Rationnalisation de la gestion des risques operationnels dans une microfinance

La crise financière dont l’origine fut celle les pays orientaux a engendré une crise économique qui s’étend actuellement dans de nombreux pays. Elle devint une crise financière internationale en juillet 2007. Cette crise n’est pas la première que nous avons connue, mais elle se distingue radicalement de celles qui l’ont précédée et qui étaient celles de la dette et des marchés.

Ce fut en 1983 que la crise de la dette fut déclenchée, engendrée par les crédits que les banques accordaient à certains pays en voie de développement. La suivante, déclenchée en 1994, était une crise des marchés. Cette crise fut provoquée par la perte de confiance dans les titres détenus directement par des agents économiques. La crise actuelle est à la fois une crise de la dette qu’une crise des marchés sur lesquels les titres émis en contrepartie de ces crédits se sont dépréciés quasiment et ce, sans limites. Cette fois-ci, elle est devenue plus générale et concerne toutes les institutions financières non seulement les banques aux Etats-Unis mais aussi tous les produits financiers, notamment ceux qui sont structurés comme étant des produits « fabriqués » sur mesure, donc plus compliqués. Elle est une crise de la finance, à la fois directe et indirecte : c’est pour cela que la contagion a été aussi rapide et aussi large.

La crise financière ou plutôt la crise économique devrait avoir des conséquences sur le comportement des clients des micros finances. Et ce sont les entreprises filiales qui ont été rapidement touchées par cette crise, les conséquences sur l’offre de microcrédit fut très rapide, certaines entreprises n’ont pas pu prendre des précautions. Les IMF courent un risque de change que la crise amplifie ; on note surtout des conséquences sur l’ensemble des secteurs qui influencent les institutions de micro finance et cela de deux façons. D’un côté, il y a une influence sur la rentabilité des banques en augmentant le risque de crédit, des impayés et en faisant naître un risque de change, d’un autre, l’influence est ressentie du côté financement en le rendant plus difficile.

Les Institutions du Microfinance

L’IMF est une entreprise loyale et sous la supervision de commissions bancaires. Son importance est d’offrir de microcrédit aux clients qui ont un faible revenu pour qu’ils puissent démarrer son propre entreprise. L’IMF s’est développée et se répand partout surtout dans le Tiers- Monde.

Aperçu historique et conception de la microfinance 

Le microcrédit a pris véritablement son essor dans les années 1980, bien que les premières applications fussent au début des années 1970 au Bangladesh, en particulier par le professeur Muhammad YUNUS et dans quelques autres pays comme l’Israël, le Canada, le Vietnam. Par rapport à la situation antérieure qui se caractérisait par l’octroi de crédits subventionnés et effectués par des non spécialistes, la différence tient à l’importance accordée au remboursement, à la fixation d’un taux d’intérêt couvrant le coût de la prestation du crédit et au ciblage de groupes de clients n’ayant que le secteur informel comme une source de crédit. A Madagascar, aucune microfinance n’était pas apparue avant 1990 mais les premières institutions de la microfinace (IMF) commencèrent leurs activités depuis le début de l’année 1990, étant supposées comme un projet financé par l’aide internationale et mises en œuvre par des ONG. A cette époque-là, le service d’activité était limité à l’octroi de crédit et la BOA était la seule banque qui intervenait dans le secteur de micro finance. Entre 1990 et 2005, plusieurs investisseurs se sont lancés directement dans des activités de la micro finance, principalement dans les grands centres urbains du pays, de nombreuses IMF mutualistes sont créées à Madagascar, entre autres : CECAM en 1993 dans la région du Vakinankaratra ; AECA en 1990 dans la région de Marovoay ; OTIV en 1994 dans la région de Toamasina et du Lac Alaotra ; ADéFI en 1995 à Antsirabe ; TIAVO en 1995 à Fianarantsoa. L’OTIV et le CECAM constituent les deux plus grands réseaux dans cette catégorie tant en terme de volume d’activités que de couverture géographique.

Aujourd’hui, la majorité des IMFs sont présentées en ville comme ciblage et portée de l’IMFs (SIPEM , Accès Banques, M B M ,OTIV tana, CECAM ) où le secteur est devenu fortement concurrentiel, alors que la population des régions rurales enclavées continue à ne pas bénéficier de service financière.

