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La chaine des osselets :
Les trois osselets de la caisse du tympan forment la chaรฎne ossiculaire disposรฉe entre la membrane tympanique et la fenรชtre vestibulaire. De la superficie vers la profondeur, on trouve le marteau, lโenclume et lโรฉtrier.
Marteau (malleus) :
Cโest le plus externe et le plus antรฉrieur. Il est aussi le plus long (7 ร 9 mm) et pรจse 25 mg en moyenne. Il a une forme de massue et on lui dรฉcrit une tรชte, un col, une manche et deux processus.
Enclume (incus) : (Fig.8).
Il est situรฉ en dedans et en arriรจre du marteau. Son poids est lรฉgรจrement supรฉrieur ร celui du marteau. On le compare ร une molaire ou dent bicuspide et on lui dรฉcrit un corps (couronne) et deux branches (racines).
รtrier (stapes) : (Fig.9)
Cโest lโosselet le plus petit et le plus lรฉger (2 mg). Il est situรฉ dans la fossette de la fenรชtre vestibulaire, sous le canal facial, entre lโapophyse lenticulaire de lโenclume et la fenรชtre vestibulaire. Sa forme rappelle un รฉtrier de cavalier et il prรฉsente une tรชte, deux branches et une base.
Les annexes de lโoreille moyenne [15]
Articulations inter ossiculaires (articulationes ossiculorum auditus)
On en distingue trois :
– Articulation incudomallรฉaire (articulatio incudomallearis).Cโest une articulation par emboรฎtement rรฉciproque (diarthrose) qui unit le versant postรฉrieur de la tรชte du marteau ร la face antรฉrieure du corps de lโenclume.
– Articulation incudostapรฉdienne (articulatio incudostapedia). Cโest une รฉnarthrose qui rรฉunit le processus lenticulaire de lโenclume ร la cavitรฉ glรฉnoรฏde de la tรชte de lโรฉtrier.
-Syndesmose tympanostapรฉdienne (syndesmosia tympanostapedia).
Ligaments ossiculaires : (Fig. 10)
Ces ligaments rรฉunissent les deux plus lourds osselets de la chaรฎne aux parois de la caisse du tympan
-Ligaments du marteau
ยฐLe ligament supรฉrieur ou suspenseur du marteau (lig. mallei anterius).
ยฐ Le ligament antรฉrieur du marteau (lig. mallei anterius).
ยฐ Le ligament latรฉral du marteau (lig. mallei laterale).
-Ligaments de lโenclume
ยฐLe ligament supรฉrieur de lโenclume (lig. incudis superius) , ยฐ Le ligament postรฉrieur de lโenclume (lig. incudis posterius).
Muscles ossiculaires : (Fig. 10)
– Muscle tenseur du tympan (m. tensor tympani).
– Muscle stapรฉdien (m. stapedius).
La mastoรฏde [15]
Elle se trouve dans lโos temporal, dont elle occupe deux parties diffรฉrentes : en haut lโรฉcaille de lโos temporal et en bas le rocher. Situรฉe ร lโarriรจre du conduit auditif externe, elle est creusรฉe par de nombreuses cellules aรฉrรฉes plus ou moins en communication avec lโantre mastoรฏdien (appelรฉ le plus souvent antrum), la partie la plus proche de la caisse du tympan. Lโantre mastoรฏdien communique avec la caisse du tympan par lโaditus ad antrum. En profondeur de la mastoรฏde se situent le sinus veineux latรฉral (plus prรฉcisรฉment le segment dit sigmoรฏde), les canaux semi-circulaires, la crรชte digastrique, le troisiรจme segment du nerf facial et la base du crรขne (avec la fosse cรฉrรฉbrale moyenne au-dessus de lโantre mastoรฏdien et avec la fosse cรฉrรฉbelleuse au niveau du sinus latรฉral).
La trompe dโEustache [15]
Cโest un mince conduit de 35 ร 40 mm de long. Constituรฉ de cartilage, de muscles et dโos, elle relie lโoreille moyenne (par le rรฉcessus tympanique du protympanum) au rhinopharynx (par lโostium pharyngien). Lโisthme tubaire constitue la portion la plus รฉtroite de la trompe auditive ร lโunion de la partie osseuse (protympanum) et des structures cartilagineuses donnant la forme dโun sablier. Deux muscles principaux, le tenseur du voile du palais et lโรฉlรฉvateur du voile du palais, forment une boutonniรจre fonctionnelle servant ร ouvrir et ร fermer la trompe auditive.
Oreille interne [16]
Lโoreille interne est formรฉe dโun systรจme complexe de canaux. Du point de vue structural, elle comprend deux parties principales : le labyrinthe osseux qui contient le labyrinthe membraneux.
Le labyrinthe osseux est une sรฉrie de cavitรฉs creusรฉs dans le rocher de lโos temporal .On peut subdiviser le labyrinthe osseux en 3 rรฉgions :
Les canaux semi- circulaires et le vestibule qui contiennent tous deux les rรฉcepteurs de lโรฉquilibre, et la cochlรฉe, qui renferme les rรฉcepteurs de lโaudition (figure11).
La cochlรฉe :(fig12)
La cochlรฉe est un tube spiralรฉ, qui sโenroule sur deux tours et demi dโun axe osseux, le modiolus .La cochlรฉe est divisรฉe en trois parties : le canal cochlรฉaire, la rampe tympanique, et la rampe vestibulaire.
Ces deux derniรจres sont en communication avec la caisse du tympan, respectivement par la fenรชtre ronde et la fenรชtre ovale ; et se rejoignent ร lโapex de la cochlรฉe par lโhรฉlicotrรฉme .Elles contiennent en leur sein du liquide pรฉri lymphatique, tandis que le canal cochlรฉaire est empli dโendolymphe (riche en potassium).
lโorgane de corti :(fig14)
Lโorgane de corti est contenu dans le canal cochlรฉaire .Il contient des cellules ciliรฉes internes et externes, qui sont des cellules neurosensorielles, et des cellules de support. Cโest dans cet organe que sโeffectue la transduction mรฉcano-sensorielle. Il est isolรฉ de tout contact avec la pรฉrilymphe, qui lui est toxique. Le tunnel de Corti, au centre, permet de dรฉterminer les cellules internes et externes. A lโintรฉrieur de celui-ci se trouve de la corticolymphe. Les cellules ciliรฉes internes et externes sont des cellules neurosensorielles, ayant chacune un rรดle particulier.
Les cellules ciliรฉes sont ainsi nommรฉes car leur pรดle apical (plaque cuticulaire) en contact avec l’endolymphe, porte une centaine de stรฉrรฉocils en 3 rangรฉes de tailles diffรฉrentes. Schรฉmatiquement, les deux types cellulaires, cellules ciliรฉes internes (CCIs) et externes (CCEs), diffรจrent par la forme de leur corps cellulaire (en poire pour la CCI et parfaitement cylindrique pour la CCE), ainsi que par l’arrangement des stรฉrรฉocils (en ligne pour la CCI et en W pour la CCE).
โข Les cellules ciliรฉes internes sont au nombre de 3500 et sont disposรฉes en une seule rangรฉe, tout au long de lโorgane de Corti. Elles sont piriformes et sont entourรฉes de cellules de soutien. Lโextrรฉmitรฉ des stรฉrรฉocils, dont sont coiffรฉes ces cellules, sont libres dans lโendolymphe et sont รฉtablies en rangรฉes linรฉaires. Les cellules ciliรฉes internes sont connectรฉes ร 90% des fibres affรฉrentes du nerf auditif.
โข Les cellules ciliรฉes externes, de forme cylindrique, sont plus nombreuses (13000 environ) et sont รฉtablies en 3 ou 4 rangรฉes. Un grand nombre de stรฉrรฉocils sont prรฉsents ร leur apex, dont les plus grands sont implantรฉs dans la membrane tectoriale. Cela permet un lien entre les membranes basilaire et tectoriale. Ces stรฉrรฉocils sont repรฉrables par leur disposition en W, sur 3 ร 4 rangรฉes. Les cellules ciliรฉes externes sont, quant ร elles, connectรฉes ร 90% des fibres effรฉrentes du nerf auditif.
le vestibule :(fig15)
Organe de lโรฉquilibre ou appareil vestibulaire, formรฉ de deux cavitรฉs, le saccule, et lโutricule, et de trois canaux semi-circulaires points de dรฉpart des fibres du nerf vestibulaire.
Voies centrales de lโaudition [17]
Le nerf cochlรฉaire rejoint le nerf vestibulaire dans la columelle, formant le nerf vestibulo-cochlรฉaire ou nerf auditif ou huitiรจme paire crรขnienne, puis traverse lโรฉpaisseur de lโos par le conduit auditif interne. Les fibres entrent dans le tronc cรฉrรฉbral et cโest lร que sโeffectuent le premier relais et la jonction entre le systรจme nerveux pรฉriphรฉrique et le systรจme nerveux central, dans le noyau cochlรฉaire du bulbe rachidien. De nombreux relais interviennent ensuite : complexe olivaire supรฉrieur, olive protubรฉrantielle, lemniscus latรฉral (ou ruban de Reil), colliculus infรฉrieur (ou tubercule quadrijumeau), corps genouillรฉ interne, pour finir par connecter enfin le thalamus au cortex auditif. Des fibres transversales รฉtablissent des connections entre les deux cรดtรฉs ร divers niveaux, cela permet de mettre en relation les deux hรฉmisphรจres cรฉrรฉbraux et les deux oreilles. Les fibres auditives aboutissent dans les aires auditives, qui occupent la partie supรฉrieure de la premiรจre circonvolution temporale, qui correspond aux aires 41, 42 et 22 de Brodmann.
Les voies nerveuses descendantes ou effรฉrentes prennent naissance dans les aires auditives du cerveau, et se terminent au contact des cellules ciliรฉes de lโorange de Corti. Elles passent par les mรชmes noyaux que les voies affรฉrentes et se croisent partiellement.
Physiologie de lโaudition
Rรดle de lโoreille externe
Son rรดle est :
-de protรฉger le tympan des agressions extรฉrieures,
– de capter, d’amplifier et de transmettre jusqu’au tympan les vibrations sonores, -dโaider ร la localisation de la source sonore,
– et participer ร lโaudition binaurale.
Rรดle de lโoreille moyenne
Lโoreille moyenne joue un rรดle essentiel dans lโaudition, elle assure la transmission des vibrations sonores ร lโoreille interne grรขce au systรจme tympano-ossiculaire (STO).Lorsquโil atteint le tympan, le son est transformรฉ en รฉnergie mรฉcanique. Il est ensuite amplifiรฉ par les osselets et transmis dans lโoreille interne par le mouvement de piston de lโรฉtrier qui va mettre ร son tour en mouvement la pรฉrilymphe contenue dans la rampe vestibulaire. Comme la pรฉrilymphe est incompressible, le systรจme a besoin dโune โsoupapeโ ร lโautre extrรฉmitรฉ. Cโest le jeu des fenรชtres : lโรฉtrier appuie sur la fenรชtre ovale ร lโentrรฉe de la rampe vestibulaire, le mouvement du liquide remonte cette rampe jusquโau sommet de la cochlรฉe puis redescend par la rampe tympanique, mettant finalement en mouvement la fenรชtre ronde qui se situe ร lโautre extrรฉmitรฉ du systรจme. Cette transmission de vibration se fait sans perte dโรฉnergie grรขce au mouvement de levier des osselets.
La trompe dโEustache permet avant tout dโรฉquilibrer la pression dโair dans lโoreille moyenne, appelรฉe souvent fonction tubaire. Elle sert aussi ร lโรฉvacuation des sรฉcrรฉtions produites dans lโoreille moyenne et ร protรฉger lโoreille des infections provenant de lโarriรจre-nez. La fonction dโรฉquilibre de pression est assurรฉe par un mรฉcanisme particuliรจrement complexe faisant intervenir, en plus de la trompe dโEustache, toutes les cavitรฉs de lโoreille. La muqueuse de la caisse du tympan diffuse constamment des gaz en les produisant mais aussi en les absorbant. Le systรจme cellulaire de la mastoรฏde joue un rรดle tampon et participe aussi aux รฉchanges gazeux dans lโoreille.
Rรดle de lโoreille interne
Les stรฉrรฉocils des cellules sensorielles sont le siรจge de la transduction mรฉcano รฉlectrique, c’est-ร -dire de la transformation de la vibration sonore en message nerveux interprรฉtable par le cerveau. Le mรฉcanisme de cette transduction est similaire pour les deux types de cellules sensorielles. Les vibrations de la membrane basilaire issues de la diffรฉrence de pression hydraulique entre les rampes tympanique et vestibulaire induisent un cisaillement de la membrane tectoriale.
La dรฉpolarisation des cellules ciliรฉes est liรฉe ร l’ouverture de canaux cationiques, probablement situรฉs au sommet des stรฉrรฉocils. Plusieurs types de liens unissent les diffรฉrents stรฉrรฉocils. Les liens apicaux constituรฉs de myosine permettent l’ouverture simultanรฉe de canaux ioniques qui laissent alors passer le K+ et du Ca2+. L’influx de K+ dans la cellule ciliรฉe est responsable du changement de potentiel membranaire, proportionnel ร l’intensitรฉ acoustique du son stimulant.
-Au niveau des CCIs, la dรฉpolarisation entraรฎnera une augmentation de la dรฉcharge dans les fibres affรฉrentes du nerf auditif, proportionnelle ร l’amplitude de la flexion.
– Au niveau des CCEs, la dรฉpolarisation entraรฎnera un changement de longueur de la cellule, ร la mรชme frรฉquence que celle du son stimulant. On estime le gain apportรฉ par les propriรฉtรฉs contractiles rapides des CCEs ร environ +50 dB. Les CCEs sont donc capables ร la fois de transmettre le mouvement de l’organe, et de produire des forces qui agissent en retour sur cet organe selon un mode unique de mobilitรฉ cellulaire. Cette mobilitรฉ prend la forme d’une variation de longueur, voltage dรฉpendant.
Rรดle des centres nerveux
Lโinflux nerveux รฉmanant des cellules ciliรฉes va gagner de proche en proche le centre de lโaudition dans lโhรฉmisphรจre cรฉrรฉbral aprรจs un certain nombre de relais et permettre aussi une analyse du signal sonore. Il yโa analyse, tout particuliรจrement en terme de :
-localisation du son
-intensitรฉ du son
-de signification du message sonoreโฆ
Lโinformation codรฉe par la cochlรฉe passe par chacun des relais qui effectuent un travail spรฉcifique de dรฉcodage et dโinterprรฉtation qui est ensuite transmis aux relais supรฉrieurs.
Propagation du son [19]
1) Le pavillon dirige les ondes sonores dans le conduit auditif externe.
2) Lorsque les ondes sonores frappent la membrane tympanique, la compression et la dรฉcompression en alternance de lโair font vibrer la membrane dโavant en arriรจre. Lโamplitude du mouvement de la membrane est toujours trรจs faible et dรฉpend de la frรฉquence et de la force des ondes sonores qui la frappent. La membrane vibre lentement sous lโeffet de sons de faible frรฉquence et elle vibre rapidement en rรฉponse ร des sons de haute frรฉquence.
3) La rรฉgion centrale de la membrane tympanique est reliรฉe au marteau qui se met ร vibrer. Les variations sont ensuite transfรฉrรฉes ร lโenclume puis ร lโรฉtrier.
4) Le mouvement dโavant en arriรจre de lโรฉtrier pousse la membrane de la fenรชtre ovale vers lโintรฉrieur et vers lโextรฉrieur.
5) Le mouvement de la fenรชtre ovale engendre des ondes hydrauliques dans la pรฉrilymphe de la cochlรฉe.
6) Lorsquโelle bombe vers lโintรฉrieur, la fenรชtre ovale provoque le dรฉplacement de la pรฉrilymphe de la rampe vestibulaire ; les ondes hydrauliques se propagent le long de cette rampe jusquโau liquide de la rampe tympanique et finalement vers la fenรชtre ronde, ce qui la fait bomber, vers lโextรฉrieur, du cรดtรฉ de lโoreille moyenne.
7) Comme les ondes hydrauliques dรฉforment les parois de la rampe vestibulaire et de la rampe tympanique, elles provoquent รฉgalement le dรฉplacement de la membrane vestibulaire dโavant en arriรจre. Par consรฉquent la pression dans lโendolymphe ร lโintรฉrieur du canal cochlรฉaire augmente et diminue.
8) Les variations de pression de lโendolymphe dรฉplacent lรฉgรจrement la membrane basilaire de lโorgane de Corti. Le fonctionnement de l’organe de Corti, pour un son de faible intensitรฉ peut schรฉmatiquement se rรฉsumer en 5 phases :
– Les vibrations sonores transmises ร la pรฉrilymphe font onduler la membrane basilaire vers le haut et le bas. La tonotopie passive mobilise la membrane basilaire de la base (sons aigus) ร l’apex (sons graves) de la cochlรฉe
– Les stรฉrรฉocils des CCEs, implantรฉs dans la membrane tectoriale sont dรฉplacรฉs horizontalement : lorsque la membrane basilaire s’รฉlรจve, les cils sont basculรฉs vers l’extรฉrieur et la CCE est dรฉpolarisรฉe (entrรฉe des ions K+). – Les CCE excitรฉes (dรฉpolarisรฉes) se contractent (รฉlectro motilitรฉ). Du fait du couplage รฉtroit entre CCE, membrane basilaire et lame rรฉticulaire, ce mรฉcanisme actif fournit de l’รฉnergie amplifiant la vibration initiale ; en mรชme temps il joue un rรดle de filtre sรฉlectif (tonotopie active).
– La CCI est excitรฉe, probablement par un contact direct avec la bande de Hensen de la membrane tectoriale.
– La synapse entre CCI et fibre du nerf auditif est activรฉe et un message est envoyรฉ au cerveau.
9) Les changements de pression dans la rampe tympanique repoussent la fenรชtre ronde vers lโoreille moyenne.
Les ondes sonores de frรฉquences variรฉes entraรฎnent certaines rรฉgions de la membrane basilaire ร vibrer plus que dโautre. La membrane basilaire est plus รฉtroite mais plus rigide ร la base de la cochlรฉe ; les sons de haute frรฉquence induisent des vibrations maximales dans cette rรฉgion. Vers lโapex de la cochlรฉe, la membrane basilaire est plus large mais plus flexible ; les sons de basse frรฉquence entraรฎnent une vibration maximale de la membrane basilaire dans cette rรฉgion. Lโintensitรฉ du son est dรฉterminรฉe par lโintensitรฉ des ondes sonores. Les ondes sonores trรจs intenses causent une plus grande vibration de la membrane basilaire, ce qui entraรฎne une augmentation de la frรฉquence des influx nerveux qui Atteignent lโencรฉphale. Il est possible quโun plus grand nombre de cellules ciliรฉes soient รฉgalement stimulรฉes par des sons plus forts.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
1. Dรฉfinitions
2. Rappels anatomiques et physiologiques
2.1. Anatomie de lโappareil auditif
2.1.1. Oreille externe
2.1.1.1 .Le pavillon
2.1.1.2. Le conduit auditif externe(CAE)
2.1.2. Oreille moyenne
2.1.2.1. La membrane tympanique
2.1.2.1.1. Morphologie et insertion du tympan :
2.1.2.1.2. Structure de la membrane tympanique
2.1.2.2. La caisse tympanique
2.1.2.2.1. La chaine des osselets :
2.1.2.2.1.1. Marteau (malleus) :
2.1.2.2.1.2. Enclume (incus) :
2.1.2.2.1.3. รtrier (stapes) :
2.1.2.2.2. Les annexes de lโoreille moyenne
2.1.2.2.2.1. Articulations inter ossiculaires (articulationes ossiculorum auditus)
2.1.2.2.2.2. Ligaments ossiculaires :
2.1.2.2.2.3. Muscles ossiculaires :
2.1.2.2.2.4. La mastoรฏde
2.1.2.2.2.5. La trompe dโEustache
2.1.3. Oreille interne
2.1.3.1. La cochlรฉe :
2 .1.3.1.1.Le canal cochlรฉaire :
2.1.3.2. le vestibule :
2.1.4. Voies centrales de lโaudition
2.2. Physiologie de lโaudition
2.2.1. Rรดle de lโoreille externe
2.2.2. Rรดle de lโoreille moyenne
2.2.3. Rรดle de lโoreille interne
2.2.4. Rรดle des centres nerveux
2.2.5. Propagation du son
2.2.6. Audition prรฉnatale
3. Formes cliniques
3.1. Classification des surditรฉs de lโenfant :
3.1.1. Cรดtรฉ de lโatteinte :
3.1.2. Degrรฉ de la surditรฉ
3.1.3. Le mรฉcanisme de la surditรฉ
3.1.3.1. Les surditรฉs de transmission
3.1.3.2. Les surditรฉs de perception
3.1.3.3. Les surditรฉs mixtes
3.1.3.4. Lโรขge de survenue de la surditรฉ
3.1.3.5. Existence dโun handicape associรฉ
3.2. Etiologies
3.2.1. Les surditรฉs de transmission
3.2.1.1. Les รฉtiologies acquises (99 %)
3.2.1.2. Les รฉtiologies congรฉnitales (0,5%)
3.2.2. Surditรฉs de perception
3.3. Epidรฉmiologie
3.4. Le diagnostic de la surditรฉ de lโenfant
3.4.1. Circonstances de diagnostic
3.4.1.1. Suspicion de la part des parents ou dโun mรฉdecin
3.4.1.3. Signes indirects de la surditรฉ
3.4.2. Signes fonctionnels ร rechercher par lโinterrogatoire
3.4.3. Examen physique
4. les Explorations fonctionnelles de lโaudition
4.1. Les explorations fonctionnelles subjectives de lโaudition
4.2. Les explorations fonctionnelles objectives de lโaudition
5. Bilan des rรฉpercussions
6. Recherche de troubles associรฉs et bilan รฉtiologique
7. Annonce du diagnostic
8. Diagnostic diffรฉrentiel
9. Traitement et rรฉhabilitation
9.1. Appareillage auditif
9.1.1. Rรฉhabilitation auditive prothรฉtique
9.1.2. Rรฉhabilitation auditive par stimulation รฉlectrique
9.2. La rรฉรฉducation orthophonique
9.3. Les indications
9.4. Traitement รฉtiologique
10. Scolaritรฉ
11. Guidance parentale
12. le suivi รฉvolutif
13. Dรฉpistage et prรฉvention
13.1. Prรฉvention
13.2. Dรฉpistage
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
1. Cadre et lieu dโรฉtude
2. Patients et mรฉthodologie
2.1. Objectif
2.2. Pรฉriode dโรฉtude
2.4. Critรจres dโinclusion
2.5. Critรจres de non inclusion
2.6. Type dโรฉtude
2.7. Recueil des donnรฉes
2.8. Analyse des donnรฉes
2.9. Ethique
3. Rรฉsultats
3.1. Donnรฉes รฉpidรฉmiologiques
3.1.1. La frรฉquence
3.1.2. Lโรขge
3.1.3. Le sexe
3.1.4. Rang dans la fratrie
3.1.5. Selon lโorigine gรฉographique
3.1.6. Le niveau socioรฉconomique
3.2. Antรฉcรฉdents et facteurs de risque
3.2.1. Antรฉcรฉdents personnels
3.2.1.1. Grossesse et accouchement :
3.2.1.2. Vaccination
3.2.1.3. La consanguinitรฉ :
3.2.1.4. Facteurs de risque
3.3. Donnรฉes cliniques
3.3.1. Les signes rรฉvรฉlateurs
3.2. Lโexamen physique
4. Bilan orthophonique et lโexamen psychologique :
5. Donnรฉes para cliniques
5.1. Bilan audio logique
5.2. Autres examens :
6. les caractรฉristiques de la surditรฉ
6.2. Selon le degrรฉ de lโatteinte
6.3. Selon lโรขge de survenue de la surditรฉ
6.4. Selon le type de la surditรฉ
6.5. Selon lโรฉtiologie de la surditรฉ
7. Donnรฉes thรฉrapeutiques
7.1. Appareillage
7.2. Orthophonie
7.3. Traitement รฉtiologique
7.4. Scolaritรฉ
8. Le profil รฉvolutif
DISCUSSION
1. Au plan รฉpidรฉmiologique
2. Au plan clinique
3. Au plan para clinique
4. Caractรฉristiques de la surditรฉ
5. Au plan thรฉrapeutique
6. Scolaritรฉ
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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