RECHERCHE ET DOSAGE DES SUBSTANCES APPARENTEES, DES IMPURETES OU PRODUITS DE DEGRAGATION DANS LES GENERIQUES D’AMOXICILLINE

LES ANTIBIOTIQUES

Définition Un antibiotique (du grec anti : « contre », et bios : « la vie ») est une molécule qui détruit ou bloque la croissance des bactéries. Dans le premier cas, il s’agit d’antibiotique bactéricide et dans le second cas d’antibiotique bactériostatique. Un même antibiotique peut être bactériostatique à faible dose et bactéricide à dose plus élevée. Un grand nombre d’antibiotiques sont des molécules naturelles, fabriquées par des micro-organismes, des champignons ou d’autres bactéries. Ces derniers les produisent pour éliminer les bactéries concurrentes avec lesquelles ils sont en compétition dans leur biotope. Les antibiotiques agissent de manière spécifique sur les bactéries, en bloquant une étape essentielle de leur développement : synthèse de leur paroi, de l’ADN, des protéines, production d’énergie… Ce blocage se produit lorsque l’antibiotique se fixe sur une molécule de la bactérie qui participe à l’un de ces processus métaboliques essentiels. Cette interaction entre l’antibiotique et sa cible est très sélective, spécifique des bactéries et ces composés ne sont en général pas actifs ni sur les champignons ni sur les virus. Sont actifs sur ces autres types d’agents infectieux, les antifongiques ou les antiviraux qui sont distincts des antibiotiques. Paradoxalement, tout en diminuant dans un premier temps très fortement le risque infectieux, l’usage généralisé, voire abusif de certains antibiotiques, y compris en traitement préventif, curatif ou en complément alimentaire dans l’alimentation animale, dans les piscicultures, en médecine vétérinaire ou encore comme pesticides pour le traitement des végétaux (contre le feu bactérien par exemple) a conduit au développement de population de microbes antibiorésistants et à une augmentation du risque nosocomial, et semble-t-il, à une augmentation significative du risque de contracter certains cancers.
Différentes familles d’antibiotique Il existe plus de 10 000 molécules antibiotiques mais seules une centaine sont efficaces et utilisables (1/4 sont des pénicillines). La plupart des antibiotiques sont produits par :
 les procaryotes (actinomycètes surtout ou eubactéries)
 les champignons (17 % des antibiotiques)
 les végétaux supérieurs, animaux, les lichens
Ces différentes molécules sont reparties en plusieurs familles dont les principales sont :
les bêta-lactamines (pénicillines et céphalosporines),
les macrolides,
les aminosides,
les cyclines
les quinolones
les phénicolés
les autres antibiotiques (glycopeptides ; polypeptides ; sulfamides; antituberculeux…)
Ces grandes familles d’antibiotiques se différencient par :
 leur spectre d’activité, c’est-à-dire l’ensemble des germes sensibles à chaque famille d’antibiotiques
 leur structure chimique
 leurs indications, directement liées au spectre d’activité et à la diffusion de l’antibiotique dans les différents organes : par exemple, certains antibiotiques se concentrent dans les urines et sont particulièrement intéressants en cas d’infection urinaire.
 leur voie d’utilisation : les antibiotiques peuvent être pris par voie orale, à l’exception des aminosides qui sont détruits dans l’intestin.
 leur mode d’emploi et leur fréquence d’utilisation : il existe pour certaines infections des traitements monodoses par exemple.
 leurs contre-indications
 leurs effets indésirables : réaction allergique, diarrhée, photosensibilisation, tendinite, toxicité rénale, etc.

Terminologie de l’ICH

   L’ICH (International Convention on Harmonization) ou Conférence Internationale sur l’harmonisation est une initiative régionale prise en 1990 liant les autorités d’enregistrement de médicaments des Etats-Unis, du Japon et de l’Union Européenne et les associations représentant les industriels de ces trois régions. L’ICH a pour objectifs de faire des recommandations tendant à mieux harmoniser l’interprétation et l’application des directives techniques et des exigences relatives à l’homologation des médicaments à usage humain.

Chromatographie en phase gazeuse (CPG, GPC)

     Il s’agit d’une technique qui permet de séparer des molécules d’un mélange éventuellement très complexe de nature très diverses. Elle s’applique principalement aux composés gazeux ou susceptibles d’être vaporisés par chauffage sans décomposition. Le mélange à analyser est vaporisé à l’entrée d’une colonne, qui renferme une substance active solide ou liquide appelée phase stationnaire, puis il est transporté à travers celle-ci à l’aide d’un gaz porteur. Les différentes molécules du mélange vont se séparer et sortir de la colonne les unes après les autres après un temps qui est fonction de l’affinité de la phase stationnaire avec ces molécules. [41] Si la phase stationnaire est un liquide, on parle de chromatographie de partage. Si la phase stationnaire est un solide absorbant (silice, alumine, zéolites ou autres polymères adsorbants), c’est de la chromatographie d’adsorption. [47]

