Rappel anatomique des os long

RAPPEL ANATOMIQUE DES OS LONGS

LES OS LONGS

Les os longs comportent une diaphyse, deux mรฉtaphyses et deux รฉpiphyses.

LA DIAPHYSE

La diaphyse est longue, formant le canal mรฉdullaire avec une corticale trรจs solide. Le fรฉmur et le tibia sont des os ยซ porteurs ยป qui subissent des contraintes considรฉrables. Ils ont des courbures frontales et sagittales qui augmentent leur rรฉsistance pour mieux supporter les contraintes de compression, de tension et de torsion. La diaphyse des os longs est mal vascularisรฉe au niveau du tiers moyen oรน la vascularisation provient surtout de la pรฉriphรฉrie par les muscles qui y sont insรฉrรฉs . On comprend pourquoi une ostรฉosynthรจse par plaque, comportant obligatoirement une rugination des muscles afin d’exposer l’os, risque de perturber la vascularisation).

LES EPIPHYSES

Les รฉpiphyses sont des zones spongieuses denses en pรฉriphรฉrie et qui sont recouvertes de cartilages articulaires. L’os spongieux est caractรฉrisรฉ par un systรจme de trabรฉculations larges .

LES METAPHYSES

Les mรฉtaphyses sont situรฉes ร  la jonction des diaphyses et des รฉpiphyses. C’est ร  ce niveau que siรจgent les cartilages de croissance, ou cartilages de conjugaison, responsables de la croissance en longueur des os longs.

Ces cartilages de croissance qui apparaissent sur les radiographies comme des lignes ou des solutions de continuitรฉ ne doivent pas รชtre confondus avec des traits de fracture. Ils disparaissent ร  la fin de l’adolescence et fusionnent complรจtement ร  l’ รขge adulte . Ce sont des zones trรจs actives surtout prรจs du genou (extrรฉmitรฉ infรฉrieure du fรฉmur et extrรฉmitรฉ supรฉrieure du tibia, et qui sont responsables de 80 % de la croissance en longueur du membre infรฉrieur) et loin du coude (extrรฉmitรฉ supรฉrieure de l’humรฉrus et poignet qui sont responsables de 75 % de la croissance en longueur du membre supรฉrieur).Les traumatismes des zones de croissance (fractures et dรฉcollements รฉpiphysaires) peuvent perturber la croissance en longueur lorsqu’ils surviennent pendant l’enfance et l’adolescence. Ils peuvent crรฉer une รฉpiphysiodรจse, c’est-ร -dire un arrรชt de la croissance. Une รฉpiphysiodรจse peut รชtre totale, intรฉressant toute la largeur du cartilage de croissance et donnant un arrรชt complet de la croissance. Elle peut siรฉger aussi sur une zone plus รฉtroite, n’entraรฎnant alors qu’un arrรชt localisรฉ de la croissance. Dans ces cas, la poursuite de la croissance dans la zone voisine peut entraรฎner une dรฉviation de l’os.

LE PERIOSTE

Le pรฉrioste est une membrane pรฉriphรฉrique, facile ร  dรฉcoller de l’os chez l’enfant. Il est plus ou moins รฉpais et son รฉpaisseur diminue chez l’adulte. La croissance en largeur des os dรฉpend beaucoup du pรฉrioste. Le pรฉrioste joue un rรดle important dans la consolidation des fractures. Il joue aussi un rรดle de barriรจre entre l’os et les parties molles par exemple en freinant l’extension de certains processus pathologiques allant de l’os vers les parties molles (par exemple, l’ostรฉomyรฉlite et certaines tumeurs osseuses) .

PHYSIOLOGIE OU MECANISME DE Lโ€™OSSIFICATION

LE SYSTEME OSSEUX

Le systรจme osseux constitue l’ensemble des structures rigides du corps qui assurent son maintien, mais รฉgalement la protection d’organes sensibles (cerveau, moelle รฉpiniรจre par exemple). Il participe enfin aux mouvements puisque les muscles s’y insรจrent. Il influence ainsi la faรงon dont les forces musculaires sont appliquรฉes aux leviers osseux. Parmi celles-ci, on distingue l’os, un tissu conjonctif (hautement spรฉcialisรฉ et rigide) et le cartilage (lui aussi classรฉ dans le tissu conjonctif mais de nature plus รฉlastique et sรฉmirigide). Les os se distinguent par une grande variรฉtรฉ de forme, de taille, de vascularisation et de fonction. Les classifications usuelles prennent en compte la position de l’os dans l’organisation gรฉnรฉral du squelette. Ainsi, on distingue le squelette axial (crรขne, colonne vertรฉbrale, cรดte, bassin) et le squelette appendiculaire (les 4 membres).

