Le cancer est une maladie caractรฉrisรฉe par la prolifรฉration incontrรดlรฉe de cellules, liรฉe ร un รฉchappement aux mรฉcanismes de rรฉgulation qui assure le dรฉveloppement harmonieux de notre organisme. Au niveau mondial, le cancer est devenu un problรจme majeur de santรฉ publique. En effet, on distingue plusieurs types de cancer, notamment le cancer du sein qui est le deuxiรจme cancer le plus rรฉpandu dans le monde, et le 1er cancer de la femme avec plus de 1.67 millions de nouveaux cas par an [119]. En Europe, et particuliรจrement en France, le cancer du sein est ร la fois le plus frรฉquent et le plus meurtrier chez la femme, avec 58 968 nouveaux cas en 2017 [123]. En Afrique subsaharienne, c’est le deuxiรจme cancer le plus frรฉquent chez la femme avec un taux dโincidence de 33,8 /100.000 femmes-annรฉes et un taux de mortalitรฉ de 17,2 / 100.000 femmes-annรฉes [124]. Au Sรฉnรฉgal 3157 cas de cancer ont รฉtรฉ recensรฉs de 2010 ร 2015 dโaprรจs le registre des cancers du Sรฉnรฉgal (REGSEN). Parmi ces cas recensรฉs, le cancer du sein reprรฉsentait le deuxiรจme cancer chez la femme. En 2017 le cancer du sein a occupรฉ la place du 1er cancer de la femme au niveau de lโInstitut Joliot Curie avec un taux de 22,5% [14, 30]. Toutefois, il y a lieu de soulever lโallongement des dรฉlais diagnostiques et de prise en charge spรฉcifiques, liรฉs ร lโabsence de mesure prรฉventive, au retard diagnostic, ainsi qu’aux itinรฉraires thรฉrapeutiques complexes et multiples. Aussi, lโinsuffisance dโรฉtablissements et de matรฉriels dรฉdiรฉs pour la prise en charge du cancer du sein, le manque dโagents de santรฉ formรฉs ร la cancรฉrologie, la faible capacitรฉ financiรจre des malades, font que si des mesures ne sont pas prises rapidement, la mortalitรฉ va continuer de progresser au mรชme rythme que lโincidence. La prise en charge est actuellement bien codifiรฉe, mais les rรฉsultats en termes de survie sont encore mรฉdiocres. Les dรฉfis qui restent ร relever rรฉsident dans lโรฉrection de centres de soins palliatifs et dรฉvelopper la pluridisciplinaritรฉ et amรฉliorer la qualitรฉ de vie.
GรNรRALITรS SUR LE CANCER DU SEIN
RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES DU SEINย
Les seins ou glandes mammaires, sont des glandes exocrines qui se dรฉveloppent au cours de la vie de la femme, du stade fลtal ร la mรฉnopause, sous lโinfluence des hormones sexuelles et de nombreux facteurs de croissance. Le sein a pour fonction biologique la production de lait. Les glandes mammaires occupent la partie antรฉro-supรฉrieure du thorax, de part et dโautre du sternum. Ils sโรฉtalent entre la 3รจme et la 7รจme cรดte, en avant du muscle pectoral, les mamelons se situant au niveau de la 9รจme vertรจbre dorsale. Les seins font en moyenne 12 cm de hauteur et de largeur, les mamelons sont distants dโenviron 20 cm. Le poids du sein varie selon la morphologie de la femme, la grossesse et la lactation : de 200 g chez la jeune fille, il peut atteindre 500 g chez la femme allaitante et 900 g dans certains cas. Les seins sont trรจs souvent asymรฉtriques avec une consistance irrรฉguliรจre [10,31].
Anatomie du sein
Les seins sont constituรฉs des glandes mammaires, de tissu conjonctif et de la peau.
La peau et la plaque arรฉolo-mamelonnaire
La plaque arรฉolo-mamelonnaire est constituรฉe de lโarรฉole et du mamelon .
