RAPPELS SUR LES INFECTIONS ORL LES PLUS FREQUENTES

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Physiologie de l’oreille [53]

L’oreille est un organe neurosensoriel à double fonction : il assure l’audition et joue un rôle très important dans l’équilibre.

Audition

Le son va stimuler l’oreille de deux manières :
par voie où conduction aérienne en transitant par les trois parties de l’oreille,
par voie ou conduction osseuse en stimulant directement l’oreille interne par « vibration » des structures osseuses qui l’entourent.
La conduction aérienne est la plus performante et la plus utilisée dans une oreille normale. D’abord d’aspect ondulatoire, le son est capté par le pavillon et focalisé dans le conduit auditif externe puis amené à travers ce dernier au tympan pour le faire vibrer. Lorsqu’il atteint le tympan, le son est transformé en énergie mécanique.
Il est ensuite amplifié par les osselets et transmis dans l’oreille interne par le mouvement de piston de l’étrier qui va mettre à son tour en mouvement la périlymphe contenue dans la rampe vestibulaire. Le mouvement de la périlymphe va lui-même mettre en mouvement par « vagues de compression » l’endolymphe contenue dans le canal cochléaire en appuyant sur la paroi supérieure du canal, la membrane de Reissner. Cette membrane étant souple, son mouvement va stimuler à son tour les stéréocils des cellules ciliées externes (CCE) et internes (CCI) de l’organe de Corti et les mettre aussi en mouvement.
Les CCE vont servir d’amplificateur cochléaire et les CCI d’analyseur de fréquence. Chaque fréquence sonore va donc stimuler la cochlée à un certain sommet de la cochlée, l’apex, et les hautes fréquences par la base de la cochlée. Le mouvement des stéréocils induit une contraction et une réaction biologique dans les cellules ciliées avec dépolarisation par modification des ions contenus dans les cellules et le canal cochléaire, ce qui provoque une réaction électro physiologique au niveau des filaments nerveux du nerf auditif placés à la base des cellules ciliées. Le son est ainsi transformé en énergie électrique pour être finalement envoyé au cerveau et interprété. C’est un mécanisme délicat et très complexe de transformation d’énergie.

Equilibre

L’utricule, le saccule et les canaux semi-circulaires constituent l’appareil récepteur de l’équilibration. Les canaux semi-circulaires débouchent dans l’utricule par leurs extrémités renflées appelées ampoules contenant les crêtes ampullaires. Ces dernières sont activées par les mouvements de rotation de la tête, donc par des rotations angulaires : Ceux sont des accéléromètres. L’utricule et le saccule contiennent les organes maculaires couverts par des concrétions calcaires appelées otolithes. Elles sont activées par les accélérations linéaires (orientées en avant ou en arrière de la tête). Les récepteurs vestibulaires sont en relation avec les fibres afférentes du nerf vestibulaire qui projettent sur les noyaux vestibulaires situés à la jonction du bulbe et du pont. Ces noyaux vestibulaires, en connexion avec le cervelet, la substance réticulée et le cortex pariétal, jouent un rôle primordial dans l’équilibration. Les lésions des récepteurs vestibulaires, du nerf vestibulaire ou des noyaux cochléo-vestibulaires, provoquent des troubles de l’équilibre et des vertiges (associés à des troubles de l’audition).

Les cavités nasales

Anatomie [20, 22]

Ceux sont deux cavités situées au milieu du massif facial, protégées en avant par la pyramide nasale et divisées en deux moitiés par le septum.

Septum nasal

Il comprend une portion antérieure cartilagineuse qui repose sur le plancher nasal correspondant au maxillaire, une portion postérieure formée en haut par la lame verticale de l’ethmoïde et en bas par le vomer.

Paroi latérale

La paroi latérale des fosses nasales peut se diviser schématiquement en deux : sa partie inférieure est maxillaire, sa partie supérieure est ethmoïdale. Trois reliefs sont visibles sur sa surface : les cornets inférieur, moyen et supérieur.

