LE MODELE BIOLOGIQUE, Anthropoides virgo
Organes sensoriels
Vue
C’est le sens le plus important des oiseaux. Le diamètre de leur nerf optique est plus grand que celui de la moelle épinière cervicale. Ils discernent mieux les lumières et les couleurs que l’être humain. Ils sont aussi capables de voir des rayonnements ultraviolets ce qui leur permet de discerner la maturité des aliments, d’identifier des individus au sein de leur espèce ou de déterminer les sexes dans leur espèce, distinction que nous ne pourrions pas faire.
Les oiseaux possèdent une paupière supérieure, une paupière inférieure bien plus mobile et une membrane nictitante. Sur les paupières se trouvent les filoplumes, qui sont des plumes modifiées, agissant comme les cils des mammifères. Les mouvements oculaires de chaque œil sont indépendants et sont effectués par six muscles, comme chez les mammifères.
Le globe oculaire peut avoir plusieurs formes chez les oiseaux. Les Gruinae possèdent un œil de type aplati, le plus courant chez les oiseaux diurnes. Ils sont positionnés latéralement sur le crâne. L’œil de l’oiseau est composé de la même manière que celui de tous les vertébrés. La lumière passe par la cornée, l’humeur aqueuse, le cristallin, le corps vitreux et atteint enfin la rétine pour être transformée en signal nerveux. La particularité anatomique des oiseaux est la présence d’un anneau scléral osseux dans la partie antérieure du bulbe, permettant une protection supplémentaire, le globe n’étant que partiellement recouvert par l’orbite. L’iris des oiseaux peut se contracter et se dilater volontairement par la présence de deux muscles striés : le muscle sphincter irien et le muscle dilatateur de la pupille.
La rétine des oiseaux est avasculaire. Elle possède un peigne, structure plissée, pigmentée et richement vascularisée qui cache l’entrée du nerf optique. Les Gruinae étant diurnes, ils possèdent plus de cônes que de bâtonnets. Les cônes sont présents en plus grand nombre que chez les mammifères, permettant une acuité visuelle plus performante. Les oiseaux diurnes sont trichromates et perçoivent le bleu, le vert et le rouge. Des hypothèses de tétrachromatie ont été proposées se basant sur la présence de gouttelettes huileuses ayant un effet de filtre sur les cônes. La fovea des oiseaux est fortement concentrée en cône et est profonde, permettant une grande acuité visuelle. Elle est centrale pour la plupart des espèces.
Ouïe
L’audition des oiseaux est la plus évoluée parmi les non-mammifères. Ils sont capables d’entendre des sons allant jusqu’à 20 kHz mais entendent mieux les sons entre 3 et 10 kHz. Le son entre par le méat acoustique externe, fait vibrer la membrane tympanique qui fait bouger l’unique osselet (la columelle). Celui-ci entraine le mouvement de l’endolymphe au niveau de la fenêtre vestibulaire, détecté par les cellules ciliées de la membrane basilaire. Ces neurorécepteurs stimulent alors le nerf VIII qui transmet l’information au cerveau.
L’anatomie de l’oreille est fortement similaire à celle des mammifères avec une oreille externe, une moyenne et une interne. L’oreille externe est couverte par des plumes et ne possède pas de pavillon. Ces plumes sont dépourvues de barbules pour réduire les turbulences en vol qui pourraient diminuer la perception des sons. L’oreille moyenne ne possède qu’un seul osselet appelé la columelle qui transmet les vibrations du tympan à l’oreille interne. Elle est connectée à l’oropharynx par les trompes pharyngo-tympaniques. La cochlée, les canaux semi-circulaires, l’utricule et le saccule composent l’oreille interne. La cochlée est plus courte proportionnellement que chez les mammifères et ne s’enroule pas. Les canaux semi-circulaires sont plus grands et plus épais que chez les mammifères. (2, 9, 22 ,23)
Olfaction
L’olfaction est bien moins développée chez les oiseaux que les deux précédents sens. Les odeurs sont détectées par la muqueuse nasale des cornets nasaux caudaux, siège des cellules de l’odorat. Elles sont connectées aux bulbes olfactifs du cerveau par le nerf crânial I. Les oiseaux ne possèdent pas d’organes voméronasal. (2, 9, 22, 23)
Toucher
Le sens du toucher est assuré, comme chez les mammifères, par des méchano récépteurs, les corpuscules de Herbst, similaires aux corpuscules de Pacini. Ils se trouvent dans la peau recouverte de plume, sur les pattes, les pieds et le bec. Ces corpuscules permettent de détecter les changements dans les plumes et stimulent le toilettage.
