Réalisation technique du thésaurus

Réalisation technique du thésaurus

Organisation de l’enseignement d’anatomie pathologique à l’ENVA

L’organisation de l’enseignement d’anatomie pathologique à l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort est la suivante : des cours polycopiés, des travaux dirigés et des autopsies. L’anatomie pathologique générale est enseignée sous forme de cours polycopiés (documents polycopiés représentant l’équivalents de 30h de cours) et de travaux dirigés (12h) en 2e année (figure1, [14]). A la demande de l’établissement, les cours en amphithéâtre ont été supprimés il y a plusieurs années et remplacés par des documents polycopiés richement illustrés, également téléchargeables sous forme de Powerpoint sur le portail internet de l’Enseignement et de la Vie Etudiante de l’ENVA: « EVE » [8 à 17]. L’anatomie pathologique spéciale est enseignée sous forme de cours polycopiés (équivalents à 32h de cours), de travaux dirigés (18h) et de séances d’autopsies (52h) (figure 2, [15]). L’enseignement d’anatomie pathologique des animaux de rente et des animaux de compagnie est couplé à l’enseignement d’histologie au travers de l’unité pédagogique Histologie – Anatomie pathologique. Le laboratoire d’anatomie pathologique a une longue tradition dans l’utilisation de la photographie et des nouvelles technologies numériques afin d’assurer le maintien de l’importante photothèque lésionnelle constituée lors des autopsies des animaux de compagnie (chiens et chats) et des grands animaux (bovins, ovins, caprins et chevaux).

But du thésaurus

un outil pédagogique multimédia innovant en anatomie pathologique générale. L’objectif initial est simple: disposer d’une base de données en anatomie pathologique générale vétérinaire sur support multimédia, d’accès facile pour les étudiants avec un moteur de recherche, ce qui permet d’accéder directement à l’information recherchée. Le fait de ne pas avoir d’heures de cours magistraux d’anatomie pathologique oblige les étudiants à découvrir, seuls, le contenu du cours, souvent la veille des travaux dirigés qui sont clôturés par une interrogation de fin de séance… Par ailleurs, les heures de TDs sont insuffisantes pour couvrir l’intégralité du programme. C’est pourquoi il en résulte souvent un survol de cette discipline pourtant fondamentale dans l’établissement d’un diagnostic. La référence ultérieure à des comptes rendus de cytopathologie ou d’histopathologie dans le suivi des cas vus en consultation, lors des rotations en clinique, est parfois révélatrice de lacunes, lors de leur interprétation. La recherche de l’information dans nos polycopiés de cours peut être laborieuse et décourageante: ce sont des cours de 2e et 3e année, contenus dans une vingtaine de polycopiés, et difficiles à conserver sur les étagères des étudiants de 4e et 5e année… Ainsi est née l’idée de ce thésaurus en anatomie pathologique générale, qui permettrait de retrouver par moteur de recherche la définition des grandes lésions. Lorsque cela est possible, un exemple en pathologie vétérinaire est cité ainsi que l’aspect macroscopique et microscopique des lésions évoquées. Une base de données d’images photographiques pourra par la suite y être ajoutée. Le vétérinaire praticien utilisera surtout les connaissances de l’anatomie pathologique spéciale pour son diagnostic anatomo-clinique; néanmoins, l’anatomie pathologique générale en est la base. C’est pourquoi il a été décidé de travailler en premier lieu sur cette dernière, ce thésaurus étant destiné principalement aux étudiants des écoles vétérinaires.

Scénario de conception et story-board de l’application

Le scénario conceptualise les changements d’écran ainsi que les manipulations de l’utilisateur sur les différentes pages du thésaurus. Il permet de définir les possibilités de navigation dans la page d’accueil, et les liens qui sont accessibles à chaque écran. Cette étape permet de hiérarchiser la conception et de travailler à partir d’une trame, le but étant de faciliter l’accès à l’information. Le story-board consiste à réaliser une version brouillon des planches, afin de mettre en place toute la structure du projet, choisir la composition des fiches et vérifier si la lecture de la page est simple et ergonomique. Comme montré sur le story-board (figure3), la page d’accueil permet le choix de recherche du mot dans le moteur de recherche, par ordre alphabétique dans le glossaire ou encore dans la classification. Le glossaire fait défiler les fiches par ordre alphabétique avec un raccourci possible vers une lettre précise. A partir du glossaire ou des résultats trouvés par le moteur de recherche, on ouvre la fiche correspondante en cliquant dessus. Un accès depuis la fiche est possible vers la classification correspondante et/ou d’autres mots définis dans le glossaire grâce à des liens url actifs.

Méthode de travail pour la conception des fiches

La recherche bibliographique de l’ensemble des définitions pouvant entrer dans le cadre de ce glossaire d’anatomie pathologique générale a été très enrichissante [1 à 11, 17, 18, 19]. La classification des lésions a été effectuée suivant la pédagogie anglo-saxone [19,22,23] qui tend à se généraliser, au dépend de la classification française historique. Néanmoins les références à ces dernières, sur lesquelles sont basés nos cours actuels d’anatomie pathologique [1 à 10], ont été ajoutées. Le choix des exemples et des photographies pouvant accompagner la description macroscopique et microscopique de certaines lésions, a été fait en fonction des illustrations déjà choisies dans nos polycopiés [1 à 10, 17]. Ce sont des exemples classiques et pédagogiques. Néanmoins, l’agrandissement important de la photothèque lésionnelle laisse entrevoir une diversification future possible. Elle n’a pu être réalisée dans le cadre de ce travail mais le thésaurus a été conçu de façon à pouvoir être facilement complété ou modifié.

Plateforme logicielle

MOODLE [21] Aujourd’hui, les quatre Ecoles Nationales Vétérinaires (ENV) mettent à disposition des étudiants un matériel informatique de plus en plus performant et l’intérêt pédagogique des supports multimédia, surtout dans les sciences visuelles, n’est plus à démontrer. Si les nouvelles techniques n’ont pas encore modifié en profondeur les systèmes d’enseignement en France, il est important d’anticiper les mutations dont elles sont porteuses. Classiquement, trois choix de support multimédia s’offrent à nous: site internet, cédérom ou document hypermédia. Le document hypermédia est un fichier de texte dans lequel peuvent être inclus des fichiers sons, images ou vidéos. L’interactivité se crée grâce à des liens contenus dans ce fichier vers d’autres parties du document. Le cédérom est de diffusion plus aisée car les données sont gravées sur un disque compact et il ne nécessite pas de passer par un réseau. Malgré l’énorme poids des données l’accès peut donc être très rapide.

Cependant il est de réalisation technique plus complexe et ne peut être modifié après son édition. Le langage standard pour créer et reconnaître les documents s’appelle «Hyper Text Markup Laguage» (HTML). La consultation de ces pages HTML nécessite la connexion à un réseau, soit interne à une entreprise ou à une école, soit mondial (réseau Internet). Le site Internet est accessible de partout et à toutes heures mais les sources sont nombreuses, et les informations données ne sont pas toujours vérifiées. Par ailleurs, la technicité nécessaire pour réaliser un site Internet lui-même est un frein à l’évolution d’un site. Ce dernier argument a été décisif dans notre choix: le but de cet outil pédagogique est qu’il puisse évoluer, être corrigé et complété, or cela devient difficile lorsque l’on utilise un logiciel Internet x ou y. Il existe des centaines de logiciels différents et il est peu probable que les professeurs de l’unité et/ou les futurs thésards travaillant sur ce projet en connaissent les différentes fonctionnalités… Il faut également garantir une pérennité du dispositif dans le temps.

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Table des matières

TABLE DES ILLUSTRATIONS
LISTE DES ABBREVIATIONS
INTRODUCTION
Première partie : L’enseignement de l’anatomie pathologique vétérinaire à l’ENVA.
1.Définition [1,12
a)Anatomie pathologique
b)Lésions
2.Méthodologie d’apprentissage [1
a)Cours et travaux-dirigés
b)Autopsie
c)Histopathologie
3.Objectifs de l’enseignement d’anatomie pathologique [1,14,15]
4.Organisation de l’enseignement d’anatomie pathologique à l’ENVA
Deuxième partie: Objectifs et fonctionnalités du thésaurus
1.But du thésaurus: un outil pédagogique multimédia innovant en anatomie pathologique générale.
2.Cahier des charges fonctionnel du thésaurus
3.Scénario de conception et story-board de l’application
4.Méthode de travail pour la conception des fiches
Troisième partie: Réalisation technique du thésaurus
1.Plateforme logicielle: MOODLE [21
2.Détails du fonctionnement: interface utilisateur
a)Onglet « Affichage liste »: la page d’accueil
b)Rechercher un mot dans l’onglet «Search»
c)Onglet: «Affichage fiche»
3.Interface administrateur et évolution de l’outil
a)Modifications et corrections possibles
b)Base de données photographiques
c)Suite en anatomie pathologique spéciale
4.Limites du logiciel Moodle.
a)Prise en main
b)Problèmes d’édition et de mise en ligne des fiches.
c)Problèmes de mise en page
d)Limites du moteur de recherche: «Search
e)Limites de l’Affichage liste
Quatrième partie: Présentation de quelques fiches du thésaurus d’anatomie pathologique générale
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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