Cornets

Cornet inférieur
C’est un os indépendant dont l’encrage se fait sur le maxillaire. Il présente un processus maxillaire dans sa partie postérieure qui s’attache sur la partie basse de la cloison inter-sinus nasale.
Cornet moyen et supérieur
Ils appartiennent à la portion libre de la lame des cornets qui s’articule avec l’os frontal dans sa partie supérieure. La portion visible des deux cornets est une lame osseuse fine et convexe. Ils ont également une attache latérale sur la paroi orbitaire ethmoïdale, la racine cloisonnante :
‒ la racine cloisonnante du cornet moyen sépare l’ethmoïde en deux territoires antérieur et postérieur.
‒ la racine cloisonnante du cornet supérieur subdivise l’ethmoïde postérieur.

Méats

Ils correspondent à l’espace situé entre la face latérale et le cornet adjacent
Méat supérieur
Situé sous le cornet supérieur, c’est le lieu de drainage des cellules ethmoïdales postérieures. Le récessus ethmoïdo-sphénoïdal, situé médialement par rapport au méat supérieur, est limité par le septum nasal médialement, le cornet supérieur latéralement et la partie supérieure de la choane en bas. Sur sa paroi postérieure s’ouvre l’orifice du sinus sphénoïdal.
Méat moyen
C’est à cet endroit que se situe la zone du carrefour ostio-méatal qui est la zone stratégique de drainage de toutes les cavités pneumatiques antérieures : sinus frontal via le canal naso-frontal, sinus maxillaire via son canal ostial limité en dedans par le processus unciforme et les cellules ethmoïdales antérieures.
Classiquement trois reliefs sont identifiables d’avant en arrière :
‒ le premier relief, à l’aplomb de l’insertion du cornet moyen, correspond à la bosse lacrymale, relief du conduit lacrymo-nasal.
‒ le deuxième relief, plus ou moins saillant, est constitué par le processus uniforme.
‒ le troisième relief dans sa partie supérieure correspond à la bulle éthmoïdale, et dans sa portion inferieure a la partie inférieure de la racine cloisonnant du cornet moyen.
La dépression entre le processus unciforme et la bulle éthmoïdale est appelée gouttière uncibullaire. Dans le méat moyen, plusieurs orifices sont visibles : à sa partie inférieure, horizontale : l’ostium maxillaire ; à sa partie supérieure (Infundibulum ethmoïdal) se situe « l’étoile des gouttières » ou rond-point bullaire.
Méat inférieur
C’est un espace limité en bas par le plancher de la cavité nasale, en dehors par la paroi latérale et en dedans par la face latérale du cornet inférieur. Dans ce méat se situe la terminaison du conduit lacrymo-nasal, à sa portion supérieure, environ 1 à 2 cm en arrière de l’attache antérieure du cornet.

Physiologie des cavités nasales

Les cavités nasales remplissent plusieurs fonctions :
La fonction sécrétoire
Le mucus forme un tapis roulant propulsé par les cils. Plus ou moins visqueux, il colle les particules étrangères.
Fonction d’épuration et défense contre les infections
Les particules inhalées sont engluées dans le mucus et sont transportées vers le pharynx grâce à l’activité ciliaire. Elles sont dégluties et détruites par l’acidité gastrique.
La fonction respiratoire
Le courant d’air passe essentiellement au niveau du méat moyen et ventile aussi les sinus et l’oreille moyenne (par la trompe d’Eustache). L’air est réchauffé et humidifié par la congestion des espaces caverneux qui rétrécit la filière et ralentit le flux aérien.
Les modifications alternatives de la perméabilité nasale constituent le « cycle nasal ». Ce dernier est caractérisé par une alternance de vasoconstriction et de vasodilation surtout au niveau du cornet inférieur et du septum nasal avec une périodicité irrégulière de 2 à 4 heures. Le cycle nasal est sous la dépendance des systèmes sympathique et parasympathique.
La fonction phonatoire
Les fosses nasales forment une caisse de résonance dans l’émission des nasales.
La fonction olfactive
La perception olfactive dépend :
‒ du débit ventilatoire dans la fente olfactive qui est constant (15% du fluxa aérien nasal), elle peut se faire à l’expiration et elle augmente au flairage,
‒ de la concentration des molécules odorantes dans l’air,
‒ de la solubilité des molécules dans le mucus.
Les cellules neurosensorielles disposées en plusieurs couches dans l’épithélium olfactif (situé à la partie supérieure de la cloison nasale, cornet supérieur et lame criblée), sont très sensibles mais peu spécifiques. Les informations se projettent sur un petit nombre de glomérules spécifiques dans le bulbe olfactif.
Le traitement central de ce message olfactif est double :
‒ cognitif, dans le néocortex frontal ;
‒ affectif, assuré par le lobe limbique qui reconnaît les situations antérieurement vécues et l’hypothalamus qui déclenche les réactions émotionnelles.

