Rappels sur principes de base de l’homemopathie

La santé a toujours été une des préoccupations majeures de l’homme qui cherche, constamment à la rétablir ou à la préserver. Les guérisseurs utilisaient de nombreux produits, souvent associés à des rites et des sacrifices pour chasser les mauvais esprits responsables des maladies. Mais avec l’évolution et le développement de la chimie, certaines connaissances et pratiques ont été abandonnées au profit de la médecine moderne encore appelé ALLOPATHIE.

L’ALLOPATHIE découle de la chimie et a été toujours enseignée dans les facultés. Les autres méthodes ont longtemps été reléguées au second plan ; elles ont même parfois été taxées de médecine parallèle. Or, il semblerait tout à fait logique, lorsque la santé est perturbée, de mettre tout en œuvre pour la rétablir, d’utiliser tous les moyens qui existent pour retrouver l’équilibre rompu par une perturbation endogène ou exogène. Depuis de nombreuses années, il a été constaté que l’utilisation des médicaments allopathiques peut entraîner, certains effets secondaires, mais également des intolérances, et parfois même des intoxications. Cela a conduit à vouloir consommer des produits naturels, inoffensifs et sans effets secondaires.
L’HOMEOPATHIE semble répondre à ces critères. Certaines personnes se sont orientées vers cette méthode thérapeutique.
L’HOMOEPATHIE est une méthode thérapeutique naturelle, douce sans effet secondaire et sans toxicité ; elle peut s’utiliser chez toutes les personnes.

RAPPELS SUR LES PRINCIPES DE BASE DE L’HOMEOPATHIE 

HISTORIQUE

La notion de similitude remonte à Hippocrate, père de la thérapeutique des semblables : « Les mêmes choses qui ont provoqué le mal, le guérissent ». D’Hippocrate à Hahnemann, le principe de similitude n’a jamais disparu, mais les bases de l’homéopathie en tant que méthode thérapeutique datent des travaux de ce dernier. Né le 10 avril 1755 à Meissen (Saxe) en Allemagne, Samuel Hahnemann soutient sa thèse de Docteur en médecine le 10 août 1779. En 1780, il exerce à Hettsad, puis à Dessan, en utilisant les thérapeutiques de l’époque. Très rapidement, il prend conscience de leur faiblesse, de leur toxicité, voire de leur inefficacité. Profondément déçu par la pratique de son temps, il renoue avec la tradition hippocratique qui considère la maladie comme un phénomène physiologique impliquant l’organisme tout entier, et comme la résultante des interactions entre l’homme, son milieu naturel et plus loin le cosmos. En 1790, à l’âge de 35 ans, Hahnemann traduit « la matière médicale » de William Cullen, neuro-pathologiste de l’école de médecine d’Edimbourg. Ce dernier affirmait que le système nerveux était le régulateur de toutes les fonctions vitales. Il disait par exemple que le Quinquina qui agissait sur les fièvres avait également une action sur les nerfs de l’estomac. Hahnemann relève l’apparente contradiction entre l’action fébrifuge de la quinine et le fait qu’elle puisse provoquer à forte dose une fièvre semblable à celle qu’elle combat habituellement. C’est alors qu’il décide d’expérimenter le Quinquina sur lui même et il constate qu’en prenant de fortes doses de quinquina, « il présente un état fébrile intermittent analogue aux fièvres guéries par la quinine ». Il conclut alors : « Si le Quinquina guérit certaines fièvres intermittentes à forte dose, il peut provoquer chez l’homme sain des symptômes analogues aux fièvres intermittentes ».

Il renouvelle ce genre d’expérience autour de lui-même (homme sain) et à d’autres hommes sains, ensuite l’étend au mercure, à la belladone, à la digitale… Il découvre ainsi l’antique loi de similitude. Il faut signaler qu’au début du XIXième siècle, la médecine officielle était peu objective et peu rationnelle. La thérapeutique consistait surtout en des moyens dits dérivatifs visant à éliminer des « humeurs vicieuses » : saignées, clystères, purgatifs, drastiques, mélanges plus ou moins complexes de substances des trois règnes, de toxicité variable, dont on connaissait mal les actions pharmacologiques respectives. Hahnemann cherche à réagir contre cet état de fait en introduisant l’objectivité clinique par l’expérimentation, l’application rationnelle d’un phénomène pharmacodynamique déjà entrevu par Hippocrate. » « Les médicaments seraient capables de guérir des symptômes analogues à ceux qu’eux-mêmes ont l’aptitude de produire. » Hahnemann a voulu assainir la médecine par une observation minutieuse des malades, une expérimentation rigoureuse des remèdes, et la rendre plus efficace par une méthode de prescription objectivement vérifiable.

PRINCIPES DE BASE DE L’HOMEOPATHIE 

L’homéopathie repose sur 3 principes : principe de similitude, principe d’infinitésimalité et principe de totalité.

Principe de similitude
Il s’agit d’une loi, d’une règle obligatoire et nécessaire qui permet de différencier l’homéopathie de toute autre médecine. On dit souvent pour simplifier que :

Homéopathie = loi des semblables
Allopathie = loi des contraires

Selon cette loi, une substance capable de déterminer des troubles chez un sujet sain est également capable de guérir ces mêmes troubles chez un malade qui les présente à condition d’être utilisée en très basse dilution.

