NOTION DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT
La fonction « Recherche & Développement » regroupe l’ensemble des processus qui, partant de la recherche fondamentale à une invention ou à une idée, assurent sa faisabilité industrielle de ladite recherche. Il s’agit donc de l’ensemble des étapes permettant de passer du laboratoire de recherche et de développement à la production industrielle et à la commercialisation. La fonction « Recherche & Développement » développe donc des innovations2
• Effectuer une étude de marché avec le responsable commercial tout en tenant compte des dépôts de brevets, des études faites par le gouvernement ou par d’autres organismes, des concurrents, de la situation économique, etc. La recherche et développement (parfois abrégée en « R et D », « R & D » ou « R&D ») est une catégorie statistique, économique et comptable englobant l’ensemble des activités entreprises de façon systématique en vue d’accroître la somme des connaissances, y compris la connaissance de l’homme, de la culture et de la société ainsi que leur utilisation pour de nouvelles applications. Les entreprises effectuent des R&D afin de pouvoir améliorer leur production, que ce soit en termes de qualité ou de quantité, et surtout en termes d’ordre environnemental, leur permettant ainsi d’offrir de nouveaux produits et services sur le marché tout en respectant leur propre démarche marketing et leur but de développement durable. Dans la création de ces innovations, les PME doivent suivre certaines étapes nécessaires et importantes :
• Cette première étape étant effectuée, il est procédé à la conception du produit, en fonction des besoins du client.
• Proposer un avant-projet aux responsables de l’entreprise, pour les rassurer quant à la suite des recherches à effectuer.
• Et si l’entreprise est dans la situation d’une innovation technologique, une recherche appliquée s’impose.
LA DIMENSION ENVIRONNEMENTALE
Il s’agit, ici, de maintenir l’intégrité de l’environnement, c’est-à-dire d’intégrer, dans l’ensemble des actions des communautés humaines, la préoccupation du maintien de la vitalité et de la diversité des gènes, des espèces et de l’ensemble des écosystèmes naturels terrestres et aquatiques, et ce, notamment, par des mesures de protection de la qualité de l’environnement, par la restauration, l’aménagement et le maintien des habitats essentiels aux espèces ainsi que par une gestion durable de l’utilisation des populations animales et végétales exploitées. Cette dimension est la plus importante des trois, du fait de sa dégradation actuelle. Les pays industrialisés ont connu une croissance depuis cent cinquante ans qui a créé des pressions sur l’environnement, actuellement insoutenables : réchauffement climatique, appauvrissement de la couche d’ozone, réduction de la biodiversité, etc. Les dommages sont irréversibles et leurs coûts sont énormes. Autant ne plus refaire les mêmes erreurs en respectant les rythmes de régénération des ressources naturelles, ou bien le rythme de développement des substituts renouvelables ou de veiller à ce que la pollution ne dépasse pas celle que peut absorber l’environnement.
RECHERCHE DES CENTRES NATIONAUX
Les recherches effectuées couvrent presque tous les domaines :
Dans le secteur de l’environnement, qui est prioritaire pour le pays, on relève la connaissance et la gestion des ressources naturelles, celles du milieu et des ressources marines, la gestion des pollutions. Trois centres nationaux de recherche s’y consacrent:
• le Centre National de Recherches Océanographiques (CNRO)14
• le Centre National de Recherche sur l’Environnement (CNRE), créé en 1988 dans le contexte du Programme d’Action Environnemental ; , créé en 1977 sur la base des acquis de la Station Océanographique et de Biologie Côtière de Nosy Be qui constituait à l’époque, le fleuron de la recherche océanographique dans l’Océan Indien;
• le Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza (PBZT) qui a intégré le système national de la recherche en 1990 et a continué les activités de l’ancien CNRT.
Ensuite, la technologie et l’agronomie qui sont également des secteurs prioritaires du développement.
La production agricole et le développement rural sont pris en charge en 1974 par le FOFIFA ou CENRADERU. Ce centre a continué les travaux menés par plusieurs Instituts français de l’époque15 placé sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture ;
L’Institut Malgache des Vaccins Vétérinaires (IMVAVET), spécialisé dans la fabrication de vaccin animal, a été détaché du FOFIFA en 1995. Il est rattaché aujourd’hui au Ministère chargé de la recherche scientifique.
Le domaine technologique est pris en considération par :
Le Centre National de Recherche Industrielle et Technologique (CNRIT), créé en 1987 pour soutenir des travaux relatifs au développement des énergies nouvelles et renouvelables et des technologies adaptées et appropriées ;
Les applications nucléaires dans les domaines agricoles, environnementaux, sanitaires, entreprises par l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN), créé en 1992.
Le domaine de la Santé publique ne regroupe que 11% des chercheurs des centres nationaux de recherche avec le Centre National d’Application de la Recherche Pharmaceutique (CNARP). Le CNARP travaille sur les plantes médicinales et quelques produits de ses recherches ont reçu des autorisations de mise sur le marché.
Un Centre d’Information et de Documentation Scientifique et Technique (CIDST), créé en 1987, est à la disponibilité des Centres de recherches. Elle fournit des rapports en documentation multidisciplinaire et elle a fait la publication de quatre revues dans la collection « Recherche pour le Développement » dans les domaines des sciences biologiques, des sciences de l’homme et de la société, des sciences technologiques et des sciences médicales Actuellement, ce classement par domaine d’études est devenu difficile à faire, étant donné l’interaction existant dans les thèmes de recherche et des collaborations inter-centre de recherche. Il y a également un grand déséquilibre dans la répartition par domaine de recherche.
DESCRIPTION DES PME
FLEXIBLES : Vu la petitesse taille de ce genre d’entreprise, elles sont à la fois dynamiques et flexibles grâce à la rapidité de la prise de décision dans son organisation. Elles ont donc une capacité d’adaptation étonnante face aux changements économiques et technologiques contrairement à ce qui est dit précédemment dans la mesure où elles sont réactives. On peut donc dire que l’innovation reste leur atout principal. Cette dernière permet de changer les produits ou même le secteur selon les opportunités du marché.
CONNAISSANCES TRADITIONNELLES ET MODERNES : Les PME héritent la plupart du temps des connaissances des générations précédentes et les utilisent dans leur stratégie de production, dans leurs créations et donc dans leur recherche et développement. Ces informations sont les clés du développement durable du pays Pourtant la croissance économique et le développement ne se limitent pas simplement à ces savoirs traditionnels mais également aux sciences et technologie. Dans cette option, les PME restent plus favorisées du fait de leur flexibilité interne. Du fait d’une meilleure communication entre les collaborateurs et subordonnés de ce genre d’organisation entrepreneuriale, l’environnement et l’ambiance interne sont plus féconds aux changements et idées innovatrices. De plus, a priori, les grandes entreprises, grâce à la rigidité de la communication interne, ne sont pas sensibles aux changements et surtout à cause de leur lourdeur en matière de taille.
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Table des matières
Introduction
CHAPITRE I- CONCEPTS ET THEORIES ECONOMIQUES
SECTION I-NOTION DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT ET D’INNOVATION
A-NOTION DE RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT
B-NOTION D’INNOVATION
C- ASPECTS ECONOMIQUES DE L’INNOVATION
SECTION II- NOTION DE DEVELOPPEMENT DURABLE
A-LA DIMENSION ENVIRONNEMENTALE
B-DIMENSION SOCIALE
C-LA DIMENSION ECONOMIQUE
CHAPITRE II-INFRASTRUCTURES ET LA REALITE DES PME MALAGASY
SECTION I-LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE MALAGASY
A-RECHERCHE DES CENTRES NATIONAUX DE RECHERCHE ET DE L’UNIVERSITE
B-LES INSTITUTS PRIVES ET LES UNIVERSITES NUMERIQUES
C-LES CHERCHEURS ET LES ETUDIANTS
SECTION II-REALITE DES PME A MADAGASCAR
A-ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT INTERNE
B-LE MANQUE DE FINANCEMENT DES PME
C-LE MANQUE DE PRESSION ONCURRENTIELLE DES GRANDES ENTREPRISES
CHAPITRE III- PME INNOVANTE MOTEUR DU DEVELOPPEMENT
SECTION I-PME ET DEVELOPPEMENT
A-INNOVATION FACTEUR CLE DE SUCCES DES PME
B- PME INNOVANTE ET LE DEVELOPPEMENT
SECTION II- MESURES A PRENDRE
A-DEFINIR LES PRIORITES DE LA RECHERCHE COHERENTES AVEC LE DEVELOPPEMENT
B-VALORISATIONDE LA RECHERCHE ET L’INNOVATION
C- AMELIORER LE DISPOSITIF INSTITUTIONNEL DE LA RECHERHE A MADAGASCAR
SECTION III- CAS PRATIQUE DE LA GASTRONOMIE PIZZA
Conclusion
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