Rappels sur l’organisation de l’activité de soins à l’IPRES

Rappels sur l’organisation de l’activité de soins à l’IPRES 

L’Institution de Prévoyance Retraites du Sénégal (IPRES) gère le régime national obligatoire d’assurance vieillesse intégré au régime de sécurité sociale. Elle assure pour les titulaires de pension et les membres de leurs familles, la prise en charge des frais hospitaliers et des soins de base dans ses structures sanitaires. L’Institution dispose aussi d’un Centre Médico-Social et Universitaire (CMSU) qui est un centre de gériatrie et de médecine communautaire, polyclinique universitaire assurant les soins gratuits pour les personnes retraitées de l’IPRES et leurs familles [44].

D’une façon générale l’activité hospitalière se concrétise sous diverses formes : consultations et soins externes, passages aux « urgences », soins ambulatoires, traitements médicaux et interventions chirurgicales ne durant qu’une journée (hospitalisation partielle et anesthésie ou chirurgie ambulatoires), ou hospitalisation de plusieurs jours (hospitalisation complète) qui correspond à la forme la plus usuelle [60].

L’activité chirurgicale correspond à une opération chirurgicale réalisée sur un patient dans le but de le soigner d’une pathologie. Cet acte médical est réalisé dans un bloc opératoire par des professionnels de santé (chirurgiens, médecins anesthésistes, infirmiers…). Les opérations chirurgicales sont pratiquées manuellement par les chirurgiens qui utilisent des instruments spécifiques ou certaines technologies modernes faisant appel à des robots ou appareillages pour réaliser des chirurgies particulières. L’urologie est une spécialité qui comprend aussi bien à l’activité chirurgicale que l’activité médicale de consultation. Les interventions chirurgicales ont toutes pour objectif d’améliorer la santé d’un patient que ce soit dans le cadre d’un traumatisme ou d’une infection.

Un patient qui doit être opéré est généralement préparé psychologiquement et hospitalisé avant l’intervention chirurgicale. Par contre, lors d’une intervention chirurgicale d’urgence, le patient peut subir une intervention chirurgicale rapide ayant pour objectif de le sauver dans les meilleurs délais, comme dans le cas d’un accident [56]. L’évaluation des activités urologiques dans le service d’urologie de l’IPRES va dans le sens de la politique volontaire de l’IPRES de recentrer son action sur sa mission essentielle de service public et d’amélioration de ses prestations. En effet l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience des soins de santé est une priorité primordiale des établissements de santé aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie de développement. Pendant ces deux dernières décennies les établissements de santé ainsi que plusieurs organismes payeurs des soins de santé se sont intéressés à l’évaluation de la qualité des soins [36]. Cet intéressement à l’amélioration des performances des soins est clairement indiqué dans les articles de déontologie des médecins. Ils mentionnent notamment les obligations du médecin pour : le maintien des compétences, la mise à jour des connaissances, le respect des principes scientifiques, l’utilisation judicieuse des ressources, la promotion de la santé, la collaboration avec des confrères en vue d’assurer la qualité des services.

Rappels anatomiques

L’urologie est une spécialité médico-chirurgicale qui prend en charge les pathologies de l’appareil uro-génital chez l’homme et du système urinaire chez la femme [43]. L’appareil uro-génital est situé dans le rétro péritoine et le pelvis.L’appareil urinaire sert à la sécrétion et à l’excrétion des urines. Les organes génitaux sont destinés à la reproduction et à la copulation.

L’appareil urinaire est constitué de deux organes excréteurs : les reins avec deux conduits excréteurs internes(les uretères) qui déversent dans un réservoir (la vessie) et se termine par un conduit excréteur externe : l’urètre. L’appareil génital est différent chez l’homme (Figure 1) et la femme (Figure 2). Il est soit interne, soit externe. Chez l’homme, il est composé de deux glandes génitales (les testicules), des voies spermatiques (les épididymes, les conduits déférents, les glandes séminales, les conduits éjaculateurs), d’une glande prostatique, du pénis et du scrotum. Chez la femme, il est composé de deux glandes génitales (les ovaires), de deux conduits excréteurs (les trompes), d’un organe creux destiné à recueillir le conceptus (l’utérus), du vagin et de la vulve. Il joue un rôle important dans le fonctionnement du corps humain. Il est chargé de la permanence et la constance du milieu intérieur et de l’élimination de déchets toxiques provenant des différents métabolismes et notamment du catabolisme des protides (urée). Il intervient également dans la synthèse de la vitamine D (calcémie) et de l’érythropoïétine (hémoglobine). Il comprend les reins et la voie excrétrice. Classiquement, on le divise en deux unités fonctionnelles : le haut appareil urinaire et le bas appareil urinaire [33].

Le haut appareil urinaire

Il est rétro-péritonéal et se compose des deux reins et des cavités urétéro-pyélocalicielles ou voies excrétrices supérieures (calices, bassinet, et l’uretère jusqu’à son point d’entrée dans la vessie.

Les reins :
Ce sont les organes sécréteurs de l’urine et d’hormones (rénine, érythropoïétine). Ils permettent le maintien de l’homéostasie, l’élimination de déchets toxiques (urée, créatinine).

Configuration externe :
Les reins se situent de part et d’autre de la colonne vertébrale, entre la 11ième vertèbre dorsale et la 3ième vertèbre lombaire. Le rein droit abaissé par le foie est plus bas que le gauche. Chaque rein a la forme d’un haricot à hile interne, au niveau duquel cheminent les vaisseaux rénaux (artère et veine) et le bassinet qui se poursuit vers le bas par l’uretère. Le rein, dont le grand axe est oblique en bas et en dehors, mesure environ 12 cm en hauteur (3,5 vertèbres), 6 cm en largeur et 3 cm en épaisseur. Chaque rein pèse environ 150 grammes.

Rapport du rein

Par l’intermédiaire de sa propre loge, le rein (Figure 3) est en rapport :
➤ En haut avec le diaphragme, dont le rein est séparé par la glande surrénale.
➤ En arrière avec de haut en bas la partie postéro-inférieure du thorax (dont le de cul sac pleural, les 11ième et 12ième côtes) qui se poursuit par la paroi lombaire en bas (muscle psoas).
➤ En dedans avec, à droite, la veine cave inférieure dont le rein est séparé par les vaisseaux génitaux. A gauche, avec l’aorte dont le rein est séparé par les vaisseaux génitaux.
➤ En avant, à droite, la loge rénale est en rapport par l’intermédiaire du péritoine avec, de haut en bas, la face postérieure du foie, le bloc duodéno-pancréatique, l’angle colique supérieur droit. A gauche, la loge rénale est en rapport, par l’intermédiaire du péritoine, avec de haut en bas la rate et la queue du pancréas, l’angle colique gauche.

L’uretère :
C’est un conduit musculo-membraneux qui conduit l’urine des pelvis rénaux à la vessie. C’est un canal de 25 à 30 cm de long qui fait suite au bassinet et s’abouche à la vessie sur sa face postérieure, au niveau du trigone vésical par les méats urétéraux (valves anti-reflux). Son diamètre est relativement rétréci au niveau de la jonction avec le bassinet (jonction pyélo-urétérale), du croisement avec les vaisseaux iliaques, et à son entrée dans la vessie.

On lui distingue 3 portions :
➤ La première portion est lombo-iliaque : Elle nait au niveau de la deuxième vertèbre lombaire et descend vers le pelvis en traversant la région rétro-péritonéale latérale en se projetant au niveau des sommets des processus transverses des vertèbres lombaires.
➤ La deuxième portion est pelvienne. Elle présente une première partie pariétale où l’uretère est plaqué contre les muscles de la paroi pelvienne interne avec un trajet descendant courbe et concave en avant. Puis la deuxième portion devient viscérale dirigée horizontalement vers l’avant et croisant le plexus hypogastrique inférieur à l’origine de l’innervation des organes pelviens. Les rapports diffèrent alors chez l’homme et chez la femme.
➤ La troisième portion est intra-murale. Elle comprend les derniers centimètres qui traversent la paroi vésicale en « chicane » se qui forme une valve anti-reflux empêchant les urines de remonter vers les uretères. Les uretères s’abouchent alors dans le trigone vésical par les méats urétéraux.

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Table des matières

I.INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I. Rappels
1. Rappels sur l’organisation de l’activité de soins à l’IPRES
2. Rappels anatomiques
3. Le haut appareil urinaire
3.1. Les reins
3.1.1. Configuration externe
3.1.2. Configuration interne
3.1.3. Rapport du rein
3.2. L’uretère
4. Le bas appareil urinaire
4.1. La vessie
4.2. L’urètre
5. Les organes génitaux masculins
5.1 1Les testicules
5.2. L’épididyme
5.3. Le conduit déférent
5.4. La vésicule séminale
5.5. La prostate
5.6. Le pénis
6. Rappels physiologiques du vieillissement
6.1. Modifications physiques
6.1.1. Changements externes
6.1.2. Diminution des fonctions physiques
6.2. Changements internes ou physiologiques
6.2.1. Système nerveux
6.2.2. Fonctions respiratoires
6.2.3. Système digestif
6.2.4. Cœur et vaisseaux
6.2.5. Reins
6.2.6. Fonctions cognitives et mnésiques
6.2.7. Système reproducteur
6.2.8. Rythmes biologiques et sommeil
6.2.9. Modifications biochimiques
III. Les principales affections chirurgicales de l’urologie du sujet âgé
1. Pathologies prostatiques
1.1 L’hypertrophie bénigne de la prostate
1.2 Cancer de la prostate
2. Pathologies rénales
2. 1 Calculs urinaires
2.1.1 Définition
2.1.2Facteurs de risque
2.1.3Signes cliniques
2.1.4 Examens et analyses complémentaires
2.1.5Traitements
2.2 Cancer du rein
2.2.1. Facteurs favorisants
2.2.2. Circonstances de découverte
2.2.3. Signes cliniques
2.2.4. Examens d’Imagerie
2.2.5. Bilan d’extension
2.2.6. Bilan biologique
2.2.7. Traitement
2.2.8. Traitement des métastases
2.2.9. Pronostic
3. Pathologie scrotales
3.1. Hydrocèle
3.1.1 Signes cliniques
3.1.2 Bilan échographique
3.1.3 Traitements
3.2 La varicocèle
3.2.1 Epidémiologie
3.2.2 Diagnostic des varicocèles
3.2.3 Traitements
3.4. Hernie inguinale
3.4.1. Signes cliniques
3.4.2. Diagnostic différentiel
3.4.3. Traitements
3.5. Cancer du testicule
4. Pathologies vésicales
4.1 Cancers de la vessie
4.1 .1 Définition
4.1.2Facteurs de risque
4.1.3 Signes cliniques
4.1.4. Examens complémentaires
4.1.5Traitements
4.2 Fistules vesico-vaginale
4.2.1 Définition
4.2.2 Etiologies
4.2.3 Présentation clinique
4.2.4 Traitement
5. Autres pathologies
5.1 Sténose de l’urètre
5.1.1 Signes cliniques
5.1.2. Les complications
5.1.3 Examens paracliniques
5.1.4Traitements chirurgicaux
IV. Evaluation des activités chirurgicales dans une unité hospitalière
1. L’évaluation du processus médical
2. L’évaluation des résultats cliniques (the clinicaloutcome)
2.1 Définition d’un indicateur
2.2 Les indicateurs de qualité des soins hospitaliers
DEUXIEME PARTIE
1. Cadre de l’étude
2-Matériel et Méthodes
2-1 matériels
2.2. Méthodes
RESULTATS
1. L’âge
2. Le sexe
3. Les types d’affections
3.1 Affections de la prostate
3.2 Affections des bourses
3.3 Affections vésicales
3.4 Affections diverses
4. Le type d’anesthésie
5. Actes chirurgicaux
5.1 Actes chirurgicaux pour les affections de la prostate
5.2. Actes chirurgicaux pour les affections de la bourse et de son contenu
5.3. Actes chirurgicaux pour les affections de la vessie
5.4. Autres actes chirurgicaux
6. Résultats thérapeutiques
6.1. Les résultats globaux
6.2. Les suites en fonction de l’acte opératoire
ICONOGRAPHIE
DISCUSSION
CONCLUSION

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