Réfléchir par la pratique et pour la classe :repenser l’enseignement de l’histoire autour des images d’art

La caricature

Depuis les événements de Charlie hebdo, on réinterroge la caricature : Peut-on mourir pour un dessin ? Et la liberté d’expression la dedans ? Il est vrai que l’on peut mourir pour un dessin, certains évènements tragiques de ces dernières années nous l’ont malheureusement démontré, mais sans aller jusque là, les dessinateurs polémistes, l’histoire nous le raconte, ont souvent eu des déboires avec la justice française, écopant amendes ou peines d’emprisonnement. Nous, nous aimerions poser d’autres questions qui interroge toujours ce lien entre l’image et l’histoire :

La caricature joue-t-elle un rôle dans l’écriture de notre histoire ? Si oui, en quoi fait elle acte ?

Qu’on admette que la caricature soit ou non une oeuvre d’art, peut-importe, la caricature intéresse notre propos dans sa signification historique et l’impact qu’elle peut laisser sur le cours des évènements.  » Dans chaque aire culturelle, ils [caricatures et dessins de presse] sont les produits d’une Histoire, avec son corpus de libertés et de répressions, avec des transformations des opinions dans des publics divers. »
La caricature est un discours direct sur la réalité et en même temps la volonté pour les consommateurs de ces images de prendre conscience de la réalité. C’est un monde qui s’interroge lui-même à travers la caricature. « c’est une curieuse mise en abyme qui forge l’espace public comme un lieu de perpétuelle contemplation de soi-même, d’auto-image des foules avides de se découvrir et de s’analyser. » * La Caricature renseigne déjà l’historien sur un système de pensé propre à une société donnée.
Annie DUPRAT nous explique dans son article « Iconologie historique de la caricature politique en France (du XVIe au XXe siècle)  » dans la revue Hermès, La Revueque « Le dessin de la caricature est très codifié, il y a un vocabulaire iconographique ancien. » , la caricature est le produit d’une culture graphique, iconographique et symbolique construite au fil du temps. Le vocabulaire graphique de nos caricatures contemporaines est déjà ancien, il remonte au moins du temps de la Réforme où il puise sa source dans l’iconographie religieuse. Les catholiques figuraient alors en monstre leurs adversaires spirituels , Luther, les réformistes et les réformés. Ces derniers s’attaquaient en retour aux catholiques et au pape en leur donnant une figure animale. On voit déjà apparaître dans les caricatures du XVIe siècle des encarts ou des banderoles contenant du texte, ce sont les ancêtres de la bulle. Aujourd’hui, le duo texte-image est un incontournable du dessin de presse ou de la caricature et « nombre d’oeuvres de Moisan ou de Plantu, pour ne citer qu’eux, ne peuvent être comprises que par ce recours au texte, place en legende ou bien a l’interieur de I’ image sous forme de banderoles ou de bulles.

La caricature renseigne ensuite sur le climat politique ou social d’une époque.

