Réduction des Risques de Catastrophes (RRC) 

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Gestion des Risques de Catastrophes (GRC)

À part la Réduction des Risques de Catastrophes, il existe un autre concept qui est la Gestion des Risques de Catastrophes qu’il faut prendre en considération. Ces deux concepts se complètent. La gestion efficace des risques de catastrophes contribue au développement durable19.

Définition de la Gestion des Risques de Catastrophes

Selon la définition de l’UNISDR version 2015, « la Gestion des Risques de Catastrophes est l’application de politiques, de processus et d’ actions de Réduction des Risques de Catastrophes pour prévenir de nouveaux risques, réduire des risques de catastrophes existants et gérer les risques résiduels, contribuant au renforcement de la résilience20 ».

Objectif de la Gestion des Risques de Catastrophes

Les actions de la Gestion des Risques de Catastrophes sont faites pour éviter, réduire, anticiper et atténuer les risques de catastrophes.
D’après le schéma du cycle de Gestion des Risques de Catastrophes ci-après, les phases de la GRC intègrent la Réduction des Risques de Catastrophes et contribuent à la réalisation du développement. La GRC englobent toutes les activités s’y rapportant depuis la prévention, la préparation et la gestion des catastrophes jusqu’aux stratégies d’adaptation à la période de catastrophes.
La figure ci-après illustre le cycle de Gestion des Risques de Catastrophes de la préparation aux catastrophes, des réponses d’urgence, de la réhabilitation ou de la reconstruction, jusqu’à la réduction des risques.
Les phases évoquées dans le cycle ci-dessus s’expliquent comme suit :
Phase de la RRC : prévention et préparation
Comme énoncé précédemment, la prévention englobe des activités et des mesures prises à l’avance permettant de limiter complètement les effets négatifs des aléas à travers une élimination des causes de la menace (empêchement ou atténuation des aléas) ou en atténuant les effets de cette menace si elle se concrétise (empêchement ou atténuation de la vulnérabilité des éléments menacés).
De même, la préparation entend les capacités et les connaissances pour atténuer, répondre et se relever efficacement des impacts d’évènements constituant des aléas probables, imminents ou en cours. L’objectif étant de renforcer les capacités nécessaires pour gérer efficacement les situations d’urgence pour permettre une transition entre la réponse et le relèvement, de conduire avec succès les actions de secours d’urgence, la réhabilitation et la reconstruction.
Phase de Gestion : réponse et la réhabilitation
La phase de gestion comprend la réponse et la réhabilitation.
La phase de gestion définit « l’organisation et la gestion des ressources et des responsabilités pour traiter tous les aspects de l’urgence, notamment la préparation, l’intervention et les premiers pas vers le redressement 22».
La réponse d’urgence consiste « à fournir des services d’urgence et de l’assistance publique pendant ou immédiatement après une catastrophe afin de sauver des vies, de réduire les impacts sur la santé, d’assurer la sécurité du public et de répondre aux besoins essentiels de subsistance des personnes touchées23».
C’est donc l’ensemble de toutes les actions entreprises pour faire face aux catastrophes et pour répondre à une catastrophe afin de minimiser ses effets.
La réhabilitation suppose des actions pour la réparation et pour ranimer les activités économiques. C’est une période transitoire entre les secours d’urgence et la reconstruction. D’autres termes clés méritent d’être définis dans la section suivante.

Quelques définitions des mots-clés

Pour faciliter la compréhension de la Gestion des Risques de Catastrophes, il est nécessaire de définir quelques termes clés jugés importants.