L’Institution de Microfinance est un établissement de la Microfinance étant offreur de service financier aux agents économiques, exclus du système bancaire, sans ressource ni droit de propriété. Ils sont exclus dans le système bancaire parce qu’ils ne sont pas des salariés, n’offrent aucune garantie et sont souvent analphabètes, et parce qu’ils ne représentent pas a priori une population rentable et à faible revenu. Ils n’ont donc pas accès au service financier et notamment au crédit et à l’épargne. De ce fait, l’IMFs offre ses services auprès des clients à plusieurs conditions c’est-à-dire en suivant les processus d’octroi de crédit et les modes de remboursements.

Actuellement, la micro finance s’est élargie pour inclure désormais une gamme de services plus large (crédit, épargne, assurance, transfert d’argent etc. .) et clientèle plus étendue également. Cela veut dire que la microfinance ne se limite plus à l’octroi de microcrédit aux pauvres mais bien à la fourniture d’un ensemble des produits financiers à tous ceux qui sont exclus du système classique ou formel. La plupart des clients à faible revenu ou les clients simples qui ont des activités licites et été acceptés par MicroCred sont nommés les bénéficiaires. C’est le cas des entrepreneurs, qui ont besoin de crédit pour la création ou le développement de leurs activités, celui de l’Etat et de quelques entreprises des secteurs II et III, probablement bénéficiaires de service des institutions du microcrédit.

Les classifications des IMF 

Les IMFs peuvent être des IMF mutualistes ou des IMF non mutualistes selon les classifications de l’IMF disponible à l’annexe I. Les IMF mutualistes sont celles qui se fondent sur le principe de la mutualité. L’Association Professionnelles des Institutions Mutualistes(APIMF), créée en 1997, couvre l’ensemble de l’institution mutualiste. L’association des Institutions de Microfinance Non Mutualistes (AIM) rassemble les institutions non mutualistes, créées en 1999, est celle qui ne répond pas aux principes mutualistes.

L’IMFs mutualiste ou non mutualistes sont regroupées en 3 niveaux d’institutionnalisation selon leurs structures de gouvernance et capitalistique, la forme juridique, le capital minimum légal et les opérations qui leurs sont autorisées.

L’IMF 1 à caractère mutualiste ou non mutualiste octroie des crédits à court terme et moyen terme dans le plafond fixé (500.000 Ar pour l’AIM, ce sont l’IMF de base de l’Association, l’ONG, SARL, SA, et pas de dépôts pour l’APIMF celle de la Société Coopérative) par l’instruction de l’autorité de supervision des établissements de crédits. Elles ne peuvent pas collecter de dépôts publics et ne sont pas autorisées à l’accès à l’Unions et Fédérations. Elles peuvent effectuer des prestations de conseil et de formation à leur clientèle L’IMF 2 à caractère mutualiste ou non mutualiste, octroie des crédits à court terme et à moyen terme dans le plafond fixé par l’instruction de l’autorité de supervision des établissements de crédits. L’IMF 2 sont parmi dans des sociétés coopératives pour les mutualismes et dans la SARL et SA pour les non mutualisme. L’IMF 2 de types mutualiste collecte de dépôts des membres tandis que les IMF de non mutualistes collectent des dépôts publics lors qu’elles sont constituées sous forme de société anonyme. Le capital minimum légal de l’IMF de base s’élève à 15.000.000 Ar et l’union est de 60.000.000 Pour les mutualistes et non mutualistes, le capital de la SARL est de 60.000.000 Ar, le SA sans dépôts du public est de 100.000.000 Ar et avec dépôts du public est de 200.000 .000 Ar. L’IMF 3 à caractère mutualiste ou non mutualiste, octroie des crédits à court terme et a moyen terme dans le plafond fixé par l’instruction de l’autorité de supervision des établissements de crédits. Les IMF 3 mutualistes ne peuvent pas collecter de dépôts du public. Les IMF 3 non mutualistes peuvent recevoir des fonds du public lorsqu’elles sont constituées sous forme de la société anonyme. Les IMF 3 peuvent effectuer toutes les opérations connexes à la microfinance.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : Matériels et Méthodologies d’études
Section 1 : Sites d’étude
Section 2 : Matériels utilisés
Section 3 : Méthodologie de recherche
CHAPITRE II : RESULTATS
Section 2 : La bonne gestion de ressources humaines : Une stratégie d’éloignement des agents commerciaux aux risques de fraude
Section 3 : Les résultats de diagnostic de l’entreprise
CHAPITRE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : La gestion du risque opérationnel
Section 2 : Recommandations
Section 3 : La mise en œuvre de ces solutions
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES

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