D’abord par l’existence même de la caricature qui est une forme de contestation.
Le caricaturiste publie le plus souvent son dessin à destination du peuple. Il y a, à travers ce projet, de mettre aux jours des contradictions entre la réalité (du pouvoir en place, des moeurs) et les intérêts de ceux à qui s’adressent les caricatures. La caricature participe pleinement à la construction de l’opinion publique, c’est ce qu’affirme Annie DUPRAT qui donne pour exemple la violente campagne de caricatures dont fut victime le roi Henri III. Les nombreuses diffusions de caricatures à son encontre ont continué de dégrader son image publique et de renforcer son impopularité.
L’historienne affirme même que cette campagne de caricatures fut « le prélude et sans doute prealable a son assassinat ».
Ensuite, la caricature renseigne sur le climat politique et social par sa réception par les couches populaires ou dirigeantes. Plus haut, nous avons exprimé l’importance qu’il fallait accorder à la réception des images quand on s’intéressait à elles dans une perspective historique. C’est vrai pour la caricature. Et la réception qui est faite des caricatures en dit long sur l’organisation politique et sociale du pays à un instant T.
Pourquoi le XIXe siècle a-t’-il était aussi friand des caricatures ? Peut-être parce que la liberté d’expression, chèrement acquise dans les combats des idées de la révolution française, n’a jamais été autant menacée qu’à cette époque. Non pas qu’on pouvait s’exprimer plus librement auparavant, mais que cette liberté d’expression est devenue un droit au XIXe et que revenir sur ce droit paraît alors intolérable pour les gens du siècle. De même, la censure est une autre forme de réception de la caricature. C’est une réception par le pouvoir en place. Le décalage entre d’un côté l’aspiration à donner vie au droit de libre expression et de l’autre côté la virulence de la censure traduit bien la lutte du siècle entre le pouvoir monarchique ou impérialiste et le pouvoir démocratique issu de la république.
A ce propos, tentons une petite histoire de la caricature au XIXe siècle.
Retracer, même brièvement l’histoire de la caricature au XIXe, c’est montrer les passions et les actes engendrés par les images. C’est révéler les jeux de pouvoir, les constructions de discours et le poids de l’opinion publique.
Le début du siècle est marqué par une incroyable censure, Napoléon, couronné empereur en 1804 interdit les caricatures sous peine de lourdes sanctions : l’emprisonnement voire la mort. Il faut attendre sa chute en 1814 pour que les caricatures explosent de nouveau. Une large partie d’ailleurs sera publiée à son encontre. En 1830 est signée une charte stipulant « Le droit des Français de publier et de faire imprimer leurs opinions en se conformant aux lois ». La presse s’empare de cette nouvelle liberté pour attaquer le nouveau régime monarchique, la monarchie de Juillet (1830-1835).
Un nouveau journal, resté célèbre, est alors imprimé en France, c’est le journal La Caricature. Journal satyrique engagé, La Caricature, fondé et dirigé par Charles Philipon jusqu’en 1835, attaque ouvertement la politique de Louis-Philippe Ier alors roi de France. Ce dernier est d’ailleurs pris à parti, notamment par le célèbre caricaturiste DAUMIER, recruté par le journal. Une des caricatures du roi passée à la postérité est le dessin satyrique de PHILIPPON repris à sa demande par Daumier.

Les Poires

On y voit le visage du roi se transformer progressivement en poire. PHILIPPON voulait alors prouver que « tout peut ressembler au roi », il écrivit alors ces lignes » Ce que j’avais prévu arriva. Le peuple saisi par une image moqueuse, une image simple de conception et très simple de forme, se mit à imiter cette image partout où il trouva le moyen de charbonner, barbouiller, de gratter une poire. Les poires couvrirent bientôt toutes les murailles de Paris et se répandirent sur tous les pans de murs de France »
Une fois de plus, l’image a ici prouvée sa valeur performative.

État des lieux des images d’art à l’école : inventaire des idéaux et des possibles