Les cavités sinusiennes

Anatomie [4, 22,23]

Ce sont des cavités pneumatiques creusées dans les os de la face, en communication avec la cavité nasale par l’intermédiaire d’orifices appelés ostium et tapissées par une muqueuse respiratoire. L’ensemble assure les fonctions de ventilation et de drainage.
Le développement des cavités sinusiennes débute dès la période fœtale pour se poursuivre jusqu’à l’âge adulte. A la naissance, le seul véritable sinus est le sinus ethmoïdal, les autres sinus étant encore à un stade rudimentaire. Ce fait explique que les seules sinusites du jeune enfant soient les sinusites ethmoïdales.
On décrit de chaque côté 4 sinus : ethmoïdal, frontal, maxillaire et sphénoïdal.

Le sinus ethmoïdal

Le sinus ethmoïdal est un sinus pair et symétrique situé dans le labyrinthe ethmoïdal. Il est formé de cellules polygonales. Il est essentiel de distinguer deux groupes de cellules ethmoïdales : antérieur et postérieur. Les rapports essentiels du sinus ethmoïdal sont l’orbite latéralement, la cavité nasale médialement et l’endocrâne en haut.

Le sinus maxillaire

La plus volumineuse des cavités sinusiennes, il a la forme d’une pyramide triangulaire avec une paroi supérieure orbitaire, sa paroi postérieure entre en rapport avec la fosse infra-temporale et son plancher a pour rapport principal l’arcade dentaire.
Ils sont à la naissance une cavité peu profonde largement drainée dans la fosse nasale. Son développement se poursuit progressivement jusqu’à former vers 6-8 ans une cavité bien individualisée avec un orifice de drainage. On peut parler à partir de cet âge de sinusite maxillaire.

Le sinus frontal

Situés au-dessus des orbites, il a pour rapport essentiel l’étage antérieur de la base du crâne en haut. Ils se développent à partir de l’ethmoïde antérieur dès la première année jusqu’à l’adolescence. Ce n’est que vers 6 ans qu’ils s’individualisent de l’ethmoïde et que l’on peut parler généralement de sinusite frontale. Il existe toutefois de très grandes variations de taille des sinus frontaux d’un individu à l’autre, et chez le même individu d’un côté à l’autre. On peut donc tout à fait retrouver de grands sinus frontaux à 3 ans, ou une agénésie unie ou bilatérale.

Le sinus sphénoïdal

Le sinus sphénoïdal est situé en arrière et au-dessus des fosses nasales, il apparaît annexé à l’ethmoïde postérieur. Il a pour rapports antérieurs de dehors en dedans: la face postérieure du labyrinthe ethmoïdal, la cavité nasale et la partie postérieure du septum nasal. La paroi antérieure est la paroi chirurgicale du sinus sphénoïdal. Les rapports les plus importants sont latéraux : le nerf optique et la carotide interne. Le toit sphénoïdal est en continuité avec le toit ethmoïdo-frontal.
Il débute son développement vers un an et se poursuit jusqu’à l’adolescence, et tout comme le sinus frontal, il est sujet à de grandes variations de taille.

