Rappel de la théorie sur les outils et les critères d’évaluation d’un projet

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Description de littoral de la zone étudiée

Le littoral de Farafangana est limité au Nord par Andranamby, commune d’Amporoforo, au Sud par Mahabo, commune de Managnivo, dont la longueur est à peu près de 100 km, sur l’étendue de 244 miles à la limite de la zone économique exclusive (ZEE) (1mile = 1,6Km).
Projet d’implantation d’une unité d’exploitation de produits halieutiques dans la zone de Farafangana

Caractéristiques écologiques de l’océan Indien

La richesse et la variété de la faune justifient un large développement de toutes les formes de pêches à Madagascar et une meilleure connaissance des espèces capturées permettant une utilisation rationnelle des stocks disponibles.
Les fonds côtiers de la région du Sud-Est de Madagascar sont formés de blocs de rochers tapissés d’algues, on note aussi la présence par endroits d’éponges, de coraux mous (Bryozaires, hydraires) et de coraux hermatypiques (Poecilloporal), on trouve du sable et des débris de coquilles, les conditions sur ces côtes étant relativement turbulentes. La partie des rochers appartenant au médiolittoral est recouverte d’algues et d’organismes animaux fixés ou non. On trouve en grand nombre d’aliments sur les récifs rocheux.
La côte Sud-Est est soumise à l’alternance de la mousson du Sud-Est ou Alizé de mai à septembre (saison sèche) qui provoque respectivement une houle Nord Est sous un système courant logique tels que les courants marins qui sont stables et favorables à vie larvaire plactonique aux crustacés et poissons de récifs. La température optimale de fonds de pêche se situe entre 17°C et 25°C. Les vagues dépassent la limite du déferlement dès que la mer se lève ou en période de grands vents. De ce fait, le nombre de sorties de pêcheurs en mer est très limité. Pendant la période calme ou pendant la période de vent inférieur à 10 km/h, donc les voies de pêche et communications côtières sont toutes des pistes saisonnières praticables.
Rappelons que l’étendue de mer exploitable par la pêche traditionnelle n’est que 2 miles par rapport aux 224 miles, total de la surface à l’intérieur du territoire. On note que le taux de salinité est 42 g par litre.

Le potentiel de stocks halieutiques dans la zone de l’Océan Indien de Madagascar

Le potentiel de stocks halieutiques dans cette zone, plus précisément située entre le cap d’Ambre et Vangaindrano, a été estimé annuellement à partir des chiffres suivants :
Au total moins de 21 000 tonnes dont : les petits poissons pélagiques sont moins de 10 000 tonnes, les poissons démersaux sont estimés à moins de 10 000 tonnes et les crustacés sont aussi moins de 1 000 tonnes. Il apparaît donc 10,8% du potentiel global maritime de Madagascar. On note que les données présentées ci-dessus ne sont que des évaluations triées du rapport des projets MAG/77/009 et MAG/80/008, A Ralison (1982,1987).

Quelques connaissances biologiques des animaux marins dans la zone étudiée

La connaissance de certains paramètres propres à l’espèce (ou à la communauté) permet de calculer grossièrement les captures qu’on peut espérer en tirer.
La plupart des poissons tropicaux, de même que les crustacés et les mollusques, sont très féconds. Il n’y a déficit de géniteurs que dans les cas vraiment extrêmes. De plus, de nombreuses espèces ont une durée de vie très courte et la population se renouvelle rapidement. Dans ces conditions, un effort de pêche trop important engendre un déficit de rendement par recrue, c’est-à-dire une taille individuelle des captures pénalisant le rendement et souvent la qualité commerciale. En revanche, il y a peu de conséquences sur les disponibilités des années suivantes. Cette situation est celle qui prévaut pour les poissons dits petits pélagiques, pour les crevettes côtières et pour les céphalopodes. Ces espèces présentent néanmoins des variations inter-annuelles naturelles d’abondance parfois très importante, imputable à l’hydroclimat qui conditionne à la fois la survie des œufs et des larves, et préside à la détermination du niveau de productivité des eaux. Pour les populations à durée de vie plus longue, par exemple pour les poissons démersaux, un effort de pêche trop important provoque un affaissement progressif des rendements. Les conditions hydroclimatiques interviennent également mais avec des conséquences moins sensibles.

Données biologiques sur quelques espèces Maquereau des Indes

C’est la petite espèce pélagique la plus abondante de la zone de Sud-Est et elle a été capturée au chalut de fond surtout pendant le jour. Sa distribution est étroitement liée aux facteurs température et salinité. L’appellation locale de cette espèce est « Lamatra ». Elle vient de la famille « scombridae » et est attribuée au nom scientifique Rastrelliger kanargurta RAO et Al (1905) ont estimé la première maturité de l’espèce à l’âge d’un an au moins avec une taille minimum de 190 cm. La phase active de la reproduction coïncide avec la saison des moussons.