Interrogeons les textes officiels

Position de l’éducation nationale par rapport aux images d’art la lecture des textes officiels et de quelques articles produits par le ministère de l’éducation nationale nous renseigne sur la position de l’éducation nationale par rapport aux images, aux images d’art et aux enjeux éducatifs associés. La position de l’éducation nationale est une réponse à la demande sociale de contrôler les effets de la prolifération des images. En effet, l’éducation nationale construit depuis quelques années une éducation à l’image et une éducation du regard sur les imagesen prolongement de l’éducation à l’esprit critique. Dans les programmes depuis la maternelle jusqu’en CM2 et au-delà, on retrouve un certain nombre d’éléments illustrant cette volonté. Le premier pas à faire est de distinguer le réel de sa représentation, le suivant est d’apprendre à lire lesimages. Cet apprentissage repose sur l’acquisition progressive de compétences d’observation méthodique et de mise en mot de ce que l’on voit et ce que l’on ressent. Cela via un vocabulaire liéau domaine de l’art, mais aussi de l’information et de la communication, vocabulaire qui s’étoffe au fil des ans et qui prend corps dans la pratique des arts plastiques.
L’éducation nationale envisage également et largement l’image comme un objet pédagogique et didactique. C’est un outil pour l’enseignant qui lui sert dans toutes les disciplines qu’il enseigne.
L’image est un des principaux supports de situations d’apprentissage. Nous verrons plus en avant comment l’image d’art est utilisée dans les enseignements en maternelle et en primaire.
Enfin, l’éducation nationale porte un certain discours sur l’image d’art. « L’École donne une place importante au cinéma et à l’audiovisuel dans le cadre plus large de l’éducation à l’image. La première pratique culturelle des jeunes est celle de l’image : cinéma, photo, télévision, jeux vidéo, Internet, etc. Depuis plus de 20 ans, l’École a mis en place une éducation théorique et pratique à ce langage complexe dont les codes et les techniques évoluent sans cesse. Dès l’école primaire, l’éducation à l’image, au cinéma et à l’audiovisuel permet aux élèves d’acquérir une culture, d’avoir une pratique artistique et de découvrir de nouveaux métiers. »
L’image d’art relève du patrimoine,c’est un héritage qui doit donc être connu et partagé par tous. Pendant tout leur cursus scolaire, les élèves vont donc découvrir des oeuvres d’art et se constituer un répertoire d’images d’art. Cette rencontre avec les oeuvres a pour but de sensibiliser les jeunes à l’art, mais aussi de participer à l’égalité de tous dans l’accès à la culture. Outre les modalités d’enseignement définis par les programmes, le ministère de l’éducation nationale a ouvert un certain nombre de dispositifs pour éduquer l’enfant à l’image. Parmi ces dispositifs, le PEAC, Parcours d’ Éducation Artistique et Culturelle de l’élève, de la petite section à la terminale, apporte une vision d’ensemble et une cohérence pour cette éducation à l’image. En partenariat avec des artistes, des institutions artistiques et culturelles et des intervenants extérieurs, l’École élabore des projets d’éducation à l’art et la culture articulant la rencontre avec des oeuvres, la pratique artistique et l’apprentissage de notions.
Dans ce programme complet, il y a, nous semble-t-il, des leviers potentiels pour renouveler les pratiques pédagogiques convoquant les images d’art. Le croisemment des acteurs et des approches pourrait enrichir la réflexion sur l’utilisation des images d’art en classe. Le PEAC et les autres dispositifs donnent en plus l’occasion aux élèves de fréquenter le milieu de l’art et de la culture, d’en visiter les hauts lieux comme les musées ou les ateliers d’artistes. Pour une bonne partie de nos élèves qui méconnait tout cela, c’est une véritable chance. Certaines rencontres avec des personnes, des métiers, des ouvres pourraient même susciter des vocations. Les métiers de l’art et de la culture pourraient dès lors devenir une destination potentielle dans le parcours de formation de l’élève. Voyez donc l’importance, l’enjeu, de tout ce que l’on peut tisser autour de l’image d’art à l’école.

Place de l’image d’art dans les enseignements

Ci-après, une synthèse de notre lecture des programmes et du socle commun par rapport à la question de la place de l’image d’art dans les enseignements scolaires.

