Etat des lieux d’une politique locale
Il ne fait plus de doute les mobilités durables sont au centre de toutes les attentions et notamment celles des politiques. Caen ne déroge pas à la règle et entreprends des aménagements de plus en plus importants dans la ville.
Le vélo : un tournant pour l’attractivité d’un territoire
Nous l’avons vu lors des élections municipales de mars 2020, et notamment à Caen, la question des mobilités douces est au cœur des enjeux actuels. Pratiquement tous les programmes électoraux à Caen stipulaient au moins une fois et parfois même dans les premières lignes le thème des pistes cyclables. Mais alors pourquoi tant d’engouement ?
La réponse est simple : le vélo est une vitrine pour un territoire, un argument d’attractivité. La bicyclette redevient sur le devant de la scène et entame sa révolution à travers les villes de France. Le vélo pour aller travailler est un bon atout à mettre en avant pour une ville, et surtout pour attirer les étudiants qui sont une population moteur pour une ville comme Caen, qui a des ambitions.
La « ville verte » qui est de plus en plus prônée par les différentes municipalités est une vitrine pour les villes, le vélo peut prendre une part active à cette nouvelle philosophie de vie.
Des efforts notables à Caen : l’exemple du périphériquevélo
Chaque municipalité voulant mettre en avant la pratique cyclable dans sa ville a un aménagement important, un aménagement vitrine. À Caen il s’agit du périphérique vélo entrepris dès l’été 2019 par la municipalité et l’agglomération(figure 2). Paul Lecolley, mai 2020
Le principe est simple. Imiter le périphérique voiture autour de la ville, et réaliser la même chose pour les vélos à l’intérieur de Caen.
Plutôt que de traverser le centre-ville qui reste dangereux pour tous les cyclistes, les pratiquants de la petite reine sont invités à contourner leurs trajets en passant par le périphérique cyclable.
Le but de ce nouvel aménagement est clairement d’augmenter et d’encourager la pratique cyclable, en créant des pistes sécurisées, et confortable pour les cyclistes.
Depuis l’été 2019 un premier tronçon a été mis en service, long de 4,5 kilomètres sur des aménagements déjà existants. Une signalétique spécifique a été mise en place, avec notamment des totems qui facilitent l’orientation des cyclistes. Un marquage au sol également spécifique a été créé pour rassurer le cycliste qui se sent, notamment au niveau des intersections, davantage en sécurité.
Comme nous le voyons sur la photo ci-dessus boulevard Jean Moulin, certains nouveaux tronçons du périphérique cyclables ont été réalisés en début d’année 2020, facilitant la pratique du vélo, et encourageant un plus grand nombre de personne àse déplacer avec sa bicyclette.
Ces efforts sont importants et résultent d’un certain élan insufflé par la mairie. Cette dernière peut s’inspirer de ce qui est fait ailleurs, notamment à Grenoble une ville globalement similaire à celle de Caen.
Grenoble une ville témoin pour Caen
Nous avons évoqué précédemment l’histoire de certaines villes particulièrement connues pour leur politique cyclable, qu’elles soient en France ou à l’étranger. Cependant , ces villes n’ont pas un modèle similaire au nôtre. Caen est une ville de 100 000 habitants qui ne ressemble pas aux métropoles de Paris ou de Nantes entre autres. C’est pourquoi nous allons parler à présent de Grenoble et de son profil de ville cyclable, l’un des plus marquant de France.
La ville de Grenoble est située dans la région Rhône-Alpes et est la capitale de L’Isère. Cette ville compte environ 150 000 habitants ce qui est globalement proche de la population de la ville de Caen. C’est pourquoi il est particulièrement intéressant de comparer les deux villes dans cette partie.
Grenoble est une ville entourée de montagne, mais qui dispose d’un relief particulièrement plat, au contraire de Caen qui est une ville avec un relief parfois escarpé. Il s’agit du seul Paul Lecolley, février 2020 élément qui pourrait limiter cette comparaison des deux villes. Le vélo électrique existant ce problème peut être potentiellement négligé.
