En Médecine, le développement exponentiel des technologies de l’information et de la communication (TIC) a apporté une innovation dans la pratique clinique et dans l’enseignement médical ainsi que dans la recherche biomédicale. A Madagascar, la mise en place des systèmes d’information en Informatiques appliqués dans le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) témoigne du développement des spécialités médicales plus particulièrement dans le domaine de la dermatologie. L’utilisation des TIC permettent de faciliter la gestion des dossiers cliniques, et de rendre la gestion du service plus dynamique. Grâce à ces TIC, les banques de données bibliographiques modernes sont incontournables en utilisant l’outil de haute capacité pour l’archivage de grandes quantités d’informations comme le CD-ROM.
RAPPELS SUR LA DERMATITE ATOPIQUE
DEFINITION
Dermatite atopique ou eczéma constitutionnel
La dermatite atopique (DA) ou eczéma constitutionnel est une dermatose chronique et récidivante qui se rencontre surtout chez le nourrisson et l’enfant. La dermatite atopique est l’une des manifestations de déstabilisation du Système Neuro-Immuno-Cutané (SNIC) caractérisée par l’association de manifestations cliniques d’hypersensibilité et par une prédisposition génétique à la synthèse excessive d’IgE.
EPIDEMIOLOGIE
En 1960, la prévalence de la dermatite atopique est rapportée entre 2 à 3% et en 1980, ce chiffre a été augmenté de 15 à 20% . L’incidence de la dermatite atopique ne cesse d’augmenter, les estimations issues de l’étude ISAAC (International Study of Asthma and Allergies in Childhood), a trouvé une prévalance de 20% .
RAPPEL PHYSIOLOGIQUE ET HISTOLOGIQUE DE LA PEAU NORMALE
La peau est un organe adaptatif avec une diversité de mécanismes complexes. Elle recouvre la surface du corps et se continue par une muqueuse au niveau des orifices naturels .
Rôles de la peau
La peau possède des mécanismes d’adaptation à notre environnement. Le rôle important de la peau c’est la protection du milieu interne contre un environnement agressif.
• Organe d’alarme et de protection aux facteurs mécaniques : protège contre divers dangers par sa grande sensibilité.
• Organe péripherique de la thermorégulation : maintenir constante la température de l’organisme.
• Organe imperméable aux micro-organismes : protège contre les infections (parasites, microbes et virus)
• Organe imperméable aux rayonnements lumineux : le système mélanocytaire dont les cellules « bronzantes » de l’organisme (mélanocytes) élaborent le pigment mélanique et le cèdent aux kératinocytes voisins pour former à la base de l’épiderme une nappe pigmentée continue qui absorbe une partie de l’énergie photonique ultraviolette.
PHYSIOPATHOLOGIE DE L’ATOPIE
Dans notre organisme, il existe un équilibre du SNIC et une autorégulation des cellules immunitaires entre deux sous populations lymphocytaires que sont les lymphocytes Th1 et les lymphocytes Th2. Ce sont des récepteurs aux neuromédiateurs. En cas d’urticaire profonde, il a été noté un déficit héréditaire en C1 estérase. La liaison du complexe aux IgE spécifiques présentes sur la surface externe du mastocyte provoque la dégranulation de ce dernier en libérant l’histamine, les kinines, la sérotonine, les leucotriènes, les prostaglandines et les facteurs d’activation plaquettaire. L’HISTAMINE intervient dans les réactions allergiques de TYPE I par l’intermédiaire des récepteurs H1 et provoque surtout au niveau de divers appareils comme la peau, une vasodilatation, une augmentation de la perméabilité capillaire, un prurit, une hypotension artérielle, une obstruction nasale, et des contractions des muscles lisses bronchiques et intestinaux. Une vasodilatation aiguë secondaire à la libération d’histamines par les mastocytes du derme peut engendrer l’urticaire (éruption cutanée ou cutanéo-muqueuse à type de papules œdémateuses congestives, prurigineuse, d’allure fugace).
Au cours de la dermatite atopique, l’atopie et l’allergie réposent sur les 4 phenomènes : le mécanisme du SNIC, la balance lymphocytaire Th1-Th2, la présence d’anticorps IgE, et l’immunité passive.
Mécanisme du SNIC sur la Dermatite Atopique
Dans l’eczema, l’haptène se lie aux kératinocytes (cellules épidermiques) pour constituer l’ensemble PROTEINE/HAPTENE qui est reconnu par l’organisme comme ALLERGENE. Dans la dermatite atopique s’adjoint une activation liée aux IgE. Des récepteurs aux IgE ont été mis en évidence sur les cellules clé du SNIC de la peau surtout les cellules de Langerhans.