Les cycles 2 et 3

Dans les arts plastiques l’image d’art est considérée comme un produit fini, à regarder pour vivre une expérience sensible et esthétique, mais aussi à observer pour chercher du sens. L’accent est alors porté sur la lecture d’image en lien avec les techniques travaillées en phase de production. Il faut dire ce que l’on ressent et ce que l’on voit en argumentant sur les procédés mobilisés par l’artiste. Qu’est-ce qu’a fait l’artiste pour que je ressente ça ? L’apprentissage du vocabulaire, notamment lié aux techniques artistiques, est indissociable de la manipulation et de la production.
L’élève découvre des techniques, apprend à les nommer en même temps qu’il s’y exerce. L’image d’art est aussi considérée dans cette discipline comme un produit non fini, un matériau support d’unecréation plastique (transformation d’images, collage…)
Au cycle 2, l’environnement visuel direct de l’élève sert de base aux réflexions artistiques et plastiques. Il y a la volonté de se saisir des images qui peuplent le quotidien des élèves pour changer le regard qu’ils portent dessus en travaillant ces images du quotidien dans une perspective artistique.
Les arts plastiques oeuvrent à outiller l’élève pour le responsabiliser face aux images :  » Enfin, entre
six et neuf ans, l’enfant raconte souvent des histoires, s’invente des univers et les met en récit par le biais de ses productions. Progressivement, il prend conscience de l’importance de les conserver pour raconter, témoigner de situations qu’il vit seul ou avec ses pairs. L’enjeu est de lui permettre de fréquenter les images, de lui apporter les moyens de les transformer, de le rendre progressivement auteur des images qu’il produit et spectateur des images qu’il regarde. » Le simple fait de regarder une image n’est désormais plus un acte anodin. Dans la discipline du Français, L’image d’art au cycle 2 et 3 est aussi envisagée comme un déclencheur d’activités langagières portées sur la production orale d’une part : raconter une histoire à partir d’une image ou une série d’images (cycle 2), l’élève décrit des images, argumente sur son interprétation de l’image ( cycle 3) ;sur la production écrite d’autre part : L’image d’art est le point de départ de situations d’apprentissage de l’écriture. La dimension sémantique de la lecture d’image n’est pas oubliée, les élèves apprennent à établir des connexions entre le texte et les images, à travers les albums notamment, mais aussi en poésie où l’image n’est plus matérielle mais mentale. Enfin, l’image est un prétexte à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication. On cherche alors à utiliser des images pour des présentations ou des productions de documents numériques, on cherche aussi à les transformer par différentes techniques comme le photomontage et enfin on cherche à produire des images fixes ou animées à l’aide d’outils numériques variés.
Assez généralement, aux cycle 2 et 3, l’image va servir l’apprentissage de la représentation. Dans différentes disciplines, les sciences, les mathématiques, l’art… l’élève apprend à passer du réel, du tangible, à l’abstraction. Il faut alors installer un va et vient permanent entre la manipulation, l’observation et la conceptualisation. Le travail alors fait sur les images aide à cela.
Nous constatons donc, à la lecture des programmes, que l’éducation nationale s’est vraiment emparée de la question des images et lutte contre les dérives de leur prolifération. La première arme de l’élève pour faire face c’est l’art qui transforme son rapport au réel et son rapport à son environnement. Lors des activités artistiques, mais également dans les autres disciplines où l’enseignant utilise des images d’art, un effort est porté sur l’éducation au regard par l’apprentissage de la lecture d’image et l’apprentissage d’une posture critique face aux images.

Place de l’image d’art dans l’enseignement de l’histoire

Lors d’un colloque en 2002 sur l’enseignement de l’histoire et de la géographie, un professeur des universités et une inspectrice ont livré les résultats de leur investigation quant à l’utilisation del’image dans l’enseignement de l’histoire. Voici ce qu’ils en disent.

Interrogeons les manuels scolaires et dressons une cartographie des images d’art dans les manuels d’histoire : Quel poids ? Quelles natures ?

Interrogeons à présent les manuels scolaires pour en dresser un état des lieux des images d’art et de leur utilisation.
Notre volonté est ici de réaliser une étude statistique et analytique sur des manuels scolaires d’histoire. Nous choisirons différentes maisons d’éditions et plusieurs éditions s’étalant sur les trois dernières années, ainsi, nous pourrons avoir une vue d’ensemble de la place de l’image d’art dans les manuels scolaires d’aujourd’hui. L’idée est aussi d’identifier les différentes approches proposées par les manuels dans l’optique d’un usage de l’image d’art en histoire. Nous verrons ce qui peut être pertinent au regard des avancées de la recherche en histoire et au regard des prescriptionsministérielles.
Une étude de 2011 faite sur les manuels d’histoire de classe de troisième révélait que :  » dans un manuel de troisième pris au hasard, sur 356 documents, 237 sont des images, soit 66 % des documents et, parmi ceux-ci, 47% sont des photographies, 20% des affiches, 13% des cartes. Mais les images sont présentées sur le même mode dans les manuels, quel que soit par ailleurs leur statut.
La miniature voisine avec une photo de château fort. Elle a la même taille que la peinture murale ou que l’affiche de propagande reproduite quelques pages plus loin. »
Ces résultats montrent la distorsion entre l’intérêt de montrer des images pour faire de l’histoire et le peu de cas qui est fait de leur traitement. Quand est-il aujourd’hui ? Nous avons voulu réactualiser l’étude. Nous avons perçu ici un enjeu majeur tant le recours au manuel d’histoire s’impose encore dans la pratique des maîtres. L’offre iconographique et documentaire des manuels reste donc encore déterminante dans l’enseignement de l’histoire.