Goût
Le goût prend naissance à la base de la langue, sur le plafond et le sol de l’oropharynx, au niveau de l’épithélium non-kératinisé. Les oiseaux possèdent beaucoup moins de bourgeons gustatifs que les autres vertébrés : 350 pour les perruches, 24 pour les pigeons, 9 000 à 10 000 pour l’Homme et 17 000 pour le lapin. En fonction de l’espèce, les oiseaux préfèrent les goûts salés ou sucrés et sont plus ou moins tolérant à l’acidité.
Sens migrateur
Certaines espèces de grues sont sédentaires et restent au même endroit toute l’année, alors que d’autres, comme la grue demoiselle, migrent chaque année au même lieu, en parcourant des milliers de kilomètres. Ces oiseaux ont un rythme circadien interne qui contrôle le départ de la migration. Celui-ci est influencé par la température extérieure, la durée du jour ainsi que la pression atmosphérique. Pour se diriger, les oiseaux utilisent de nombreux sens comme l’ouïe, l’olfaction, mais aussi la position des étoiles ou du soleil, les champs géomagnétiques, la polarisation de la lumière au lever et au coucher du soleil et les caractéristiques géographiques. Afin de détecter les champs magnétiques, les oiseaux semblent se reposer sur des microcristaux de magnétites situés près du bec ainsi que sur des cryptochromes de l’œil permettant de réaliser des réactions radicalaires en fonction de la couleur de la lumière. Les premiers semblent donner les informations sur la position de l’oiseau tandis que les seconds semblent donner les informations sur la direction à prendre. Les oiseaux ne se reposent pas que sur un seul sens pour s’orienter mais utilisent une combinaison de signaux afin de trouver leur chemin.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie interaction des rayons X avec la matière |
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Table des matières
Table des matières Introduction
1ère partie : PRINCIPES PHYSIQUES ET REALISATION PRATIQUE DE LA TOMODENSITOMETRIE
I. Principe de base de la tomodensitométrie
A. Introduction
B. Bases physiques de la tomodensitométrie
a. Définition du rayonnement X
b. Formation des rayons X
C. Interaction des rayons X avec la matière
a. Effet photoélectrique
b. Effet Compton
c. Effet Thomson
II. Fonctionnement du scanner
A. L’appareil et ses réglages
B. Les éléments de la chaine scanographique
2ème partie : LE MODELE BIOLOGIQUE, Anthropoides virgo
I. Classification et conservation de la grue demoiselle
A. Taxonomie
B. Conservation
a. Statut de la population
b. Moyens de conservation
II. Biologie
A. Description
B. Distribution et habitat
C. Mœurs
D. Alimentation
E. Reproduction
F. Longévité
G. Captivité
III. Anatomie des Gruinae
A. Système orthopédique
a. Le crâne
b. Le squelette axial
c. Les ailes
d. Les membres pelviens
B. Cavité cœlomique
a. Système respiratoire
b. Système cardiovasculaire
c. Système digestif
d. Système immunitaire
e. Système reproducteur
f. Système urinaire
C. Système nerveux
D. Système endocrinien
E. Organes sensoriels
a. Vue
b. Ouïe
c. Olfaction
d. Toucher
e. Goût
f. Sens migrateur
F. Tégument
a. La peau
b. Les glandes cutanées
G. Les plumes
3ème partie : LE PROJET, L’ATLAS TOMODENSITOMETRIQUE DE LA GRUE DEMOISELLE
I. Présentation du site internet
II. Réalisation de l’atlas tomodensitométrique de la grue demoiselle
A. Examen clinique de la grue
B. Anesthésie
C. Scanner utilisé et choix du protocole d’acquisition
D. Reconstitution des images dans le mode de visualisation MPR
III. L’atlas tomodensitométrique
A. Mise en forme des planches de l’atlas
B. Exemples d’images mises en ligne
a. Exemples d’images en fenêtre tissu osseux
b. Exemples d’images en fenêtre tissu mous
c. Exemple d’images en fenêtre pulmonaire
Conclusion
Bibliographie
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