Rappels sur les pratiques traditionnelles et sur le tétanos

– Le tétanos est une toxi-infection, gravissime et très meurtrière due à un bacille à gram positif anaérobie strict : Clostridium tetani. Il reste encore très répandu dans le monde surtout dans les pays en voie de développement.
– C’est une maladie de la négligence, bien qu’elle puisse être complètement prévenue par la vaccination mise au point par RAMON depuis 1925 et dont l’efficacité est de 100%, et qu’elle reste largement répandue dans le monde [1].
– Plus d’un million d’individus en sont frappés tous les ans. En milieu tropical, le tétanos est 50 à 100 fois plus fréquent que dans les pays nantis. L’absence de vaccination, la fréquence des plaies mal traitées et certaines pratiques traditionnelles expliquent cette différence.
– En effet de nombreuses études épidémiologiques ont été réalisées pour déterminer les circonstances de survenue de la maladie. Elles ont montré que l’inoculation du bacille tétanique ne relevait pas toujours d’un caractère accidentel mais qu’elle était quelque fois la conséquence d’actes délibérément pratiqués [15]. En effet, c’est là également une caractéristique des pays en développement où certaines pratiques traditionnelles restent fortement enracinées dans nos valeurs. Il en est ainsi pour la circoncision, l’excision, les accouchements traditionnels, tatouages, scarifications etc…. C’est ainsi que BOURGEADE a mis l’accent sur le tétanos secondaire aux pratiques traditionnelles, responsables non seulement de l’inoculation ombilicale chez le nouveau-né, mais aussi du tétanos après circoncision ou excision, après percée d’oreilles et scarification [15].

RAPPELS SUR LES PRATIQUES TRADITIONNELLES ET SUR LE TETANOS

RAPPELS SUR LES PRATIQUES TRADITIONNELLES

définition :
Les pratiques traditionnelles désignées sous le concept de ritologie représentent un ensemble de pratiques rituelles consistant à marquer le corps de dispositions mais également un ensemble de pratiques sociales entourant la naissance et relevant de croyances collectives, ethniques ou religieuses.

accouchement et pratiques traditionnelles

En milieu traditionnel africain, l’état de grossesse doit être caché le plus longtemps possible pour éviter les mauvais sorts. Tout ce qui touche à l’enfantement est totalement tabou ; et beaucoup de femmes accouchent à domicile sans assistance médicale après une grossesse non suivie.

Les lieux de l’accouchement
Dans la plupart des pays sous- développés, les accouchements se font à domicile surtout en milieu rural et la sage femme traditionnelle ou la matrone vient au foyer de la parturiente [26]. Selon A. SANOKHO, dans la plupart des villages sénégalais l’accouchement se fait à même le sol, dans le « Vanack » réduit aménagé à côté de la case, servant de cabinet de toilette, de salle, de bain et parfois de lieu d’aisance .

L’assistance à l’accouchement
Dans nos pays, surtout en zone rurale, l’accouchement est assuré par une matrone sans aucune formation sanitaire ou par la plus vieille femme du village, par une proche parente. Les sages-femmes traditionnelles sont des femmes d’âge mûr avancé, analphabètes du fait de l’absence d’enseignement officiel et exercent à temps partiel [26]. Il a été signalé des sages-femmes de sexe masculin dans quelques sociétés notamment au Mexique et au Ghana.

La section du cordon ombilical
→ L’instrument utilisé pour la section du cordon ombilical est très variable d’une société à une autre, et d’une ethnie à une autre.
→ Pour certains, le matériel utilisé est un objet tranchant souillé tel que :
– un Morceau de bambou taillé en biseau
– Un coquillage
– Un morceau de verre
– Un couteau rituel
– Une faucille
– Une truelle
– Un rasoir ou des ciseaux
– Hilaires
– Tesson de bouteille
→ L’instrument est rarement nettoyé de façon aseptique avant l’emploi [26].
→ Dans d’autres sociétés, les femmes qui accouchaient seules effectuent ellesmêmes la ligature et la section du cordon ainsi pour sectionner le cordon on employait le plus souvent une coquille d’huître, de palétudre. D’autres précautions avant l’utilisation que de la frotter pour enlever la terre ou le sable.
→ Certaines femmes se servaient du tranchant du pétiole d’une feuille de palmier.

La ligature du cordon ombilical
Le cordon ombilical est généralement lié avec un fil, une ficelle ou des fibres végétales, le pagne de la parturiente, avec une longueur déterminée qui varie très largement selon les sociétés. La ligature de cordon ombilical peut être source de contamination puisqu’elle est faite le plus souvent avec un fil non stérile ou avec un bout de pagne sale.

Les soins du cordon ombilical
Une fois l’accouchement à domicile fait relativement « dans de bonnes conditions » c’est à dire sans complication immédiate pouvant inquiéter la parturiente ou l’accoucheuse, une consultation de la mère ou du nouveau-né auprès d’une structure ne s’impose guère. Les soins de la plaie ombilicale se font de façon traditionnelle avec l’utilisation de topiques variées [33]. Toutes ces attitudes, et pratiques au cours de l’accouchement peuvent être nuisibles sur la santé de la mère mais surtout du nouveau-né avec risque d’infection en particulier au tétanos puisque aucune précaution d’hygiène ou d’asepsie n’est prise au cours des soins médicaux. Il existe un contact direct du nouveau-né avec la terre, dans les lieux d’accouchement. La pauvreté, l’ignorance mais aussi la négligence représentent des obstacles aux consultations prénatales et à l’accouchement médicalement assisté, et entretiennent les pratiques anciennes inutiles et dangereuses surtout en milieu rural. Cependant même si en milieu urbain, la plupart des femmes accouchent dans une structure sanitaire, la brièveté du séjour en milieu sanitaire après l’accouchement, mais aussi le retour aux pratiques traditionnelles dès la sortie voire même en milieu hospitalisé lors des visites de la famille sont sans doute responsables du tétanos néonatal [24].

Les pratiques rituelles 

La Circoncision

Définition
La circoncision est une opération consistant en une section du prépuce, de sorte que le gland se trouve entièrement libéré [11].

Les origines de la circoncision
Comme l’excision, les origines de la circoncision ne sont pas connues de façon précise, elles remonteraient avant le 5ème Siècle avant Jésus Christ.

→ Certains historiens, comme HERODOTE, affirment qu’elle est d’origine égyptienne et qu’elle fut transmise ensuite aux autres peuples en particulier les Juifs [9-11].
→ D’autres historiens soutiennent par contre qu’il s’agit d’abord d’un rite religieux uniquement pratiqué par les familles Royales [9-11].
→ Il existe enfin une troisième tendance qui prétend qu’il s’agit d’une marque d’esclave. Elle aurait été imposée au peuple juif alors qu’il était esclave en Égypte.

La circoncision très répandue en Afrique occidentale et centrale, sans qu’elle soit l’apanage de cette région ou du continent Africain [26]. En effet en Australie, la circoncision est connue depuis très longtemps. L’Amérique a été découverte avec ses hommes qui pratiquaient la circoncision, Christophe Colomb aurait été accueilli par des indiens circoncis [9]. Dans certaines régions, la circoncision est peu connue ; il s’agit de quelques pays de l’extrême orient; de quelques rares pays ou ethnies africains (Burundi, Rwanda et dans certains pays européens) [9-11].

Raisons Socioculturelles de la circoncision

a- Raisons sociales
La circoncision, coutume très ancienne en Afrique subsaharienne ; est un rite préislamique de passage de l’adolescent à l’âge adulte. Elle était accompagnée d’une initiation aux valeurs philosophiques, morales et religieuses de la société mais surtout la transmission d’un savoir et d’une culture [26-80]. L’initiation dure 3 à 6 mois dans un lieu tenu secret, isolé et éloigné des villes. Les garçons sont préparés à leur futur rôle social, on leur inculque, entre autres, la nonpromiscuité sexuelle, le respect de leur épouse pendant les règles et la grossesse [26].
b- Raisons Prophylactiques et de pureté spirituelle
L’ablation du prépuce prévient ou guérit plusieurs affections. La circoncision  diminuerait l’incidence du cancer du pénis ; l’effet prophylactique de la circoncision est plus grand lorsqu’elle est effectuée chez le nouveau-né [9]. La culture musulmane garde la valeur purificatoire de l’acte ; un musulman doit être circoncis pour être autorisé à accomplir les rituels de la prière [80]. De nombreuses études scientifiques affirment que les hommes non circoncis présentent un risque plus élevé de contamination sexuelle par le virus de l’immunodépression humaine que les hommes circoncis[26].
c- Raisons anatomiques
Chez les Bambaras et les Dogons, chaque personne, à la naissance, est censée être dotée d’une âme masculine et d’une âme féminine représentées par les organes sexuels. C’est ainsi que l’âme féminine de l’homme serait située dans le prépuce, tandis que l’âme masculine de la femme se trouverait dans le clitoris. L’un ou l’autre doit être sectionné pour que les filles et garçons endossent leur vraie personnalité anatomique [11].

Les Mandingues pensent qu’en tout individu les 2 sexes coexistaient à la naissance, ce qui expliqueraient les raisons de la circoncision dans cette ethnie [11].
→ Actuellement si l’acte physique de la circoncision est toujours de rigueur, l’initiation tend à disparaître, surtout en zone urbaine où la circoncision a tendance à se dérouler plus précocement dans la vie des jeunes.

La circoncision a été de tout temps la cause de nombreuses infections en milieu rural surtout musulman. Ce risque de transmission des maladies infectieuses par cette pratique reste grand puisqu’elle est le plus souvent réalisée par une autorité religieuse, un membre de la famille, ou un spécialiste dans des conditions traditionnelles, au moyen d’une lame, d’un couteau ou d’un morceau de verre .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Rappels sur les pratiques traditionnelles et sur le tétanos
CHAPITRE I : Rappels sur les pratiques traditionnelles
I-1: Définition
I-2 : Accouchement et pratiques traditionnelles
I-2-1 : Les lieux de l’accouchement
I-2-2 : L’assistance à l’accouchement
I-2-3 : La section du cordon
I-2-4 : La ligature du cordon ombilical
I-2-5 : Les soins du cordon ombilical
I-3 : Les Pratiques rituelles
I-3-1 : La circoncision
I-3-1-1: Définition
I-3-1-2: Les origines de la circoncision
I-3-1-3: Raisons socioculturelles de la circoncision
a- Raisons sociales
b- Raisons prophylactiques et de pureté spirituelle
c- Raisons anatomiques
I-3-2: L’excision
I-3-2-1 : Définition
I-3-2-2 : Une pratique ancestrale
I-3-2-3 : Raisons socioculturelles de l’excision
a- Raisons anatomiques
b- Raisons morales
c- Raisons sociales
I-3-2-4 : Les différents types d’excision
I-3-2-5 : Place de l’excision au Sénégal
I-3-3: Les Percées d’oreilles
I-3-4 : Le tatouage gingivolabial
I-3-4-1 : Définition
I-3-4-2 : Les origines
I-3-4-3 : Significations du tatouage
I-3-5 : La Scarification
CHAPITRE II : Rappels sur le tétanos
II-1 : Historique
II-2 : Etude épidémiologique
II-2-1 : Morbidité
II-2-2 : Mortalité
II-2-3 : Répartition selon l’age
II-2-4 : Répartition selon le sexe
II-2-5 : Fréquence saisonnière
II-3 : Etude bactériologique
II-3-1 : Le germe
II-3-2 : Nomenclature – classification
II-3-3 : Habitat
II-3-4 : Caractères morphologiques
a) Le bacille tétanique
b) La spore
II-3-5 : Caractères biochimiques
II-3-6 : Toxines élaborées
a) La tétanolysine
b) La tétanospasmine
II- 3-7 : Culture et croissance
II-4 : Les portes d’entrée
II-4-1 : Portes d’entrée tégumentaires
a) Les plaies récentes
b) Les plaies chroniques
II-4-2 : Portes d’entrée ombilicales
II-4-3 : Portes d’entrée traditionnelles
II-4-4 : Tétanos obstétrical
II-4-5 : Portes d’entrée intramusculaires
II-4-6 : Portes d’entrée chirurgicales
II-4-7 : Portes d’entrée par otites chroniques suppurées
II-4-8 : Portes d’entrée stomatologiques
II-4-9 : Portes d’entrée non retrouvées
II-5 : Etude physiopathologique
II-5-1 : Action de la tétanospasmine sur le système nerveux central
a) Le passage intraneural
b) Action de la tétanospasmine sur les motoneurones α
II-5-2 : Action de la tétanospasmine sur le système nerveux autonome : la dysautonomie tétanique
II-6 : Etude clinique
II-6-1 : Forme typique : tétanos aigu généralisé de l’adulte jeune
II-6-1-1 : Incubation
II-6-1-2 : Début : Période d’invasion
II-6-1-3 : Etat : Période de généralisation
II-6-1-4 : Evolution – pronostic
1- Eléments de surveillance
2- Eléments du pronostic
a- Classification par stades de MOLLARET
b-Classification internationale, score de Dakar
3- Modalités évolutives
a- La guérison
b- Les complications
c- Les séquelles
II-6-2 : Formes cliniques du tétanos
II-6-2-1 : Formes symptomatiques
a-Tétanos fruste
b-Tétanos hypertoxique de ROGER
II-6-2-2 : Formes topographiques
a- Céphaliques
b- Tétanos localisé aux membres
II-6-2-3 : Formes selon le terrain
a- Tétanos du nouveau-né
b- Tétanos du sujet âgé
c- Formes associées à d’autres pathologies
II-6-2-4 : Formes selon la porte d’entrée
II-7 : Diagnostic
II-7-1 : Diagnostic positif
II-7-2 : Diagnostic différentiel
II-7-2-1 : Phlegmon de l’amygdale et abcès de la dent de sagesse
II-7-2-2 : Arthrite temporo-maxilliaire
II-7-2-3 : Trismus des neuroleptiques
II-7-3 : Diagnostic étiologique
II-7-3-1 : Portes d’entrée
II-7-3-2 : Terrain
II-7-3-3 : Germe
II-8 : Traitement du tétanos
II-8-1 : Traitement curatif
II-8-1-1 : Traitement à visée étiologique
a – Traitement de la porte d’entrée
b – Traitement antibiotique
c – La Sérothérapie
II-8-1-2 : Traitement à visée symptomatique
a – Isolement sensoriel des malades
b – Les sédatifs
c – Réanimation respiratoire
d – Le maintien de l’équilibre hydro-électrolytique et nutritionnel
e – Le Nursing
f – La prévention de la maladie thromboembolique
g – La Kinésithérapie
II-8-2 : Traitement préventif
II-8-2-1 : Prévention individuelle
a-Programme de vaccination systématique
b-La prévention antitétanique après exposition
II-8-2-2 : Prévention collective
DEUXIEME PARTIE : TRAVAIL PERSONNEL
CHAPITRE I : MALADES ET METHODE
I-1 : Cadre d’étude
1-1 : Description des lieux
1-2 : Le personnel
I-2 : Malades et méthode
2-1 : Malades
2-1-1 : Critère d’inclusion
2-1-2 : Critère d’exclusion
2-2 : Méthodologie
CHAPITRE II : RESULTATS
II-1. Résultats globaux des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles
1-Résultats épidémiologiques
1-1.Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction des années
1-2. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction des mois cumulés de 1999 à 2002
1-3. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction des tranches d’âge
1-4. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction du sexe
1-5. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction de l’origine géographique
1-6. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction des ethnies
1-7. Répartition des malades en fonction du type de pratiques traditionnelles
1-8. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction du délai d’hospitalisation
2-Résultats cliniques
2-1. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction de la durée d’incubation
2-2. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction de la durée d’invasion
2-3. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction des signes cliniques
3-Résultats pronostiques et évolutifs
3-1. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction du stade
3-2. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction du score
3-3. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction des complications
3-4. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction du type de séquelles
3-5. Répartition des cas de tétanos liés aux pratiques traditionnelles en fonction de l’évolution
4-Spécificité du tétanos ombilical lié aux pratiques traditionnelles
4-1.Répartition des cas de tétanos ombilical liés aux pratiques traditionnelles selon le lieu de l’accouchement et l’évolution
4-2. Répartition des cas de tétanos ombilical liés aux pratiques traditionnelles selon la qualification de l’accoucheuse et l’évolution
4-3. Répartition des cas de tétanos ombilical liés aux pratiques traditionnelles selon l’instrument utilisé pour sectionner le cordon ombilical et l’évolution
4-4. Répartition des cas de tétanos ombilical liés aux pratiques traditionnelles selon le mode de ligature du cordon ombilical et l’évolution
4-5. Répartition des cas de tétanos ombilical liés aux pratiques traditionnelles selon le mode de pansement de la plaie ombilicale et l’évolution
4-6. Répartition des cas de tétanos ombilical liés aux pratiques traditionnelles selon la sérothérapie antitétanique à la naissance et l’évolution
5 – Spécificités du tétanos post-circoncision
5-1. Répartition des cas de tétanos post-circoncision selon le lieu de la circoncision et l’évolution
5-2. Répartition des cas de tétanos post-circoncision selon la qualification du circonciseur et l’évolution
5-3. Répartition des cas de tétanos post-circoncision selon la sérothérapie antitétanique avant la circoncision et l’évolution
CONCLUSION

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