โค Lโarรฉole est un disque cutanรฉ, de 15 ร 30 mm de diamรจtre plus ou moins pigmentรฉe. Elle dispose dโune surface irrรฉguliรจre, on y observe de petites saillies (12 ร 20) reprรฉsentant les tubercules de Morgagni.
โค Le mamelon est cylindrique, pigmentรฉ, sรฉparรฉ de lโarรฉole par un sillon. ร la surface du mamelon, les pores des canaux galactophores sont disposรฉs de faรงon circonfรฉrentielle. Chacun est bordรฉ dโun รฉpithรฉlium kรฉratinisant. Les variations de forme du mamelon sont nombreuses selon la largeur ; le volume etc.
La peau adhรจre intimement ร la glande par les ligaments de Cooper. Elle estsรฉparรฉe de la glande par le muscle mamillaire, constituรฉ essentiellement de fibres circulaires [31].
La glande mammaire
La glande mammaire est une masse de densitรฉ variable et de contour irrรฉgulier. Elle est organisรฉe en une vingtaine de lobes. Chaque lobe est composรฉ de 20 ร 40 lobules et chaque lobule contient 10 ร 100 alvรฉoles (figure 1). Lโunitรฉ de base est lโalvรฉole ou acinus. Chaque acinus se draine par un canal intralobulaire ou alvรฉolaire (canal de troisiรจme ordre). Les acini et les canaux intralobulaires forment un lobule, drainรฉ par un canal interlobulaire (canal galactophore de deuxiรจme ordre). Plusieurs lobules se rรฉunissent pour former un lobe glandulaire, drainรฉ par un canal galactophore de premier ordre. Les canaux galactophores convergent vers le mamelon, ils sโรฉlargissent pour former les sinus lactifรจres, puis se rรฉtrรฉcissent et dรฉbouchent au niveau des pores du mamelon. La glande mammaire se dรฉveloppe et fonctionne sous lโinfluence des hormones sexuelles.
Tissu adipeux et conjonctif
รtroitement liรฉe au tissu glandulaire, la quantitรฉ de tissu adipeux est en grande partie responsable du volume des seins. On distingue deux couches graisseuses :
โค la couche antรฉrieure prรฉ glandulaire qui nโexiste pas au niveau de la plaque arรฉolo-mamelonnaire. Elle est cloisonnรฉe par des travรฉes conjonctives : les ligaments de Cooper qui relient la peau ร la glande en formant les crรชtes de Ducret ;
โค la couche postรฉrieure qui est limitรฉe par le fascia superficialis. Elle est sรฉparรฉe de lโaponรฉvrose du grand pectoral par du tissu conjonctif. Lโensemble peau-glande-graisse glisse sur le grand pectoral [36].
Systรจme lymphatiqueย
Le systรจme lymphatique du sein est extrรชmement riche (Figure 2) ; elle se divise en un rรฉseau cutanรฉ et un rรฉseau glandulaire.
โ Le rรฉseau cutanรฉ est constituรฉ d’un plexus superficiel et sous dermique se rejoignant dans des collecteurs se dirigeant vers les ganglions axillaires, la voie sus claviculaire, la voie mammaire interne et le sein opposรฉ.
โ Le rรฉseau glandulaire divisรฉ en rรฉseau superficiel et rรฉseau profond se jette dans les collecteurs qui se drainent jusqu’aux nลuds axillaires et mammaires internes.
Les trois-quarts environ des vaisseaux lymphatiques du sein se dรฉversent dans les ganglions axillaires. Ils forment une chaรฎne et leur quantitรฉ varie entre 10 et 40. Les ganglions peuvent รชtre le relais des cellules cancรฉreuses qui se propagent alors dans l’organisme [10].
Physiologie du sein
Le dรฉveloppement et le fonctionnement des glandes mammaires sont sous lโinfluence des hormones sexuelles synthรฉtisรฉes par les ovaires. Ces hormones sont de 2 types, les ลstrogรจnes et la progestรฉrone.
โ Les ลstrogรจnes, permettent le dรฉveloppement des seins au moment de la pubertรฉ, stimulent les canaux en deuxiรจme partie du cycle menstruel, et jouent un rรดle important tout au long de la grossesse. Les ลstrogรจnes se lient spรฉcifiquement aux rรฉcepteurs aux ลstrogรจnes (RE) puis ceux-ci se dimรฉrisent et activent la promotion de plusieurs gรจnes qui induisent la prolifรฉration cellulaire et confรจrent ร la cellule une rรฉsistance ร lโapoptose.
โ La progestรฉrone joue notamment un rรดle dans la diffรฉrenciation des cellules du sein sur le cycle menstruel. Il existe aussi les rรฉcepteurs ร la progestรฉrone (RP).
La sรฉcrรฉtion des ลstrogรจnes et de la progestรฉrone par les ovaires est sous le contrรดle de lโaxe hypothamo-hypophysaire situรฉ au niveau cรฉrรฉbral. Les hormones sรฉcrรฉtรฉes par les ovaires exercent un rรฉtrocontrรดle sur la sรฉcrรฉtion des hormones hypothalamo-hypophysaire. Lโhypothalamus libรจre une neurohormone, la gonadolibรฉrine (GnRH), qui va stimuler les sรฉcrรฉtions de lโhypophyse. Sous lโaction de la GnRH, lโhypophyse va donc sรฉcrรฉter 2 hormones: lโhormone folliculostimulante (FSH) et lโhormone lutรฉinisante (LH). Ces hormones vont exercer une action stimulante sur les ovaires, ce qui libรจre les oestrogรจnes et la progestรฉrone. Selon la pรฉriode du cycle ovarien, les oestrogรจnes et la progestรฉrone vont exercer un rรฉtrocontrรดle nรฉgatif sur lโaxe hypothalamohypophysaire lorsque leur taux est bas (lors des phases folliculaire et lutรฉale du cycle ovarien). Quand le taux dโoestrogรจnes atteint un pic, ils exercent un rรฉtrocontrรดle positif, permettant lโovulation.
Les gรจnes impliquรฉs dans la cancรฉrogรฉnรจse mammaireย
Deux groupes de gรจnes sont principalement impliquรฉs dans la progression tumorale: les oncogรจnes et les gรจnes suppresseurs de tumeurs.
Proto-oncogรจnesย
Un proto-oncogรจne est un รฉquivalent cellulaire normal de lโoncogรจne qui va subir une mutation au niveau dโun seul allรจle et va alors รชtre transformรฉ en oncogรจne superactif par gain de fonction. La plupart des proto-oncogรจnes sont des facteurs de croissance, dont le rรดle physiologique intervient dans la croissance cellulaire normale. En pathologie mammaire, la surexpression du rรฉcepteur Her2, qui dรฉsigne un membre de la famille du rรฉcepteur ร lโEpidermal Growth Factor (EGF), en est un exemple typique. En effet, les cellules mammaires sont sous lโinfluence dโEGF, et la voie EGFR est lโune des voies de stimulation principale de la cancรฉrogenรจse. La surexpression du rรฉcepteur membranaire Her2/neu/erbB2 a รฉtรฉ mise en รฉvidence depuis plusieurs annรฉes, comme รฉtant une anomalie capitale dans la carcinogenรจse mammaire [101].
Gรจnes suppresseurs de tumeurs
Les gรจnes suppresseurs de tumeurs sont des protecteurs contre la transformation tumorale de la cellule. Ils perdent leur fonction inhibitrice de prolifรฉration lorsque les deux allรจles du gรจne sont altรฉrรฉs. La progression tumorale se fait uniquement lorsquโil y a une perte de fonctionnalitรฉ totale du gรจne. Nous distinguons deux grands types de gรจnes suppresseurs de tumeurs : les Caretakers et les Gatekeepers.
โ Les Caretakers assurent lโintรฉgritรฉ du gรฉnome par des mรฉcanismes cellulaires de rรฉparation de lโADN. En pathologie mammaire, nous retrouvons les gรจnes BRCA 1 et 2.
โ Les Gatekeepers sont les gรจnes qui contrรดlent les mรฉcanismes cellulaires tels que lโapoptose et le vieillissement des cellules. Ils codent pour des protรฉines pro-apoptotiques, chargรฉes de dรฉtecter des anomalies de structure dans les cellules en rรฉplication, et/ou de dรฉtruire les cellules dรฉtectรฉes (exemple de la protรฉine p53) [83].
CLASSIFICATION DES DIFFรRENTS TYPES DE CANCER DU SEINย
La classification des tumeurs permet principalement de prรฉvoir le pronostic, dโadapter la thรฉrapeutique ร la situation clinique, de comparer les rรฉsultats thรฉrapeutiques entre des groupes de malades relativement homogรจnes. Les รฉlรฉments pris en compte pour la classification sont lโimportance de lโenvahissement local et ร distance ; le type histologique, รฉventuellement les marqueurs tumoraux divers etc. [35, 56].
Classification histologiqueย
La classification histologique de rรฉfรฉrence est la classification รฉtablie par lโOMS en 2003 (Tableau I). Elle se fait par biopsie รฉchoguidรฉe. Les adรฉnocarcinomes (tumeurs malignes de lโรฉpithรฉlium glandulaire) reprรฉsentent 95% des cancers du sein. Ils peuvent รชtre canalaires (atteinte des cellules รฉpithรฉliales des canaux galactophores) ou lobulaires (atteinte des cellules glandulaires des lobules). On retrouve aussi les sarcomes (tumeur du tissu conjonctif), les lymphomes (atteinte mamelonnaire) et les mรฉtastases mammaires.
Classification TNM
La classification TNM est une classification de l’Union Internationale Contre le Cancer (UICC) et de l’American Joint Committee on Cancer (AJCC). TNM signifie en anglais ยซ Tumor, Nodes, Metastasis ยป soit ยซ tumeur, ganglions, mรฉtastases ยป (Tableau II). Cette classification permet de diffรฉrencier les diffรฉrents stades et formes de cancer du sein. Elle repose sur diffรฉrents critรจres tels que la taille, la localisation et lโรฉventuelle extension de la tumeur (Figure 6) [33]. L’examen clinique rรฉalisรฉ avant tout traitement permet de dรฉfinir un stade du cancer dit stade prรฉ-thรฉrapeutique, on parle de classification cTNM (c pour clinique) [111]. Aprรจs la chirurgie, l’examen anatomopathologique des tumeurs et l’analyse microscopique des ganglions prรฉlevรฉs permettent de dรฉfinir un stade du cancer dit stade anatomopathologique, on parle de classification pTNM (p pour post-chirurgical) .
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
I. RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES DU SEIN
I.1. Anatomie du sein
I.1.1. La peau et la plaque arรฉolo-mamelonnaire
I.1.2. La glande mammaire
I.1.3. Tissu adipeux et conjonctif
I.2. Systรจme lymphatique
I.3. Physiologie du sein
II. CANCรROGENรSE
II.1. Les รฉtapes de la cancรฉrogenรจse
II.1.1. Initiation
II.1.2. Promotion
II.1.3. Progression
II.1.3.1. Lโangiogenรจse
II.1.3.2. Invasions et dissรฉminations tumorales
II.2. Les gรจnes impliquรฉs dans la cancรฉrogรฉnรจse mammaire
II.2.1. Proto-oncogรจnes
II.2.2. Gรจnes suppresseurs de tumeurs
III. CLASSIFICATION DES DIFFรRENTS TYPES DE CANCER DU SEIN
III.1. Classification histologique
III.2. Classification TNM
III.3. Classification molรฉculaire
III.3.1. Cancers de type luminal
III.3.2. Cancers HER2
III.3.3. Cancers triple-nรฉgatifs ou de type basal
IV. EPIDรMIOLOGIE
IV.1. Epidรฉmiologie descriptive
IV.2. Epidรฉmiologie analytique
IV.2.1. Facteurs gรฉnรฉtiques
IV.2.2. Facteurs hormonaux
IV.2.2.1. Facteurs endogรจnes
IV.2.2.1.1. Age des premiรจres rรจgles et de la mรฉnopause
IV.2.2.1.2. Grossesse
IV.2.2.1.3. Allaitement
IV.2.2.2. Facteurs exogรจnes
IV.2.3. Facteurs hygiรฉno-diรฉtรฉtiques
IV.2.4. La densitรฉ mammographique
V. DรPISTAGE, DIAGNOSTIC & PRONOSTIC
V.1. Dรฉpistage
V.1.1. Dรฉpistage individuel
V.1.2. Dรฉpistage organisรฉ
V.2. Diagnostic
V.2.1. Examen clinique
V.2.1.1. Auto examen des seins (AES)
V.2.1.2. Examen clinique
V.2.2. Mammographie
V.2.3. Echographie
V.2.4. Imagerie par rรฉsonance magnรฉtique (IRM)
V.2.5. Cytoponction et Biopsie
V.2.5.1. Cytoponction
V.2.5.2. Biopsie
V.2.6. Recherche de marqueurs tumoraux
V.2.6.1. Rรฉcepteurs hormonaux
V.2.6.2. Statut HER 2
V.2.7. Bilan dโextension
V.3. Facteurs pronostiques
VI. TRAITEMENTS DU CANCER DU SEIN
VI.1. Chirurgie
VI.1.1. Tumorectomie
VI.1.2. Mastectomie
VI.1.3. Curage Axillaire
VI.1.4. Technique du ganglion sentinelle
VI.1.5. Complications de la chirurgie
VI.1.5.1. Complications prรฉcoces
VI.1.5.2. Complications tardives
VI.1.6. Reconstruction mammaire et prothรจses mammaires externes
VI.1.6.1. Reconstruction mammaire
VI.1.6.2. Prothรจses mammaires externes
VI.2. Radiothรฉrapie
VI.2.1. Etapes dโune radiothรฉrapie
VI.2.2. Effets secondaires
VI.2.2.1. Effets secondaires immรฉdiats
VI.2.2.2. Effets secondaires tardifs
VI.3. Chimiothรฉrapie
VI.3.1. Classification des anticancรฉreux
VI.3.1.1. Les agents alkylants
VI.3.1.2. Les antimรฉtabolites
VI.3.1.3. Les anthracyclines
VI.3.1.4. Les poisons du fuseau
VI.3.2. Protocoles utilisรฉs en chimiothรฉrapie
VI.3.3. Effets secondaires
VI.3.3.1. Nausรฉes et vomissements
VI.3.3.2. Chute de cheveux
VI.3.3.3. Diarrhรฉes
VI.3.3.4. Troubles hรฉmatologiques
VI.3.3.5. Troubles cardiaques
VI.3.3.6. Troubles cutanรฉs et syndrome main-pied
VI.3.3.7. Troubles neuropathiques pรฉriphรฉriques
VI.3.3.8. Troubles du cycle menstruel
VI.3.3.9. Autres effets secondaires
VI.4. Hormonothรฉrapie
VI.4.1. Les anti-ลstrogรจnes
VI.4.2. Les anti-aromatases
VI.4.3. Agonistes de la LH-RH
VI.4.4. Traitements non mรฉdicamenteux
VI.4.5. Effets secondaires
VI.4.5.1. Anti-ลstrogรจnes
VI.4.5.2. Anti-aromatases
VI.4.5.3. Agonistes de la LH-RH
VI.4.5.4. Traitements non mรฉdicamenteux
VI.5. Thรฉrapies ciblรฉes
VI.5.1. Inhibiteurs HER2
VI.5.2. Anti-angiogรฉniques
VI.5.3. Effets secondaires
VI.5.3.1. Inhibiteurs HER2
VI.5.3.2. Anti-angiogรฉniques
CONCLUSION