 Aléa

L’Aléa se définit comme « un phénomène dangereux, une substance, une activité humaine ou une condition pouvant causer des pertes de vies humaines, des blessures ou d’autres effets sur la santé, des dommages aux biens, des pertes de moyens de subsistance et des services, des perturbations socio-économiques, ou des dommages à l’environnement 24 ».
Généralement, lorsque le mot aléa est évoqué, les cyclones et les inondations viennent immédiatement en tête. Seulement, il en existe plusieurs types. Nous avons entre autres les aléas naturels, les aléas socio-naturels, les aléas anthropiques, les aléas environnementaux ou encore les aléas complexes.
Les aléas peuvent être classifiés en trois catégories suivant leur origine25 :
 Aléa naturel qui est « un processus ou un phénomène naturel qui peut causer des pertes de vies humaines, des blessures ou d’autres effets sur la santé, des dommages aux biens, la perte de moyens de subsistance et de services, des perturbations socio-économiques, ou des dommages à l’environnement26 » ;
 Aléa socio-naturel: des aléas pour lesquels les causes sont une combinaison de facteurs naturels et anthropiques, incluant la dégradation environnementale, le changement climatique et autres ;
 Aléa anthropique ou aléa dû à l’homme.
Les aléas peuvent être classifiés en cinq catégories suivant leur nature :
 Aléa hydrométéorologique: sècheresse, cyclone, tempête, inondation ;
 Aléa géologique: éruption volcanique, tsunami, glissement et tremblement de terre, éboulement de rochers, effondrement de sols, coulée de boues et de débris… ;
 Aléa biologique: épidémie de maladie, invasion acridienne… ;
 Aléa environnemental : séisme, inondation, sécheresse, déchets médicaux… ;
 Aléa technologique : pollution industrielle, incendie, déversement de produits chimiques…

Risque

Le risque est « la combinaison de la probabilité d’un évènement dangereux et de ses conséquences, qui résultent des interactions entre aléa(s) naturel(s) ou anthropique(s), vulnérabilité, exposition et capacité27 ».

Catastrophes

Les catastrophes sont la concrétisation d’un risque. Les catastrophes sont « une rupture grave du fonctionnement d’une communauté ou d’une société impliquant d’importants impacts et pertes humaines, matérielles, économiques ou environnementales que la communauté ou la société affectée ne peut surmonter avec ses seules ressource 28 ».
Nous pouvons classer les catastrophes :
En fonction de la rapidité avec laquelle elle frappe : catastrophes soudaines ou catastrophes à développement lent ;
Ou selon leur cause : catastrophes d’origine naturelle ou catastrophes d’origine anthropique (ou causées par l’homme).

Risque de catastrophes

Le risque de catastrophe est défini par « les pertes potentielles lors d’une catastrophe, en termes de vies, états de santé, moyens de subsistance, biens et services qui pourraient survenir ou se produire au sein d’une communauté ou d’une société particulière, dans le futur à une période de temps spécifiée29 ».

Lien entre risque et catastrophe

Il existe un lien entre risque et catastrophe. Les composantes du risque de catastrophes sont:
 L’aléa ;
 L’exposition ;
 La vulnérabilité ;
 La capacité.
Les catastrophes sont souvent décrites comme le résultat d’une combinaison entre l’exposition à un danger ou aléa, les conditions de vulnérabilité existantes, et l’insuffisance des capacités ou des mesures visant à réduire ou à faire face aux éventuelles conséquences négatives.
Pour être plus clair et simple, les catastrophes peuvent être expliquées par la concrétisation d’un risque. Cette relation est montrée sous la formule suivante :
Risque = Aléa x Vulnérabilité/Capacité30.

Vulnérabilité

La vulnérabilité est définie par « les conditions déterminées par des facteurs ou des processus physiques, sociaux, économiques et environnementaux, qui accroissent la sensibilité d’une communauté à l’impact des aléas31 ».
De ce fait, sont considérés comme éléments vulnérables, les personnes, biens, systèmes, ou autres éléments présents dans les zones de risques.

Résilience

La résilience est « la capacité d’un système, d’une communauté ou d’une société exposée aux risques de résister, d’absorber, d’accueillir et de corriger les effets d’un danger, en temps opportun et de manière efficace, notamment par la préservation et la restauration de ses structures essentielles et de ses fonctions de base 32 ».
Dans le domaine de l’humanitaire et de l’aide au développement, le concept de résilience vise à favoriser sur le long terme des moyens de résistance aux chocs au-delà du traitement des situations d’urgence.
C’est une approche intégrée qui vise à créer des synergies entre action d’urgence et action de développement de plus long terme.

Insécurité alimentaire

La sécurité alimentaire est définie comme « l’accès des populations, en tout temps et en tous lieux, à une alimentation saine, équilibrée et adaptée aux préférences alimentaires. La vulnérabilité alimentaire d’un individu, d’un ménage ou d’un groupe plus important est donc l’exposition au risque de voir sa sécurité alimentaire se dégrader sous l’effet d’une perturbation, qu’elle soit d’origine naturelle, économique, sanitaire ou social33 ».
La section suivante donnera une définition de la sècheresse.

