Race arabe barbe ou cheval du sahel de type barbe

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Principales races de chevaux au Cameroun

Races locales

Dans la plupart des pays subsahariens en général et au Cameroun en particulier, il n’est pas aisé de définir une pureté raciale pour les chevaux autochtones.
En effet, les races locales ont subi beaucoup de croisements aussi bien entre elles qu’avec les races importées.
Au Cameroun, les chevaux de race locale sont :

Le poney du Logone ou poney kirdi

C’est un cheval de petite taille 1,20 à 1,25 m au garrot qui pèse entre 150 et 200 Kg avec une tête massive et lourde de profil rectiligne longue et un peu chargée en ganaches. Le front est large et plat, le chanfrein plutôt droit, le bout du nez assez volumineux, l’œil est couvert, expressif ; les arcades orbitaires ne sont pas très saillants on le trouve dans la région du Logone et du wandala . Ils sont présents dans une zone de répartition de glossine (31).

La race Dongolaw

C’est un cheval convexe, eumetrique, longiligne avec un chanfrein très fortement convexe, donnant à sa tête une caractéristique très particulière. Son dos est droit et toutes les robes existent. Le rouan domine présentant souvent des balzans haut chaussées. Animal puissant, il a du sang et du caractère ; il peut atteindre 1,50 m au garrot et pèse environ 300 kg.

La race arabe barbe ou cheval du sahel de type barbe

C’est un cheval eumetrique au profil droit ou quelque fois convexe ; l’avant-main développé, le rein long, la croupe oblique et la queue attachée bas. Toutes les robes existent. Ce cheval possède de bien meilleures qualités de course que le Dongolaw.

Le cheval anglo-arabe

Issu du croissement des pur sang Anglais et Arabe, le cheval de pur sang anglo-arabe à un profil rectiligne, une conformation robuste et équilibrée, une tête fine, un front large. Il est rustique et endurant. Sa robe est alezane ou baie, rarement grise. Il mesure 1,45 à 1,60m au garrot. (14)

Races importées

L’importance du sang étranger améliorateur a intéressé les Purs-sangs Anglais et Arabe.

Pur-sang Anglais

De type rectiligne, le cheval anglais de course a une tête légère et expressive, un profil droit , un front large, les oreilles un peu longues, les nasaux larges, une poitrine haute et profonde. Sa robe est alezane ou baie, rarement grise.
C’est un animal présentant un équilibre parfait au travail, un démarrage rapide et une allure légère, lui permettant de couvrir du terrain sans trop d’effort.

Pur-sang Arabe

Originaire du plateau central d’Asie, le cheval de pur-sang Arabe a un front et un chanfrein plats, une tête carrée, des oreilles fines, une encolure droite et bien musclée avec de bons aplombs. C’est un cheval résistant, sobre mais moins rapide que le pur-sang anglais. Sa robe est grise rarement alezan ou baie. Il mesure au garrot 1,40 à 1,55 m avec un poids d’environ 350 à 400 kg.

Autres races

Ce sont les divers produits de croisement obtenus à partir des étalons importés et des juments locales.

Alimentation des chevaux

Comportement alimentaire des chevaux

Les chevaux ont les particularités anatomiques, à s’avoir : un estomac réduit et un gros intestin très développé. Ils sont monogastrique herbivore avec une bonne aptitude à ajuster le niveau de leur consommation volontaire de fourrage en vue de couvrir leurs besoins énergétiques. Consommateur lent, quelque peu gaspilleur, le cheval apprécie les rations facilement ingestibles et digestibles à base de fourrages jeunes, de matières premières sucrées. Il préfère les présentations en granulés plutôt que les farines.
La prise de nourriture doit se faire dans une ambiance calme pour permettre à l’animal de nature nerveuse et inquiète, de maintenir son équilibre psychique favorable à une bonne digestion.

Digestion des aliments

Le cheval cumule une digestion enzymatique et microbienne. Les aliments ingérés subissent une mastication efficace accompagnée d’une insalivation abondante. Le transit gastrique est très accéléré, l’estomac laisse passer 2/3 de chaque repas en une heure, le dernier tiers est retenu pendant 5 à 6 heures. L’intestin grêle, siège de la digestion enzymatique, est franchi en 1 à 2 heures. Par contre, le séjour des digesta dans le gros intestin où a lieu la digestion microbienne dure près de 30 à 34 heures dont 5 heures environ dans le cæcum. Ceci fait du colon un élément essentiel de la digestion chez le cheval. La situation du colon prédispose le cheval à d’éventuelles carences surtout chez le cheval de pur-sang, particulièrement chez le jeune, les reproducteurs, en période d’entraînement et de compétition. L’équilibre de la ration doit en tenir compte (34).

Besoins en protéines

Les chevaux absorbent les acides aminés au niveau de leur intestin grêle. Les adultes peuvent néanmoins utiliser une quantité d’azote non protéique comme l’urée mais d’efficacité inférieure à celle des protéines alimentaires.
La qualité et la quantité des protéines sont importantes chez le jeune ; la protéine du lait étant plus efficace que celle du lin.

