Rappel anatomique sur le globe oculaire

La cécité dûe à la cataracte pose un problème de santé publique à Madagascar. Elle est la principale cause de cécité dans le monde. C’est la raison pour laquelle l’association de bienfaisance Lions Sight First Madagascar s’est lancée dans une œuvre humanitaire pour éradiquer ou du moins diminuer le nombre de malvoyants par cataracte à Madagascar. En Afrique, on dénombre plus de 700.000 nouveaux cas de cécité par cataracte par an et on attend un dédoublement de cas de cataractes en l’an 2020. 75% de ces cas se trouveront dans les pays en développement (1).

Le seul traitement de la cataracte est la chirurgie. Actuellement on dispose de différentes techniques chirurgicales pour traiter la cataracte. Mais comme tout acte chirurgical, la chirurgie sans risque n’existe pas, celle de la cataracte n’échappe pas à cette règle. C’est pourquoi notre étude s’est intéressée aux complications post opératoires de la chirurgie de la cataracte observées dans le service Tête et Cou unités A et B de l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona. On a recruté 113 patients ayant eu des complications sur les 2452 opérés de cataracte, les 2339 malades restants ont eu des suites simples.

Rappel anatomique du globe oculaire

Extérieurement, l’œil est une coque de 2,5 cm de diamètre environ, dont les 5/6ème sont enfouis dans l’orbite (fosse osseuse).

On peut décrire l’œil en commençant par les tuniques, puis les milieux transparents qui le remplissent et enfin les annexes .

Les tuniques de l’œil

L’œil est constitué de 3 tuniques. La première, c’est la tunique de protection que l’on appelle la sclère. La sclère se prolonge en avant par un tissu transparent ; c’est la fenêtre de l’œil, la cornée. En arrière, un orifice postérieur le trou optique permet le départ du nerf optique vers le lobe occipital. La zone de jonction entre la cornée et la sclère s’appelle le limbe. La deuxième tunique de l’œil, très richement vascularisée c’est la tunique nutritive l’uvée. Elle est formée d’avant en arrière par l’iris puis le corps ciliaire et enfin la choroïde. L’iris est un disque pigmenté, perforé en son centre d’un orifice circulaire, la pupille. L’iris a un rôle optique important car il se comporte comme un véritable diaphragme réagissant à l’intensité lumineuse et permet donc le réflexe photomoteur. Le corps ciliaire, en forme de triangle, est responsable de la sécrétion de l’humeur aqueuse. La choroïde est la partie postérieure de l’uvée. Elle a une texture mixte vasculaire et nerveuse, ce qui fait d’elle la membrane nourricière de l’œil. Enfin, la troisième tunique de l’œil, la tunique neurosensorielle, c’est la rétine. C’est elle qui permet la vision. Sa vascularisation est assurée par la choroïde et l’artère centrale de la rétine qui passe par le nerf optique. Deux points sont importants au niveau de la rétine. Tout d’abord, la macula. C’est à ce niveau que se fait la vision centrale, la vision des formes et des couleurs. C’est donc le point essentiel de la vision. Ensuite la papille. C’est le point de départ du nerf optique. On l’appelle aussi tache aveugle (ou tache noire ou tache de Mariotte) car il n’y a pas de vision possible à cet endroit.

Les milieux transparents

L’œil comporte 4 milieux transparents : la cornée, l’humeur aqueuse, le cristallin et le vitré (ou corps vitré).

Le 1er milieu transparent est la cornée qui est la fenêtre de l’œil.

L’humeur aqueuse est le 2ème milieu transparent. Elle a un rôle dans la régulation de la tension oculaire (la tension intraoculaire normale se situe entre 10 et 20 mm Hg) Elle a aussi un rôle métabolique car elle assure, à elle seule, la nutrition du cristallin et de la cornée. L’humeur aqueuse a à peu près la même composition que le sang sauf qu’elle ne contient pas d’hématies. Elle est ainsi totalement transparente.

Le 3ème milieu transparent est le cristallin . C’est une lentille biconvexe, élastique, transparente, non innervée, non vascularisée. Il est relié au corps ciliaire par des ligaments qui forment la zonule de Zinn. Il est nourri par l’humeur aqueuse. L’élasticité du cristallin lui confère un pouvoir de convergence variable rendant possible la mise au point des images sur la rétine : c’est ce qu’on appelle l’accommodation. La perte de transparence conduit à la cataracte.

Le 4ème milieu transparent, le vitré est une masse transparente, gélatineuse, non vascularisée et non innervée. Son rôle est essentiellement un rôle de remplissage puisqu’il occupe les 2/3 du volume de l’œil et contribue au maintien de la forme du globe oculaire. Par son élasticité, il sert d’amortisseur aux chocs.

Les annexes de l’œil

Les paupières. Ce sont 2 voiles musculo-membraneux animés de clignements qui recouvrent la partie antérieure du globe oculaire. Elles étalent le film lacrymal à la surface de l’œil.

L’appareil lacrymal. Le globe oculaire et en particulier la cornée baignent en permanence dans le film lacrymal qui va lui apporter son oxygène et les éléments nutritifs dont elle a besoin.

Ce film est renouvelé et éliminé en permanence par les canalicules lacrymaux dans les fosses nasales.

La conjonctive : très richement vascularisée, la conjonctive est une muqueuse translucide qui relie le globe oculaire aux paupières.

Les muscles oculomoteurs. Ils sont au nombre de 6 : 4 muscles droits (supérieur, inférieur, interne, externe) et 2 muscles obliques. Ils sont fixés sur la sclère. Ils permettent un mouvement parallèle des deux yeux.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
I- Rappel anatomique sur le globe oculaire
II- La cataracte et ses complications post opératoires
II-1. La cataracte
II-2. Les techniques opératoires
II-2-1 L’extraction intracapsulaire
II-2-2 L’extraction extracapsulaire
II-2-3 La phacoémusification
II-2-4 La chirurgie de la cataracte sans sutures
II-3 Les complications post opératoires de la cataracte
II-3-1 Œdème cornéen
II-3-2 Uvéite
II-3-3 Persistance des masses cristalliniennes
II-3-4 Prolapsus de l’iris
II-3-5 Capture de l’implant
II-3-6 Hypertonie par blocage pupillaire
II-3-7 Endophtalmie
II-3-7-1 Le traitement préventif
II-3-7-2 Le traitement curatif
II-3-7-2-1 Traitement médical
II-3-7-2-2 Traitement chirurgical
II-3-8 Hyphéma
II-3-9 L’opacification de la capsule postérieure
II-3-10 Les autres complications
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I- MATERIEL ET METHODES
II-1. Cadre d’étude
II-2. Critères d’inclusion
II-3. Les variables étudiées
II- RESULTATS
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
1. Fréquence
2. Les techniques opératoires
3. Les types de cataracte
4. Les pathologies associées
5. Répartition de chacune des complications en fonction du temps
6. Evolution de l’acuité visuelle des patients
SUGGESTIONS
CONCLUSION

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