Concept de la sècheresse

Cette section aborde les types, les causes et les effets de la sécheresse.

Définition

Contrairement aux autres aléas climatiques, la sècheresse est caractérisée par l’absence de définition exacte. Néanmoins, nous pouvons donner la définition de la sècheresse suivante:
« Une réduction temporaire de l’eau ou de l’humidité disponible, durant une période spécifique, de façon significative en dessous de la quantité normale ou attendue (norme) pour une période donnée 34 ».
La sécheresse est également « un aléa d’ordre naturel, qui peut aussi être favorisé par les actions de l’homme35 ».
La sècheresse est un aléa climatique qui se caractérise par un effet de durée36. Les cyclones, les inondations ou les séismes peuvent avoir une intensité physique élevée mais de courte durée. Ces aléas sont géographiquement limités. Au contraire, la sècheresse peut durer plusieurs mois, voire même plusieurs années et affecte de grandes régions géographiques.

Types de sècheresse

Il existe différentes formes de sècheresse.
La sècheresse météorologique est caractérisée par un déficit de précipitation pendant une période donnée.
La sècheresse hydrologique est une diminution en dessous d’un niveau donné d’une réduction dans les ressources en eau pour une période donnée.
La sècheresse agricole résulte de l’impact de la sècheresse météorologique et hydrologique sur le rendement agricole.
La sècheresse socio-économique se manifeste quand le déficit de précipitation affecte la vie de la population et son économie.

Causes de la sècheresse

La détermination du début d’une sècheresse est complexe, en raison des divers facteurs qui l’engendrent à savoir :
 Le phénomène «El-Niño» ;
 Le déficit et l’irrégularité de précipitation ;
 La diminution du débit des ressources en eau ;
 La réduction de l’écoulement de la nappe phréatique.

Effets de la sècheresse

La sècheresse a pour conséquence les points suivants :
 Diminution de la production agricole entraînant la pénurie alimentaire ;
 Insécurité alimentaire, malnutrition ;
 Rationnement en eau ;
 Décapitalisation ;
 Migration de la population.
Conclusion du premier chapitre :
La Gestion des Risques de Catastrophes inclut la Réduction des Risques de Catastrophes ainsi que la phase de réhabilitation après la survenue d’une catastrophe.
Après avoir vu précédemment les concepts de la Réduction des Risques de Catastrophes, la Gestion des Risques de Catastrophes, de la sècheresse et quelques concepts clés, nous présentons l’approche de la réponse d’urgence et du développement dans le chapitre qui suit.

La réponse d’urgence et le développement

Les catastrophes provoquent des décès, des sinistrés et des déplacements de population. Elles augmentent la vulnérabilité et ont un effet néfaste sur les moyens de subsistance des populations. Par conséquent, la Gestion des Risques de Catastrophes concerne aussi bien les programmes d’urgence (en sauvant des vies) que les programmes de développement (en améliorant les conditions de vie de la population). La réponse d’urgence, l’aide au développement et le LARD seront traités dans les sections suivantes.

Réponse d’urgence

La phase de réponse d’urgence est une étape incontournable dans la Gestion des Risques de Catastrophes. Les principales informations pertinentes autour de la réponse d’urgence seront renseignées dans cette section.

Définition de la réponse d’urgence

La réponse d’urgence est « une action entreprise en réponse à l’annonce d’une catastrophe ou à une alerte pour minimiser ou limiter les effets négatifs éventuels de cette catastrophe, ainsi que les actions entreprises pour sauver des vies et fournir les services fondamentaux dans les affres de l’impact d’une catastrophe, et pour aussi longtemps qu’une situation d’urgence s’impose’37 ». L’aide d’urgence comprend des opérations de secours visant à sauver et à protéger des vies dans les crises humanitaires ou immédiatement après celles-ci.
L’aide d’urgence est limitée dans le temps et doit assurer la transition entre l’aide centrée sur la réponse aux besoins vitaux des victimes et la réhabilitation à moyen terme devant permettre un redémarrage du développement.