Il y a donc une analogie entre :
→ les signes cliniques présentés par le malade
→ les signes « pathogénégiques » déterminés par la substance absorbée par l’individu sain. Pour qu’il y ait une similitude, il faut deux éléments à comparer et à juxtaposer afin d’en apprécier le caractère semblable.
→ La substance (S) provoque chez l’homme sain un certain nombre de symptômes.
→ Si un malade présente ces symptômes, on peut lui donner la substance (S) à dose infinitésimale ; elle guérit les symptômes qu’elle a provoqués chez l’homme sain. Si ces signes sont les mêmes que ceux déterminés par la substance expérimentée, celle-ci devient le remède des manifestations de la maladie chez le malade. Ainsi d’observations en observations, d’expérimentations en expérimentations, Christian Samuel Hahnemann s’aperçoit que l’hypothèse hippocratique se confirme : « Les substances médicamenteuses sont susceptibles de guérir les symptômes semblables à ceux qu’elles peuvent produire » ; ensuite qu’elle se vérifie régulièrement à condition d’utiliser des doses suffisamment faibles.

Principe d’infinitésimalité
L’homéopathie utilise des substances d’origine animale, végétale, minérale et chimique très diluées au point d’arriver à des doses infinitésimales. Le principe d’infinitésimalité, qui résume souvent pour le public toute l’homéopathie, ne constitue en réalité que le corollaire posologique des principes de similitude.

En effet si chez un malade, on emploie les remèdes à dose pondérale trop forte, on ajoute au tableau clinique une intoxication médicamenteuse. Devant cette nécessité de réduire au maximum la toxicité des remèdes, Hahnemann a l’idée de diminuer progressivement les doses de substances employées pour atteindre après de nombreuses recherches la dose infinitésimale. Hahnemann s’aperçoit que la dilution à l’extrême du remède diminue non seulement l’effet toxique mais augmente l’efficacité du médicament obtenu. La dilution permet à la substance de transmettre au solvant une partie de « l’énergie » contenue dans la matière. Pour bien comprendre ce principe, il est indispensable de bien connaître le médicament homéopathique.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS SUR PRINCIPES DE BASE DE L’HOMEMOPATHIE
I. Historique
II. Principes de base de l’homéopathie
1. Principe de similitude
2. Principe d’infinitesimalité
2.1. Médicament homéopathique
2.1.1. Origines
2.1.2. Procédés de fabrication
2.1.3. Présentations et utilisations
2.1.4. Mode d’action
2.1.5. Réglementation
2.1.6. Contrôle
3. Principe de totalité
3.1. Notion de mode réactionnel chronique
3.2. Notion de type sensible
DEUXIEME PARTIE : TECHNIQUES ET APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
CHAPITRE I : TECHNIQUES THERAPEUTIQUES
Expérimentation pathogénésique
1.1. Toxicologie
1.2. Expérimentation proprement dite
1.3. Observation clinique
2. Etude sémiologique homéopathique
2.1. Etude de la maladie
2.2. Etude du malade
2.2.1. Modalités
2.2.2. Symptômes psychiques
2.2.3. Symptômes généraux
3. Recherche fondamentale
4. Recherche clinique
5. Etude de quelques substances utilisées
5.1. Aconitum napellus
5.1.1. Action à forte dose et à dose normale
5.1.2. Principales indications à dose homéopathique
5.2. Antimonium Tantaricum
5.2.1. Action à forte dose et à dose normale
5.2.2. Principales indications à dose homéopathique
5.3. Apis Mellifica
5.3.1. Action à dose pondérale
53.2. Principales indications à dose homéopathique
5.4. Belladonna
5.4.1. Action à forte dose et à dose normale
5.4.2. Principales indications à dose homéopathique
5.5. Gelsemium Sempervirens
5.5.1. Action à forte dose et à dose normale
5.5.2. Principales indications à dose homéopathique
5.6. Graphite
5.6.1. Action à dose pondérale
5.6.2. Principales indications à dose homéopathique
5.7. Magnesia Carbonica
5.7.1. Rappels
5.7.2. Action à dose pondérale
5.7.3. Principales indications à dose homéopathique
5.8. Medorrhinum
5.8.1. Action générale
5.8.2. Principales indications à dose homéopathique
5.9. Psorinum
5.9.1. Action générale
5.9.2. Principales indications à dose homéopathique
5.10. Pyrogenium
5.10.1. Action générale
5.10.2. Action à dose homéopathique
5.11. Silicea
5.11.1. Action générale
5.11.2. Action à dose homéopathique
5.12. Thuya occidentalis
5.12.1. Action générale
5.12.2. Principales indications à dose homéopathique
5.13. Tuberculinum
5.13.1. Action générale
5.13.2. Action à dose homéopathique
CHAPITRE II : APPLICATIONS THERAPEUTIQUES
I. Grippe non compliquée et syndromes grippaux
1. Conseil rapide
2. Conseil personnalisé
II. Angines aiguës
1. Conseil rapide
2. Conseil personnalisé
III. Bronchites aiguës
IV. Gastro-Entérites aiguës du nourrissons et de l’adulte
V. Vomissement de la grossesse
VI. Céphalées et migraines
1. Conseil rapide
2. Conseil personnalisé
VII. Piqûres d’insectes
VIII. Enquête sur l’évaluation de la consommation du médicament homéopathiques au Sénégal
1. Résultats
3. Discutions
CONCLUSION

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *