PERTINENCE PERSONNELLE: ÉPILOGUE DE MON ODYSSEE SOLO
Le travail du projet est une occasion, pour chaque personne, d’atteindre un plus grand développement émotionnel, une maturité affective, un épanouissement personnel. Tout projet définit la position que l’individu prend en face de sa propre existence. Créer, se créer. Faire un projet, c’est se donner le pouvoir d’imaginer, d’inventer sa vie. A. Lhotellier Quel a été l’événement ou la raison première à l’origine de cette démarche de recherche? Ma vie a généralement été jusqu’ici séquentielle où chaque épisode avait souvent un début, un apprentissage et une fin. Une succession de périodes sans vraiment de prédispositions relationnelles entre elles. Jusqu’à très récemment. Jusqu’à ma décision d’explorer ma vie plus directement, plus profondément, et de mettre au cœur de mon questionnement le présent de mon existence et surtout de mettre à jour la problématique fondamentale que je porte et qui m’habite depuis toujours: la question du sens de la vie. J’étais à ce moment de ma vie, à l’orée d’un nouvel épisode qui sonnerait le glas de cette danse sans rythme que représentaient les séquences sans lien de ma vie. J’étais en perte de sens et un mal-être indescriptible m’habitait de plus en plus, s’intensifiant à chaque jour jusqu’à envahir tout mon espace intérieur. Je me sentais étouffée par ma vie, par la vie, sans réellement comprendre cette perte de repères existentiels. Ma quête de sens n’avait plus de sens et mon sentiment d’impuissance face à ma vie et face à la vie a graduellement enveloppé d’ombres ma relation à la vie, créant une division intérieure et surtout un détachement de mon intérêt et engagement pour ma présence-au-monde. Je vivais ma vie en retrait de ma vie. J’ai l’impression d’ avoir toujours été en quête d’Absolu, d’universel, en quête de compréhension face à la complexité de la vie. Comme si en moi j’avais une impression d’appartenir à une réalité plus grande que celle de mon existence sensible. Un vague souvenir d’une origine plus fondatrice et universelle. Une mémoire de l’union ontologique. J’ai toujours eu cette nostalgie « de la maison », du lieu de mon appartenance. Et vivre dans le monde me donnait la sensation de vivre l’expérience de la déchirure, l’impression d’ expérimenter la séparation avec mes origines, la séparation du Sens, de l’essentiel. Puis,de cette première séparation ontologique, j’avais aussi l’impression de vivre une séparation d’avec ce monde souvent absurde, une séparation avec les autres et même intérieurement, je me sentais souvent séparée de moi-même. J’étais fragmentée sans m’en rendre compte. Et toutes ces divisions se sont installées en moi dès ma construction identitaire. Je me suis construite « fragmentée », vivant constamment en bataille pour retrouver l’unification au tout de moi que je pensais être Ailleurs. Et pourtant, cette quête de verticalité avait perdu tout son sens. Je me retrouvais alors sans repères de sens ou d’engagements vivants à mon existence. Je n’avais plus de plaisir ou de joie profonde à apprendre, à connaître et à expérimenter ma vie. Cette perte de passion pour la connaissance n’était pas moi. J’avais un sentiment amer de goûter le vide, d ‘être devenue vide. Je me sentais blessée et vaincue par le non-sens de la vie. Je me sentais désertée par le feu de l’apprentissage et de la connaissance pour lesquels j’ai toujours été attirée. En fait, j’ai toujours eu une curiosité qui me pousse à désirer apprendre, connaître et comprendre. C’ est ainsi que j’accumulais les études dans différents champs de connaissances des sciences humaines qui alimentaient et stimulaient ma quête de sens. Jusqu’au jour où le sens de cette quête m’ a abandonnée, me laissant un vide intérieur et Lille désorientation existentielle profonde. J’étais dans le « plat » et complètement vidée de toute passion profonde de vie. J’étais en crise existentielle.
PERTINENCE PROFESSIONNELLE: RELIANCE DE MA VIE PERSONNELLE ET MA VIE PROFESSIONNELLE
Le fait de quitter mon emploi pour un an n’a pas été très difficile. J’enseigne la philosophie au Cégep depuis plusieurs années. Je rencontre des jeunes entre dix-sept et vingt -deux ans. Des jeunes adultes enthousiastes face à la vie devant eux mais angoissés devant leur vie à construire. La philosophie représente pour moi un espace de réflexion existentielle privilégié et au lieu de cela, les orientations éducatives ministérielles serrées de nos cours nous obligent à emprunter le chemin de la logique du raisonnement. Façonner les étudiants à faire un bon usage de leur raison. C’est effectivement la tâche première de l’enseignement de la philosophie au niveau collégial, mais pas exclusivement! Je m’intéresse davantage à leurs préoccupations de jeunes adultes se retrouvant face à une multitude de choix pour leur vie. Je m’intéresse à la réflexion, à l’appropriation de leurs valeurs, au développement de leur regard critique face aux enjeux sociaux contemporains. Leurs questionnements et leurs angoisses existentielles me touchent et il me semble que le cours de philosophie au collège, leur premier cours de réflexion philosophique en réalité, devrait également avoir un espace pour interroger cette question existentielle. J’étais dans ma vie personnelle habitée par la question du sens ou de la perte de sens … C’est peut-être, sûrement, pourquoi je me sentais si peu d’intérêt à enseigner la rigueur du raisonnement logique sans référence directe aux questions existentielles particulières qui vibrent pourtant chez mes jeunes étudiants. J’avais besoin d’une pause de l’enseignement pour retrouver une orientation pédagogique plus près de la réalité personnelle et philosophique de mes étudiants. Comment, tout en restant fidèle aux devis ministériels, explorer des intérêts philosophiques plus près de ce qui me semblait être la réalité vécue de mes étudiants, jeunes adultes devant la vastitude de leur vie à créer? J’avais besoin d’un renouveau de mes stratégies pédagogiques. J’avais surtout besoin de faire des liens de cohérence entre ma vie personnelle et ma vie professionnelle pour ne plus me sentir, ici aussi, fragmentée entre ces deux dimensions de ma vie pratique. Je n’avais pas de visée professionnelle particulière au début de ma démarche de recherche, sinon celle de poursuivre mes intérêts de recherche en lien avec mon enseignement et de relier celle que je suis au travail à celle que je suis dans ma vie personnelle. De donner un sens à ma vie personnelle, et à ma vie professionnelle qui se dégradait par manque réel d’engagement de ma part. Je cherchais, je crois, un « complément» relationnel à mon enseignement, une pédagogie plus centrée sur l’être humain, ici, mes étudiants et leurs préoccupations existentielles.
PERTINENCE SOCIALE: LA QUETE DE SENS COMME PROJET D’HUMANISATION
La question du sens de la vie est, il me semble, une question essentielle au fondement de la vie personnelle et de la vie sociale et pourtant, je ne rencontre que peu d’écho social de son intérêt. Je pensais à tort qu’il s’agissait d’une question strictement personnelle et que l’effort d’en parler relevait d’une tension presque surhumaine devenue intolérable. C’est d’ailleurs ce qui m’a grandement étonné lors de mes premières rencontres dans les cours Sens et Projet de vie. Une hésitation légitime à soulever le voile du « tabou social implicite » de se poser la question du sens ouvertement. Nous avions tous l’impression de livrer à l’autre un secret lourd à porter et même pour certains, il s’agissait d’une première fois d’oser exposer à autrui ses réflexions intimes et personnelles sur le sens de la vie! Comment est-ce possible? il s’agit pourtant de la plus vieille question du monde! Pourquoi garder privé ce questionnement qui nous touche tous un jour ou l’autre?! Quand j ‘ ai informé mes amis et ma famille de mon intérêt de m’engager dans une démarche de recherche à la maîtrise où j’avais l’intention d’interroger la question du sens de la vie pour ma vie, j’ai été surprise de leur réaction .. . comme s’il s’agissait d’une audacieuse entreprise, alors que je la percevais davantage comme une évidence presque banale. Pourquoi notre société dans son univers public évacue toute interrogation sur le sens que peut avoir notre engagement existentiel autant personnel que social, alors que nous témoignons tous et de plus en plus des conséquences de la détresse de la perte de sens? Je suis touchée par le taux croissant de dépressions, de «bum out », de suicides, de mal-être personnel et professionnel, du stress croissant que le manque de sens peut avoir dans notre vie en général. Je constate chez mes étudiants que plusieurs décrochent de leur formation académique parce qu’ils ne trouvent pas de sens, de liens ou modèles sociaux avec leurs attentes de vie. On peut également observer les ravages de l’alcool, des drogues, de l’obsession du travail, toutes sortes de fuites pour engourdir et oublier sa présence-aumonde. Comment se fait-il que le sens de la vie ne se définit qu’en termes de réussite matérielle, de paraître et de performance sociale? Je constate trop souvent un conformisme aux valeurs matérielles vides du consumérisme, un individualisme qui prône un relativisme qui nous sépare les uns des autres au lieu de nous rassembler. il me semble que notre société de loisir et de recherche du confort et de la facilité ne propose que très peu de lieux publics pour apprendre à vivre, apprendre à se rencontrer soi-même et prendre le temps de discuter ensemble. Je n’ai rencontré de tels lieux que tard dans ma vie avec le programme Sens et projet de vie et la maîtrise en Études des pratiques psychosociales à Rimouski. Je constate trop souvent l’obligation que nous avons de s’adapter à un rôle social qui nous ressemble peu, exigeant performance et rentabilité sans égard pour la personne. « L’oubli de l’être » … Où sont nos lieux sociaux formateurs de l’apprentissage de l’esprit critique, de la rencontre authentique avec autrui, de la discussion rassembleuse, de l’interrogation saine et de l’apprentissage à l’ouverture à soi, à l’autre, à la vie et à son sens? Où peut-on apprendre à se rêver et « accueillir» sa vie, à découvrir et reconnaître celui ou celle que nous sommes vraiment? Quels oasis avons-nous pour apprendre à vivre et grandir en reliance avec ce que nous sommes et notre vie dans-le-monde? Pourquoi favoriser la division de soi alors que la vie saine se retrouve dans le sentiment d’être en reliance à soi et à son environnement?
LE DIALOGUE INTERIEUR OU LA QUETE DE SENS
La vie n’a de sens que pour un être qui prend sa propre vie en main, qui en fait en quelque sorte une œuvre d’art.
Nietzsche J’ai débuté cette recherche parce que j’étais d’abord en quête de sens. Je me suis inscrite à cette maîtrise en Étude des pratiques psychosociales à l’UQAR en continuité avec le programme Sens et projet de vie offert par l’UQAM auquel j’étais aussi inscrite. J’étais en perte de sens dans ma vie et je ne pouvais contourner ce questionnement existentiel sans me mentir ou anesthésier mon état de crise intérieure. La question du sens a donc été ma porte d’entrée pour cette recherche et mon premier référentiel théorique.La question du sens de la vie est une question philosophique fondamentale toujours actuelle pour chacun de nous. Dans ce sens, c’est un engagement de soi-même à sa vie parce que je suis un « Je» conscient d’ être jeté dans une existence. C’est une question qui relève d’une recherche de compréhension de l’existence et de mon rapport conscient à cette existence: « J’existe ». C’est parce que nous sommes projetés dans cette existence et que nous avons conscience de cet être-projeté, dans ce qu’il a d’irréversible et de tragique, que la pensée s’éveille en nous. La pensée essentielle porte sur le sens de cette existence: que faisons-nous ici? Pourquoi et pour qui sommes-nous là? Que devons-nous, que pouvons-nous y faire? Que nous est-il permis d’espérer? (Grondin, 2003, p. 5-6)La question du sens prend origine dans notre tradition occidentale avec Socrate qui a mis au cœur de sa quête philosophique une maxime inscrite sur le fronton du temple de Delphes: « Connais-toi toi-même». Pour Socrate,L’être humain a besoin de mettre de l’ordre dans sa vie, d’orienter sa vie vers quelque chose qui en vaille la peine. Pour cela, il doit s’examiner lui-même,moins dans le sens d’une connaissance psychologique de sa personnalité individuelle, que dans celui d’une réflexion sur ce qui fait qu’une vie vaut la peine d’être vécue. (Métayer, 2007, p.lll) Ainsi, se poser la question du sens, c’est aussi se poser la question de sa place dans son existence. La question de la quête de sens est d’abord un travail d’intériorisation, de dialogue intérieur, dans notre lieu intérieur de rencontre de ces pensées qui s’agitent en nous soit une interrogation sur le sens de notre existence et de ce qui rend la vie digne d’être traversée.Dès les premiers penseurs grecs, la question du sens de la vie se posait surtout comme une question de la « valeur de la vie» et toujours en termes de telos, c’est-à dire la « fin » ultime vers laquelle