Objectif de la réponse d’urgence

Le cycle de la Gestion des Risques de Catastrophes est composé de quatre phases : la prévention, la préparation, la réponse et la réhabilitation.
La réponse d’urgence a pour objectif d’apporter en urgence une réponse fondée sur les besoins dans le but de protéger des vies, de prévenir et d’atténuer la souffrance humaine ainsi que de préserver la dignité humaine.

Activités de la réponse d’urgence

Les activités de la réponse d’urgence sont les suivantes 38:
a) L’Alerte : l’alerte concerne la diffusion des renseignements concernant la nature du danger aux institutions et à la population des zones soumises aux risques immédiats ;
b) L’évacuation et la migration qui concerne le déplacement d’une population d’une zone exposée vers un lieu plus sûr ;
c) Les recherches et le sauvetage se focalisent sur l’identification de la localisation des victimes d’une catastrophe, piégées ou isolées et/ou blessées et les mettre en sécurité ;
d) L’évaluation post-catastrophe à partir de l’évaluation des dégâts et du recensement des victimes afin d’identifier les besoins et concevoir des stratégies de restauration ;
e) L’intervention et l’aide concernent les apports en secours et besoins élémentaires en matière de soins médicaux et d’hygiène, d’abris, de vêtements, d’eau et de nourriture ;
f) La gestion de la communication et des renseignements ou la gestion de la transmission et de la circulation rapide des informations fiables ;
g) La sécurité des victimes est généralement assurée par la protection civile ou la police ;
h) La gestion des opérations d’urgence à travers la planification des opérations.

Différentes formes de la réponse d’urgence

L’aide d’urgence peut prendre plusieurs formes :
 Répondre directement à des besoins à travers des dons directs de nourritures, de médicaments, de vêtements et d’abris ;
 Répondre indirectement aux besoins par des dons d’argent à des associations locales, envoi d’équipement.

Acteurs de la réponse d’urgence

Les acteurs d’urgence se caractérisent par leur rapidité de réponse et par leur nombre d’interventions. Les plans d’action sont décidés dans les premiers jours d’une catastrophe39. La section suivante met en exergue l’aide au développement.

Aide au développement

Cette section présente les caractéristiques du développement, les différences entre la réponse d’urgence et du développement, le lien entre la Gestion des Risques de Catastrophes et le développement durable.

Définition de l’aide au développement

Contrairement à l’action d’urgence qui s’organise dans des situations de crises, l’aide au développement est une action pour améliorer les conditions de vie de la population, et ceci dans une perspective à long terme.

Développement durable

Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins40.
En ce sens, il doit inclure et réconcilier la nature, l’homme et l’économie à une échelle mondiale et à long terme. Sa finalité n’est autre que d’assurer le bien-être de tout un chacun, autant pour les générations actuelles que pour celles du futur.

Différence entre la réponse d’urgence et l’aide au développement

L’aide d’urgence et l’aide au développement sont deux formes d’assistance différentes qui sont toutefois interdépendantes.
L’aide d’urgence offre des secours immédiats et vitaux aux personnes touchées par une catastrophe qui vise à sauver des vies et à atténuer les souffrances pendant et après les situations d’urgence.
L’aide au développement consiste à permettre aux pays les plus pauvres de se rendre autonome. Les actions d’urgence seraient centrées sur l’individu qui représente une « vie à sauver », tandis que le développement s’intéresserait aux dynamiques collectives qui structurent les sociétés41.
Ces acteurs travaillent selon des rythmes différents, le court terme pour l’urgence. Quant à l’aide au développement, elle vise à répondre aux problèmes à plus long terme.

