Rappel sur le rôle et les fonctions d’une institutions bancaires

« Chaque banque a sa particularité et son point en plus par rapport aux confrères». Cette affirmation nous incite à choisir le thème « ANALYSE COMPARATIVE DE LA PERFORMANCE D’UNE INSTITUTION BANCAIRE» pour la simple et unique raison que, c’est une activité partenaire privilégiée du développement économique d’un pays. La Banque fait vivre l’argent qui irrigue l’économie, lui permet de circuler, de grandir. Argent et banque sont deux éléments indissociables qui ont marqué l’histoire de l’économie moderne et qui ne cessent d’élargir le champ de leur influence sur la vie économique mondiale. Bien que Madagascar soit une île, elle ne peut pas se passer du reste du monde d’où son adhésion aux différents organismes internationaux, dans le but d’harmoniser ses échanges économiques avec les autres membres. C’est ainsi que Madagascar a pris l’initiative d’introduire dans sa machine économique : « La Banque », qui tient une place prépondérante dans les économies à rapports marchands. La performance d’une institution bancaire a un impact considérable sur l’investissement et la vie économique d’un pays ; c’est la raison principale de l’implantation de « l’Economic Development Board of Madagascar » ou EDBM ; c’est un organisme dont les attributions principales sont la facilitation et la promotion des investissements à Madagascar. Une équipe de professionnels et de personnels compétents sont à la disposition des promoteurs étrangers et nationaux en vue de toute assistance requise en ce qui concerne les projets d’investissements.

Rappel sur le rôle et les fonctions d’une institutions bancaires

Genèse des outils monétaires

Donnant, donnant. du jour où les hommes se sont mis à parler ainsi, la voie était ouverte pour l’éventuelle utilisation d’un instrument d’échange moderne, plus approprié : la monnaie. Certes, dans un premier temps, les échanges se firent par voie de troc : donne-moi telle quantité de A, je te donnerai telle quantité de B. Mais ce genre de discussion suppose qu’au départ on sache apprécier la valeur relative de A et de B. Le plus sûr moyen d’y parvenir, le plus répandu en tout cas, est d’apprécier chacun des deux biens par rapport à un troisième, qui lui, soit d’usage courant. Certains peuples, par exemple, prirent l’habitude d’exprimer les valeurs, en tête de bétail, donnant à celle-ci la signification d’une monnaie de compte avant la lettre. La mémoire collective en a d’ailleurs gardé le souvenir : quand nous disons, à la suite d’Eschyle, que telle personne a un bœuf sur sa langue, c’est une façon d’insinuer qu’elle a monnayé son silence ; l’allusion est claire. Chez d’autres peuples, ce sont l’orge ou le riz, le poisson ou les peaux de bête qui servirent de référence. Ainsi, l’existence de la monnaie de compte est sous-jacente à la notion d’échanges, alors même que ces échanges se font sous la forme primitive du troc. Un progrès décisif fut accompli lorsqu’on prit pour référence, ici et là, les objets faciles à manipuler et à conserver comme des coquillages, des perles ou des lingots de métal. Ces objets ou « espèces » pouvaient être effectivement engagés dans n’importe quelle transaction pour fournir la contrepartie d’un bien, ou tout simplement faire l’appoint. Autrement dit, en même temps que monnaie de compte, ils devenaient monnaie de règlement. Toute vente, désormais, pouvait être réglée en espèces, et il appartient au vendeur de réutiliser ailleurs les espèces ainsi obtenues, ou de les conserver pour en faire usage plus tard. Le système présentait tout de même un défaut : dès lors que les vendeurs acceptaient d’être payés en espèces, toute personne courait le risque de recevoir des coquillages défectueux, des perles plus petites que les autres, des lingots de poids ou de titre insuffisants. Les lingots, certes, pouvaient être analysés et pesés à chaque transaction, mais c’était décidément compliqué.

Pour lever les réticences et encourager ainsi le recours à la monnaie de règlement, l’autorité politique faisait complaisamment savoir que les espèces pouvaient être acceptées sans craintes et qu’elle même les recevait toujours en paiement pour la valeur convenue, alors même que leur valeur intrinsèque serait inférieure. Le meilleur moyen d’y parvenir était d’adopter comme monnaie, des pièces métalliques frappées par une administration publique. La formule était d’autant plus séduisante que cette administration pouvait en attendre de copieux bénéfices, dans la mesure où elle attribuerait aux pièces une valeur supérieure au coût du métal contenu. Voilà bien l’étape essentielle. De même que l’histoire commence avec l’écriture, nous pouvons considérer que l’histoire monétaire commence avec la frappe publique des pièces. Une longue période s’ouvre alors, celle de la monnaie métallique, qui s’étendra en Europe jusqu’au XVIème siècle. En ce qui concerne Madagascar, on attribue aux immigrés arabes et persans installés sur les côtes Nord-est de l’île dès le XIIème siècle, et peut être même dès le Xème siècle, l’introduction des premières pièces de monnaie à Madagascar, mais ce n’est qu’au XIIème siècle qu’elles commencèrent à se répandre dans tout le pays. Prises d’abord comme bijoux et objets de curiosité, les pièces d’argent furent acceptées peu à peu par les habitants comme marchandise dans les opérations de troc.

Jusqu’en 1926, Madagascar n’a pas connu de monnaie qui lui soit propre. En effet, la monarchie, pendant le XIX e siècle, malgré quelques essais, ne peut se créer une monnaie qui lui soit propre. Les signes monétaires utilisés étaient alors constituées par des pièces d’argent européennes ou américaines. La plus courante fut d’abord la piastre d’Espagne, puis à partir de 1855, la pièce française de 5 francs. Il est à noter que seules les pièces d’argent étaient utilisées.

Le code des 305 articles, promulgué le 29 mars 1881 sous le règne de Ranavalona II, déterminait officiellement la liste des monnaies admises dans la circulation : « les piastres quelles qu’elles soient : Ngita (piastres Espagnoles), Tanamasoandro (piastres Mexicaines), Tsangan’olona (piastres Françaises de 5 franc des deux dernières Républiques), Tobazo (piastres Boliviennes), Malamakely (pièces du consulat et du 1er Empire), Behatoka (pièces de l’effigie de Louis XVIII), ou Tombotsisina (pièces de l’Union latine), doivent être acceptées au même taux et échangées de même, du moment qu’elles sont de bon aloi » La monnaie divisionnaire n’existait pas. Celle-ci était remplacée selon la tradition, par des fragments de piastres depuis le règne du roi Andriamasinavalona (1675 – 1710). Une piastre pouvait être subdivisée en 720 parties dénommées variraiventy. Selon la tradition, ce fut le roi Andrianampoinimerina (1787 – 1810) qui, le premier, règlementa les poids utilisés pour estimer la valeur de la monnaie coupée. Auparavant, ceux ci n’étaient pas uniformes. Cette réglementation se poursuit sous les règnes des souverains successifs (Ranavalona 1er, Ranavalona II et Ranavalona III). Durant la période coloniale (1895 – 1960), c’est à dire la période qui suivit la proclamation de la loi d’annexion (26 août 1896), fut marquée par l’introduction à Madagascar de la monnaie française (surtout de la monnaie divisionnaire) qui entraîna le retrait de la monnaie coupée. Pendant la première guerre mondiale, pour remédier à l’insuffisance de monnaie divisionnaire, le Gouvernement général de Madagascar autorisa l’émission d’une « monnaie de nécessité », constituée par des timbres-poste de 0.05F ; 0.10F ; 0.25F ; 0.5F ; 1F et 2F collés sur un carton fort, portant au dos le dessin d’un chien, puis celui d’un bœuf. Ils ont été retirés de la circulation à partir de 1922 pour être remplacés par les jetons des Chambres de Commerce de France, en bronze d’aluminium, de 2F, 1F, et 50 centimes, et par des pièces de nickel de 25, 10 et 5 centimes. La loi du 22 décembre 1925 portant création d’une banque d’émission, la Banque de Madagascar, institua pour la première fois une monnaie spécifiquement malgache, le « FRANC », possédant ses signes monétaires distinctifs. C’était des billets de 5F, 10F, 20F, 50F, 100F, 1000F. De l’indépendance à nos jours, on peut distinguer quatre grandes étapes. A la suite de l’accession de Madagascar à l’indépendance le 26 juin 1960, l’Institut d’Emission Malgache fut créé, il assurait, dans le cadre de la zone franc, l’émission d’une monnaie malgache.

A compter du 1er juillet 1963, la monnaie ayant cours légal sur le territoire de la République Malgache prit la dénomination de « Franc Malgache » (Fmg). Les premiers billets de 100F et 50F portant l’inscription « Famoahambolan’ny Repoblika Malagasy » (Institut d’Emission Malgache) furent émis en 1964. Puis, en 1965, ce fut le tour des pièces de 1F et 2F ; en 1966, les billets de 1000F et la pièce de 5F et en 1970, les pièces de 10F et 20F. Lorsque Madagascar quitta la zone franche en 1972, le franc malgache fut inconvertible en Novembre de la même année et un système de réglementation des changes fut mis en place, mais l’unité monétaire est demeurée le franc malgache (Fmg), ayant pour code ISO le sigle MGF. Depuis le 31 juillet 2003, l’unité monétaire malgache est devenue l’ARIARY (Ariary = 5 francs malgaches) ayant pour code ISO MGA à l’occasion du lancement de l’Ariary fiduciaire. A partir de cette date, furent émis de nouveaux billets de banque libellés en ARIARY, mais comportant la contre-valeur en franc malgache écrite en petits caractères sur chacune des deux faces. Notons que les billets des gammes précédentes étaient libellés en franc malgache, avec mention de la contre-valeur « Ariary » écrite en chiffres et / ou en lettres en petits caractères. Après une période transitoire durant laquelle tous les prix devaient être libellés dans les deux unités monétaires (ARIARY et Fmg), le basculement définitif vers l’ARIARY fut opéré le 1er janvier 2005, à l’occasion du passage à l’ARIARY scriptural, suivant les dispositions du décret n° : 2003-781 du 08 juillet 2003. Il convient de noter que cette unité monétaire était en fait déjà couramment utilisée depuis fort longtemps par une grande partie de la population, surtout dans les zones rurales.

Fiche technique des échanges

Les monnaies constituent les moyens de paiement. La monnaie a trois rôles qu’elle joue sur les échanges :
● Etalon de valeur, car c’est à travers la monnaie qu’on estime la valeur d’un bien ou d’un service
● Instrument d’échanges car elles constituent le moyen de paiement.
● Instrument de domination puisque le fait d’avoir beaucoup d’argents sur soi permet d’acquérir ce qu’on veut, se faire respecter par tout le monde.

Jadis, on parlait traditionnellement de deux types de monnaies : la monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale. Les monnaies fiduciaires sont composées des billets de banque et des pièces dont la circulation se concrétise par simple remise de la main à la main. L’espèce présente l’avantage d’être simple d’utilisation et un paiement immédiat. Cependant, dans certains cas, en l’occurrence pour les gros paiements, il est dangereux de manier beaucoup d’argents sur soi, alors les gens sont contraints de recourir à d’autres moyens de paiements comme les chèques, instruments par lesquels circule la monnaie scripturale. Le chèque permet d’effectuer des paiements de gros montants, sans avoir des liasses de billets sur soi. Toutefois, l’inconvénient pour le bénéficiaire du chèque est surtout l’absence de garantie de paiement conférée par le chèque, sauf dans le cas d’un chèque certifié ou visé. En effet, le chèque risque de lui être retourné impayé. D’ailleurs, toutes les monnaies scripturales possèdent les mêmes inconvénients sauf les virements. Malgré ce manque de garantie qu’imposent les monnaies scripturales, la loi malgache a pris une disposition qui protège les bénéficiaires et avise en même temps les émetteurs que pour un chèque / effet de commerce retourné impayé pour des raisons de provision insuffisante, avec un montant non plafonné, l’émetteur vas être frappé d’interdiction bancaire, et il va être figuré dans la liste noire de la banque centrale, pendant un an. Actuellement, à part les deux principaux moyens de paiement utilisés à Madagascar cités ci-dessus, il y a aussi la carte bancaire et le transfert télégraphique ou Swift, ce sont des monnaies électroniques ou monnaies virtuelles. La carte bancaire est un mode de paiement courant et usuel dans les économies développées. Elles constituent une innovation dans les systèmes de paiement nationaux, de par sa rapidité, sa mobilité et la sécurité qu’elle offre. A Madagascar, la carte bancaire a vu le jour vers la fin de l’année 1999, et la première banque qui a eu le premier usage fut la Banque Malgache de l’Océan Indien (BMOI). La carte était réservée d’abord, aux gens aisés qui ne voulaient pas faire la queue au guichet de la banque. Peu après l’émergence massive des cartes des autres banques confrères, toute personne ayant un compte en Banque a droit à une carte et se sert de cette carte pour leur menu retrait quotidien, malgré le fait que les retraits par carte bancaire sont limités et payants. Le message Swift ou transfert par voie de message Swift est un moyen de payement électronique que les banques utilisent pour effectuer les virements internationaux. Chaque banque a sont code Swift figurant dans l’annuaire des Swift: c’est un peu comme un numéro de téléphone ou une adresse e-mail. Par exemple, pour: City Bank New York: CITIUS33, Société Générale : SOGFRPP, SBM Madagascar : BSBMMGMG. Les messages SWIFT ont un rôle capital pour les transactions internationales. Grâce à eux, les virements émis/reçus par un client de l’étranger sont reçus par le fournisseur en quelques jours : deux à trois jours, maximum quatre, selon les décalages horaires des deux pays, et surtout de la date de valeur du virement, selon les jours ouvrables des banques des  deux pays. Il arrive parfois que l’argent flotte entre deux banques, de pays différents car la banque émettrice a déjà envoyé et effectué le transfert le jeudi, mais seulement la banque correspondante ne travaille pas le vendredi après midi (pour les banques américaines). Il est à noter que la monnaie divisionnaire est destinée à régler les menues dépenses ou à faire l’appoint.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES SUR LE SECTEUR BANCAIRE A MADAGASCAR
CHAPITRE I. ANNALES DES INSTITUTIONS FINANCIERES
Section I. Rappel sur le rôle et les fonctions d’une institutions bancaires
Section II. La genèse des Etablissements Bancaires à Madagascar
CHAPITRE-II : METHODOLOGIE D’OBSERVATION ET D’ANALYSE
Section I : Présentation générale de la Banque SBM
Section II : Définition des différents pôles d’observation
Section III : Méthode d’évaluation des compétences d’une Institution Bancaire
PARTIE II : ANALYSE DES INDICATEURS DE PERFORMANCE
CHAPITRE-I : METHODE D’ANALYSE
Section 1 : Choix des Ratios
Section II : Analyse
CHAPITRE-II: SUGGESTIONS
Section I : Sur la gestion du bilan
Section II : Sur la gestion des activités de l’exploitation et d’autres Éléments financiers
Section III : Essai d’évaluation financière pour l’amélioration d’une performance bancaire
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES GRAPHIQUES
LISTE DES SCHEMAS
LISTE DES TABLEAUX

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