Recensement et inventaire des plantes

Le PNEK se trouve en Algérie qui contient une flore protégée par convention RAMSAR, qui offre, par sa situation géographique et son climat méditerranéen, un biotope très favorable au développement d’une flore riche en plantes alimentaires et médicinales très variées et très importantes aussi bien au niveau de la santé que de la nutrition. Les plantes médicinales et nutritives ont été depuis la nuit des temps, l’arsenal thérapeutique et nutritif de l’homme. Elles connaissent en ce moment un intérêt considérable de la part du public et des chercheurs. Dans les pays sous développés, voire en voie de développement, c’est le moyen le plus utilisé de se faire guérir et nourrir. Tant dis que dans les pays développés, les plantes représentent une source importante pour la recherche pharmacologique et l’élaboration de médicaments, non seulement lorsque les constituants des plantes sont utilisés directement comme agents thérapeutiques, mais aussi comme matières premières pour la synthèse de médicaments.

Les plantes produisent un grand nombre de métabolites secondaires, avec une large gamme de propriétés pharmacologiques et toxicologiques. Actuellement si on évalue environ 500 000 espèces végétales dans le monde, un nombre relativement infime a été étudié sur le plan chimique ou pharmacologique. Cette riche biodiversité mérite d’être valorisée car elle renferme une diversité chimique et structurale très importante et offre aux chercheurs une multitude de sujets de recherche, en particulier pour accéder à des molécules dotées de propriétés biologiques intéressantes.

Les plantes médicinales et l’industrie pharmaceutique

Les plus grandes firmes pharmaceutiques savent que les forêts tropicales, les champs et les haies abritent des sources potentielles de médicaments précieux. Elles investissent d’importants capitaux pour trouver de nouvelles substances chimiques afin de les commercialiser. Les traitements les plus utilisés contre les maladies, ont été mis au point de cette façon. La recherche dans ce domaine devient automatique et les entreprises pharmaceutiques auront bientôt la possibilité d’étudier environ 2 millions de substances chimiques par semaine [50].On peut donc s’attendre à de remarquables découvertes. L’approche des multinationales pharmaceutiques pose toutefois un problème de fond : ces firmes veulent exploiter des extraits de substances tirées des plantes qui ; puissent être synthétisées.

La synergie des plantes 

C’est le terme de synergie qui est le plus approprié pour distinguer la phytothérapie de la médecine conventionnelle. Lorsqu’on utilise la plante entière plutôt que ses principes actifs isolés, ses différentes parties agissant ensemble sont plus efficaces qu’un dosage équivalent du principe actif extrait de la plante utilisé par la médecine conventionnelle. Dans certains cas, la valeur médicinale d’une plante est due à la synergie de ses diverses substances. Un ou même plusieurs principes actifs isolés ne permettent pas d’obtenir le même résultat.

La phytothérapie a-t-elle un avenir ? 

La phytothérapie continuera-t-elle à être appréciée à sa juste valeur, c’est-à-dire comme un large éventail de traitements équilibrés, sains, économiques et écologiques, ou ne sera-t-elle qu’une nouvelle activité économique devant impérativement générer des bénéfices immédiats ? Convaincre les milieux médicaux, généralement sceptiques, que la phytothérapie n’est pas seulement un substitut marginal à la médecine conventionnelle mais bien une forme de médecine efficace est une autre affaire [50]. Au début des années 1990, une étude a montré l’effet de certaines plantes chinoises sur des patients souffrant d’eczéma. Ainsi, l’ajout d’une seule plante chinoise aux dix autres contenues dans une préparation a provoqué une amélioration de l’état de santé d’un patient jusqu’alors insensible au traitement. Des progrès de cette nature ont été obtenus en adaptant les soins aux besoins des patients et en traitant les causes des maladies. Cette approche est très éloignée de la conception défendue par la médecine moderne, selon laquelle, pour une maladie donnée, il n’existe qu’un seul traitement. En associant savoir traditionnel et acquis de la science, l’exemple chinois aidant, on peut envisager le moment où un patient choisira le traitement qui lui est approprié.

Soins traditionnels et médecine moderne

La médecine occidentale est bien implantée dans toute l’Afrique, mais, dans les zones rurales éloignées des services médicaux et hospitaliers, la pratique traditionnelle règne en maître. Dans les villes, les services de santé sont limités et, dans ce cas, les guérisseurs traditionnels – prêtres, herboristes et sages-femmes sont les seuls médecins. L’Organisation mondiale de la santé cherche à atteindre, pour l’an 2000, un niveau sanitaire permettant à chaque individu de mener une vie normale [50]. Dans cette perspective, les pays africains ont formé certains guérisseurs aux techniques modernes les plus simples et aux mesures d’hygiène élémentaires.

