Rapport de stage technicien création des bâtiments

Création des bâtiments et cours

Attributs

Les attributs utilisés, dans le tableau ci-­‐dessous, sont les mêmes que dans la couche de Grange et Céard afin d’avoir une logique de continuité. En effet, les attributs ont déjà été saisies et validés précédemment.
Dans notre couche du bâti de Billon, il y a quatorze attributs, dont quatre sont automatiquement générés par le logiciel Arcmap lors de la création des polygones.
Les attributs qui ont été remplis par moi-­‐même sont : PLAN_REFERENCE, DESS_PAR et TYPE_STRUCTURE.
Plan de référence: permet de savoir de quel plan l’objet est issu (cadastre 2004, Grange, Céard ou Billon).
Dessiné par: défini l’auteur de la digitalisation.
Type de structure : permet de définir l’objet (bâti ou cour).
Etant donné que 1953 objets sont digitalisés, en copiant/collant les objets identiques des couches précédentes ou en les créant, il est nécessaire de savoir qui dessine un objet ainsi que son plan de référence.
Ceci permet de garantir une traçabilité de l’objet créé ou modifié, par l’auteur et de différencier les bâtiments des cours.
Tableau 1 -­‐ Tableau indiquant les différents attributs utilisés dans les couches ainsi que leurs définitions.

Travail

Règle méthodologique

Dans ce travail, il est important de se fixer des règles avant de commencer la vectorisation. Ceci, afin de tenir les délais en ne retenant que l’essentiel, même si par la suite une amélioration peut être faite en digitalisant d’autres objets. Ces règles permettent d’éviter de s’égarer dans la masse d’informations présente sur la carte originale.
Après réflexion et concertation avec Matthieu de la Corbière, nous avons choisi de ne retenir que les thèmes ayant le plus petit dénominateur commun à toutes les couches, à savoir les constructions en pierre et les cours. Les annexes en bois, les escaliers, les jardins et les terrasses ont été volontairement omis. Nous avons exclu ces thèmes car ils requièrent une plus grande interprétation et tant que ceci n’est pas élucidé à l’aide des textes ou autre document, ils sont exclus. Concernant les escaliers, il y avait également un doute sur la méthode de digitalisation à appliquer: faire des vecteurs polygones ou des vecteurs points. Il est important de ne pas interpréter les données pour ne pas modifier son utilisation première et garder une certaine cohérence. Lors de doutes, une discussion avec Anne-­‐Marie Viaccoz et Matthieu de la Corbière a permis de les clarifier et minimiser les erreurs. Car le but principal était de retranscrire le plus précisément possible ce que Billon avait dessiné sur ses planches. Durant le stage, une réunion hebdomadaire a eu lieu entre Matthieu de la Corbière, Anne-­‐Marie Viaccoz et mes deux collègues : Marina Dudézert et Viviane Givord. Les discussions ont permis de commenter les avancées effectuées, d’élucider les problèmes rencontrés et de trouver des idées pour améliorer ou développer certains thèmes liés au site du géopatrimoine. Il est à noter que certaines réunions ont eu lieu avec divers intervenants spécialisés dans la digitalisation ou la programmation afin de comprendre la faisabilité de certaines idées.

Méthode de travail

Pour la couche du bâti, j’ai utilisé la méthode dite « régressive » qui supprime ou ajoute les objets d’une couche à l’autre par comparaison. En partant des plans références les plus récents (Cadastre 2004 et Grange), j’ai comparé les objets avec les plans anciens (Céard et Billon).
Il est à noter que lors de ma digitalisation, j’ai utilisé la couche PARCELLE_BILLON pour délimiter mon bâtiment afin de le géoréférencer correctement. Pour réussir à tenir le délai de deux mois, j’ai travaillé par îlots dans l’ordre chronologique des planches. Le plan de Billon se compose de 34 planches qui correspondent chacune à un îlot. J’ai digitalisé, en moyenne, 2.5 îlots par semaine.

Mise en place du plan de travail

Afin de travailler correctement lors de la digitalisation, il est utile de définir quelques options dans ArcMap qui permettent de digitaliser correctement.
Une des options importantes est de changer la valeur du décalage en passant de 0 pixel à une valeur de 50 pixels. Ceci évite de décaler un objet et ainsi générer des erreurs.
Etant donné que je me suis servi des polygones du parcellaire de Billon pour digitaliser de nouveaux objets, l’option « tolérance de capture » était nécessaire pour m’accrocher aux nœuds du parcellaire afin d’y superposer correctement mes objets (fig.1). J’ai choisi une valeur en unité de la carte.

