Rappels sur la migraine

La migraine vient du Grec รชmikranรญon, qui signifie douleur touchant la ยซ moitiรฉ du crรขne ยปest un type de cรฉphalรฉe (mal de tรชte) chronique frรฉquente, invalidante par la frรฉquence et la sรฉvรฉritรฉ des crises. Elle peut perturber gravement la vie quotidienne et socioprofessionnelle du patient. La douleur et les manifestations associรฉes comme les nausรฉes, les vomissements, lโ€™intolรฉrance ร  la lumiรจre et aux bruits, la fatigue sont trรจs difficiles ร  supporter. Les raisons de la survenue pรฉriodique (les crises sont espacรฉes dโ€™une annรฉe ร  une semaine, le plus souvent dโ€™environ un mois) de ce phรฉnomรจne et de sa rรฉsolution spontanรฉe restent aujourdโ€™hui insuffisamment connues [2]. Il est vrai quโ€™il ne sโ€™agit pas, dans la plupart des cas, dโ€™une maladie potentiellement fatale, tous les examens sont normaux, mais il est trรจs difficile dโ€™exprimer en chiffres ce quโ€™elle reprรฉsente comme calvaire pour le patient, comme handicap dans la vie de tous les jours et en termes de perte de productivitรฉ au travail, sans parler des coรปts ร  charge de la santรฉ publique. Du fait de ses caractรฉristiques รฉpidรฉmiologiques, lโ€™Organisation Mondiale de la Santรฉ (OMS) classe la migraine parmi les 20 maladies ayant le plus dโ€™impact sur lโ€™ensemble de la population et parmi les 10 si lโ€™on considรจre uniquement la population fรฉminine. En effet 85 % des migraineux considรจrent leur maladie comme un handicap, et 43 % pensent que lโ€™on ne peut rien faire pour eux. Environ 5 ร  10 % des enfants sont migraineux, et seulement 20 % dโ€™entre eux sont identifiรฉs comme migraineux par leur mรฉdecin traitant. Pourtant le dรฉbut de la migraine est souvent prรฉcoce et 90 % des cas commencent avant 40 ans [19]. De nombreux patients ont vรฉcu une vรฉritable odyssรฉe jusquโ€™ร  ce que le bon diagnostic ait รฉtรฉ posรฉ et quโ€™ils aient reรงu un traitement adรฉquat. Les recherches de ces derniรจres annรฉes ont donnรฉ une image plus prรฉcise de cette maladie et contribuรฉes au dรฉveloppement de nouvelles substances et stratรฉgies thรฉrapeutiques. Le traitement spรฉcifique repose essentiellement sur les triptan, utilisรฉs en cas d’รฉchec des molรฉcules non-spรฉcifiques (antalgiques et les antiinflammatoires). Ce sont des agonistes spรฉcifiques des rรฉcepteurs sรฉrotoninergiques des vaisseaux crรขniens. Leur efficacitรฉ est trรจs bonne. Ils sont en effet recommandรฉs par la Haute autoritรฉ de Santรฉ avec un grade A. Cependant, il existe des effets secondaires et de contre-indications qu’il faut bien mettre en balance avec leur effet thรฉrapeutique [6]. Pour รชtre efficace, le traitement quel qu’il soit doit รชtre pris le plus tรดt possible. Au mieux, dรจs les signes avant coureurs de la crise migraineuse. Pour les triptans, il doit รชtre pris aprรจs la fin de l’รฉventuelle aura. En effet, l’aura correspondrait ร  une phase de vasoconstriction prรฉalable ร  une vasodilatation migraineuse. Donc, l’absorption trop prรฉcoce de triptans vasoconstricteurs pourrait entraรฎner des phรฉnomรจnes d’ergotisme. Les antalgiques ne doivent รชtre pris qu’en cas de crise et jamais au quotidien, sous peine de risquer une cรฉphalรฉe chronique quotidienne (CCQ), ou cรฉphalรฉe par abus mรฉdicamenteux avec toxicomanie aux analgรฉsiques [3].

Le langage courant appelant la migraine nโ€™importe quelle cรฉphalรฉe, lโ€™objectif de cette recherche est donc dโ€™effectuer une synthรจse bibliographique sur la migraine et son traitement dโ€™une maniรจre gรฉnรฉrale, premiรจre partie de la thรจse. Ensuite nous procรฉderons dans une deuxiรจme partie ร  lโ€™รฉtude pharmaco chimique des triptans et la place quโ€™ils occupent dans la prise en charge de la migraine.

RAPPELS SUR LA MIGRAINE

DEFINITION DE LA MIGRAINEย 

La migraine compte parmi les affections neurologiques les plus rencontrรฉes aussi bien en consultation neurologique quโ€™en mรฉdecine gรฉnรฉrale. Cโ€™est une pathologie trรจs ancienne puis quโ€™elle a accompagnรฉ lโ€™homme tout au long de son histoire et trรจs souvent elle est associรฉe ร  des phรฉnomรจnes surnaturels. Etymologiquement le mot migraine vient du grec hรฉmi signifiant moitiรฉ et kranion, crane. Il รฉtait synonyme jadis dโ€™ennuis et le verbe migrainer signifier agacer, lasser. A lโ€™heure actuelle, on dรฉsigne sous le terme de migraine un ensemble de symptรดmes particuliers caractรฉrisรฉs par des accรจs de douleurs crรขniennes latรฉrales associรฉes frรฉquemment ร  des nausรฉes et/ou des vomissements. Les crises migraineuses sont prรฉcรฉdรฉes ou accompagnรฉes de perturbations ophtalmiques, neurologiques, digestives, ou des troubles de lโ€™humeur et souvent dรฉclencher par plusieurs facteurs dont les plus importants sont hormonaux, psychologiques et alimentaires [1]. De plus aprรจs plusieurs annรฉes dโ€™รฉtude en collaboration avec plus de cent spรฉcialistes lโ€™Internationale Headach Society (IHS) a รฉtabli une classification internationale des cรฉphalรฉes. Cette classification a permis de donner une meilleure dรฉfinition de la migraine souvent confondue avec dโ€™autres cรฉphalรฉes. Dโ€™aprรจs cette classification la migraine se dรฉfinit comme รฉtant ยซ une affection familiale, caractรฉrisรฉe par des accรจs rรฉpรฉtitifs de cรฉphalรฉes, trรจs variables dans leur intensitรฉ et leur durรฉe. Ces accรจs sont habituellement unilatรฉraux et gรฉnรฉralement associรฉs ร  des nausรฉes ou ร  des vomissements. Dans certains cas, ils succรจdent ou sโ€™associent ร  des perturbations neurologiques ou ร  des troubles de lโ€™humeur ยป [20]. Cette dรฉfinition de la migraine constitue le soubassement de la dรฉtermination des critรจres de diagnostics รฉtiologique et diffรฉrentiel par rapport aux autres cรฉphalรฉes bien quโ€™elle ne permette pas de comprendre sa physiopathologie [2].

PHYSIOPATHOLOGIE

Beaucoup efforts ont รฉtรฉ faits durant ces vingt derniรจres annรฉes pour tenter dโ€™apporter des explications sur les mรฉcanismes spรฉcifiques du dรฉclenchement de la migraine. La diversitรฉ de ses formes cliniques, des facteurs dรฉclenchant, des troubles biologiques et fonctionnels dรฉcrits chez certains migraineux sont ร  lโ€™origine de lโ€™avรจnement de nombreuses thรฉories de la migraine parmi lesquelles les thรฉories vasculaires, neuronales, alimentaires, mitochondriales et hormonales. Si certains auteurs ont longtemps avancรฉ lโ€™idรฉe selon laquelle la crise migraineuse ร  une origine neurogรฉnique. Il semblerait quโ€™aujourdโ€™hui lโ€™explication qui tend ร  lโ€™unicitรฉ est la thรฉorie neurovasculaire intรฉgrant ร  la fois les hypothรจses vasculaires et neuroniques associรฉes aux donnรฉes recentes sur la sรฉrotonine, des substances pro-inflammatoires et algogรจnes [3].

Mรฉcanismes de lโ€™aura migraineuseย 

Historiquement deux hypothรจses sont รฉvoquรฉes dans lโ€™aura migraineuse : la thรฉorie vasculaire et la thรฉorie neuronale.

La thรฉorie vasculaire

Il a รฉtรฉ observรฉ dans les รฉtudes rรฉalisรฉes au cours de lโ€™aura prรฉcรฉdent la crise migraineuse des modifications du dรฉbit sanguin cรฉrรฉbral (DSC). Les รฉtudes spรฉcifiques effectuรฉes par lโ€™รฉquipe dโ€™Olesen ont bien montrรฉ le dรฉroulement ร  la fois temporel et topographique de ces modifications. Ces changements dรฉbutent par une hyper perfusion transitoire qui dure quelques minutes environ 1 ร  5 minutes. Il se produit par la suite une hypo perfusion prolongรฉe, dโ€™intensitรฉ modรฉrรฉe qui apparait dans la partie postรฉrieure de lโ€™hรฉmisphรจre, dans le cortex visuel avant mรชme le dรฉbut des signes cliniques. Elle est qualifiรฉe de modรฉrรฉe puisquโ€™elle nโ€™occasionne quโ€™une diminution de 16 ร  53% par rapport ร  la perfusion sanguine normale de lโ€™encรฉphale [4]. La baisse du dรฉbit sanguin cรฉrรฉbral correspondrait ร  une vasoconstriction importante dont lโ€™origine nโ€™est pas encore comprise et pouvant รฉvoluer vers une ischรฉmie. Cโ€™est cette derniรจre qui serait responsable des symptรดmes de lโ€™aura [5]. Toutefois, il existe certaines hypothรจses qui contredisent la thรฉorie vasculaire. En effet, cette thรฉorie tend en partie ร  รชtre mise de cรดtรฉ. Premiรจrement, la baisse du dรฉbit sanguin cรฉrรฉbral sโ€™รฉtend sur une zone bien plus importante, que celle correspondant aux symptรดmes neurologiques. Deuxiรจmement, le phรฉnomรจne vasculaire persiste bien aprรจs la fin de lโ€™aura et est, la plupart du temps en cours au dรฉbut de la cรฉphalรฉe. Troisiรจmement lโ€™hypo perfusion observรฉe est inconstante, elle nโ€™est pas prรฉsente dans tous cas ni avec la mรชme intensitรฉ .

Thรฉorie neuronale
En 1941 le psychologue KS Lashley a conclu ร  partir de lโ€™analyse de ses propres symptรดmes que lโ€™aura visuelle rรฉsulte dโ€™un dysfonctionnement neuronal. Il sโ€™agit dโ€™une dรฉpression corticale envahissante (DCE) progressant lentement ร  la surface du cortex cรฉrรฉbrale.

Sur le plan expรฉrimental, cette dรฉpression corticale envahissante correspond ร  une vague de dรฉpolarisation qui sโ€™รฉtend par contiguรฏtรฉ dans la substance grise cรฉrรฉbrale ร  la vitesse de 3 ร  6 mm/minute [7]. Ce phรฉnomรจne physiologique peut รชtre dรฉclenchรฉ par diffรฉrentes stimulations du cortex cรฉrรฉbral, de la rรฉtine ou de la moelle รฉpiniรจre de diffรฉrentes espรจces animales. Dans la plupart des cas cette dรฉpolarisation sโ€™accompagne le plus souvent dโ€™une interruption transitoire de lโ€™activitรฉ neuronale environ 5 ร  20 minutes. Comme dans lโ€™hypo perfusion, elle commence รฉgalement dans la partie postรฉrieure de lโ€™encรฉphale, au niveau du cortex visuelle et se dรฉplace de neurone ร  neurone [8] (fig.2). Au cours de cette inhibition neuronale, dโ€™autres anomalies biochimiques et cellulaires ont รฉtรฉ observรฉes chez certains migraineux. Cโ€™est ainsi quโ€™il yโ€™a une diminution de la concentration du magnรฉsium et une augmentation du taux de potassium dans le cerveau, associรฉs ร  une libรฉration du monoxyde dโ€™azote et ร  lโ€™activation des rรฉcepteurs au glutamate, un neuropeptide excitateur. Ceci explique que la dรฉpression neuronale est prรฉcรฉdรฉe dโ€™une courte pรฉriode dโ€™hyperactivitรฉ corticale et que la suppression de cette activitรฉ est liรฉe ร  lโ€™entrรฉe dโ€™eau et dโ€™รฉlectrolytes (sodium et calcium) dans les neurones. Ainsi le lobe occipital par sa grande densitรฉ en cellules nerveuses et en rรฉcepteurs N MรฉthylD-Aspartate(NMDA) est favorable pour รชtre le point de dรฉpart de cette dรฉpression corticale. Dans cette hypothรจse la diminution du dรฉbit sanguin cรฉrรฉbral au cours de lโ€™aura, serait une consรฉquence de ce phรฉnomรจne รฉlectrique. Cโ€™est pourquoi ร  la phase dโ€™excitation cรฉrรฉbrale, on a lโ€™hyper perfusion de lโ€™encรฉphale et lโ€™inhibition corticale survient ร  lโ€™hypo perfusion, qui rรฉsulterait dโ€™une diminution du mรฉtabolisme .

Mรฉcanisme de la cรฉphalรฉe migraineuse

La composante cรฉphalรฉe de la maladie migraineuse est due principalement ร  lโ€™activation du systรจme trigeminovasculaire qui provoque une vasodilatation et une inflammation non infectieuse des vaisseaux mรฉningรฉs .

Activation du systรจme trigeminovasculaire

La survenue de la cรฉphalรฉe migraineuse sโ€™explique par lโ€™implication du systรจme trigeminovasculaire (STV). Sur le plan anatomique, le STV correspond ร  la branche ophtalmique du nerf trijumeau dont les fibres sensorielles innervent les vaisseaux de la pie-mรจre et de la dure mรจre, les sinus veineux intracrรขniens et les artรจres du polygone de Willis. Cette distribution semble concerner en majoritรฉ un seul hรฉmisphรจre cรฉrรฉbral et expliquerait en partie lโ€™unilatรฉralitรฉ de la crise souvent dรฉcrite [5]. Lโ€™activation du STV sโ€™accompagne de sa sensibilisation ร  la fois pรฉriphรฉrique et centrale. La sensibilisation pรฉriphรฉrique correspond ร  la stimulation des nocicepteurs pรฉrivasculaires, terminaisons proches des vaisseaux mรฉningรฉs. Elle est ร  lโ€™origine du caractรจre pulsatile de la cรฉphalรฉe mais aussi aggravation lors dโ€™un effort. La sensibilisation des nocicepteurs centraux quant ร  elle est responsable de lโ€™hyperalgรฉsie cutanรฉe observรฉe chez certains patients. Ainsi certains stimuli normalement indolores comme porter des lunettes par exemple peuvent รชtre source de gรจnes du fait de lโ€™hyperesthรฉsie .

Inflammation neurogรจneย 

Une fois le STV activรฉ, on assiste ร  une libรฉration se substances vaso-actives, algogรจnes comme le neuropeptide Y, la substance P et la calcitonine gรจne related peptide ou CGRP. Ces substances entraรฎnent une extravasation de protรฉines plasmatiques, une vasodilatation artรฉrielle et une libรฉration de cytokines et de mรฉdiateurs pro-inflammatoires. Les fibres trigรฉminรฉes sont ensuite stimulรฉes par les substances algogรจnes et acheminent lโ€™influx nociceptif vers le ganglion de Gasser et le noyau spinal du trijumeau. Au niveau du tronc cรฉrรฉbral, il existe une boucle reflexe entre le trijumeau et les fibres parasympathiques qui se projettent sur les vaisseaux mรฉningรฉs. Ces fibres libรจrent des substances vaso-actives telles que le monoxyde dโ€™azote, lโ€™acรฉtylcholine qui entrainent une vasodilatation avec augmentation du dรฉbit sanguin cรฉrรฉbral entretenant ainsi lโ€™inflammation pรฉrivasculaire [7]. La sรฉrotonine ou 5-HT (5-HydroxyTryptamine) est รฉgalement impliquรฉe dans la genรจse de la crise migraineuse. En effet de grandes quantitรฉs libรฉrรฉes lors de lโ€™agrรฉgation plaquettaire et la dรฉgranulation mastocytaire vont agir sur les rรฉcepteurs sรฉrotoninergiques situรฉs sur les parois vasculaires et entrainer la dilatation des vaisseaux de large calibre. Sur la base de ce scรฉnario lโ€™efficacitรฉ thรฉrapeutique prรฉventive dโ€™antagonistes sรฉrotoninergiques passerait par lโ€™inhibition des rรฉcepteurs sรฉrotoninergiques participant ร  la dilatation neurovasculaire et ร  la stimulation des terminaisons nerveuses pรฉrivasculaires trigรฉminales .

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Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS SUR LA MIGRAINE
I. DEFINITION DE LA MIGRAINE
II. PHYSIOPATHOLOGIE
II.1. Mรฉcanismes de lโ€™aura migraineuse
II.1.1. La thรฉorie vasculaire
II.1.2. Thรฉorie neuronale
II.2. Mรฉcanisme de la cรฉphalรฉe migraineuse
II.2.1. Activation du systรจme trigeminovasculaire
II.2.2. Inflammation neurogรจne
III. ETIOLOGIES DE LA MIGRAINE
III.1. Facteurs dรฉclenchants ou facteurs de risque
III.1.1. Facteurs modifiables
III.1.2. Facteurs non modifiables
III.2. Comorbiditรฉ de la migraine
III.2.1. Migraine et psychopathologie
III.2.2. Migraine et hypertension artรฉrielle
III.2.3. Migraine et รฉpilepsie
III.2.4. Migraine et infarctus cรฉrรฉbral
IV. EPIDEMIOLOGIE
IV.1. Dans le monde
IV.1.1. Prรฉvalence dans les diffรฉrentes rรฉgions
IV.1.2. Prรฉvalence suivant le sexe et lโ€™รขge
IV.1.3. Impact de la migraine dans la vie
IV.2. Prรฉvalence de la migraine au Sรฉnรฉgal
V. ETUDE CLINIQUE DE LA MIGRAINE
V.1. Migraine sans aura
V.1.1. Caractรฉristique de la crise
V.1.2. Prodromes
V.2. Migraine avec aura
V.2.1. Migraine avec aura typique
V.2.1.1. Caractรฉristiques gรฉnรฉrales
V.2.1.2. Aura migraineuse sans cรฉphalรฉe
V.2.2. Migraines hรฉmiplรฉgiques
V.2.3. Migraine basilaire
V.2.4. Migraine rรฉtinienne
V.2.5. Migraine avec aura atypique
V.2.5.1. Migraine avec aura brusque
V.2.5.2. Migraine avec aura prolongรฉe
V.3. Complications de la migraine
V.3.1. Etat de mal migraineux
V.3.2. Aura sans infarctus
V.3.3. Infarctus migraineux
V.3.4.Migralepsie
V.4. Autres formes de migraines particuliรจres
V.4.1. Migraine chez lโ€™enfant
V.4.2.Migraine de la femme enceinte et allaitante
V.4.3. Migraine catamรฉniale
VI. PRISE EN CHARGE DE LA MIGRAINE
VI.1. Traitement mรฉdicamenteux
VI.2. Mรฉdicaments de la crise migraineuse
VI.3. Traitement de fond et prophylactique
VI.4. Traitement non mรฉdicamenteux
VI.4.1. Lโ€™Acupuncture
VI.4.2. La phytothรฉrapie
VI.4.3. La stimulation transcranienne
VI.4.4. La nutrithรฉrapie
DEUXIEME PARTIE : ETUDE PHARMACO-CHIMIQUE ET UTILISATION DES TRIPTANS
I. GENERALITES SUR LES TRIPTANS
I.1. Rappels sur la sรฉrotonine
I.1.1. Mรฉtabolisme de la sรฉrotonine
I.1.2. Rรฉcepteurs sรฉrotoninergiques
I.1.3. Effets physiologiques de la sรฉrotonine
I.1.3.1. Au niveau du systรจme nerveux central
I.1.3.2. Au niveau vasculaire
I.1.3.3. Action au niveau cardiaque
I.1.3.4. Action au niveau du tractus digestif
I.2. Mรฉcanisme dโ€™action des triptans
I.2.1. Au niveau central
I.2.2. Au niveau pรฉriphรฉrique
II. ETUDE MONOGRAPHIQUE DES TRIPTANS
II.1. Sumatriptan
II.1.1. Structure chimique
II.1.2. Synthรจse organique
II.1.3. Propriรฉtรฉs physico-chimiques
II.1.4. Mรฉcanisme dโ€™action
II.1.5. Relation structure-activitรฉ
II.1.6. Pharmacocinรฉtique
II.1.7. Indications thรฉrapeutiques
II.1.8. Dosage et utilisation
II.1.9. Effets indรฉsirables
II.1.10. Contre-indications
II.1.11. Interactions mรฉdicamenteuses
II.2. Zolmitriptan
II.2.1. Structure chimique
II.2.2. Synthรจse organique
II.2.3. Propriรฉtรฉs physico-chimiques
II.2.4. Mรฉcanisme dโ€™action
II.2.5. Relation structure activitรฉ
II.2.6. Pharmacocinรฉtique
II.2.7. Indications thรฉrapeutiques
II.2.8. Contre-indications
II.3. Naratriptan
II.3.1. Structure chimique
II.3.2. Synthรจse organique
II.3.3. Propriรฉtรฉs physicochimiques
II.3.4. Mรฉcanisme dโ€™action
II.3.5. Relation structure โ€“ activitรฉ
II.3.6. Pharmacocinรฉtique
II.3.7. Indications thรฉrapeutiques
II.3.8. Effets indรฉsirables
II.3.9. Contre-indications
II.4. Frovatriptan
II.4.1. Structure organique
II.4.2. Synthรจse organique
II.4.3. Propriรฉtรฉs physicochimiques
II.4.4. Mรฉcanisme dโ€™action
II.4.5. Relation structure activitรฉ
II.4.6. Pharmacocinetique
II.4.7. Indications et utilisations
II.4.8. Effets indรฉsirables
II.4.9. Contre-indications
II.4.10. Interactions mรฉdicamenteuses
II.5. Rizatriptan
II.5.1. Structure chimique
II.5.2. Synthรจse organique
II.5.3. Propriรฉtรฉs physicochimiques
II.5.4. Mรฉcanisme dโ€™action
II.5.5. Relation structure activitรฉ
II.5.6. Pharmacocinรฉtique
II.5.7. Indications
II.5.8. Dosage et utilisations
II.5.9. Effets indรฉsirables
II.5.10. Contre-indications
II.5.11. Interactions mรฉdicamenteuses
II.6. Almotriptan
II.6.1. Structure chimique
II.6.2. Synthรจse organique
II.6.3. Propriรฉtรฉs physico-chimiques
II.6.4. Mecanisme dโ€™action
II.6.5. Pharmacocinรฉtique
II.6.6. Indications
II.6.7. Dosage et utilisation
II.7. Eletriptan
II.7.1. Structure chimique
II.7.2. Synthรจse organique
II.7.3. Propriรฉtรฉs physico-chimiques
II.7.4. Mรฉcanisme dโ€™action
II.7.5. Pharmacocinรฉtique
II.7.6. Indications
II.7.7.Effets indรฉsirables
II.7.8. Interactions mรฉdicamenteuses
II.7.9. Contre-indications
III. PRESCRIPTION DES TRIPTANS
III.1. Place des triptan dans la stratรฉgie thรฉrapeutique
III.2. Bon usage des triptans dans la prise en charge de la migraine
III.2.1. Prรฉcautions avant la prescription
III.2.2. Education thรฉrapeutique
III.2.3. Dรฉtection des contre-indications formelles
III.3. Prescription mรฉdicamenteuse
III.3.1. Choix du triptan
III.3.2. Mรฉthode de prescription
III.3.3. Conduites ร  tenir sur la prescription
III.4. Optimisation thรฉrapeutique
III.4.1. Optimisation posologique
III.4.2. Prรฉvention des effets indรฉsirables
CONCLUSION

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