L’efficacité des plantes médicinales

Pour soigner certains maux, à la fois fréquents et bénins, tels que les rhumes ou les indigestions, il n’est pas toujours indispensable d’aller voir un médecin : on peut tout simplement employer des remèdes à base de plantes bien connus. En revanche, pour soigner d’autres maladies, telles que les ulcères ou le zona, il faut absolument consulter un médecin. Aujourd’hui, les phytothérapeutes connaissent le degré d’efficacité des plantes médicinales et leurs limites dans le traitement de certaines pathologies. Ils ne se risqueraient jamais à juguler une maladie infectieuse aiguë sans l’aide d’antibiotiques ni à soigner une affection sérieuse, comme le diabète, uniquement avec des plantes. Toutefois, ils peuvent traiter et soulager efficacement leurs patients atteints de maladies bénignes avec un traitement à base de plantes II s’agit, généralement, d’infections chroniques ou récurrentes (bronchites, cystites, etc), d’allergies, d’affections liées à une mauvaise circulation, de troubles hormonaux et gynécologiques (ménopause, règles irrégulières, etc ), d’affections gastro-intestinales, de problèmes dermatologiques ou d’affections légères du système nerveux (stress, insomnie et spasmophilie) La phytothérapie soigne aussi les maladies articulaires comme l’arthrose [50]. En fonction des pathologies, le phytothérapeute prescrira des plantes selon diverses préparations II conseillera, par exemple, un remède à faire soi-même sous forme de tisanes ou de préparations prêtes à l’emploi, ou des gélules ou comprimés à base de plantes, que l’on trouve en pharmacie La plupart du temps, le phytothérapeute prescrit des préparations que le pharmacien élabore dans son officine. Il s’agit principalement des gélules contenant soit des extraits secs de plantes, soit des huiles essentielles (aromathérapie), de préparations liquides à base d’extraits fluides ou de teintures, de suppositoires ou d’ovules. Pour les applications externes, il indiquera une préparation adaptée, comme un onguent, une crème ou une lotion.

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Table des matières

Introduction générale
07 Chapitre I
08 Recensement et inventaire des plantes
09 Introduction
10 I.2. Définition de plantes médicinale
11 Importance des plantes médicinales
12 Importance curative et alimentaire
13 Importance économique et industrielle
14 Importance cosmétologique
15 1.4. La santé par les plantes médicinales
16 1.5. Source des substances naturelles d’intérêt thérapeutique
17 a : Les plantes de cueillette
18 b : Les plantes de culture
19 1.6. Les parties des plantes utilisées en thérapeutique
20 1.7. La cueillette et la récolte des différents organes des plantes médicinales
21 1.8. Le séchage
22 a. Méthode naturelle
23 b. Méthode artificielle
24 1.9. La conservation
25 1.10. Diverses modes de préparations familiales
2. Zone d’étude
27 Recensement et inventaire des plantes
28 3.1. Méthodes des échantillonnages
29 4. MATERIELS ET METHODES
30 a- Inventaire
31 b- Nomenclature
32 c- Modes de préparation des plantes
33 d. Quelques plantes ou autres substances à inhaler
34 e. Quelques huiles essentielles à inhaler
35 5. Résultats et discussion
36 6. Description de quelques plantes médicinales
37 Chapitre II
38 Etude Ethnobotanique
39 1. Définition
40 2. Mode de travail
41 3. MATERIEL ET METHODE
42 4. Résultats et discussion
43 4.1. Fréquence d’utilisation des plantes médicinales selon le profil des enquêtés
44 Le sexe
45 L’âge
46 Niveau d’étude
47 Niveau socio-économique
48 Situation familiale
49 L’origine de l’information
50 4.2. Les plantes médicinales les plus utilisées ou les plantes à usages très fréquents
51 Les maladies traitées par les recettes thérapeutiques préparées
52 Les parties utilisées de la plante dans la préparation des recettes thérapeutiques
53 Mode de préparation des recettes thérapeutiques
54 La saison de collecte
55 Chapitre III
56 Screening phytochimiques
57 1. Introduction
58 2. Les méthodes d’identification chimique
59 a- réactions d’identité
60 3. Définition Screening phytochimiques
61 4. MATERIELS ET METHODES
62 4.1. Les alcaloïdes
63 4.2. Les saponosides (test de mousse)
64 4.3. Les flavonoïdes
65 4.4. Les tannins
66 4.5. Les coumarines
67 4.6. Les cardénolides
68 4.7. Les stérols
69 4.8. Les huiles volatiles
70 4.9. Anthocyanes
71 4.10. Quinones
72 5. Résultats et discussion
73 Chapitre IV
74 Extractions des alcaloïdes et matière grasse
75 Les métabolites
76 a- Les métabolites primaires
77 b- Les métabolites secondaires
78 1. Méthodes d’identification des H.E
79 1.1 Le couplage CPG/SM
80 2. Alcaloïdes
81 2.1. Définition des alcaloïdes
82 2.2. Rôle des alcaloïdes
83 3. Les acides gras
84 3.1. Définition des acides gras
85 3.2. Le rôle biologique
86 3.3. Composition générale des huiles végétales
87 3.4. Composé d’acides gras saturés et insaturés (matière grasse)
88 – Triglycérides
89 – La nomenclature
90 – Classification des acides gras
91 3.4.1. Les acides gras saturés (AGS)
92 3.4.2. Les acides gras insaturés (AGINS)
93 4. Les insaponifiables
94 5. Caractéristiques physico-chimiques
95 5.1. Les caractéristiques chimiques
96 6. Méthodes d’identification des alcaloïdes
97 6.1. La chromatographie liquide haute performance (HPLC)
98 7. Matériels et Méthodes
99 7.1. Présentation et description de la plante Cytise à trois fleurs
100 7.2. Extraction de la matière grasse MG
101 7.3. Extraction des alcaloïdes totaux (A.T), 1ere méthode
102 7.4. Extraction des alcaloïdes totaux (A.T), 2eme méthode
103 7.5. Chromatographie sur couche mince CCM
104 7.6. Analyse chromatographie phase gazeuse couple avec spectre de masse de la matière grasse
105 7.7. Analyse des alcaloïdes par HPLC
106 8. Résultats et discussions
107 Chromatographie sur couche mince CCM
108 Alcaloïdes Totaux (AT)
109 La berbérine
110 Synthèse de la molécule berbérine
111 Matière grasse
Conclusion générale

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