Acteurs du projet : employé pour recueillir les témoignages des acteurs du projet
 la fiche Bâti : qui permet de faire le relevé des constructions, des systèmes constructifs,
 la fiche Village : pour collecter et relever des données sur le village
 la fiche Matériaux/coûts : pour analyser les modes de production, les compétences et les ressources existantes
L’analyse de terrain a été préparée afin d’identifier un mode de déroulement qui permet d’atteindre les objectifs fixés par :
 une collecte de données relatives au nombre de ménages, et à la typologie constructive existante, sur la base de discussion avec la population et leurs représentants
 une première rencontre avec les habitants : présentation de l’étude, objectifs et méthode d’analyse, récolte d’informations générales concernant le village et son environnement (population, infrastructures, aléas, ressources) une visite dans le village afin d’identifier les typologies constructives et des maisons à analyser
 l’analyse des maisons et discussions avec les habitants (déroulement en parallèle de l’analyse technique et sociale)
 une rencontre avec les artisans et certains habitants du village : récolte d’informations concernant les habitations, le processus de construction, les ressources et compétences existantes…
 des rencontres avec quelques artisans : collecte d’informations sur les matériaux de construction : prix, disponibilité, quantité nécessaires, provenance
Des temps d’analyse ont été définis :
 l’analyse sur le village 3 : environ 10jours
 l’analyse sur les villages 1 et 2 : environ 5 jours
Pendant l’analyse sur le terrain, j’ai donc procédé à l’analyse technique (maisons, villages) et à l’analyse détaillée des bâtiments (entretiens individuels avec les habitants des maisons analysées, avec les artisans).
Au terme de la mission, la phase post-étude fut la rédaction d’un rapport synthétisant les informations récoltées, les discussions sur les besoins des populations et des recommandations pour la deuxième mission de terrain.

Analyse des forces et faiblesses

Les points essentiels qui sont ressortis de cette première analyse du projet d’habitat et des constructions (maisons et bâtiments communautaires) du village de Tsaratanana (village 3).

DES POINTS FORTS

 les personnes interrogées sont satisfaites des infrastructures : l’école, la cantine, le CSB1.
>L’école a eu de très bons résultats CEPE avec 100% de réussite cette année.
 les villageois sont satisfaits d’avoir une habitation
>Les aménagements intérieur et extérieur de certaines maisons témoignent de cette satisfaction et d’une appropriation des lieux
 Les villageois sont satisfaits des matériaux utilisés pour la construction des murs, la brique cuite.
>Les villageois se sentent en sécurité dans leur maison.

DES POINTS À AMÉLIORER

Le village

 Peu de personnes cultivent les 800 m² mis à leur disposition.
 Pas d’activités génératrices de revenus.
 Présence de déchets.
 Bornes à eau abimées et non entretenues.
 Organisation, gestion des constructions publiques.
 Non entretien des infrastructures publiques.

Les maisons

 peu de villageois entretiennent leurs constructions.
 qualité médiocre des matériaux : le bois en charpente, plancher, ouvertures, les tuiles.
 état de dégradation importants sur certains bâtis.