La ville iséroise est assez atypique dans son genre car elle entamée une « vélorution », c’est à dire une révolution en faveur du vélo assez tardivement, en 2014. Depuis le maire de la ville a entamé une politique cyclable importante, peut-être même trop puisque des problèmes intermodaux apparaissent.
Aujourd’hui la ville de Grenoble compte plus de 15% de sa population se déplaçant à vélo tous les jours, un chiffre parmi les plus haut de France. Ce résultat n’est pas le fruit du ha sard puisque depuis 6 ans maintenant de nombreuses infrastructures cyclables ont vu le jour, faisant du vélo un mode de transport sécurisé et agréable. Nous pouvons notamment donner l’exemple du «Chronovélo » une voie express cyclable de plus de 40 kilomètres relianttoutes les communes de l’agglomération à Grenoble. La bicyclette est là-bas véritablement considérée comme un véhicule du quotidien à part entière.
Présentations et localisations des campus
Caen est particulièrement connue en France pour être une ville étudiante à l’image de son carnaval dédié à cette population qui se déroule chaque année et qui est l’un des plus importants d’Europe.
La ville de Caen met en avant cette population qui compte plus de 33 000 individus, un chiffre important considérant la taille de la ville. Caen est une ville attractive pour les étudiants notamment grâce à une importante offre de logement que nous traiterons dans la prochaine partie, et une offre de formation intéressante répartie sur les différents sites universitaires.
Les campus caennais sont répartis comme on peut le constater sur la figure3 de manière inégale sur le territoire.
Trois campus sont concentrés sur une même zone géographique, à savoir le nord de la ville de Caen, il s’agit du campus 2 avec notamment la faculté de sport, du campus 4 dont nous intéresserons plus particulièrement et le dernier en date, celui quiregroupe toutes les filièresde santé, le campus 5.
Les principaux foyers d’habitation des étudiants
Après avoir évoqué les principaux lieux d’études sur Caen, il nous faut à présent parler des foyers d’habitations des étudiants caennais.
Pour se faire, j’ai décidé d’utiliser les données issues de l’enquête vélo-étudiants de mars 2020 que j’ai réalisé et que je présenterai dans la partie 2 de manière détaillée. Dans le cadre de cette enquête j’ai pu collecter le lieu d’habitation des différents étudiants sondés, et permettre d’observer par le biais d’une carte (figure 4) où vivent ces derniers au niveau de la commune de Caen et de sa proche périphérie. Notre mémoire traite des mobilités à vélo, nous n’avons donc pas jugé nécessaire d’élargir notre présentation des lieux de résidences des étudiants, au département voire à la région Normandie.
Également représenté sur cette carte, les principales résidences Crous qui sont des lieux importants d’habitation d’étudiants avec plus de 4 000 lits répartis à travers les principaux bâtiments.
Dans un premier nous observons sur la figure 4 un grand foyer de peuplement situé dans le centre-ville, un espace qui dispose d’appartements de petite taille correspondant aux souhaits des étudiants. De plus tous les services primaires sont accessibles de façon rapide et la présence du tramway facilite la mobilité de ces jeunes adultes pour accéder aux différents sites universitaires notamment.
Un deuxième foyer de peuplement ressort de cette carte, il se situe au nord du centre-ville, au niveau du campus 1. Cette zone qui comporte les résidences Crous les plus proches du centre-ville caennais reste très attractive de par la localisation, surtout pour les étudiants qui étudient sur ce campus. Un nouveau regroupement de résidences se situant au nord-est de la précédente regroupe également des centaines d’étudiants.
Tout comme les résidences CROUS situées au niveau de la commune d’Hérouville-Saint-Clair qui agglomèrent un bon nombre d’étudiants qui disposent également denombreux services à proximité et la présence du tramway.
Une autre agglomération de résidences gérées par le Crous est située au niveau du campus 2, composée d’étudiants travaillant sur le campus mais pas exclusivement. En effet la présence du tramway facilite la mobilité des étudiants caennais.