LA CONSTITUTION DE L’OSย 

On distingue deux parties. Les extrรฉmitรฉs ou รฉpiphyses oรน l’on trouve l’os spongieux, le corps de l’os ou diaphyse, composรฉ essentiellement d’os compact. Il est entourรฉ d’une membrane plus fine, ou pรฉrioste ร  travers laquelle les vaisseaux sanguins vont passer pour aller irriguer le cartilage. Le squelette comprend deux types d’osย  : l’os spongieux et l’os compact. Le premier, poreux et riche en vaisseaux sanguins, se trouve par exemple dans les corps vertรฉbraux et dans les extrรฉmitรฉs des os longs.

Le second, beaucoup plus dur et dense, est prรฉsent dans le pรฉriphรฉrique des os longs des membres qui sont creux dans leur partie centrale. L’os long comprend une partie centrale, la diaphyse (os compact) et deux extrรฉmitรฉs, les รฉpiphyses (os spongieux). Le pourtour de la diaphyse forme le pรฉrioste riche en vaisseaux sanguins, nerfs et ostรฉoblastes (cellules fabriquant les os). Les รฉpiphyses sont recouvertes en partie de cartilage hyalin ou articulaire, lร  oรน les os d’une mรชme articulation entrent en contact et se frottent entre eux. Les deux parties de l’os renferment de la moelle (jaune pour la diaphyse, qui constitue une rรฉserve de graisse, et rouge pour les รฉpiphyses qui participe ร  l’รฉrythropoรฏรจse, c’est-ร -dire ร  la fabrication des รฉrythrocytes ou globules rouges du sang).

LA MATURATION OSSEUSE

Les points d’ossification รฉvoluent avec l’รขge.Des tables d’index permettent d’รฉvaluer et de connaรฎtre cet รขge ainsi que son degrรฉ de maturation biologique. A gauche, on voit la main d’un enfant de 5 ans et ร  droite celle d’un enfant de 12 ans. Les zones entourรฉes permettent de comparer les diffรฉrents degrรฉs d’ossification en fonction de l’รขge. L’รฉvolution de la maturation osseuse se fait dรจs le 2รจme mois de la fรฉcondation et ceci, jusqu’ร  l’รขge adulte. Les os apparaissent pour tous les individus dans le mรชme ordre ; ils se consolident ร  partir de points d’ossifications identiques chez toutes les personnes. Ils prennent ainsi leur taille et leur forme ร  la suite de la fusion de ces points. Puisqu’elles se dรฉroulent sous contrรดle gรฉnรฉtique, ces diffรฉrentes รฉtapes sont prรฉvisibles et sont utilisรฉes pour รฉvaluer l’รขge osseux (fortement corrรฉlรฉes avec l’รขge biologique de l’individu, c’est-ร dire ร  son vรฉritable degrรฉ de dรฉveloppement) par le biais dโ€™une radiographie de la main . Au dรฉbut, apparaissent les diffรฉrentes parties sous la forme de cartilages quasi transparents qui s’ossifient progressivement ร  partir des points d’ossification primaires, spรฉcifiques ร  chaque os (centre de la diaphyse des os longs), et forment un manchon autour de la diaphyse. Chaque รฉpiphyse comprend รฉgalement un point d’ossification secondaire. Les cellules cartilagineuses sont produites par le cartilage de croissance (ou de conjugaison) situรฉ aux extrรฉmitรฉs de la diaphyse. Cette multiplication cellulaire accroรฎt la longueur de l’os. L’os spongieux des รฉpiphyses croรฎt ร  partir de cartilages et non ร  partir de tissu osseux. L’รฉpaisseur du cartilage de croissance diminue au fur et ร  mesure que l’enfant vieillit et finit par disparaรฎtre entre 20 et 25 ans lorsque les รฉpiphyses se soudent ร  la diaphyse (ligne รฉpiphysaire). Les processus complexes de maturation contrรดlent la croissance osseuse .