Citation des problèmes concernant l’activité da la pêche

La connaissance des différents problèmes c’est-à-dire des facteurs qui risquent de freiner, cette commercialisation, mais également ceux qui pourraient favoriser l’écoulement des produits ainsi que leur production et leur consommation, apparaît très importante pour l’extension de la pêche en général.
On constate certains problèmes liés directement mais aussi indirectement aux activités de la pêche, qui sont :
Les prospections halieutiques, et la production réalisée pourraient donner des résultats économiques et démontrent l’existence d’un potentiel assez important en ressources exploitables sur la côte de Sud-Est relativement riche en crustacés et poissons, où les conditions tant météorologiques que géographiques limitent le développement de la pêche traditionnelle piroguière.
La méthode de la production ancestrale avait été résistante dans la région. Aucune innovation technique n’avait été portée sur ces activités de pêche.
Tous les opérateurs locaux, pratiquent la pêche, ont une vocation de la collecte et du traitement (Transformation). Ils s’intéressent beaucoup aux produits nobles tels que : langoustes, civelles. Et la totalité de la production est destinée à l’exportation. Ils privent souvent les consommateurs locaux de certaines espèces qui trouvent facilement un débouché à l’étranger.
Déséquilibre considérable entre la zone de production et la zone de consommation à cause de L’enclavement des villages de pêcheurs et leur grande dispersion, l’insuffisance de voies de communication terrestre .
La pénurie en approvisionnement en équipement de pêche c’est-à-dire les dépenses très basses sur l’investissement et l’exploitation .
L’absence de crédit d’investissement à taux favorable et modéré.
Un certain individualisme des pêcheurs :
L’effort peu intensif des pêcheurs paraît indiquer que les pêcheurs ont partagé régulièrement leur temps entre la pêche et l’agriculture ou d’autres activités, ce qui a limité le nombre de leurs sorties en mer.
La pêche traditionnelle est passée d’une activité d’auto-consommation et de subsistance en activité commerciale, étant donné que la consommation de poissons par la famille de pêcheur maritime (auto-consommation) constitue moins de 20% de la prise, le reste de la production est vendu, soit aux mareyeurs, soit directement aux consommateurs. Par ailleurs, on trouve aussi d’autres problèmes posés à la commercialisation et la consommation en poissons, à savoir :
La zone à forte concentration géographique.
La baisse du pouvoir d’achat de la population.
La disponibilité de la viande d’origine animale a tendance à diminuer.
Cela donc amène la diminution de la disponibilité en poissons sur le marché dont les prix augmentent de plus en plus.

Part de marché visée par l’Entreprise

Le tableau ci-dessous nous indique notre part de marché. Le marché occupé dépend beaucoup de la capacité dans nos productions destinées à la consommation. Remarquons que la production de l’année 2003 fait référence à l’estimation de la part de marché de l’avenir, plus la production de notre Entreprise de la première année.

Synthèse des analyses de l’offre des produits concurrents

Dans le domaine de la pêche, d’un côté les pêcheurs investissent seulement avec peu de capital pour les moyens de capture et de conservation. Par conséquent, ses produits ne respectent pas les normes tant du point de vue qualitatif que quantitatif. De l’autre côté, les opérateurs exportateurs ne s’intéressent plus que sur l’investissement pour les moyens de collecte, de traitement et de vente des produits.
Concernant les abats, la mise en place d’infrastructure adaptée aux normes est indispensable. Face aux situations actuelles, l’Entreprise envisagée effectuera directement la capture, la conservation, le traitement, le service de transport et la vente dans ses activités pour l’amélioration de techniques de production tant quantitativement que qualitativement par rapport au prix sur le marché. Cela permet à notre Entreprise de se positionner sur un environnement beaucoup plus concurrentiel.
Dans le cadre d’amélioration de la qualité et de la quantité, l’Entreprise agira en collaboration avec les services décentralisés de la direction de la pêche et de l’aquaculture (D.P.A.) qui sont chargés du suivi et contrôle des produits collectés.
Ainsi, nous veillerons à notre image de marque devant la multiplication des produits similaires.

Réglementation et administration concernant le contrôle et le suivi

Comme tout commerçant effectuant des actes de commerce, les opérateurs et les activités de commercialisation de produits halieutiques sont soumis aux mêmes dispositions réglementaires générales concernant le commerce : obligation de déclaration d’existence, obligation d’inscription au registre de commerce, acquittement des taxes et impôts, respect des normes de consommation et de salubrité, etc.… Il faut souligner que ces derniers temps
les nouveaux textes législatifs facilitent la procédure d’enregistrement de collecteur (revendeurs), de conditionneur-stockeur et d’exportateur (Cf Décret N°88-327 du 1er septembre 1988 fixant les modalités d’application de l’ordonnance n°88-014 du 1er septembre 1988 relatives à la politique d’exportation et les arrêtés provinciaux relatifs à la collecte de produits locaux dans le Faritany publiés durant les derniers mois de 1989).
Le Décret N°62-213 du 18 mai 1962 réglementant le contrôle de salubrité et des conditions de conservation des produits de la mer d’origine animale destinés à la consommation.

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Table des matières

Première partie :
Chapitre I : Présentation du projet
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristique du projet
Chapitre II : Etude de marché
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
Section 5 : La commercialisation des produits halieutiques
Chapitre III : Rappel de la théorie sur les outils et les critères d’évaluation d’un projet
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation
Deuxième partie :
Chapitre I : Techniques de production
Section 1 : Identification de matériels
Section 2 : Différents facteurs de production
Section 3 : Techniques de la production envisagées
Chapitre II : Capacité de production envisagée
Section 2 : Aspects quantitatifs
Chapitre III : Etude organisationnelle
Section 1 : Processus d’organisation
Section 2 : Structure organisationnelle
Section 3 : Organigramme envisagé
Troisième partie :
Chapitre I : Coûts des investissements
Section I : Infrastructure
Section 2 : Plan de financement initial
Section 3 : Tableau des amortissements
Section 4 : Fonds de roulement initial (FRI) et bilan de départ
Chapitre II : Les comptes de gestion
Section 1 : Les charges
Section 2 : Produits
Chapitre III : Etude de faisabilité et de rentabilité
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel des 5 prochains exercices
Section 2 : Le plan de trésorerie prévisionnelle (1ère année)
Section 3 : Tableau des Grandeurs Caractéristiques de Gestion (T.G.C.G.)
Section 4 : Les bilans prévisionnels des 5 prochains exercices
Chapitre IV : Evaluation du projet
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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