Recommandations

Ainsi, l’analyse architecturale des constructions amène à un bilan assez négatif. L’état de dégradation rapide des constructions, posent des problèmes sanitaires ou de dangers immédiats tels que les infiltrations d’eau, l’apparition de moisissures, des risques de chutes de briques ou de tuiles, des courants d’air important…Certains sinistres, pourrissement de la charpente, persistance et aggravation des fissures, risquent à terme d’affaiblir toute la structure du bâti. Les causes de cette dégradation rapide semblent pouvoir s’expliquer par un manque de contrôle de la qualité des matériaux employés tout au long de la production de l’habitat,des malfaçons lors de la mise en œuvre, et un manque d’entretien régulier.
Malgré la volonté de se maintenir dans un logement digne, la majorité de la population ne parvient pas à effectuer les travaux d’entretien, du fait de leurs faibles revenus car se nourrir reste une priorité quotidienne, mais aussi par peur d’engager des travaux dans un logement dont ils n’ont pas le titre de propriété, ou encore par manque de connaissances techniques.
Le retrait de la FAP programmé pour la fin de l’année 2013, nous devions prévoir une suite réaliste face aux contraintes de temps, de financements, des moyens des villageois, des matériaux et savoir-faire disponible localement.
Ainsi les enquêtes et le relevé des constructions ont permis de confirmer notre diagnostic sur les difficultés d’entretien des constructions par les villageois, qu’il s’agisse de leur habitations ou desbâtiments communautaires.
A l’opposé, l’étude des cultures constructives locales dans les villages voisins ont mis en lumière la diversité et la qualité des techniques de mise en œuvre ainsi que la durabilité des constructions. En effet, ces villages se sontimplantés et developpés bien avant Tsaratanana.
Pour la suite, il est donc proposé de :
 réaliser des ateliers de sensibilisation à l’entretien pour les villageois.
Afin qu’ils puissent de reconnaitre les pathologies existantes ou qui apparaissent, de comprendre les causes et les effets despathologies sur la construction.
 réaliser des ateliers desensibilisation et de formation à l’entretien pour les artisans — maçons, charpentiers — qui habitent dans le village, ils pourront être formés aux bonnes pratiques d’entretien et ainsi pouvoir conseiller les villageois pour la réparation de leur maison.

PHASE 3 >> Sensibilisation à l’entretien de l’habitat

Termes de référence

La mission 2 a eu lieu du 15 octobre au 11 novembre 2013, soit 2 mois après la mission d’évaluation. L’objectif global est de favoriser le processus d’autonomie des habitants à travers le thème de l’habitat. La démarche globale de notre intervention tendait vers cet objectif à travers des actions de sensibilisation à l’entretien de l’habitat et des ateliers pratiques au village de Tsaratanana.
Afin d’optimiser les actions, le déroulement de la mission comprenait plusieurs étapes :
1. Restitution aux villageois et à Medima de la mission 1
2. Complément d’information sur le contexte local
3. Visites de sensibilisation
4. Ateliers pratiques
5. Restitution aux habitants

Les résultats attendus

 Création une réflexion autour de l’état actuel de l’ensemble des constructions du village.
 Appropriation par la population des outils mis en place lors de la sensibilisation et des ateliers.

Équipe mission

> Estelle Delahaye Panchout, Mariana Gomez,Valérie Oulia.
> Etienne Samin, Représentant de CRAterre sur le terrain du 1 au 11 novembre 2013.

Méthodologie et supports pédagogiques

Une phase préparatoire en France a précédé la mission de terrain afin d’encadrer notre intervention au village. L’analyse architecturale de de la première mission amenait à un bilan assez négatif sur la question de l’état de dégradation rapide des constructions. Notre objectif principal, en réponse aux constats faits par la précédente analyse, fut de sensibiliser les habitants à l’entretien. Nous avons préparé du matériel pédagogique devant aider les habitants dans la compréhension du processus de dégradation du bâti.

Du matériel pédagogique pour sensibiliser

Trois thématiques ont été sélectionnées au regard des pathologies les plus courantes et du risque qu’elles représentent en terme de sécurité et de confort pour les villageois :
 la toiture
 le soubassement — base des murs
 Le remplissage en dessous des arcs des ouvertures.
L’approche choisie, consiste à présenter une méthode à partir d’une structure logique et illustrée avec des exemples issus du village pour permettre aux habitants de les appliquer par analogie.
L’objectif est de donner un outil aux villageois pour reconnaitre les problèmes qui peuvent survenir mais aussi d’expliquer que ceux-ci sont réparables et peuvent être anticipés.
La structure s’élabore à partir de l’identification du problème et du pourquoi est-ce un problème ?
> Imaginer les possibles risques si le bâtiment n’est pas entretenu.
Ensuite d’un point de vue technique et sanitaire quelles peuvent être les conséquences si l’on n’agit pas ?
> Identifier quelles peuvent être les différentes causes à l’origine de ce problème?
Enfin, s’interroger sur les possibles solutions : quelles sont les solutions envisageables ?
> Proposer de petites interventions qui empêcheront d’engendrer des dégâts sur la totalité de la construction.