Elle se fait par l’invasion progressive d’un modรจle cartilagineux du futur os. Cette croissance commence par l’apparition des points d’ossification primaires (au niveau de la diaphyse) avec prolifรฉration de capillaires. Puis, ce sont les points secondaires (au niveau des รฉpiphyses) qui apparaissent. Une cavitรฉ se forme ร  l’intรฉrieur de la diaphyse. Elle accueillera la moelle รฉpiniรจre.

Le rapport de stage ou le pfe est un document dโ€™analyse, de synthรจse et dโ€™รฉvaluation de votre apprentissage, cโ€™est pour cela chatpfe.com propose le tรฉlรฉchargement des modรจles complet de projet de fin dโ€™รฉtude, rapport de stage, mรฉmoire, pfe, thรจse, pour connaรฎtre la mรฉthodologie ร  avoir et savoir comment construire les parties dโ€™un projet de fin dโ€™รฉtude.

Table des matiรจres

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS ET REVUE DE LITTERATURE
I – RAPPEL ANATOMIQUE DES OS LONG
I – 1 – La diaphyse
I – 2 – Les รฉpiphyses
I – 3 – Les mรฉtaphyses
I – 4 – Le pรฉrioste
II – PHYSIOLOGIE OU MECANISME DE Lโ€™OSSIFICATION
II – 1 – Le systรจme osseux
II – 2 – La constitution de l’os
II – 3 – La maturation osseuse
II – 4 – Le mรฉcanisme de la croissance
II – 5 – Les facteurs d’influence
III – LES MECANISMES DE CONSOLIDATION DES FRACTURES
IV – LES TRAITEMENTS ORTHOPEDIQUES
IV – 1 – Les moyens et techniques
IV – 1 – 1 – La pรฉriode initiale
IV – 1 – 2 – La deuxiรจme pรฉriode
IV – 2 – Indication
IV – 2 – 1 – En fonction de l’รขge
IV – 2 – 2 – En fonction du trait de fracture
IV – 2 – 3 – Indications en fonction du siรจge de la fracture
IV – 2 – 4 – Les surveillances d’un plรขtre
IV – 3 – Les durรฉes de la consolidation
V โ€“ LES RESULTATS DU TRAITEMENT ORTHOPEDIQUE
V – 1 – Les diffรฉrentes complications possibles du traitement orthopรฉdique
V – 1 – 1 – Les complications prรฉcoces
V – 1 – 2 – Les complications secondaires
V – 1 – 3 – Les complications tardives
DEUXIEME PARTIE : METHODOLOGIE ET RESULTATS
I – JUSTIFICATION
II – MATERIELS ET METHODE
II – 1 – Critรจres dโ€™inclusions
II – 2 – Critรจres dโ€™exclusion
II – 3 – Mรฉthode
III – RESULTATS
III – 1 – Les donnรฉes relatives aux tradipraticiens
III – 2 – Les aspects รฉpidรฉmiologiques des fractures des membres
III – 2 – 1 – La frรฉquence annuelle
III – 2 – 2 – Lโ€™รขge
III – 2 – 3 – Le sexe
III – 3 – Les causes du traumatisme
III – 4 – Les membres atteints
III – 5 – Les cotรฉs atteints
III – 6 – Lโ€™รฉtude anatomo clinique des fractures
III – 7 – Les durรฉes du traitement
III – 8 – Les complications et รฉvolutions
III – 9 – Les critรจres dโ€™รฉvaluation
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS
NOS COMMENTAIRES
I – LES ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES
I – 1 – La frรฉquence
I – 2 – Lโ€™รขge
I – 3 – Le sexe
II – SELON LES MECANISMES
III – LES MEMBRES ATTEINTS
IV – LES COTES ATTEINTS
V – LA DUREE DU TRAITEMENT
VI – ETUDE ANATOMO-CLINIQUE
VII – LES RESULTATS
SUGGESTION
I – CONCERNANT LES POPULATIONS
II – CONSERNANT LES TRADIPRATICIENS
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

Lire le rapport complet

Tรฉlรฉcharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiรฉe. Les champs obligatoires sont indiquรฉs avec *