Rappels anatomo-physiologiques des appareils reproducteurs humains

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Les seins font partie de l’appareil reproducteur de la femme

Ils constituent de chaque côté le mamelon, l’aréole, les canaux galactophores qui contiennent le lait maternel.

Le cycle menstruel (5)

C’est l’ensemble des changements observés au niveau de l’appareil reproducteur de la femme entre la période qui s’étend du 1er jour des règles jusqu’au 1er jour des règles suivantes. Sa durée est de 28 jours mais des variations individuelles liées à l’environnement sont très nombreuses.
Ce cycle comporte 3 phases :

Phase préovulatoire

Elle s’étend du 1er au 14e jour du cycle. C’est la phase folliculaire car elle correspond à la croissance des follicules.
Si on parle des changements observés au niveau de l’utérus, cette phase se divise en deux : la phase menstruelle, pendant laquelle, il y a menstruation (1er jour des règles jusqu’au 5e jour) ; puis la phase proliférative, pendant laquelle, l’endomètre se développe pour se préparer à la nidation (après l’ovulation et la fécondation).

Phase ovulatoire

Quand le follicule ovarien est mûr, il éclate au 14e jour du cycle en libérant l’ovule. Ce dernier est recueilli par les franges du pavillon de la trompe et va migrer vers la cavité utérine.
L’endomètre s’épaissit, la glaire cervicale devient abondante pour favoriser la migration des spermatozoïdes vers la cavité utérine.

Phase post ovulatoire

Elle s’étend du 14e jour au 28e jour du cycle menstruel. Elle est appelée encore la phase lutéale ou phase sécrétoire, pendant laquelle le corps jaune sécrète la PROGESTERONE. L’utérus va s’hypertrophier progressivement pour avoir la dentelle utérine la veille des règles du cycle suivant.

GENERALITES SUR LA PLANIFICATION FAMILIALE

Définitions de la planification familiale (PF)

Selon les auteurs

La Planification Familiale est l’ensemble des techniques médico-sociales d’une part l’espacement et la régulation des naissances pour protéger la santé de la mère et de l’enfant et d’autre part pour offrir plus de chance d’un niveau décent à la vie familiale.
Ensuite, elle permet de lutter contre la stérilité pour les couples qui rencontrent des difficultés dans ce domaine.
Et enfin, elle permet d’avoir un épanouissement dans la vie sexuelle avec assurance et éducation appropriée.

Selon les divers organismes 

La PF est définie comme étant l’accès à la maîtrise de la fonction de reproduction et le droit de tout individu d’avoir le nombre d’enfants qu’il juge idéal.
Selon l’OMS, elle est l’ensemble des mesures et des méthodes que les hommes et les femmes prennent ou utilisent pour éviter les grossesses non désirées et organiser la venue des enfants quand ils les désirent.
La Planification familiale peut être définie comme un ensemble des moyens et des techniques permettant de :
– éviter les grossesses non désirées,
– décider du nombre d’enfants désirés,
– assurer un espacement convenable entre les naissances,
– programmer les naissances au meilleur moment quant à l’âge de la mère,
– éviter les grossesses avant 20 ans et après 35 ans ou réduire le nombre de grossesses avant 20 ans et après 35 ans.

Intérêts de la planification familiale

Pour la mère

– La planification familiale évite aux femmes les grossesses non voulues (10)
– Elle diminue le risque de différentes maladies telles que : les tumeurs des seins, le cancer de l’endomètre, le cancer du col, le cancer de l’ovaire, la grossesse extra utérine …
– Elle apporte une sécurité pour les femmes en évitant l’avortement et ses complications.
– Elle assure à la femme une bonne santé qui tient une grande place dans le développement.

Pour les enfants

Ils ont leurs droits dans la société : bonne santé, nourriture, affection, scolarité, vêtements …

Pour la famille

La planification familiale améliore le bien-être familial (10)
Elle peut augmenter les ressources financières car la femme a beaucoup de temps, de forces pour travailler. Il en découle une possibilité d’accroissement économique.

Historique de la planification familiale a Madagascar

A Madagascar, on ne parle pas de PF sans parler de l’Association de Famille heureuse (Fianakaviana Sambatra) qui en est le pionnier (11)
En 1962, on a commencé à parler de PF sur la politique de contrôle des naissances auprès des jeunes, des futurs pasteurs du collège théologique Protestant d’Antananarivo.
– Le développement de cette idée a abouti à la formation d’une association de Famille heureuse. C’est une ONG créée en 1963 par un petit groupe de volontaires. Elle a reçu sa consécration officielle d’association civile régulièrement constituée en 1967.
– En 1974 : l’année mondiale de la Population a choisi le thème : « Zaza be aizana voakarakara, fahasalamana ho an’i Gasikara ».
– En 1976-1980 : l’espacement des grossesses entre pour la première fois dans les programmes de santé maternelle et infantile (SMI).
– Après la conférence de Mexico en 1984, la délégation malgache a formé un groupe parlementaire qui s’est réuni régulièrement et a étudié les relations entre population et développement.
– En 1986 : l’Unité de Population et Développement (UPD) a été formée au sein du Ministère de l’Economie et du Plan, en collaboration avec le F.N.U.A.P à partir de 1987 (et aussi avec l’USAID) pour examiner les conséquences de la croissance démographique.
– En 1990 : promulgation de la loi N° 90.030 relative à la politique nationale de la population pour le développement économique et social (P.N.P.D.E.S)
dont le but est la réduction de l’indice synthétique de fécondité à 4 en l’an 2000.
Un accroissement de l’appui des bailleurs de Fonds a été noté à la suite de l’adoption de cette PNPDES (12) :
– International Planned Parenthood Féderation appuie les activités de population et de Planification familiale par le biais de l’ONG-Famille heureuse qui y est affiliée en 1971.
– En 1978, le FNUAP a ouvert son bureau régional de l’Océan Indien à Antananarivo.
– En 1980, le GTZ, agence d’aide bilatérale du Gouvernement Allemand, a commencé un programme régional de PF dans la Province de Mahajanga.
– De 1992 à 1998, l’USAID a approuvé un projet majeur de population et de planification familiale (APPROPOP/PF).
Actuellement, le Gouvernement malagasy à travers l’Association visant la régulation de la vie familiale s’engage à mettre en œuvre des programmes efficaces de santé de la reproduction.
Figure n°5 : Carte de Madagascar répartissant les zones d’intervention de Planification familiale des organismes internationaux (13)
L’USAID par le biais du projet APPROPOP/PF s’est concentré sur les Provinces d’Antananarivo et de Fianarantsoa.
Le FNUAP a assuré l’appui aux provinces de Toamasina, Toliara, Mahajanga, et Antsiranana.

Les critères de qualité des méthodes contraceptives 

Ils sont au nombre de huit :
a) L’accessibilité : c’est le pourcentage d’utilisatrices potentielles qui ont accès à la méthode. Les obstacles de l’accessibilité sont d’ordre : économique, démographique, temporel…
b) L’efficacité : c’est le degré de réalisation de l’objectif d’une méthode de contraception, à savoir la capacité d’empêcher la survenue de la grossesse.
· Efficacité théorique : efficacité maximale quand la méthode est utilisée sans aucune erreur, en se conformant aux instructions. Elle dépend essentiellement de la méthode.
· Efficacité pratique : efficacité réelle, observée quand on prend en compte toutes les utilisatrices qui utilisent correctement ou imparfaitement la méthode. Elle est fonction de l’efficacité théorique de la méthode, de l’absence d’effets secondaires (tolérance), de l’acceptabilité, de la compréhension, de la compliance des utilisatrices.
· Mesure de l’efficacité : on utilise l’indice de Pearl (IP) qui est en réalité un taux d’échecs. C’est le nombre de grossesses observées sur 100 femmes utilisant la méthode pendant 1 an :
IP = = exprimé en % femmes-année
· G : Nombre de grossesses observées
· N : Nombre de mois suivis
· 1200 : représentent 12 mois (1 an) pour 100 femmes
c) La sécurité : une méthode contraceptive est dite sûre quand elle n’entraîne pas d’effets secondaires défavorables ou dangereux.
d) La tolérance : elle est liée à la rareté des effets secondaires inconfortables, quoi que non dangereux pour la santé de la femme. La tolérance dépend à la fois de l’utilisatrice et de la méthode.
e) L’acceptabilité : elle est définie comme le pourcentage de personnes qui, désirant débuter la contraception et après avoir été informées sur une méthode, décident de l’utiliser. Elle dépend de la qualité de l’information du prestataire.
f) La continuité : c’est le pourcentage d’utilisatrices qui restent fidèles à la méthode après un temps donné. La notion est importante pour qualifier les méthodes et les programmes de PF.
g) La réversibilité : elle se définit par la rapidité du retour à une fécondité normale à l’arrêt de la méthode. Normalement sur 100 couples, on observe 20 grossesses après 1 mois ; 75 grossesses après 6 mois ; 5 grossesses après 1 an de rapports sexuels non protégés, si les 2 partenaires sont fertiles.
h) Le coût : c’est le prix de revient d’une méthode contraceptive, pour une utilisatrice suivie pendant 1 an. Ce coût doit être abordable pour toute la population.

Les différentes méthodes contraceptives utilisées a) Méthodes dites « Naturelles »

Elles reposent sur l’observation des signes physiologiques caractéristiques des phases de fécondité et d’infécondité du cycle menstruel féminin.
La maîtrise de la phase d’ovulation permet de choisir le moment des rapports sexuels selon le désir ou non d’avoir une grossesse (14).

Allaitement maternel « M.A.M.A » (Méthode d’Allaitement Maternel et d’Amenorrhée)

Au cours de l’allaitement maternel, la succion du mamelon pendant la tétée entraîne une stimulation de l’hypophyse de la mère. Par conséquent, il y a une production de lait grâce à l’action de prolactine dont le taux est augmenté dans le sang circulant. Les pics de la prolactine qui vont persister pendant toute la durée de l’allaitement exclusif provoquent un blocage de l’ovulation.
Pour que l’allaitement maternel ait une action contraceptive, la femme doit remplir les conditions suivantes :
– Nourrir le bébé exclusivement au sein,
– Ne lui donner aucun aliment solide ni liquide à la place d’une tétée,
– Ne pas avoir de retour de couches, en sachant qu’un saignement dans les 56 jours du post-partum n’est pas considéré comme un saignement menstruel,
– Etre dans les 6 premiers mois qui suivent l’accouchement (15) (16) (17).

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
1.1. Rappels anatomo-physiologiques des appareils reproducteurs humains
1.1.1. Chez l’homme
1.1.2. Chez la femme
1.2. Généralités sur la planification familiale
1.2.1. Définitions de la planification familiale (PF)
1.2.2. Intérêts de la planification familiale
1.2.3. Historique de la planification familiale à Madagascar
1.2.4. Les différentes méthodes contraceptives
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
2.1. Objectifs de l’étude
2.2. Cadre d’étude
2.3. Méthodologie
2.4. Résultats
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES – DISCUSSIONS – SUGGESTIONS
3.1. Commentaires et discussions
3.2. Suggestions
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
LISTE

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