tendent tous les biens. C’est cette notion de « fin » qui gouvernerait toutes les choses et qui donnent un sens à la vie. Et c’est dans ce sens également que l’on retrouve chez les Grecs anciens différentes versions d’un « art de vivre» ou si l’on veut de ce qu’est « la vie bonne »2. C’est cette notion de «fin» (telos) qu’a remplacée la question du « sens de la vie» à la fin du XIXe siècle. Je me rends compte que ma quête d~ sens était très teintée par cette façon de penser la vie. Plus près de nous, certains penseurs existentialistes ont répondu à la question du sens de la vie par l’absurde (Camus, Sartre, De Beauvoir, etc.). Mais comme le souligne Jean Grondin (2003), la vie ne peut être ressentie comme « insensée» qu’à l’aune d’une attente de sens. « C’est parce que la vie devrait en avoir un que l’on peut parler d’une vie qui n’a pas de sens. » (Grondin, 2003, p. 17). En ce sens, la question du sens repose elle-même sur une attente de sens.
Inscription historique du développement de l’herméneutique comme posture épistémologique de recherche: naissance du paradigme interprétatif et compréhensif
La compréhension et l’interprétation ne sont pas seulement des méthodes que l ‘on rencontre dans les sciences humaines, mais des processus fondamentaux que l’on retrouve au cœur de la vie elle-même. L ‘interprétation apparaît alors de plus en plus comme une caractéristique essentielle de notre présence au monde. Jean Grondin, L ‘herméneutique, p.7 J’aimerais ici prendre le temps de décrire l’émergence de 1 ‘herméneutique dans l’histoire comme méthode d’interprétation et son affiliation à la phénoménologie pour devenir une approche interprétative et compréhensive de recherche. L’herméneutique est une science de l’interprétation qui existe depuis fort longtemps. Elle a d’abord été une approche interprétative qui évacuait complètement le sujet qui interprète. L’interprète cherchait à dire de façon la plus objective possible les intentions et enseignements de l’auteur à interpréter. Puis, l’herméneutique s’est transformée en incluant l’apport incontournable du sujet qui interprète par les nuances qu’il donnait de sa compréhension personnelle du texte à interpréter. Enfin, 1 ‘herméneutique est devenue une méthode de compréhension et d’interprétation du sujet-interprète lui-même. C’est donc dire que l’herméneutique est passée du regard objectif au regard subjectif. C’est précisément cette transformation de regard que j’aimerais expliciter ici pour mieux présenter ma posture de recherche, mais surtout pour exposer le parallèle fascinant de ma propre expérience de vie. En effet, l’histoire de la transformation de l’herméneutique est l’illustration théorique de ma propre histoire. Ma quête de sens était une quête de transcendance, une quête des Idées, de recherche d’Absolus et donc de principes « objectifs » d’existence. Elle était une recherche de sens qui évacuait toute interprétation subjective de ma part. Je recherchais l’apriori. Ce n’est que lorsque ma quête de sens s’est transformée en quête de reliance qu’une dimension toute personnelle et subjective m’est apparue: ma compréhension de ma relation au monde devenait tout aussi importante et imprégnée de sens que l’interprétation que je pouvais en faire. Autrement dit, je ne pouvais interpréter que ce que je comprenais de mon expérience vécue. Ma démarche de recherche est alors devenue une interprétation subjective (la seule possible d’ailleurs) de mon expérience intérieure et de mon expérience d ‘être-au-monde. C’est la raison pour laquelle je présente ici l’histoire de l’approche herméneutique comme un élément important du renouvellement de mon regard sur ma propre recherche de sens. Dans son livre fascinant L ‘herméneutique, Jean Grondin (2006) nous offre une présentation synthétique du grand courant de l’herméneutique, de sestransformations de sens et de ses multiples interprétations dans l’Histoire. De l’art de l’interprétation des textes, l’herméneutique est aujourd’hui une philosophie universelle de l’interprétation. Grondin (2006) dégage trois moments importants du courant de l’herméneutique: l ‘herméneutique classique, l ‘herméneutique méthodologique et l ‘herméneutique comme philosophie universelle de l’interprétation. Herméneutique classique Chez les Grecs et jusqu’à la Renaissance et début de la Modernité (17e -18e siècles),l’helméneutique signifiait exclusivement l’art d’interpréter les textes. On utilisait l’herméneutique comme une pratique de l’interprétation lors de passages ambigus. « On cherche en pensée la même chose que l ‘auteur a voulu exprimer» (Grondin, 2006, p.6).