Un dernier foyer de peuplement est mis en avant sur la figure 4, il s’agit de celui de Ifs, situé au sud de la ville de Caen. Evidemment il est le résultat de la présence de la dernière résidences étudiantes que nous avons répertoriées, et du campus 3 qui estlocalisé sur cette zone géographique.
Justification des choix
Dans un premier temps et pour justifier mes choix, j’aimerais dire qu’il m’a semblé évident de choisir un site sur chaque regroupement universitaire, sachant que les campus2, 4 et 5 sont situés sur la même zone géographique, à savoir au nord de la ville. Ainsi les sites étudiés sont répartis sur chaque campus et vont permettre d’observer certainement des logiques différentes en ce qui concerne les résultats. De plus l’IAE de Caen est situé à l’extérieur de l’enceinte périphérique caennaise, ce grand boulevard circulaire autour de la ville paraît être un obstacle important à la pratique cyclable, puisque les étudiants aiment se loger en centreville, nous allons donc pouvoir vérifier ou non cette hypothèse.
Dans ce choix j’ai voulu que mes recherches soient concentrées sur des lieux différents de par leurs localisations géographiques mais également leurs domaines d’études. Ainsi nous avons essayé de sélectionner des campus universitaires qui ne traitent pas des mêmes domaines dans l’hypothèse que cette dernière soit révélatrice de certains facteurs.
L’IAE situé sur le campus 4 est spécialisé dans les métiers du management, de la finance et de la santé social. Les étudiants ont la particularité dans cet établissement d’être pour la plupart en alternance à savoir, une semaine par mois à l’école et le reste du temps dans les entreprises accueillantes. Une fois de plus il s’agit là d’un élément qui pourrait être intéressant et s’avérer révélateur.
L’UFR SEGGAT qui traite notamment des questions géographiques et économique, parait très intéressant notamment vis-à-vis de sa situation centrique au cœur de la ville de Caen. Ce campus sur lequel l’UFR est présent, comporte plus de 14 000 étudiants ce qui en fait le plus grand site universitaire de la ville.
Enfin l’IUT du campus va nous permettre d’observer certains comportements sur un site universitaire en périphérie de ville à savoir au sud, mais tout en étant à l’intérieur de l’enceinte périphérique.
Il faut également noter que j’ai essayé de sélectionner des établissements qui offrent des formations diverses, à savoir les DUT donc BAC +2, les licences et licences professionnelles qui offre un diplôme BAC +3 et enfin les masters qui offrent des formations arrivant à un niveau de cinq années d’études aprèsle baccalauréat. Les trois sites universitaires que je viens de présenter feront l’objet de mes recherches notamment par le biais d’entretiens avec les étudiants mais surtout grâce à un questionnaire d’enquête que je leur soumettrai.
Le questionnaire d’enquête, élément central de ma recherche
Le questionnaire d’enquête est un outil permettant de récolter un certain nombre de données dans le but de donner des réponses à la problématique de départ. Cet outil que j’ai décidé d’utiliser prendra une part trèsimportante quant à la réalisation de mon mémoire.
Pourquoi un questionnaire ?
Le questionnaire d’enquête se présente comme étant au cœur de mon travail de recherche.
Le questionnaire est un moyen de rapprocher le chercheur que je serai pour un temps avec le terrain, qui représente pour moi la base de la recherche en géographie. Ainsi cette méthode pour moi est l’une des meilleures et des plus adaptée en ce qui concerne mon sujet, François de Singly et son livre « le questionnaire » sont une base pour moi déterminante dans le choix et l’exécution de cette méthode, je vais m’en inspirer dans cette sous-partie.
Les premiers questionnaires employés en géographie étaient des grilles d’observation, les premiers véritables apparaissent que dans les années 1960. L’émergence d’une géographie régionale, et l’accroissement de géographes qui se considèrent d’une science sociale, va faciliter l’emploie de cette technique d’enquête. Evidemment l’apparition et la démocratisation de l’ordinateur va faciliter sa diffusion, à travers lelogiciel Sphynx qui permet la création et le traitement de ces questionnaires d’enquête.