Complément d’informations et collecte de données

Afin de compléter les observations de la première mission sur les cultures constructives locales. Nous avons effectué des visites dans et hors village, et compléter les relevés des constructions. Il s’agissait à la fois pour les deux autres personnes de l’équipe de prendre connaissance du contexte, et d’enrichir les données collectées afin de pouvoir proposer des solutions durables en accord avec les matériaux, techniques et savoir-faire disponibles dans ou à proximité du village. Nous avons rencontré les artisans du village, ainsi que ceux des villages alentours qui perpétuent les traditions constructives.

Sensibilisation à l’entretien

La sensibilisation des villageois à l’entretien était un des objectifs spécifiques de notre intervention, afin de favoriser le processus d’autonomisation. En réponse au constat fait lors de l’analyse, l’intervention préventive, l’autoréparation ou autoamélioration à moindre coût, la mise en œuvre de matériaux de qualité, ont été les axes principaux surlesquels nous avons orienté les discussions. Nous avons organisé avec l’aide du chef du village et des enseignants, la visite de 2 maisons par jour, dans chaque quartier sur une semaine. Un planning des visites fut mis à disposition auprès du chef du village, offrant la possibilité à chacun de s’inscrire selon ses disponibilités. En effet, la saison des pluies commence dès le mois de novembre, aussi les villageois s’affairaient dansles champs en prévision de l’arrivée de la pluie.
Les visites-sensibilisation s’appuyaient sur la méthodologie et les outils pédagogiques réalisés, ils ont été accompagnés d’une maquette de la maison. La maquette restant un outil simple à réaliser, elle permettait une participation plus active des personnes en captant leur attention.
La maison visitée servait de modèle pour illustrer nos propos et identifier les problèmes communs aux habitations des personnes présentes. Par petit groupe (10 personnes maximum) et sous forme de discussion, nous avons abordé les problèmes liés à aux maisons de chacun, puis les problèmes liés à l’entretien de la toiture, des arcs des ouvertures et du soubassement ont été approfondies avec les fiches pédagogiques. Les visites-sensibilisation, ont permis de toucher une partie de la population, des femmes majoritairement, les hommes se trouvant à l’extérieur du village (travail ou recherche de travail) ou dans les champs. Malgré une inscription massive, certaines personnes se sont désistées à la dernière minute ou ont nécessité un déplacement à domicile pour leur rappeler qu’ils s’étaient inscrits.
Malgré tout, l’approche participative, a favorisé le dialogue et permis d’aborder les problèmes communs à toutes les habitations, tout en ouvrant des perspectives sur les solutions simples peu coûteuses issues d’un travail collectif avec la population. La participation active des enseignants comme traducteur durant les visites ont favorisé l’émergence d’une expérience non prévue dans la mission initiale mais qui fut une intervention auprès des élèves de l’école du village. Durant une après midi, nous avons été dans les classes pour échanger avec les élèves sur leur maison et le lien entre la maison, les matériaux et la matière première, et l’entretien. Cette opportunité nous a permis de sensibiliser les « futurs habitants », mais aussi de constater que les élèves ont une bonne connaissance des matériaux et de l’environnement qui les entourent.

Bilan de la mission

La première mission avait mis en lumière la nécessité d’un travail sur l’entretien du cadre bâti au regard de la dégradation anormalement rapide des constructions.
Les difficultés financières et techniques pour pouvoir entretenir sa maison contribuant à la fragilité des familles bénéficiaires du programme d’habitat, nos activités de sensibilisation et d’ateliers pratiques durant la mission 2, ont tenté de répondre à ce problème en mobilisant la participation active des acteurs locaux dans le processus d’échange de compétences.
À travers les actions de valorisation des matériaux et des savoir-faire locaux de proximité, nous voulions rendre accessible à tous l’acte d’entretenir et de réparer sa maison.
La réunion de restitution nous a permis de voir que le processus d’autonomisation de la population a commencé, mais c’est un processus sur le long terme dont les effets ne sont pas prévisibles.
Aujourd’hui, il est difficile de mesurer les impacts réels de nos interventions. Mais suite à la visite de la FAP en janvier 2014, il semblerait que certaines personnes se soient approprié les expériences des ateliers pour entretenir et réparer leur maison.
Pour conclure cette mission, l’examen des forces et faiblesses des constructions du projet d’habitat de Tsaratanana fait ressortir les points suivants.

Bilan du programme d’habitat

L’avenir des habitants de Tsaratanana est incertain.
Face à ce bilan mitigé, l’expérience du village de Tsaratanana est un bon « contre-exemple » de ce qu’il convient de faire pour développer un projet d’habitat. En effet, bien que l’approche initiale, celle du village 1, apparait viable au regard de l’appropriation du village par ses habitants, celle-ci a été « copié-collé » dans une région aux contraintes et enjeux différents, les typologies d’habitats ont été adaptées mais ont réduit le champ des possibles. La formation des villageois et des artisans n’a pas été suivie et n’a pas été efficace, avant pendant et après la construction, allant jusqu’à présenter des risques pour les occupants. La fin du financement de la Fondation Abbé Pierre n’a pas été suffisamment préparée et laisse ainsi les villageois dans une situation confuse. Ainsi, peu d’entre eux étaient informés de la fin de ces financements et l’ont appris lors de la première mission. Encore une fois, cela démontre que le processus d’autonomie n’a pas été suffisamment préparé et pris en compte par les parties prenantes du projet.
Aussi nous avons émis des recommandations qui favoriseraient le processus vers l’autonomie, sont valables pour le contexte du village étudié mais.
 Aider les villageois dans le processus d’obtention du titre de propriété. Ce document pourrait être un pas important dans l’appropriation des maisons et l’implication des habitants.
 Renforcer les compétences des habitants en matière d’entretien et d’autoréparation pour tenter de pallier les effets de la mauvaise qualité des constructions.
 La présence d’un responsable de l’association locale dans le village pour créer une vraie transition de la dépendance vers l’autonomie, en apportant un soutien et des conseils aux villageois et leurs représentants (le transfert de compétences aux villageois pour l’organisation et la gestion collective du village).
 Faire une évaluation de l’activité « développement des AGR » afin de mieux comprendre les forces et faiblesses et ainsi identifier les freins réels plutôt que de persister dans la démarche actuelle.
Enfin, quelques recommandations plus globales ont été faites à la Fondation, elles apportent des éléments de réflexion sur la démarche itérative et l’approche participative du processus qui peuvent être engagés dans le cadre de futurs projetsd’habitats :
 La prise en compte des cultures constructives locales dont sont issus les bénéficiaires du projet, par la réalisation d’une étude en amont du projet sur les matériaux locaux employés, les techniques constructives, les savoir-faire existants et sur les modes d’habiter des populations (déjà présentes si il s’agit comme ici d’un déplacement de population)
 Proposer des typologies constructives (matériaux, mise en œuvre, entretien) en adéquation avec les moyens (savoir-faire et financier) des bénéficiaires. Car un procédé trop technique ou trop couteux, à mettre en œuvre ou à entretenir, est difficilement reproductible, et donc voué à disparaitre dans le temps.
 Accompagner le processus de construction par un transfert de compétences qui favorisera l’appropriation et l’entretien et participera à l’autonomie future
 Exiger la mise en place d’un contrôle qualité tout au long du processus de production de l’habitat : matières premières, matériaux, mise en œuvre.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction 
Madagascar, étude de cas et méthodologie
PHASE 1 >> Compréhension de la demande 
PHASE 2 >> Diagnostic architectural 
PHASE 3 >> Sensibilisation à l’entretien de l’habitat 
La Réunion, un laboratoire vivant
Présentation du contexte
L’écoconstruction à la Réunion
Les matériaux de l’architecture réunionnaise
Bilan de l’exploration des matériaux locaux renouvelables
Conclusion et Pistes de réflexions 
Bibliographie 
Annexes 

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *