Rappels anatomiques de l’appareil génital femelle

 Rappels anatomiques de l’appareil génital femelle 

L’appareil génital femelle est formé par une partie glandulaire constituée par les ovaires et une portion tubulaire constituée par les oviductes, l’utérus, le vagin s’ouvrant à l’extérieur par la vulve.

Partie glandulaire : ovaires 

Ils sont au nombre de deux et correspondent aux gonades femelles. L’ovaire assure la production d’hormones stéroïdiennes intervenant dans le développement des caractères sexuels primaires, secondaires et tertiaires (Elisabeth et al., 2000). Ils sont situés à l’entrée de la cavité pelvienne chez les jeunes sujets et en avant du bord antérieur du pubis chez des pluripares (Dérivaux et Ectors, 1986). Les ovaires sont lisses chez la génisse. Chez la vache; les ovaires sont de formes irrégulières, ovales et sont de tailles variables : 1,3 à 5 cm de longueur, 1,3 à 3,2 cm de largeur et 0,6 à 1,9 cm d’épaisseur. Cette taille varie en fonction des différentes structures présentes au niveau de l’ovaire (follicules, corps jaune). En effet l’abondance et le degré d’évolution des organites développés dans l’ovaire modifient incessamment la forme et l’aspect extérieur de l’organe .

Follicules ovariens évolutifs 

Durant la période de la vie génitale active ces follicules évoluent jusqu’au stade de follicule de De Graaf en passant par les stades suivants : follicule primordial, primaire, secondaire, tertiaire, et follicule de De Graaf (Hanzen et al., 2000).

– Le follicule primordial (Photo 2) : centré par l’ovocyte I, il est entouré de quelques (3 à 4) cellules folliculaires endothéliformes (cellules aplaties). Son diamètre moyen est de 0.04 mm. Habituellement localisé en périphérie de l’ovaire, il représente le stade folliculaire quiescent. L’ovocyte se trouve bloqué au stade diplotène de la prophase de sa première division méiotique (ovocytes primaires) par une hormone polypeptidique produite par la granuleuse des follicules primaires et secondaires : l’OMI (Oocyte Maturation Inhibitor).

– Le follicule primaire (Photo 3) : il se caractérise par l’augmentation du volume de l’ovocyte et par l’agencement à sa surface d’une couche régulière de cellules cubiques : les cellules folliculaires. C’est durant cette période que l’ovocyte synthétise et sécrète les glycoprotéines qui donneront naissance à une enveloppe hyaline poreuse : la zone pellucide. Sa taille est comprise entre 0,06 et 0,12 mm et celle de l’ovocyte qu’il renferme entre 0,03 et 0,04 mm.

– Le follicule secondaire (Photo 4) : l’ovocyte a atteint son volume maximal. Il s’est entouré d’une zone pellucide bien différenciée et de deux ou trois couches de cellules cubiques formant la granulosa. L’ensemble est limité extérieurement par une basale ou membrane de Slavjanski. Le diamètre du follicule secondaire est compris entre 0.12 et 2 mm. Celui de l’ovocyte est d’environ 0,06 mm.

Corps jaune et corps albican 

Après l’ovulation, le follicule mûr se transforme en une structure glandulaire : corps jaune. Sa taille est importante en milieu de phase lutéale ou il peut dépasser les 2cm et être en saillie à la surface de l’ovaire. C’est un corps charnu et ferme. Il se maintien en relief jusqu’au 12-14 jours avant de régresser sous l’action des PGF2α. Le corps albican est une formation atrétique du corps jaune marqué par une diminution de la vascularisation et une dégénérescence graisseuse des cellules du corps jaune.

Gamète femelle : ovule 

L’ovule (Photo 7) présente :
– Une zone pellucide de structure épaisse et complexe entourant l’ovocyte et jouant un rôle biologique important. Son maillage est constitué de plusieurs glycoprotéines appelées ZP1, ZP2 et ZP3. ZP2 et ZP3 s’associent pour former des filaments réunis par des ponts de ZP1. Seule la ZP3 permet la reconnaissance du spermatozoïde par l’ovule et permet d’éviter la polyspermie (Wassarman et al., 2001 ; Martinova et al., 2007)
– Un cytoplasme contenant des mitochondries, des ribosomes, des molécules du cytosquelette (actine, microtubule…) qui seront hérités par le futur embryon, qui est incapable de les synthétiser par lui-même dans un premier temps. Ce cytoplasme contient aussi certains ARN messager et certaines protéines qui déterminent la mise en place des axes de polarité (antéropostérieur, dorso-ventral) de l’embryon.
– Des granules corticaux, qui à la suite d’une fécondation, provoque le déclenchement de la réaction corticale qui commence par la fusion de ces granules corticaux avec la membrane plasmique de l’ovocyte II. Les granules libèrent leur contenu dans l’espace périvitellin (entre la membrane plasmique et la zone pellucide). Ils contiennent des mucopolysaccharides, des glycoprotéines et des enzymes. Certaines de ces enzymes vont modifier les protéines ZP3 : en effet il y a attaque des O-oligosaccharides responsables de la reconnaissance des spermatozoïdes. Les spermatozoïdes ne peuvent plus se fixer. C’est un phénomène qui participe au blocage de la polyspermie (Lee et al., 1988).
– Un premier globule polaire provenant de la première division de méiose.

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Table des matières

Introduction
Chapitre 1: Rappels anatomiques de l’appareil génital femelle
1.1-Partie glandulaire : ovaires
1.1.1-Follicules ovariens évolutifs
1.1.2-Corps jaune et corps albican
1.1.3-Gamète femelle: l’ovule
1.2-Partie tubulaire
1.2. 1-Oviductes ou trompes utérines
1.2. 2-Utérus
1.2.3-Vagin et vulve
Chapitre 2 : Physiologie de la reproduction
2.1-Fonction exocrine : folliculogénèse
2.1.1-Phase de multiplication
2.1.2-Phase d’accroissement
2.1.3- Phase de maturation
2.1.4-Dynamique de la croissance folliculaire
2.1.4.1-Phase de recrutement
2.1.4.2-Phase de sélection
2.1.4.3-Phase de dominance
2.2-Fonction endocrine : hormones
2.2.1-Hormone de l’hypothalamus
2.2.2-Hormones gonadotropes de l’antéhypophyse
2.2.3-Hormones ovariennes
2.2.3.1-Œstrogènes
2.2.3.2-Progestagènes
2.2.3.3-Relaxine
2.2.3.4 – Androgènes
2.2.4-Hormones lutéolytiques utérins: PGF2α
2.3-Puberté
2.3.1-Définition et caractères généraux
2.3.2- Bases physiologiques
2.3.2.1-Facteurs déterminants
2.3.2.2-Facteurs associés
2.3.2.3-Régulation hormonale du cycle œstral
Chapitre 3 : Hyperthermie et reproduction
3.1-Effet direct de la température sur l’activité ovarienne: maturation folliculaire, durée et manifestations de l’œstrus
3.1.1-Croissance, développement et dynamique folliculaires
3.1.2-Durée de l’œstrus
3.1.3-Manifestations de l’œstrus
3.2-Incidence sur la fertilité
3.2.1-Compétence ovocytaire et Fécondation
3.2.2-Evaluation de la fertilité en fonction de la température extérieure
3.3-Développement embryonnaire: mortalité précoce ou tardive
3.3.1-Effets d’un stress thermique sur l’embryon et l’endomètre
3.3.2-Définition d’une période critique où la sensibilité de l’embryon est exacerbée
3.4-Gestation, développement fœtal et avortement
3.4.1-Durée de gestation
3.4.2-Avortements
3.4.3-Poids du veau à la naissance
3.5-Conséquences sur la remise à la reproduction
3.5.1-Retour à la cyclicité
3.5.2-Modification de l’influence de la corne gravide sur les ovaires
3.5.3-Involution utérine
3.5.4-Incidence des pathologies postpartum
3.5.5-Relation avec la production laitière
3.5.6-Altérations endocriniennes
3.5.6.1-Luteinising Hormon (LH) et Follicule Stimulating Hormon (FSH)
3.5.6.2-Œstradiol
3.5.6.3-Progestérone
3.5.6.4-Inhibine
3.5.6.5-Prostaglandine
Conclusion

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