Aujourd’hui cette méthode est largement enseignée, et notre cursus ne déroge pas à la règle.
En effet dans le cadre de différents projets nous avons eu recourt à ce mode de collecte de données. Le premier fut pour étudier le logement chez les étudiants de Caen, et le deuxième pour faire une étude sur les marchés du Calvados. Mais un questionnaire fut plus pertinent que les autres et m’a conforté dans le choix d’utiliser cette méthode, pour réaliser mon mémoire de recherche. En effet le questionnaire réalisé dans le cadre du diagnostic de territoire sur le vélo et la trottinette à Lisieux en octobre 2019, fut très pertinent et à donner des résultats décisifs dans la prise de nos décisions. Ce dernier a permis de comprendre facilement comment était perçu le vélo à Lisieux, pourquoi la bicyclette n’était pas ou peu utilisée pour les déplacements, et quelles propositions susciteraient le plus d’intérêt quant à l’émancipation de cette pratique, je pense notamment à la réflexion ou la création de pistes ncyclables.
Le questionnaire est donc la solution la plus pertinente dans ma démarche méthodologique, cette impression a été validée par Xavier Lepetit, chargé d’étude en mobilité à l’AUCAME, qui m’a alerté sur le fait que les bases de données sont peu abondantes et difficiles à exploiter, dès lors le questionnaire apparaissait comme une évidence afin de créer mes propres données géostatistiques.
Les étapes de lacréation du questionnaire
Le questionnaire d’enquête va permettre de collecter un nombre important de données en interrogeant des individus qui appartiennent à une certaine population à savoir les étudiants.
Pour ma part je me concentrerai sur des échantillons de ma population mère. Mes questionnaires seront administrés par moi-même sur trois sites définis avec mondirecteur de mémoire, et que je définirai dans la prochaine sous-partie. L’enquête par questionnaire est une méthode exigeante qui demande une rigueur de tous les instants, pour assurer la qualité des données recueillies.
Pour élaborer correctement mon questionnaire d’enquête, j’ai suivi quelques étapes impératives. Tout d’abord, j’ai étudié la population-cible et élaboré les questions les plus importantes autour du sujet étudié. Ensuite à l’aide du logiciel Sphinx, j’ai commencé l’élaboration du questionnaire en avisant d’aller à l’essentiel, pour ne pas faire durer les questions et décourager l’étudiant sondé dès le début.
Une fois le questionnaire rédigé (figure 6) et validé par mon professeur encadrant, je suis allé le tester auprès d’une poignée d’étudiants, avec lesquels un dialogue a été possible afin qu’ils me disent ce qui ne va pas dans le questionnaire. Cela m’a permis de voir les points d’amélioration et si les questions étaient comprises, en vue de la création d’une nouvelle version.
Un questionnaire en trois parties
Le questionnaire vélo-étudiants comporte trois parties séparées et qui jouent toutes un rôle défini, je vais tâcher de les présenter chacune. (Questionnaire en annexe 1)
Dans une première question les étudiants sont invités à sélectionner le mode de transport avec lequel ils se rendent majoritaire sur leur lieu d’étude. Ceci me permet deconnaitre la part modale des étudiants caennais et de les diriger vers la première partie du questionnaire s’ils utilisent le vélo ou la seconde partie du questionnaire s’ils se rendent sur leur lieu d’étude avec un moyen autre.
La première grande partie structurante est réservée aux étudiants cyclistes et permet de connaitre davantage sur la pratique spécifiquement auprès de cette population. En effet nous cherchons dans les premières questions quel type de vélo est le plus utilisé (question 2), où ils l’ont obtenu (question 3)et à quel prix (question 4). Les étudiants cyclistes sont invités à juger les aménagements et le taux d’équipement en parking vélo aux abords de leur lieu d’étude (questions 5 et 6). J’ai réalisé une question où les étudiants peuvent juger dangereux ou non de circuler à vélo (question 9) et les questions 11 et 12 sont relatives à la problématique du vol de vélo, ont-ils peur ou se sont déjà t-ils fait voler leur vélo.
