Activités touristiques et économiques
Son relief diversifié offre au jura une large variété d’activités touristiques, qui occupe de ce fait une place importante dans l’économie du département. En effet, le département du Jura se découpe en 4 étages :
– la plaine jurassienne appelée la Bresse Jurassienne, atteignant des altitudes entres 200 et 300 mètres (culture, élevage volailles) avec comme ville importante Dole.
– le Revermont où se situent les villes de : Lons le Saunier, Salins les Bains, connue pour ses Salines Royales inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis juin 2009, qui alimentaient les salines d’Arc et Senans, construites par Claude Nicolas Ledoux. Le travail du sel a eu de nombreuses répercussions sur l’économie lédonienne et on en retrouve encore aujourd’hui les traces de cette ancienne activité industrielle dans la ville. D’autre part le sel permit l’implantation des thermes à Lons-le-Saunier et à Salins les Bains, activité actuellement en plein essor (Centre de rééducation fonctionnel et remise en forme). Cette partie du territoire abrite également une grande partie du célèbres vignoble jurassien (de 1850 hectares) connu pour son originalité et l’excellence de sa production viticole. Il est implanté au nord de Lons le saunier autour des villes d’Arbois et Château Chalon. Cette activité permet d’accueillir chaque année, au mois de février, plus de 40000 amateurs de vin jurassien lors du célèbre événement de la « percée du vin jaune ». Sur le premier Plateau (dont l’altitude varie entre 400 et 700 mètres) se situe une multitude de lacs (on recense une soixantaine de lac en Franche-Comté) tels que celui de Vouglans (connu pour son célèbre barrage), et les lacs naturels de Chalain, de Narlay, d’Ilay… maiségalement les cascades du Hérissons qui accueille plus de 20000 visiteurs par an. Et enfin, le Haut-Jura offre des panoramas à des altitudes variée sallant de 700 { 1500m avec une moyenne de 1100m d’altitude. Ce fort dénivelé permet de développer les activités de sports d’hiver avec les stations de ski alpin de moyenne montagne, comme les Rousses, mais surtout le ski de fond avec près de 1000 km de pistes. Plus globalement le territoire Jurassien est peuplé de grandes forêts, avec l’une des plus vastes de France, la forêt de Chaux(feuillus), et les plus belles forêts de sapins et épicéas(Forêt de Joux et de la haute Joux) et une multitude de musées, rappelant l’ancienne activité industrielle des lieux ou encore les personnages célèbres jurassiens (musée de la lunette à Morez, de la pipe et du diamant à Saint Claude, mais aussi le musée de la Vache qui rit (dont l’unique usine de fabrication se trouve à Lons le saunier) et celui de Rouget de Lisle (né à Lons le saunier et auteur de notre célèbre hymne Français). L’économie jurassienne repose principalement sur l’agriculture l’artisanat et la moyenne industrie, car le Jura recense encore près de 4700 entreprises, et près de 16 000 actifs, dans des domaines très différents, tels que l’optique { Morez (ville siège de la lunetterie française) ou encore l’industrie du jouet en bois { Moirans en montagne, et de la pipe et anciennement du diamant à Saint-Claude, la fabrication et l’affinage du comté et du Morbier. Au début des années 2000, l’attractivité résidentielle du Jura s’améliore, en partie portée par la périurbanisation du triangle DijonBesançon- Lons le Saunier.Connaissant depuis de nombreuses années une moindre sensibilité au chômage que la plupart des départements métropolitains, le Jura voit celui-ci progresser depuis le début de l’année 2008. Département à vocation industrielle ancienne, il accueille, entre autres, les principales entreprises métropolitaines du secteur de la lunetterie et du jouet. Ces industries, fortement exportatrices, sont soumises à une forte pression dans le cadre d’une économie mondialisée. Les difficultés de l’industrie automobile commencent à affecter certains sous-traitants présents dans la zone d’emploi de Saint-Claude qui figure parmi les plus spécialisées au niveau national. Mais la seconde part importante de l’économie jurassienne est le tourisme avec les domaines de Chalain et de Vouglans, qui gèrent les nombreuses activités aquatiques (baignade, voile…). Au plus fort de la saison d’été, les touristes représentent en effet un surcroît de population de 43% par rapport à la population jurassienne. Ce taux est de 10% pour les autres départements francs-comtois. En moyenne annuelle, en nombre d’équivalents habitants permanents, les touristes correspondent à 26 000 résidents supplémentaires. Depuis quelques années, on remarque aussi que le tourisme vert se développe de plus en plus, avec la création des gîtes ruraux, dans presque toutes les communes jurassiennes, une multiplication des sentiers de randonnée et des activités sportives comme le VTT et la spéléologie. Et puis grâce aux altitudes élevées du Haut Jura, l’économie du département peut s’appuyer sur le tourisme d’hiver, notamment grâce au ski de fond. Depuis 1979, le Jura accueille le plus grand évènement nordique français, la Transjurassienne, qui accueille chaque hiver près de 3000 skieurs de fond.