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Table des matières

Partie I. Cadrage conceptuel
Chapitre 1. Concept de base de la Gestion des Risques de Catastrophes (GRC)
Section 1. Réduction des Risques de Catastrophes (RRC)
1. Définitions
2. Les objectifs de la Réduction des Risques de Catastrophes
3. Activités de la Réduction des Risques de Catastrophes
3.1 Préparation
3.1.1. Définition de la préparation
3.1.1. Objectif de la préparation
3.2 Atténuation
3.2.1. Définition de l’atténuation
3.2.1. Objectif de l’atténuation
3.3 Prévention des catastrophes
3.3.1. Définition de la prévention
3.3.2 Objectif de la phase de prévention
Section 2. Gestion des Risques de Catastrophes (GRC)
1. Définition de la Gestion des Risques de Catastrophes
2. Objectif de la Gestion des Risques de Catastrophes
Section 3. Quelques définitions des mots-clés
1. Aléa
2. Risque
3. Catastrophes
4. Risque de catastrophes
5. Lien entre risque et catastrophe
6. Vulnérabilité
7. Résilience
8. Insécurité alimentaire
Section 4. Concept de la sècheresse
1. Définition
2. Types de sècheresse
3. Causes de la sècheresse
4. Effets de la sècheresse
Chapitre 2. La réponse d’urgence et le développement
Section 1. Réponse d’urgence 15
1. Définition de la réponse d’urgence
2. Objectif de la réponse d’urgence
3. Activités de la réponse d’urgence
4. Différentes formes de la réponse d’urgence
5. Acteurs de la réponse d’urgence
Section 2. Aide au développement 17
1. Définition de l’aide au développement
2. Développement durable
3. Différence entre la réponse d’urgence et l’aide au développement
4. Lien entre la GRC et le développement durable
5. Organisations non gouvernementales de développement face à l’urgence
Section 3. Approche LARD: lien entre les aides d’urgence, la réhabilitation et le développement
1. Définition du LARD
2. Objectif du LARD
3. Défis du LARD
4. Transition, rétablissement rapide et établissement d’un lien entre l’aide d’urgence et du développement
Chapitre 3. Structure institutionnelle de la réponse d’urgence à Madagascar
Section 1. Politique internationale sur la GRC
1. Cadre d’Action de Hyogo (CAH)
2. Cadre de Sendai
3. Sommet mondial sur l’aide humanitaire de 2016, Turquie
Section 2. Structure institutionnelle de la GRC à Madagascar
1. Politique Nationale de Gestion des Risques et des Catastrophes (PNGRC)
2. Stratégie Nationale de Gestion des Risques et des Catastrophes (SNGRC)
Section 3. Structure et coordination de la mise oeuvre de la GRC
1. Coordination au niveau national et au niveau des collectivités territoriales décentralisées
2. Coordination au niveau national
2.1. Conseil National de Gestion des Risques et des Catastrophes (CNGRC)
2.2. Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC)
2.3. Cellule de Prévention et Gestion des Urgences (CPGU)
2.4. Comité Restreint des Intervenants en cas de Catastrophes (CRIC)
3. Coordination au niveau des collectivités territoriales décentralisées : CRGRC, CCGRC, CDGRC et CLGRC
3.1. Au niveau de la région: Comité Régional de GRC (CRGRC)
3.2. Au niveau de la commune : Comité Communal de GRC (CCGRC)
3.3. Au niveau du district: Comité de GRC de niveau district (CDGRC)
3.4. Niveau local/ fokontany : Comité Local de GRC (CLGRC)
Section 4. Plan de développement à Madagascar 31
1. Vers le développement
2. L’ OMD et le PND
3. Structure du Plan National de Développement à Madagascar et la GRC
Partie II. ANALYSE ET RESULTATS
Chapitre 1. Cadre méthodologique
Section 1. Démarche méthodologique
1. Phase de recherche documentaire
2. Phase d’entretiens auprès des acteurs d’urgence et de développement
3. Phase de stage
4. Phase de traitement des données et d’analyse
Section 2. Contexte de l’étude
1. Objectif de l’étude
2. Présentation de la région Androy et du district de Bekily
2.1. Présentation administrative de la région Androy et du district de Bekily-
2.2. Population de la région Androy et du district de Bekily
2.3. Environnement physique
2.3.1. Climat de la Région Androy et du district de Bekily
2.3.2. Hydrologie de la région Androy et du district de Bekily
2.3.3. Géologie du district de Bekily
2.4. Environnement économique de la région Androy et du district de Bekily
2.4.1. Activités principales
2.4.2. Infrastructures dans l’Androy et le district de Bekily
3. Présence de divers acteurs d’urgence et de développement