La seconde partie structurante est réservée aux étudiants qui se rendent sur leur lieu d’étude à l’aide d’un moyen de transport autre que le vélo. Cinqquestions composent cette partie qui cherche essentiellement à comprendre pourquoi ils n’utilisent pas le vélo. Est-ce parce qu’ils n’ont pas de vélo sur leur lieu d’étude? (Question 17) et qu’est-ce qui pourrait faire en sorte que ce moyen de transport devienne une solution pertinente pour eux (question 19). La question 18 permet de savoir s’il y a un potentiel actuellement pour cette pratique dans le cadre de ce type de déplacements.
Enfin la dernière partie permet de dresser le portrait social de l’étudiant, en précisant notamment son genre (question 21), s’il est boursier (question 22), le diplôme préparé (question 23), le lieu d’étude et le lieu de résidence (questions 24 et 25) et enfin si l’étudiant vit seul ou non (question 26).
Le statut social et le statut d’habitation influencent la mobilité des étudiants caennais
Les parts modales diffèrent en fonction de la situation géographique des lieux d’étude.
D’autres facteurs influencent la mobilité étudiante, à savoir le statut social et ce que nous avons appellerons le statut d’habitation.
Les étudiants boursiers plus regardant sur leur mobilité ?
La bourse d’enseignement supérieur sur critères sociaux est accordée selon le site des services publics « à l’étudiant qui a des difficultés matérielles pour poursuivre des études supérieures ». Selon l’enquête que nous avons réalisée en mars 2020, 46% des étudiants sondés bénéficient d’une aide de ce type, répartie sur 8 échelons allantde 1 000 à 5 600 euros par an.
La bourse sur critères sociaux destinée aux étudiants bacheliers est un indice non-négligeable à prendre en compte, quand il s’agit d’évoquer des sujets traitants des mobilités et de la population étudiante à la fois. La bourse témoigne d’une certaine condition financière de l’étudiant qui potentiellement peut l’amener à réfléchir sur sa mobilité quotidienne, synonyme parfois de coûts importants.
Nous avons donc sur la figure 19 mis en relation le statut boursier des étudiants répondants avec leurs modes de déplacement. Tout de suite une chose ressort de ce graphique. En effet nous observons assez aisément que les étudiants boursiers sont plus attirés par ce mode de transport qu’est la marche à pied et ceci pour une raison simple, il s’agit d’une mobilité peu coûteuse si ce n’est de bonnes chaussures. L’étudiant boursier semble donc plus enclin à trouver un logement s’il le faut près de son lieu d’étude et ainsi ne pas prévoir un coût supplémentaire au niveau de la mobilité quotidienne.
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Table des matières
Remerciements
Introduction
Partie 1: Contexte et notions autour du sujet : le vélo et les étudiants
1.1 Le vélo : le mode de transport du futur ?
1.2 Quelle place pour le vélo à Caen ?
1.3 Les étudiants un enjeu important pour la ville de Caen
Partie 2: Deux méthodes au service de la connaissance des pratiques
2.1 Les sites étudiés
2.2 Le questionnaire d’enquête, élément central de ma recherche
2.3 Les entretiens pour compléter les questionnaires
Partie 3: État des lieux de la mobilité des étudiants caennais : le vélo a-t-il sa place ?
3.1 Quels facteurs influencent la mobilité des étudiants?
3.2 Des mobilités déjà présentes et efficaces
3.3 Quel futur pour le vélo chez les étudiants ?
Partie 4: Réflexions et Propositions d’aménagements: le vélo pour les étudiants
4.1 Des aménagements plus performants et structurants
4.2 Des services spéciaux dédiés aux étudiants
4.3 Une communication performante auprès des étudiants
Conclusion générale
Bibliographie
Table des matières
Table des figures
Annexe