Lons-le-Saunier, préfecture du Jura
Lons-le-Saunier, est aujourd’hui la seconde ville du Jura par sa superficie (7.7km²) et son nombre d’habitants (on recense aujourd’hui, près de 19966 lédoniens) derrière la ville de Dole, qui compte plus de 26400 habitants répartis sur un territoire d’une superficie supérieure à 38 km². Elle reste tout de même préfecture du Jura. Comme nous l’avons vu précédent, Lons-le-Saunier est au cœur des activités économiques du département. Il s’y concentre encore quelques grandes entreprises telles que l’usine Bel, producteur de la célèbre Vache qui rit et produits dérivés, SKF spécialisée dans la mécanique et l’usine Président, usine fromagère, mais c’est principalement grâce au secteur tertiaire que Lons –le-saunier développe son économie. En 2007, sur 15481 emplois, plus de 11000 se trouvent dans les administrations, services divers, santé et action sociale, (soit 82% des emplois) contre seulement 1800 en industrie (l’équivalent de 12.1% de l’ensemble des emplois sur le territoire). On remarquera également la forte proportion d’actif (ayant un emploi) qui s’élève { près de 61.3% de la population de 15 { 64 ans. De plus, sur la carte touristique, présentée ci-dessus (figure n°…) on remarque que Lons-le-Saunier, se retrouve au centre des activités touristiques et ainsi, peut s’appuyer sur le tourisme pour développer son économie. Aujourd’hui, Lons-le-Saunier est une ville préfecture proposant l’essentiel des activités de services et loisirs à la population.. Il est ainsi nécessaire pour elle, de continuer dans cette lancée en étant en constant renouvellement. C’est dans cet objectif qu’on observe chaque année, l’implantion ou l’amélioration de nouveaux centres commerciaux, sportifs et culturels,. Son territoire restreint ne permet plus à Lons le saunier de développer de nouvelles zones attractives et les extensions commerciales et autres ne peuvent se faire que sur les communes limitrophes.
Montmorot, une commune grandissante.
Cette commune appartient à la communauté de commune du bassin lédonien, limitrophe par l’Est avec Lons-le-Saunier. Cette commune, de superficie moyenne de 1 136 hectares, constitue une des communes les plus importante de l’intercommunalité derrière Lons-le-Saunier, avec près de 3500 habitants et dotée d’une grande exploitation commerciale. Montmorot a réussi à ce constitué cet important tissu économique grâce aux 2 grandes voies d’accès (L’autoroute A 39 la RD 678 et RD 1083). Après être resté { l’écart de la croissance économique enregistrée sur le bassin lédonien, Montmorot souhaite aujourd’hui encourager cet accroissement tout en conservant sa forte activité économique. C’est ainsi que l’on retrouve dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune 3 grandes orientations d’aménagement :
– Diversifier l’offre de logements, maitriser l’urbanisme
– Conforter l’activité économique en développant et renforçant l’économie sur les secteurs existants ({ l’échelle communale), l’offre, les équipements et les services.
– Améliorer la qualité de vie, valoriser les entrées de villes en sécurisant et facilitant l’accessibilité { la commune et redynamiser le centre ville.
Montmorot a un potentiel de développement économique du fait de sa situation géographique et des axes de communication importants qui la traversent ou qui se situent à proximité (autoroute A 39). Connaissant ce fort potentiel, Lons-le-Saunier s’est appuyé sur la proximité des territoires, pour développer son activité économique. En effet, grâce à la communauté de communes, Lons-le-Saunier a pu implanter ces centres commerciaux et ces infrastructures sportives et culturelles sur la commune de Montmorot afin de bénéficier de son dynamisme économique. On retrouve ainsi la principale salle polyvalente de la ville et du bassin lédonien, sur les parcelles de Montmorot, en limite avec Lons-le-Saunier. Comme nous l’avons cité précédemment, le Jura est un département très touristique, qui lui permet de doubler sa population à certaine période de l’année. Lons le saunier de part sa localisation géographique peut tirer de nombreux avantages de cette activité touristique en proposant aux touristes de nombreux équipements. Il est donc nécessaire, dans l’aménagement du territoire de toujours prendre en compte la taille de la population de Lons-le saunier et ses alentours mais également les populations éphémères et ainsi de créer des équipements répondant aux différentes attentes. On se retrouve ainsi avec une salle polyvalente comme Juraparc, qualifiée de salle parapluie et qui est devenue obsolète au cours du temps. Revenons un peu sur cet aménagement des années 1980.
Les problèmes rencontrés au cours des 20 dernières années
Comme nous l’avons expliqué précédemment, le but de ce site était de créer au sein d’un seul et même espace, plusieurs équipements culturels répondant aux différents besoins des habitants, { l’échelle communale comme { l’échelle départementale. En effet, { l’époque de sa construction, il n’existait pas de salle pouvant accueillir des expositions, des concerts ou autres salons importants. Comme Lons-le-Saunier était la référence en termes de ville dynamique pour le département (grâce notamment au tourisme), la commune a ainsi décidé de répondre à ce besoin en créant l’espace Lacuzon. De même, à une échelle beaucoup plus petite, il n’y avait pas de salle communale pour la ville de Lons-le-Saunier, il fut aussi décidé d’en profiter pour créer un espace pouvant répondre à ce besoin. Comme { l’époque, l’espace Lacuzon était le seul a pouvoir accueillir des concerts importants, dans tous le département, cette salle était encore utilisé pour ce type d’évènements, mais depuis quelques années grâce { l’accroissement démographique et économique de la ville de Dole, cette dernière a décidé de créer une salle réservé exclusivement à ce type d’évènement, La Commanderie. Cette salle de spectacle moderne est modulable, grâce à des parois acoustiques mobiles, une scène de taille acceptable et des gradins rétractables pour accueillir différents types de représentation, dans toutes sortes de configurations et possède un bien meilleur acoustique que l’espace Lacuzon. Juraparc a ainsi perdu le marché du concert et donc une grande série d’évènements. De même la mezzanine possède une scène trop petite et pas assez surélevée (à peine 1 mètre de haut) et ne comporte aucun gradin pour le bien-être des spectateurs. D’autre part les grandes expositions et salons, pouvant accueillir jusqu’{ 35000 visiteurs par week-end, comme le salon « bois énergie » avec 19000 visiteurs et le salon « made in jura » qui se déroulait dans l’espace Lacuzon de cette salle se font de plus en rare, car le site était devenu obsolète. En effet, ces salons internationaux se sont déplacés pour la plupart dans le département du Doubs, à Besançon (le parc des expositions de Micropolis), constitués d’une dizaine de halls, de tailles différents, plus adaptés { recevoir ce type d’évènements.. De plus, Besançon possède une meilleure capacité hôtelière que Lons le saunier. En effet, Lons le saunier et le bassin lédonien compte seulement 11 hôtels avec une capacité moyenne de 30 chambres par hôtels, ce qui ne permet pas d’accueillir le nombre important de visiteurs et représentants de ces forums. On remarque donc les différents problèmes apparus sur cet espace, depuis sa création. En voulant faire une salle polyvalente, la ville a construit une salle dont la taille n’est jamais réellement adaptée aux différents évènements prévus. On détaillera plus tard, les problèmes liés au site et non à la salle de Juraparc en elle-même comme la dimension du parking, les voies de circulation peu aménagé pour l’accès { ce type d’équipement…
Etat actuel des voies d’accès au site et parkings
Un des grands problèmes liés { l’utilisation de cette salle polyvalente, réside également dans les voies de communications vers ce site. En effet, en parcourant le terrain, j’ai remarqué un manque de prise en compte de densité de circulation de certaine route, lors de grands événements à Juraparc. La majorité des routes, ne sont pas adaptés à un fort trafic routier, ce qui provoque des bouchons sur les voies d’accès au site de Juraparc, en particulier les vendredi soirs et samedi. Le vendredi soir, on retrouve sur les routes principales de Lons le Saunier et Montmorot : les départs en weekend, les retours du travail, les personnes se dirigeant vers les centres commerciaux (lors de mon questionnaire distribué aux habitants, plus de la moitié dise faire leurs courses le vendredi soir, en fin de semaine) et également les personnes allant aux évènements. La route départementale RD 678 passant au sud du site étudié, est souvent bloquée les vendredis soir à partir de 17h et le samedi après-midi, ainsi, de nombreux conducteurs préfèrent emprunter l’intérieur de la ville de Montmorot pour sortir de Lons le saunier. Comme nous l’avons précisé ci-dessus ces routes ne sont pas particulièrement aménagées pour recevoir un fort trafic routier. Ces axes secondaires de circulation des routes parfois très étroites (photos), des carrefours non aménagés ou très peu ( petit rond point), aucune places de stationnement, des bords de routes non aménagés ( pas de trottoirs, pas de pistes cyclables), ainsi pendant les périodes de fort trafic routier, ces routes « réservées » aux déplacements des habitants soulève des dangers pour les piétons, les cyclistes mais aussi pour les riverains, qui en subissent les conséquences (bruit, pollution, danger due au trafic élevé, stationnements gênants). En parcourant la commune, on remarque qu’il y a une multitude de parking { l’intérieur et aux abords du site de Juraparc et Arc en Sel, on en recense près de 7, de taille et de disposition différentes , que l’on peut classer en 3 catégories : les grands parking, les parkings moyens et les petits parkings, en fonction de leur capacité. Il n’est donc pas nécessaire, pour l’instant de construire de nouveaux parkings, mais on remarque que certains sont en mauvais états et sont donc très peu utilisés. Prenons l’exemple du parking n° 6, construit principalement pour recevoir les supporters leurs de match de rugby. Ce parking, est très peu utilisé en dehors de ce type d’évènement, malgré son emplacement sur le site. En effet, on remarque que la voie d’accès en voiture est mal indiquée, il faut passer par le parking n°7 pour atteindre celui-ci. De même pour l’accès piéton jusqu’au site de Juraparc et aux centre commerciaux, on remarque qu’il a existé mais il n’est plus entretenue depuis longtemps. Ainsi, ce parking de capacité moyenne n’est pas utilisé comme il se devrait, { cause d’un manque d’aménagement et d’entretien de celui-ci. Excepté pour le parking lié à la salle polyvalente (n°4), tous les autres sont en bon état et sont utilisés de manière régulière, malgré quelques problèmes d’accès qu’on retrouve sur 2 parkings (celui lié { Géant Casino, et le nouveau, construit avec le centre commercial d’Arc en Sel). En effet, leurs entrées ne sont pas adaptées à la capacité du parking, il existe une seule et unique entrée de parking, avec trottoirs et terre-plein, et aucune place pour manœuvrer (accès difficile pour les gros véhicules). Cela provoque régulièrement des bouchons sur les routes lors des périodes d’affluence des visiteurs.
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Table des matières
Introduction
PARTIE 1 : LA COMMUNAUTE DE COMMUNES DU BASSIN LEDONIEN, LE POUMON DU JURA
A. Description succincte du département du Jura
1.Sa situation géographique et démographique
2.Activités touristiques et économiques
B. Présentation du bassin lédonien
1. La communauté de communes du Bassin Lédonien, histoire et économie
2. Lons-le-Saunier, préfecture du Jura
3. Montmorot, une commune grandissante
PARTIE 2 : ANALYSE ET DIAGNOSTIC DU SITE DE JURAPARC, QUELS ENJEUX EN TIRER ?
A. La salle de Juraparc
1.Description de la salle polyvalente
2.Les problèmes rencontrés au cours des 20 dernières années
3.Son avenir
B. Atouts et contraintes liés à ce site regroupant des activités commerciales et culturelles
1. Descriptions de l’espace commercial
2.Les aménagements réalisés pour accueillir ce nouvel espace commercial
3.Atouts et contraintes liés au site
C. Les structures existantes
1.Etat actuel des voies d’accès au site et parkings
2.Se déplacer à l’intérieur du site
3.Le contournement de Lons-le-Saunier
a. le transit national
b. le transit intercommunal
PARTIE 3 : AMELIORER LES VOIES D’ACCES AU SITE, AFIN DE REDYNAMISER CE DERNIER
A. Réhabilitation de la partie détruite et du parking de Juraparc
1.PLU et objectif de la commune
2.Développer le centre commercial
B. Développer les voies d’accès au site, pour une meilleure exploitation de cet univers commercial et culturel
1.Voie d’accès au site et transports en commun
2.Réaménagement de la route principale à l’intérieur du site
3.Développement des voies douces, accès piéton et piste cyclable
4.Maintenir une structure paysagère, avec transition végétale
C . Plus globalement
1. Réhabilitation du complexe industriel Juratransport
2. Mise en valeur de la Vallière
3. Installation d’un complexe hôtelier
Conclusion
Bibliographie
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