Digitalisations

Création des bâtiments et cours

La digitalisation de l’ensemble des bâtiments et des cours du plan de Billon a été le principal objectif durant les deux mois de mon stage. Comme mentionné précédemment, la méthode régressive est utilisée. C’est-­‐à-­‐ dire que si le bâtiment (ou la cour), du plan Billon, existant sur le plan référence de Grange, j’ai copié cet objet présent sur la couche BATIMENT_GRANGE et je l’ai ajouté sur la couche BATIMENT_BILLON. A l’inverse, si l’objet était propre au plan Billon, je l’ai digitalisé directement en suivant le contour de la parcelle qui englobait le bâtiment. La digitalisation du bâti s’est faite en suivant les nœuds (ou décrochements) de la couche de support (ici : PARCELLAIRE_BILLON) afin d’avoir les délimitations des murs et ainsi permettre la superposition correcte du bâtiment. J’ai aussi appliqué le procédé du copier/coller pour les polygones des bâtiments qui étaient presque identique entre la couche Billon et Grange puis j’ai effectué les modifications nécessaires afin de suivre correctement le plan de Billon. On peut voir ceci dans les figures 2 et 3, le rectangle vert encadre le décrochement du bâti issu de Grange (en bleu) par-­‐dessus le parcellaire de Billon (rouge).Concernant les cours, ma méthode a été la création d’un polygone, en suivant le pourtour interne des murs de la cour, si cette dernière était incluse dans le bâtiment. Une fois, ce polygone réalisé, j’ai utilisé l’option de découpage, entre les polygones du bâtiment et celui des cours, afin d’avoir au final deux entités distinctes. (Ceci a permis également de mieux visualiser le bâti du non bâti). Notamment, dans le cas où la cour se trouvait en dehors du bâtiment, ou connectait deux bâtiments distincts, un simple polygone a été réalisé comme pour le bâti. On remarque que les parties en blanc, sur la figure 4, ne concernent que les types de structures qui n’ont pas été prises en compte pour ce travail, à savoir les terrasses, les jardins, les vergers et les annexes en bois.

Modification du parcellaire Billon

Dans la couche PARCELLE_BILLON, mon travail n’a été que ponctuel. En effet, Anne-­‐Marie Viaccoz a réalisé précédemment ce travail de digitalisation mais cette couche n’a jamais été vérifiée. Au départ, je ne devais pas toucher cette couche et uniquement mentionner les modifications à faire à Anne-­‐Marie Viaccoz. Mais, au fur et à mesure de mon avancement, je me suis rendu compte que les modifications étaient plus nombreuses que prévues et il était préférable que je fasse moi-­‐même ces corrections car cela aurait engendré une liste de modifications plus difficiles à suivre, en plus de son travail. Dans ce travail, j’ai simplement superposé les couches de PARCELLE_GRANGE (tracé noir) et de PARCELLE_BILLON (trait rouge) sur le plan raster Billon (fig. 5).On peut voir, sur la figure 5, que le parcellaire de Billon suit presque à l’identique le parcellaire de Grange, ce qui signifie que la partie de la vieille ville n’a pas réellement changé depuis plus de 200 ans. Le gros des modifications effectuées se concentre sur les façades donnant sur les rues. Comme dans la figure 6, j’ai modifié les limites de façade de la porte donnant sur la rue de St Antoine (actuellement rue des Chaudronniers). En effet, la porte d’entrée ne se rattache pas à sa parcelle adjacente, j’ai rectifié cela en tenant compte du décalage dû au géoréférencement du raster de Billon sur celui de Grange et de l’imprécision des mesures effectuées par Billon. J’ai adapté ce parcellaire sur celui de Grange, car les mensurations et les dessins réalisés par Grange sont plus précis qu’en 1726-­‐28, sinon je suivais le contour de Billon en essayant de tenir compte du décalage si nécessaire.

Création de voirie

La manière de représenter le réseau viaire, rapidement et efficacement, est d’utiliser la méthode de découpage de polygone, à l’aide de la couche PARCELLE_BILLON et d’un polygone correspondant aux limites externes de la ville. En regardant le parcellaire de Billon, j’ai constaté que les espaces qui se trouvent entre les îlots correspondent aux rues de Genève. Ceci est valable uniquement pour la partie interne de la ville, concernant la partie externe, le deuxième polygone créé entre en matière. Pour se faire, une discussion avec Matthieu de la Corbière a été nécessaire concernant le pourtour externe de la ville, ceci dans le but d’avoir le meilleur rendu possible en évitant une trop grande interprétation. L’utilisation de l’image raster du plan de Genève de Billon a été nécessaire ainsi que le plan papier de la même époque. J’ai procédé à la création d’une nouvelle couche BILLON_VOIRIE et d’une autre servant comme brouillon. Ensuite, j’ai créé un polygone du pourtour externe de la ville (fig. 7) (dans la couche voirie) et j’ai importé le parcellaire Billon sur la couche brouillon afin de procéder à quelques manipulations. Ces manipulations ont servi à combiner l’ensemble des parcelles en une seule et à supprimer les traits et nœuds non nécessaires (ceux se situant dans l’îlot) afin de n’avoir que la limite externes des îlots (fig. 8). Après découpage, j’ai obtenu une première partie du réseau viaire du centre de la Ville (fig. 9).Une retouche a été nécessaire pour affiner les rues sur le pourtour de la ville. En dessinant d’autres polygones (en ayant comme support le raster de Billon, son plan papier (fig. 10) et le cadastre actuel) et en utilisant la méthode de découpage, j’ai obtenu le résultat escompté. Au final, le polygone contenant les parcelles a été découpé avec les polygones créés pour améliorer les limites de la ville afin d’obtenir la couche du réseau viaire de Genève en 1726-­‐1728 (fig. 11).

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Table des matières

Résumé
Mots clés
Introduction
But
Historique
Billon
Métadonnées
Dictionnaire des métadonnées
Référence spatiale
Attributs
Travail
Règle méthodologique
Méthode de travail
Mise en place du plan de travail
Digitalisations
Création des bâtiments et cours
Modification du parcellaire Billon
Création de voirie
Création de point d’eau
Problème
Parcellaire
Interprétation des cours, jardin
Voirie
Symbologie
Apport pour l’OPS
Conclusion
Remerciements
Bibliographie
Annexes
Création d’une couche
Edition d’une couche
Mise en page ArcGIS
Route
Topologie
Symbologie
Dictionnaire de données

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