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Table des matières
REMERCIEMENTS
RÉSUMÉ
ABSTRACT
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE 1 INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE 2 LA PROBLÉMATIQUE: LA QUETE DE SENS, UNE QUETE D’EXISTENCE
2.1 PERTINENCE PERSONNELLE: ÉPILOGUE DE MON ODYSSEE SOLO
2.2 PERTINENCE PROFESSIONNELLE: RELIANCE DE MA VIE PERSONNELLE ET l\-lA VIE PROFESSIONNELLE
2.3 PERTINENCE SOCIALE: LA QUETE DE SENS COMME PROJET D’HUMANISATION
2.4 PERTINENCE SCIENTIFIQUE: LA QUETE DE SENS DANS UNE PERSPECTIVE PSYCHOSOCIOLOGIQUE
2.5 LE PROBLEME DE RECHERCHE
2.6 QUESTION DE RECHERCHE
2.7 LES OBJECTIFS DE RECHERCHE
CHAPITRE 3 CADRE DE RÉFÉRENCES ET POSTURE ÉPISTÉMOLOGIQUE
3.1 LE DIALOGUE INTERIEUR OU LA QUETE DE SENS
3.2 ÉPISTEME : L’HERMENEUTIQUE COMME POSTURE EPISTEMOLOGIQUE
3.2.1 INSCRIPTION HISTORIQUE DU DEVELOPPEMENT DE L’HERMENEUTIQUE COMME POSTURE EPISTEMOLOGIQUE DE RECHERCHE: NAISSANCE DU PARADIGME INTERPRETATIF ET COMPREHENSIF
3.2.2 COMPRENDRE ET INTERPRETER MON EXPERIENCE
3.3 PROJET EXISTENTIEL OU QUETE DE RELIANCE
3.3.1 NOUVEAU PARADIGME EPISTEMOLOGIQUE: LA COMPLEXITE
3.3.2 LE CONSTRUCTIVISME: PHENOMENOLOGIE, HERMENEUTIQUE ET PENSEE COMPLEXE
3.3.3 LA PENSEE COMPLEXE COMME PARADIGME EPISTEMOLOGIQUE DE MA QUETE DE RELIANCE
CHAPITRE 4 MÉTHODOLOGIE
4.1 ÉTUDE DES PRATIQUES PSYCHOSOCIALES: UNE RECHERCHE« IMPLIQUEE »
4.2 UNE APPROCHE EXISTENTIELLE HUMANISTE QUI ARTICULE LA RECHERCHE ET L’INTERVENTION
4.3 UNE DEMARCHE QUALITATIVE
4.4 LA PHENOMENOLOGIE: UNE EPISTEME DU SUJET-EN-RELA TlON
4.5 L’HEURISTIQUE UNE METHODE DE RECHERCHE D’INSPIRATION PHENOMENOLOGICO-HERMENEUTIQUE
4.6 L’ECRITURE AUTOBIOGRAPHIQUE COMME OUTIL DE RECHERCHE HEURISTIQUE
4.7 TERRAINS DE RECHERCHE ET OUTILS DE CUEILLETTE DE DONNEES
4.8 LES ETAPES DE LA RECHERCHE HEURISTIQUE
4.8.1 LA PREMIERE ETAPE DE LA RECHERCHE HEURISTIQUE: LA QUESTION
4.8.2 LA DEUXIEME ETAPE DE LA RECHERCHE HEURISTIQUE: L’EXPLORATION
4.8.3 LA TROlSIEME ETAPE DE LA RECHERCHE HEURISTIQUE: LA COMPREHENSION
4.8.4 LA QUATRIEME ETAPE DE LA RECHERCHE HEURISTIQUE: LA COMMUNICATION
4.9 METHODE QUALITATIVE D’ANALYSE DE DONNEES QUALITATIVES
4.10 L’ANALYSE EN MODE ECRITURE
