Une route est définie par ses caractéristiques géométriques, par les matériaux utilisés pour la construction des couches constituant sa structure et par ses caractéristiques de surface. Pour leur construction, divers étape se procède. Ce qui ont besoin d’une bonne maitrise topographique du terrain. Cela permet d’avoir le tracé en plan de la route, leur profil, le plan d’exécution, le plan de récolement, … C’est sur cette dernière intervention topographique sur la route qu’on va se focaliser de plus, le projet de récolement qui permet de montrer ce qui est fait réellement sur le chantier et de justifier les caractéristiques géométriques de la route.
RECOLEMENT GEOMETRIQUE ROUTIER
Définition
Le récolement est une opération de vérification des objets ayant été inventoriés lors d’une saisie-exécution. (Le petit LAROUSSE 2010) Dans le cadre de l’aménagement urbain il s’inscrit comme l’une des actions de construction d’un ouvrage. La fin des travaux de pose de canalisations, de câbles, de construction d’un bâtiment, ou encore de réalisation d’une voirie impose de récoler ceux-ci. C’est alors la dernière phase de la réalisation d’un ouvrage. Il est d’autant plus important quand il concerne des ouvrages enterrés.
N.B : A ne pas confondre avec recollement qui est l’action de recoller de nouveau ce qui est décollé (réparation en collant). Ce travail se finalise généralement à l’établissement d’un plan de récolement. C’est un plan qui décrit les travaux réellement réalisés à la fin d’un chantier, par opposition aux plans de projet qui décrivent les travaux prévus.
Importance d’un récolement
Quelles que soient les constructions en cours, il convient de saisir toutes les indications décrivant l’ensemble des parties constituant l’ouvrage et permettant de les localiser afin d’en assurer la maintenance, et d’apporter toutes les modifications nécessaires à leur bon fonctionnement ou à leur bonne utilisation. De plus, il s’agit d’un affleurement de réseaux tels que les canalisations et divers réseaux occupant le sous-sol. Aussi, le récolement routier consiste à géoréférencer les objets constituant l’ouvrage, c’est-à-dire de positionner ceux-ci en planimétrie et en altimétrie dans un référentiel précis tel que Laborde Madagascar.
Acteurs impliqués
On distingue d’une part les deux acteurs principaux que sont les maîtres d’ouvrage (gestionnaires de réseaux) et le maire de la commune concernée par ces travaux et d’autre part les diverses catégories d’acteurs impliqués par leur réalisation ou leur utilisation : le maître d’œuvre, le géomètre ou topographe de l’opération, l’exécutant des travaux, l’exploitant de l’ouvrage et enfin les utilisateurs du domaine public de la voirie. Par suite, on va voir les rôles des géomètres topographes dans un projet de récolement routier. Il est chargé d’exécuter les levés de plans des corps de rue au 1/200 qui serviront de fond de plan pour les études et pour les récolements. Il indique les éléments qui serviront de référence à l’implantation puis au récolement. Il pourra également intervenir pour exécuter des levés durant les travaux.
Mode d’exécution d’un récolement
Il doit être effectué en même temps que le déroulement du chantier. Ainsi, il nécessite une coordination entre les divers acteurs. En amont, il faut définir les points de référence qui permettront d’effectuer les mesures d’implantation et de levés des diverses parties de l’ouvrage et de ses accessoires. Par suite, la matérialisation par des repères de ces divers points de référence, l’ouverture de son dossier qui indiquera les diverses parties de l’ouvrage et de ses accessoires et qui comprendra la cotation qui les positionne. Au cours des travaux, on effectue divers contrôles tant du contenu de l’ouvrage que de la géolocalisation de ceux-ci. Et en aval des travaux, on fait le levé topographique des affleurements du réseau afin de compléter le dossier de récolement, de le valider puis de l’exploiter.
Enjeux du récolement
Son objectif principal est la mise à jour de la base de données du patrimoine. Il peut aussi améliorer cette base de données. Il permet une communication des informations contenant vers des tiers (autres occupants domaine public routier, autres services administratifs) et peut constituer des éléments qui aident à la réalisation des « attachements » (informations qui permettent de rédiger les situations de travaux et de payer les entreprises) et du bilan financier de l’opération.
– Mise à jour de la base de données du patrimoine
Elle doit permettre d’enregistrer la domanialité (titre de propriété, servitudes, …) et d’assurer l’entretien optimisé du réseau (programme de renovation des vieux tronçons) et d’intervenir en cas d’incident sur celui-ci (fuite, coupure, …). Elle doit également faciliter toutes les études nécessaires à son extension. Aussi, l’évolution technologique liée au développement des SIG ou Systèmes d’Information Géographique permet la mise en œuvre de bases de données techniques (graphique + alphanumérique), portant notamment sur le fonctionnement du réseau. La mise à jour devient donc indispensable dans cette dernière utilisation car elle autorise toute anticipation dans la phase de pré-étude (sans passage sur le terrain en utilisant tout simplement les informations archivées).
– Amélioration de la base de données du patrimoine
Elle devient indispensable quand on doit associer pérennité et économie. Pérennité, car il est évident que la pose de tous fourreaux ou canalisations dans le domaine public doit être réalisée en prenant toutes précautions pour ne pas avoir à intervenir trop fréquemment. Economie, car elle permet une bonne maîtrise de l’évaluation des travaux et elle permet des simulations en cours d’études. Economie aussi, car elle rend facile la constitution d’un plan de synthèse des réseaux. C’est à dire d’un document constitué d’un plan topographique régulier sur lequel auront été reportés chacun des réseaux permettant ainsi une analyse et une limitation des risques d’incidents durant le chantier.
– Communication vers des tiers
Il s’agit d’assurer la communication d’informations vers les autres occupants du domaine public routier. Ainsi ils pourront intégrer l’ensemble des contraintes liées à l’occupation du sous-sol et réaliser les études pour tous leurs travaux d’extension ou de rénovation (constitution du plan de synthèse des réseaux). Il faut également que les divers services d’Urbanisme et d’Aménagement du territoire puissent appliquer les POS (Plan d’Occupation du Sol), bientôt les PLU (Plan Local d’Urbanisme) encore plus contraignant en matière de réseaux, et renseigner, chaque habitant de l’existence ou non d’un réseau et des possibilités de s’y raccorder.
– Constitution d’éléments pour faciliter l’attachement
Le contenu des travaux réalisés intéresse aussi bien la rédaction des situations après travaux que la mise à jour de l’inventaire du patrimoine. Aujourd’hui ce sont deux actions totalement distinctes qui sont le plus souvent effectuées. La première permet d’établir la situation des travaux et le bilan financier de l’opération d’extension ou de rénovation. La seconde active la mise à jour de la base de données localisées décrivant le patrimoine. Pour autant on a à faire à un ensemble d’informations connexes sur le déroulement des travaux, sur le descriptif, sur la géométrie et le positionnement de l’ouvrage. Une réflexion est à mener pour associer ces deux actions et simplifier, tout en réduisant le risque d’erreur, le processus administratif.
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Table des matières
Introduction
Matériel et méthode
Schéma de l’étude
Critères d’inclusions
Données recueillies
Analyse statistique
Résultats
Discussion
Conclusion
Bibliographie
Tableaux
Annexes