La balance lymphocytaire Th1-Th2
Un déséquilibre local est créé, favorisant l’apparition d’une réponse Th2. La « machine à allergie » est en place et développera les anticorps spécifiques de type IgE nécessaires. Dans les familles atopiques, cette autorégulation en état d’équilibre est orientée vers une réponse Th2 et associée aux réactions à l’IgE ou type I par la stimulation des cytokines en occurrence l’interleukine 4 (Il 4) faite par les lymphocytes B qui induisent une réponse à immunoglobulines E et une inflammation eosinophilique.
GENERALITES SUR LES BASES DE DONNEES
DEFINITIONS
– BD : Bases de Données
Une base de données est un ensemble d’informations stockées par un ordinateur selon une structure définie ou une collection organisée d’information.
– FICHIERS : Collection organisée de données destinées à une application particulière
– SGBD : Système de Gestion de la Bases de Données : Oracle, O2, MySQL, DB2. Un système de gestion de bases de données est un ensemble d’outils logiciels qui permet la manipulation des BD.
– LOGICIELS : C’est un ensemble de programme, procédés, règles et eventuellement de la documentation, relatifs au fonctionnement d’un ensemble de traitement de données.
-OUTILS MULTIMEDIA : C’est le traitement et la présentation intégrée d’information sous forme de texte, son, images et vidéo.
HISTORIQUE
Quelques dates phares dans le domaine des BD :
1961
Apparition du premier système que l’on nommera bien plus tard un SGBD : IDS (Integrated Data Storage) réalisé par la société General Electric. Il pose les bases du modèle réseau.
1965-1970
Les données sont traitées au moyen de systèmes de fichier. IBM développe le modèle hiérarchique avec IMS (Information Management System). IMS évolue vers IMS DB/DC (DataBase/DataCom) qui utilise le modèle réseau.
1970
À partir du début des années 1970, les universitaires s’intéressent aux BD et les font dès lors progresser plus sensiblement. Le modèle relationnel apparaît.
1975-1980
Les premiers SGBDR sont diffusés, par exemple : SYSTEM-R d’IBM et INGRES de l’Université de Californie. Ils restent cependant, à ce stade, assez expérimentaux. Dans les années 1990, les SGBDOO émergent peu à peu. Plus puissants que leurs équivalents relationnels, ils sont aussi plus complexes et ne se sont pas encore imposés à l’heure actuelle. Ils restent l’évolution future la plus probable en matière de BD.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CONSIDERATIONS GENERALES
I.1 RAPPELS SUR LA DERMATITE ATOPIQUE
I.1.1 Définition
I.1.2 Epidémiologie
I.1.3 Rappel physiologique et histologique de la peau
I.1.4 Mécanisme physiopathologique de la dermatite atopique
I.1.5 Lésions élémentaires
I.1.6 Aspects cliniques de la dermatite atopique
I.1.7 Diagnostic de la dermatite atopique
I.1.8 Evolution
I.1.9 Complications
I.1.10 Traitement et prise en charge de la dermatite atopique
I.2 GENERALITES SUR LES BASES DE DONNEES
I.2.1 Définitions
I.2.2 Historique
I.2.3 Principes fondamentaux
I.2.4 Avantages
I.2.5 Architectures d’une base de données
I.2.6 Fonctions SGBD
I.2.7 Principaux modèles pour les bases de données
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
II.1 OBJECTIFS
II.2 CADRE D’ETUDE
II.3 METHODOLOGIE
II.3.1 Récrutements des patients
II.3.2 Matériels et Méthodes
II.3.3 Paramètres d’étude
II.4 LE LOGICIEL DERM@ATOP
II.4.1 Interface d’accueil de DERM@ATOP
II.4.2 Mixeur de commande à 6 canaux
II.4.3 L’écran de sorti
II.5 NOS RESULTATS
II.5.1 Etude descriptive
II.5.2 Etude
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES, DISCUSSIONS
III.1 CONCERNANT NOS RESULTATS
III.1.1 Sur le plan épidémiologique
III.1.2 Sur le plan clinique
III.2 CONCERNANT LE LOGICIEL DERM@ATOP
III.2.1 Implication Majeure de Derm@atop
III.2.2 Les forces et les faiblesses de la réalisation
III.3 SUGGESTIONS
III.3.1 Niveau médical
III.3.2 Niveau Informatique médicale
CONCLUSION
ANNEXES