Physiologie des sinus [43]

Le rôle physiologique des sinus de la face reste toujours incertain. Ils pourraient par leur présence remplir plusieurs fonctions :
– diminution relative du poids de la partie antérieure du crâne, en particulier des os de la face, leur forme est importante du point de vue de l’attache des muscles de la face.
– amélioration du réchauffement et de l’humidification de l’air inhalé avant qu’il n’atteigne les poumons.
– amortissement des éventuels coups reçus au visage. Ils sont recouverts d’une muqueuse de type respiratoire, qui sécrète du mucus. Ce mucus repose sur un tapis ciliaire, animé d’un mouvement perpétuel qui agit comme un tapis roulant, transportant le mucus avec ces impuretés vers les orifices de drainage permettant ainsi le nettoyage des cavités.
Toute modification de l’aération, du drainage, de la qualité du mucus ou du transport ciliaire peut entrainer une inflammation ou une infection du sinus.

Le pharynx

Anatomie [27]

Le pharynx est un conduit musculo-membraneux, disposé verticalement en avant de la colonne cervicale et derrière la face, étendu de la base du crâne au bord inferieur du cartilage cricoïde en regard de C6, où il se continue par l’œsophage. Long de 15 cm chez l’adulte et d’un diamètre variant de 2 A 5 cm, le pharynx constitue un large vestibule où se croisent la voie respiratoire (allant des fosses nasales au larynx) et la voie digestive (étendue de la bouche à l’œsophage). De haut en bas trois régions le composent : le rhinopharynx, l’oropharynx et l’hypopharynx.

Le rhinopharynx

Encore appelé nasopharynx, épipharynx ou cavum, le rhinopharynx est situé sous la base du crâne, en arrière des fosses nasales et du voile du palais, au-dessus de l’oropharynx, et en avant des deux premières vertèbres cervicales. Les parois latérales sont musculo aponévrotiques et mettent en rapport le cavum avec l’espace maxillo-pharyngien (espace sous-parotidien postérieur et espace préstylien). Dans chaque paroi latérale s’ouvre l’orifice du tube auditif (trompe d’Eustache). Le toit du cavum est osseux et correspond à la base du crâne. La paroi postérieure est osseuse et répond aux deux premières vertèbres cervicales. En avant, le cavum communique avec les deux fosses nasales par les choanes. Sa muqueuse est un épithélium du type respiratoire riche en éléments lymphoïdes qui donnent naissance aux végétations adénoïdes (l’amygdale pharyngée) surtout développées chez l’enfant. Son drainage lymphatique est riche, bilatéral vers les chaînes spinales et jugulocarotidiennes.

L’oropharynx

Situé en arrière de la cavité buccale, il comprend les sites anatomiques suivants : région amygdalienne, voile du palais, base de langue et parois latérales et postérieures. Sa muqueuse est de type malpighien riche en éléments lymphoïdes notamment au niveau des amygdales linguales et palatines.

L’hypopharynx

Il est situé schématiquement latéralement et en arrière du larynx avec lequel il contracte des rapports étroits par les murs pharyngolaryngés et la région rétrocrico-aryténoïdienne. L’hypopharynx est en forme d’entonnoir évasé en haut vers l’oropharynx se rétrécissant vers le bas jusqu’à la bouche œsophagienne. De chaque côté du larynx, la muqueuse de type malpighien s’invagine pour former les sinus piriformes. Comme l’oropharynx, son drainage lymphatique est riche et se fait principalement vers les chaînes jugulocarotidiennes.

Physiologie du pharynx [47,58]

Le rhinopharynx est un carrefour important entre les voies respiratoires et l’oreille moyenne. Contrairement à l’oropharynx et à l’hypopharynx qui constituent un carrefour des voies respiratoires et digestives, le rhinopharynx n’est qu’un conduit aérien. Le voile du palais l’isole totalement de l’oropharynx lors de la déglutition alors qu’il laisse librement passer l’air lors de la respiration. Son rôle est également de drainer le mucus sécrété dans les fosses nasales et les sinus vers les voies digestives. Enfin, lors de la déglutition, l’orifice des trompes d’Eustache, en s’ouvrant, permet à l’air de pénétrer vers l’oreille moyenne, en régulant ainsi sa pression.
L’oropharynx et l’hypopharynx jouent un rôle dans le temps pharyngien de la déglutition en permettant le passage du bol alimentaire de l’oropharynx vers l’œsophage.
Ce temps pharyngien comporte quatre étapes:
L’occlusion vélo pharyngée
Les aliments ne peuvent pas refluer vers la bouche à cause de l’accolement de la langue au palais osseux. Le voile du palais et la luette montent et s’appliquent contre la paroi postérieure du pharynx, ce qui obture l’ouverture postérieure des fosses nasales et empêche le reflux vers celles-ci des aliments.
L’occlusion laryngée Elle comprend :
‒ la fermeture du sphincter laryngé par trois systèmes de valves (cordes vocales, bandes ventriculaires, aryténoïdes) ;
‒ la bascule en avant et l’ascension du larynx ;
‒ la propulsion du bol alimentaire dans le pharynx : elle se fait grâce au péristaltisme pharyngé des muscles constricteurs moyens ;
‒ l’ouverture du sphincter supérieur de l’œsophage : elle est due à la descente du pharyngolarynx qui décolle le cricoïde du plan vertébral et à la disparition du tonus de base.

Le larynx

Anatomie [40,41]

Le larynx est un organe impair et médian, situé à la partie médiane et antérieure du cou, en avant du pharynx et en arrière du corps thyroïde, en dessous de l’os hyoïde et au-dessus de la trachée. Les limites du larynx sont représentées en haut par le bord supérieur du cartilage thyroïde qui répond au corps vertébral de C4, et en bas au cartilage cricoïde en face du bord inférieur de C6. C’est un organe complexe constitué par des pièces cartilagineuses, des éléments musculo-aponévrotiques, ainsi que des articulations. Chez l’enfant, surtout le nourrisson, le larynx a une armature cartilagineuse beaucoup moins rigide que chez l’adulte.
Les cartilages laryngés sont constitués par.

Trois cartilages impairs Cartilage thyroïde, cartilage cricoïde et l’épiglotte.

Trois cartilages pairs

Les cartilages corniculés de Santorini, les cartilages cunéiformes de Wrisberg les cartilages aryténoïdes.
Ces éléments sont réunis entre eux par des articulations et des structures fibro-élastiques. L’ensemble est doublé d’un appareil musculaire et recouvert par une muqueuse du type respiratoire.

Autres cartilages

Cartilage sésamoïde et le comiculé homolatéral
Cartilages accessoires : Cartilages triticés dans les ligaments thyroïdiens latéraux, cartilages inter aryténoïdiens dans le ligament cricomiculé, cartilages sésamoïdes antérieurs dans les ligaments thyro-aryténoïdiens inférieurs, cartilages cunéiformes de Wrisberg dans les ligaments ary-épiglottiques.
L’intérieur du larynx est divisé en trois étages par les deux cordes vocales :
L’étage glottique, l’étage sus-glottique et l’étage sous-glottique.
– l’étage glottique correspond aux deux cordes vocales. L’espace délimité par le bord libre de ces deux cordes constitue la glotte.
-l’étage sus-glottique a une forme d’entonnoir rétréci par deux bourrelets latéraux situés au-dessus des cordes, séparés d’elles par les ventricules et constituant les bandes ventriculaires. Au-dessus des bandes, la région constitue le vestibule laryngé dont la partie supérieure forme la limite avec le pharynx (margelle laryngée).
– l’étage sous-glottique se continue progressivement avec la trachée. La muqueuse laryngée est constituée dans l’ensemble par un épithélium du type nasal, cylindrique cilié, excepté au niveau de certaines zones telles que les cordes où elle a un type pavimenteux stratifié.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
I. RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES
1. L’oreille
1.1. Anatomie
1.1.1. L’oreille externe
1.1.2. L’oreille moyenne
1.1.3. L’oreille interne
1.2. Physiologie de l’oreille
1.2.1. Audition
1.2.2. Equilibre
2. Les cavités nasales
2.1. Anatomie
2.1.1. Septum nasal
2.1.2. Paroi latérale
2.1.3. Cornets
2.1.4. Méats
2.2. Physiologie des cavités nasales
3. Les cavités sinusiennes
3.1. Anatomie
3.1.1. Le sinus ethmoïdal
3.1.2. Le sinus maxillaire
3.1.3. Le sinus frontal
3.1.4. Le sinus sphénoïdal
3.2. Physiologie des sinus
4. Le pharynx
4.1. Anatomie
4.1.1. Le rhinopharynx
4.1.2. L’oropharynx
4.1.3. L’hypopharynx
4.2. Physiologie du pharynx
5. Le larynx
5.1. Anatomie
5.1.1. Trois cartilages impairs
5.1.2. Trois cartilages pairs
5.1.3. Autres cartilages
5.1.4. Particularités du larynx de l’enfant
5.2. Physiologie du larynx
II. RAPPELS SUR LES INFECTIONS ORL LES PLUS FREQUENTES
1. Sinusites Aigues
2. Ethmoïdite Aigue
3. Sinusite frontale
4. Sphénoïdite
5. Sinusite maxillaire
5.1. La forme subaiguë
5.2. La forme sévère
6. Traitement des sinusites aigues simples
7. Angines
7.1. Agents infectieux en cause
7.2. Le Phlegmon péri-amygdalien
7.3. Abcès rétropharyngé
7.4. Adénophlegmon
7.5. Cellulites cervicales
8. Otites
8.1. Otite externe
8.2. Otite moyenne aigue
8.2.1. Définition
8.2.2. Épidémiologie
8.2.3. Germes
8.2.4. Diagnostic
8.2.5. Signes d’appel
8.2.6. L’otoscopie affirme le diagnostic
8.2.7. Traitement
8.2.8. Mastoïdite aigue
8.3. Otites Moyennes Chroniques
NOTRE ETUDE
I. CADRE D’ETUDES
1. Présentation de la région
1.1. Situation Géographique
1.2. Organisation administrative
1.3. Situation sanitaire
2. Présentation de la structure : Le centre Hospitalier régional de Kolda
3. L’unité fonctionnelle d’ORL
II. OBJECTIFS
III. PATIENTS ET METHODES
1. Type et période d’étude
2. Population d’étude
2.1. Critère d’inclusion et d’exclusion
2.2. Collecte de données et paramètres étudiés
3. Analyse des données
IV. RESULTATS
1. Partie descriptive
1.1. Données épidémiologiques
1.1.1. L’effectif
1.1.2. L’âge
1.1.3. Le sexe
1.1.4. L’origine géographique
1.2. Données cliniques
1.2.1. Infections ORL
1.2.2. Types d’infections ORL
1.3. Traitement
1.4. Evolution
2. Partie analytique
2.1. Facteurs associés aux infections
2.1.1. Infections suivant les années d’inclusion
2.1.2. Infections suivant les l’âge des enfants
2.1.3. Infections suivant le sexe des enfants
2.1.4. Infections suivant l’origine géographique
2.2. Facteurs associés aux infections Pharyngo-laryngologiques
2.2.1. Infections Pharyngo-laryngologiques suivant les années
2.2.2. Infections Pharyngo-laryngologiques suivant les tranches d’âge
2.2.3. Infections Pharyngo-laryngologiques suivant le sexe
2.2.4. Infections Pharyngo-laryngologiques suivant l’origine géographique
2.3. Facteurs associés aux infections otologiques
2.3.1. Infections otologiques suivant les années
2.3.2. Infections otologiques suivant les tranches d’âge
2.3.3. Infections otologiques suivant le sexe
2.3.4. Infections otologiques suivant l’origine géographique
2.4. Facteurs associés aux infections rhinologiques
2.4.1. Infections rhinologiques selon les années
2.4.2. Infections rhinologiques suivant les tranches d’âge
2.4.3. Infections rhinologiques suivant le sexe
2.4.4. Infections rhinologiques suivant l’origine géographique
DISCUSSION
1. Epidémiologie
1.1. Effectif
1.2. Age
1.3. Sexe
1.4. Origine géographique
2. Clinique
3. Traitement
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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