4.11 MA VIE, MON EXPERIENCE, MA RECHERCHE
CHAPITRE 5 RÉCIT DE VIE MES FRAGMENTATIONS VISITÉES PAR MON PROJET D’ ALLIANCE
5.1 L’HISTOlRE DE MA FRAGMENTATION: DESCRIPTION DU kCHEMIN QUI M’AMENE A LA FRAGMENTATION
5.1.1 ÊTRE FRAGMENTEE, BLESSURE ONTOLOGIQUE
5.1.2 ÊTRE FRAGMENTEE, QUETE DE TRANSCENDANCE
5.1.3 ÊTRE FRAGMENTEE INTERIEUREMENT, CŒUR/TETE: IDENTIFICATION A MA TETE COMME REPRESENTATION DE CELLE QUE JE SUIS
5.1.4 ÊTRE FRAGMENTEE DANS MA RELATION AU MONDE, A L’AUTRE
5.1.5 FRAGMENTATIONS OU APPROCHE DUALISTE DE MES RAPPORTS RELATIONNELS?
5.2 L’HISTOIRE DE MON ALLIANCE RELATIONNELLE: DESCRIPTION DU CHEMIN QUI ME PERMET D’ETRE EN ALLIANCE
5.2.1 ALLIANCE A MON CORPS, CHEMIN DE L’IMMANENCE
5.2.2 ALLIANCE CŒUR/TETE, DIALOGUE D’AMITIE INTERIEUR ET DESIDENTIFICATION A MA TETE
5.2.3 ALLIANCE AU PROJET D’HUMANITE, A L’AUTRE: ETRE-DANS LE-MONDE
5.2.4 ALLIANCE OU POSTURE HEURISTIQUE COMME PRESENCE A SOI?
5.3 COMPETENCES NOUVELLES: ETRE RELIEE, EN ALLIANCE, IN FRAGMENT ABLE
5.3.1 DESCRIPTION DE CELLE QUI EST INFRAGMENTABLE EN MOI
5.3.2 COMMENT JE FAIS POUR NE PAS ME FRAGMENTER (CORPS CŒUR-TETEALLIANCE-TRANSFORMATION)
CHAPITRE 6 RÉCIT DE TRANSFORMATION LE CHEMIN D’APPRENTISSAGE POUR SORTIR DE LA FRAGMENTATION
6.1 LE RECIT DU CHEMIN D’APPRENTISSAGE DE L’ALLIANCE COMME QUETE DE RELIANCE
6.2 RESONANCES DE L’INTEGRATION DE MES COMPETENCES NOUVELLES D’ETRE EN RELIANCE, D’ETRE EN ALLIANCE: EVOLUTIVITE ET TRANSFORMATION DE MA QUETE DE SENS
6.3 CONSEQUENCES DANS MES ETATS INTERIEURS: ETAT D’AME, ETAT DE CORPS, ETAT DE CŒUR
6.4 CONSEQUENCES ET IMPACT DANS MES RELATIONS INTERPERSONNELLES ET MON CHAMP RELATIONNEL
6.5 CONSEQUENCES ET IMPACTS SUR MA VIE PROFESSIONNELLE
6.6 CONSEQUENCES ET IMPACTS DANS MA RELATION A LA VIE, AU VIVANT, AU SACRE
6.6.1 JOIE DE VIVRE (ONTOLOGIQUE) : RELATION A L’IMMANENCE (LIBERTE, CROISSANCE)
6.6.2 PROJET D’ HUMANITE: PARTAGER PARCE QUE JE FAIS PARTIE DE L’HUMANITE
6.7 Q UESTIONS EMERGEANTES DE MA PRATIQUE A PARTIR DE MA TRANSFORMATION RELATIONNELLE
CHAPITRE 7 CONCLUSION GÉNÉRALE
ANNEXE 1 AGENDA DE MÈRE
ANNEXE 2 PHOTOS DE SCULPTURE
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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