Le poids des images d’art par rapport au nombre total des documents iconographiques dénombrés précédemment

Parmi ces documents iconographiques, le poids des images d’art est saisissant. 97% des documents iconographiques sont des images d’art. On comprend mieux l’urgence de savoir lire de telles images.
Comment expliquer une telle prépondérance des images d’art ? Nous ne pouvons faire que des hypothèses : Y-a-t-il un manque de ressource du côté des documents iconographiques qui ne relèvent pas du champ artistique ? Les maisons d’éditions n’accordent-elles que du crédit aux images d’art qui seraient plus légitimes dans un manuel d’histoire (histoire-géographie et histoirehistoire de l’art) que d’autres documents iconographiques ? L’époque du XIXe siècle a-t-elle quelque chose à voir avec ce chiffre ? (il est vrai que le XIXe siècle est une époque d’intense production d’images, et même les images qui ne sont pas a priori destinées à être exposées dans les musées, les affiches, les dessins de presse, les photographies, relèvent en partie du champ artistique.)
Dans ce nouveau diagramme circulaire nous retrouvons les 3% d’images qui ne sont pas des images d’art. Ces images sont des croquis, des planches, des schémas. A côté de cela, parmi les 97% d’images d’art, les gravures et lithographies ainsi que les peintures sont des documents iconographiques prisés par les manuels ( plus d’un quart des images d’art sont des gravures et lithographies, 20% sont des peintures).
Les trois autres pourcentages, 15% d’affiches et publicités, 14% d’images d’architecture et d’aménagements urbains (avec une dimension artistique dans la représentation du paysage urbain) et 11% de photographies, sont directement en lien avec les bouleversements de l’âge industriel (essor de la photographie, transformation du paysage et du visage de la ville, modernisation des architectures avec la production de nouveaux matériaux issus de la métalurgie en expansion, production massive d’affiches pour vendre les produits de l’industrie florissante ).
Les autres types d’images d’art apparaissent de manière anecdotique dans les pages des séquencessur l’âge industriel. On note également une très faible représentation des sculptures, art qui n’estpourtant pas en reste au XIXe siècle.

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Table des matières
Introduction
I. L’histoire par l’image d’art
A. Champ notionnel
1. Histoire
2. Histoire de l’art
3. Histoire des arts
4. Image
5. Image d’art
B. L’historien aux prises avec les images
1. Faire fi des images, une négligence désormais rendue impossible
2. L’image d’art, pomme de discorde dans le monde de la recherche
3. Le rôle, réel ou souhaité, de l’image d’art dans la fabrication de l’histoire : de l’illustration à la pérformation
C. L’image d’art à l’heure industrielle : un monde qui change dans les images et par les images
1.Place de l’image d’art dans la société industrielle du XIXe siècle
2. Nature des images d’art sous l’âge industriel
3. La caricature
II. État des lieux des images d’art à l’école : inventaire des idéaux et des possibles
A. Interrogeons les textes officiels
1. Position de l’éducation nationale par rapport aux images d’art
2. Place de l’image d’art dans les enseignements
3.Place de l’image d’art dans l’enseignement de l’histoire
B. Interrogeons les manuels scolaires : dressons une Cartographie des images d’art dans les manuels d’histoire : Quel poids ? Quelles natures ?
1 Le poids des images par rapport au nombre total de documents
2 Le poids des images d’art par rapport au nombre total des documents iconographiques dénombrés précédemment
3 La nature des documents iconographiques
4 Quelles lectures et quels traitements des images d’art sont proposés ?
5 Y-a-t-il une une méthodologie de lecture d’images ?
6 Quel discours, à travers les images d’art et leur traitement, est-il véhiculé sur l’âge industriel ?.p37
C. Interrogeons le musée
1. La visite au musée : Un myhthe à déconstruire, une ressource à reconstruire
2. Etude de cas : Le musée du LaM à Villeneuve d’Ascq
III. Réfléchir par la pratique et pour la classe :repenser l’enseignement de l’histoire autour des images d’art
A. Tisser la leçon d’histoire autour des images d’art
1. Place de l’image d’art dans la séquence
2. Manipulation de l’objet-image
3. Traduction sur le terrain et adaptation
B. Présentation d’une séquence mise en place sur le terrain
C. Analyse de la séquence
1. Une expérience artistique
2. Ce qu’ont appris mes élèves
3. Le lien entre image d’art et histoire
Conclusion
Annexes
Bibliographie

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