REDÉPLOIEMENT EFFICACE DES ACTIVITÉS D’UN CENTRE DE RECHERCHE

Relation avec la direction d’appui la production agricole (DAPAG)

o Animation de la filière « pomme de terre » : Par l’intermédiaire de la direction de tutelle du PSFH, le CTHA a été impliqué en juillet 2004 dans la mise en place du comité national d’orientation et de pilotage de la filière pomme de terre (CNOP). Cette structure mixte regroupe les secteurs publics et le secteur privé. Le secteur privé est représenté par une interprofession informelle constituée par le centre (structure d’encadrement), FIFATA (producteurs), CropLife Madagascar (fournisseurs d’intrants) et PoolVert (exportateur). Une réflexion est actuellement menée sur la constitution d’un CNOP « oignon ».
o Participation au programme de relance de la « filière Banane » : En collaboration avec le CTHT, le CTHA procède à la multiplication in vitro de trois (3) variétés de banane résistantes à la maladie de Panama. A la demande de la DAPAG, le CTHA a remis au laboratoire IMRA 15 vitro-plants issus de la première multiplication pour que ce laboratoire puisse aussi mettre au point les techniques de multiplication des plants. Il est actuellement prévu que le CTHA, FIFAMANOR et IMRA assurent la production de 400 000 plants de bananier pour le programme de relance coordonné par la DAPAG.
o Collaboration avec le SADSP (Service d’Appui au Développement des Semences et Plants) : A la demande du CTHA, le PSFH a financé une mission ayant pour objectifs de former des inspecteurs de ces deux services aux techniques de contrôle des parcelles de multiplication de pomme de terre chez plusieurs opérateurs de la filière.

Relation avec le Bureau des Normes de Madagascar (BNM)

En 2004, le CTHA a collaboré avec le BNM pour :
− L’élaboration de deux nouvelles normes malgaches : melon charentais et fraise ;
− La réactualisation des deux anciennes normes : pomme de terre et pois de cap ;
Il est prévu que le CTHA et le CTHT exercent en alternance la présidence du souscomité « Fruits et Légumes » du comité agro-alimentaire.

La crise énergétique

               La crise énergétique est devenue cruciale à cause de la montée incessante du prix du pétrole qui a atteint 110 $ le baril et dont l’impact s’est manifesté à travers une inflation généralisée qui n’a pas manqué de perturber l’économie mondiale. Pour faire face aux effets néfastes de cette crise énergétique, les chercheurs s’orientent actuellement vers l’exportation de nouvelles sources d’énergie autres que le pétrole. La production des bioéthanols est devenue une préoccupation majeure. Cette situation ne manquera pas d’engendrer des impacts négatifs en ce sens que la culture traditionnelle pour assurer l’alimentation humaine connaîtra des difficultés, plus précisément des déficits en termes de denrées alimentaires.

Environnement générale

             En 2009, les pays du monde se sont réunis à Copenhague (Danemark) pour discuter de lutte contre le changement climatique. Cette réunion, organisée par l’ONU (Organisation des Nations Unies) sous direction du secrétaire général Ban ki-Moon, avait pour thème le danger provenant du gaz à effet de serre comme le gaz carbonique. Face à ce problème, le secrétaire général de l’ONU a recommandé aux pays développés la réduction de ce gaz. Pour cela, l’ONU a alloué un budget pour la protection de l’environnement. Les pays en voie de développement ont bénéficié spécialement de ce programme. C’est ainsi que Madagascar envisage de mettre en œuvre plusieurs projets en vue de protéger l’environnement. On peut citer par exemple la contribution des paysans à l’amélioration de la filière Horticole (fruit, légume et plantes ornementales). La taxe carbone commence à surgir au niveau de compétitivité en distance économique et favorisera le marché de proximité.

Une horticulture tempérée malgache diversement pénalisée

            La production et l’exportation des produits horticoles malgaches sont essentiellement freinées par :
Un niveau de qualification des producteurs très faible,
L’enclavement des zones de production,
L’absence d’encadrement technique durable (les techniciens disparaissent souvent en même temps que les projets qui les emploient),
Une gamme d’intrants relativement étroite et coûteuse,
Des circuits de commercialisation inorganisés,
Une image pas toujours positive de la provenance « Madagascar » (manque de régularité des livraisons en quantité et qualité),
Un fret aérien coûteux et insuffisant,
Certains types d’emballages et de conditionnement inadaptés,
Des unités de transformation ne fonctionnent pas à 100% de leur capacité
Des normes obsolètes,
Un manque de crédibilité des laboratoires utiles au secteur horticole (analyse de résidus, analyse de sol, analyse qualité,…),
Un manque de synergie entre bailleurs,
Un manque de transparence des réglementations phytosanitaires nationales et internationales,
Une lourdeur et une méconnaissance des procédures administratives d’importation et d’exportation.

Circuit de l’information

                   Vu l’importance de l’information pour la gestion et une bonne réalisation du travail, sa circulation que ce soit descendante ou ascendante nécessite une remise en question au sein de CTHA. L’information descendante y est communiquée soit par voie de notes de service, soit par voie orale. Dans les deux cas, la communication s’adresse d’abord au subordonné direct qui est chargé de diffuser le plus souvent oralement ou par voie d’affichage l’information prescrite au destinataire, après traduction ou selon sa propre interprétation, étant donné les barrières linguistiques (obligation d’une traduction de l’anglais vers français et du français en malgache). Dans une telle situation, les informations parvenues au destinataire sont dès fois ambiguës ou incomplètes. D’autant plus que la capacité de compréhension et d’assimilation de chaque individu n’est pas la même. L’information ascendante rencontre bien de difficultés à parvenir au récepteur final, qui, le plus souvent, est le Directeur Exécutif du fait des mêmes problèmes, mais du sens contraire, évoqués précédemment. L’émetteur ne recevant parfois aucun écho de cette transmission se trouve découragé ou même assujetti d’une peur de commettre une erreur dans cette initiative de communiquer.

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Table des matières

INTRODUCTION GÉNÉRALE
PARTIE I : CADRE GENERALE DE L’ETUDE
CHAPITRE I : PRESENTATION GENERALE DU CTHA
Section 1 : Historique
Section 2 : les cultures ciblées par le centre et les zones d’interventions
CHAPITRE II : DOMAINES D’INTERVENTIONS DU CTHA
Section 1 : Expérimentation
Section 2 : Thématique
CHAPITRE III : LES RESSOURCES ET LES PARTENAIRES DU CENTRE
Section 1 : les ressources du centre
Section 2 : les partenaires du centre
CHAPITRE IV : ENVIRONNEMENT
Section 1 : Au niveau mondial
Section 2 : Au niveau national
PARTIE II : ANALYSE CRITIQUE DE LA SITUATION EXISTANTE
CHAPITRE I : ENVIRONNEMENT
Section 1 : politique
Section 2 : Economique
Section 3 : social
Section 4 : Technologie
CHAPITRE II : PROBLEMES RENCONTRES PAR LE CTHA AU NIVEAU DES RESSOURCES
Section 1 : Ressources financières
Section 2 : Immobilisations
Section 3 : Ressources humaines
CHAPITRE III: PROBLEMES RENCONTRES PAR LE CENTRE AU NIVEAU DE L’ORGANISATION DU TRAVAIL
Section 2: Circuit de l’information et des documents
PARTIE III : PROPOSITION DES SOLUTIONS, RESULTATS ATTENDUS ET RECOMMENDATIONS
CHAPITRE I : PROPOSITION DES SOLUTIONS AU NIVEAU DE LA GESTION DU PERSONNEL
Section 1 : Formation et promotion des employés
Section 2 : La situation sociale
CHAPITRE II : PROPOSITION DES SOLUTIONS AU NIVEAU DU FINANCEMENT
Section 1 : Respect de conditions exigées par le bailleur des fonds et amélioration des relations envers les partenaires
Section 2 : Augmenter les ressources financières du centre
CHAPITRE III : PROPOSITION DES SOLUTIONS AU NIVEAU DE L’ORGANISATION DU TRAVAIL
Section 1: Organigramme
Section 2 : Assurer une bonne circulation de l’information et améliorer le suivi des documents
CHAPITRE III : LES RESULTATS ATTENDUS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : les résultats attendus
Section 2 : Recommandations
BIBLIOGRAPHIE
CONCLUSION GENERALE

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