Section 3. Réalités socio-économiques du district de Bekily
1. Taille des ménages enquêtés
2. Répartition par classe d’âge des ménages enquêtés
3. Education et niveau d’instruction des ménages enquêtés
4. Eau et assainissement
5. Activités et sources de revenu principal des ménages enquêtés
6. Risques majeurs dans le district de Bekily
Section 4. Intégration de la GRC dans le projet d’urgence de l’ONG AIM
1. Présentation de l’ONG Action Intercoopération Madagascar (AIM)
1.1. Historique AIM
1.2. AIM et ses objectifs
1.3. AIM et ses domaines d’interventions
1.4. AIM et ses régions d’interventions
2. Intégration de la GRC dans le projet d’urgence de l’ONG AIM
2.1. Objectif du projet, objet de notre stage
2.2. Durée de l’intervention du projet d’urgence
2.3. Zones d’intervention
2.4. Mode d’intervention
2.5. Activités
2.5.1. Identification des bénéficiaires
2.5.2. Identification des paysans multiplicateurs de semence (PMS)
2.5.3 Réunions du Cluster Sécurité Alimentaire et Moyens de Subsistance SAMS.
Chapitre 2. Analyse des résultats au niveau des ménages enquêtés et au niveau institutionnel
Section 1. Analyse des résultats au niveau des ménages enquêtés
Section 2. Analyse au niveau des institutions enquêtées
1. Handicap au niveau ministériel
2. Insuffisance de coordination u niveau des Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD)
3. Non application des activités de la Gestion des Risques de Catastrophes dans les plans de développement
4. Instabilité institutionnelle et nominations politiques qui ne favorisent pas la stabilisation des acquis organisationnels
Chapitre 3. Analyse de l’interaction entre urgence et développement
Section1. Les projets d’urgence et de développement de l’AIM
1. Les projets de développement de l’AIM
1.1. Projet AINA
1.2. Projet AINA NUTRITION
1.3. Projet ASARA
1.4. Renforcement de la résilience de la population à travers les projets de développement de l’AIM (district de Bekily)
2. Résultats du projet d’urgence de l’ONG AIM
2.1. Impact du projet par rapport aux besoins des ménages enquêtés
2.2. Impact du projet par rapport aux besoins des bénéficiaires du projet
2.2.1. Disponibilité alimentaire
2.2.2. Mobilisation et ciblage des bénéficiaires
2.2.3. Distribution des semences et de matériels agricoles pour la diversification des cultures
2.3. Impact du projet par rapport aux besoins des PMS
2.3.1. Mobilisation et ciblage des paysans multiplicateurs de semences
2.3.2. Suivi régulier sur site de la production
2.3.3. Production de semences de qualité adaptée au niveau local
2.3.4. Destination de la production
2.4. Activités d’appui et de coordination du projet
2.5. Problèmes rencontrés et solutions prises
Section 2. Différence entre les activités d’urgence de l’AIM et celles des autres projets
1. Programme d’urgence du PAM
2. Programme Vatsy Fiavota
3. Différence entre les activités d’urgence de l’AIM et les activités d’urgence du PAM et du programme Vatsy Fiavota
Section 3. Lacunes qui ne contribuent pas à la mise en synergie des actions de l’urgence et du développement
1. Culture de la dépendance de la population par rapport aux aides d’urgence
2. Manque de transparence
3. Conflit d’intérêt des politiciens
4. Manque d’information de la population
Section 4: Importance de la coordination entre les acteurs de l’urgence, du développement et de l’Etat
1. Facteurs de réussite du projet urgence de l’AIM à travers la synergie de plusieurs acteurs
2. Synergie et conciliation des acteurs de l’urgence et du développement à travers l’approche LARD
Section 5. Suggestions
1. Renforcement de capacité de toutes les parties prenantes
1.1. Renforcement de capacités institutionnelles de GRC au niveau du BNGRC, des collectivités territoriales décentralisées
1.2. La transparence pour une bonne gouvernance
2. Implication de la population dans la GRC
2.1. Renforcement de capacité de la population
2.2. Communication/promotion de changement de comportement
3. Renforcer l’irrigation et l’adduction d’eau
3.1. Adduction d’eau
3.2. Renforcer la mise en place de programme de construction de périmètres irrigués.
4. Réhabilitation des routes de déserte pour faciliter la circulation des produits et activités socio-économiques
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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