Contrôle de l’étiquetage

     Selon la pharmacopée Européenne, les indications suivantes doivent figurer en caractère suffisamment lisible sur les récipients et sur le conditionnement de la spécialité. Il s’agit de : [30]
– la dénomination commune internationale (DCI) du ou des principes actifs, en caractère très apparent immédiatement en dessous du nom de fantaisie lorsque la dénomination est un nom de fantaisie ;
– la forme pharmaceutique sur l’emballage extérieur ;
– la composition quantitative et qualitative des principes actifs par unité de prise ou par volume ou un poids déterminé, en utilisant les DCI ou celle de la pharmacopée européenne ;
– le mode d’administration ;
– la date limite d’utilisation clairement mentionnée accompagnée chaque fois que cela est nécessaire, de la mention précisant la date de validité lorsque le conditionnement est intact ou lorsque les conditions de conservation sont respectées ;
– le nom et l’adresse du fabricant ;
– le numéro du lot de fabrication
– le nombre d’unités de prise ou à défaut la contenance du récipient sur l’emballage extérieur ;
– les précautions de conservation ;
Lorsque le principe actif appartient à une liste de substances vénéneuses (liste I, liste II ou produits stupéfiants), il faut veiller à ce que l’étiquette soit conforme à la législation concernant la liste. Une notice doit être jointe au conditionnement si les précautions suivantes (la voie d’administration, la durée du traitement, la posologie usuelle) ne sont pas portées sur l’étiquette du récipient de conditionnement. Sauf décision contraire des autorités compétentes, les indications thérapeutiques, les contre indications, les effets indésirables et les précautions particulières d’emploi doivent figurer sur la notice [30

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE 
1/ GENERALITES SUR L’AMOXICILLINE
1-1- LES ANTIBIOTIQUES
1-1-1- Définition
1-1-2- Différentes familles d’antibiotique
1-2- AMOXICILLINE
1-2-1- Structure et définition
1-2-2- Amoxicilline trihydratée
1-2-2-1. Caractères physico-chimiques
1-2-2-2. Méthodes d’identification
1-2-3- Les impuretés de l’amoxicilline trihydratée
2/ GENERALITES SUR LES IMPURETES
2-1- DEFINITIONS
2-1-1- Impureté
2-1-2- Impureté éventuelle
2-1-3- Impureté identifiée
2-1-4- Profil d’impuretés
2-2- CLASSIFICATION
2-3- CONSEQUENCES DES IMPURETES
2-3-1- Sur la toxicité du produit fini
2-3-2- Sur les propriétés physico-chimiques du principe actif et de la forme galénique
2-3-3- Sur l’acceptabilité du médicament par le patient
2-4- LES LIMITES ADMISSIBLES DES IMPURETES
2-5- LES METHODES D’IDENTIFICATION ET DE DOSAGE DES IMPURETES
2-5-1- Méthodes spectrales
2-5-1-1. Spectrophotométrie UV – visible
2-5-1-2. Spectroscopie infrarouge
2-5-1-3. Spectrométrie de masse
2-5-2- Les méthodes chromatographiques
2-5-2-1. Chromatographie sur couche mince
2-5-2-2. Chromatographie en phase gazeuse (CPG, GPC)
2-5-2-3. Chromatographie en phase supercritique (CPS)
2-5-2-4. Chromat ographie en phase liquide à haute performance (CLHP, HPLC)
2-6- QUELQUES MEDICAMENTS ET LEUR IMPURETES
3/ GENERALITES SUR LE CONTROLE QUALITE
3-1- LE CONTROLE QUALITE
3-1-1- Définitions
3-1-1-1. Définition de la qualité
3-1-1-2. Définition du contrôle qualité
3-1-2- Contrôle des caractères généraux
3-1-2-1. Contrôle de l’étiquetage
3-1-2-2. Contrôle des caractères organoleptiques
3-1-2-3. Contrôle galénique et biogalénique
3-1-3- Contrôle chimique
3-1-3-1. Méthodes d’identification du principe actif [41]
3-1-3-2. Dosage du principe actif et des impuretés [42]
DEUXIEME PARTIE 
1- CADRE DE L’ETUDE
2- ECHANTILLONNAGE
3- MATERIELS ET METHODES
3-1- Matériels
3-1-1. Matériels d’analyse
3-1-2. Appareils de mesure
3-2- Méthodologie
3-2-1. Contrôle des caractères généraux
3-2-2. Contrôle galénique
3-2-3. Contrôle analytique
RESULTATS
1- CONTROLE DES CARACTERES GENERAUX
2- CONTROLE GALENIQUE
3- DOSAGE ANALYTIQUE
DISCUSSION
1- CONTROLE DES CARACTERES ORGANOLEPTIQUES
2- TEST D’UNIFORMITE DE MASSE
3- VALIDATION ANALYTIQUE
4- DOSAGE DES ECHANTILLONS
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION

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