Besoins en minéraux

Macro-éléments

Les besoins en calcium et phosphore sont importants chez les chevaux en activité (développement et minéralisation du squelette, sécrétion lactée).
Pour le sodium, 25 à 30 g/animal/jour sont nécessaires pour l’entretien. Les apports en potassium, soufre et magnésium sont aussi recommandés.

Oligo-éléments

Les besoins en fer du cheval en croissance sont évalués à 50 mg/kg de matière sèche et à 40 ppm chez l’adulte. Quant au cuivre, il faut 8 ppm chez le poulain contre 10 ppm chez l’adulte. Le sélénium est apporté à raison de 0,1 à 0,2 ppm. Le zinc, le cobalt, le manganèse et l’iode doivent être apportés dans l’alimentation du cheval (24).

Besoins en vitamines

Les besoins en vitamines du cheval et leur couverture sont mal connus. Si les besoins en vitamines liposolubles semblent à peu près bien précisés, les exigences en vitamines hydrosolubles sont encore plus ou moins hypothétiques.

Vitamines liposolubles

Il s’agit des vitamines A, D, E et K dont les apports recommandés varient en fonction de l’âge et du statut physiologique (fin de gestation, début de lactation) de l’animal.

Vitamines hydrosolubles

Elles regroupent les vitamines du groupe B et la vitamine C qui dans les conditions normales sont synthétisées en quantité suffisante par la microflore digestive. Ainsi, le cheval adulte ne semble souffrir d’aucune carence en vitamines hydrosolubles.

Besoins en eau

L’eau doit être mise en permanence à la disposition du cheval pour lui permettre d’ajuster sa prise en fonction de ses besoins.
Cependant, la quantité d’eau bue augmente avec la température ambiante de 0,3 à 1 litre par kilogramme de matière sèche ingérée lorsque la température passe de 15 à 20 et 25°C respectivement.

Les aliments du cheval

Céréales et dérivés

Le mil et le maïs sont les principaux grains rencontrés en Afrique. Le blé, l’orge et l’avoine importés d’Europe sont d’un usage restreint.
Parmi les sous-produits de grains, les sons de mil, de maïs et de blé sont couramment utilisés. Au Cameroun, le mil est servi dans le « bouha », sac en jute ou fait à l’aide d’une portion de sac à mil. Ce récipient présente l’avantage de pouvoir suivre le cheval dans ses déplacements. Les charretiers en font largement usage le faisant porter au cheval en muselière à ses moments de repos. L’inconvénient réside dans l’inhalation de particules alimentaires.

Aliments grossiers

Le foin de qualité est une bonne source d’énergie pour les chevaux à l’entretien ; lors de productions élevées, on y associe les grains.
Les ensilages d’herbe préfanés et ceux de maïs ayant une teneur élevée en matière sèche sont bien utilisés par le cheval. Toutefois, il y a lieu d’éviter le salissement par la terre lors de la fauche. Le niveau moyen de consommation se situe aux environs de 2 kg de matière sèche par 100 kg de poids vif avec les rations mixtes usuelles et peut s’élever jusqu’à 3 kg de matière sèche par 100 kg de poids vif en fonction des besoins physiologiques (24).
De nombreuses espèces végétales sont appétées par les chevaux au Sénégal. Les plus utilisées sont : Echinochloa sp. ; Brachiaria sp. ; Zornia glochidiata ; Dactylotecnium aegyptiacum ; Digitaria sp. et Alysicarpus glumaceus.

Reproduction chez la jument

Le but principal que se fixe tout éleveur en possession d’une jument est « de faire naître et de favoriser la croissance d’un poulain ». C’est là l’une des phases essentielles de l’élevage du cheval. Au Sénégal, les travaux de recherche effectués sur la jument locale à Dahra (1)
montrent que :
ƒ la puberté apparaît entre 7 et 8 mois ;
ƒ la durée de l’œstrus est de 6,3 ± 0,3 j ;
ƒ l’inter œstrus dure 16,3 ± 0,8 j ;
ƒ le retour en chaleur après mise bas intervient après 11,3 ± 2,9 j ;
ƒ l’âge de la première gestation est normalement de 3 à 4 ans ;
ƒ A la puberté, différents éléments permettent de détecter la chaleur chez la pouliche.

La détection de chaleur

Outre la technique de l’étalon souffleur, la chaleur se détecte également par l’examen des voies génitales et des ovaires.

La technique de l’étalon souffleur

Il s’agit d’un test effectué par l’étalonnier qui consiste à faire promener un étalon dit souffleur derrière la clôture des juments à l’herbage. Ceci incite les juments en chaleur à se rapprocher du mâle. Selon WATRIGANT cité par NDIAYE (26) : lorsque la jument est effectivement en chaleur, « l’on voit sa physionomie s’éclaircir. Elle piétine, s’agite et hennit doucement, redresse la queue, se campe, découvrant les lèvres de sa vulve gonflées, congestionnées ». Ces signes attirent souvent l’attention de l’éleveur qui fait appel à l’étalon souffleur. Mais ces manifestations ne sont pas toujours aussi nettes. C’est ainsi que par cette technique, seule un peu plus de la moitié des éleveurs de chevaux Marocains arrivent à le reconnaître. Il sera alors prudent de procéder à un examen minutieux des ovaires et des voies génitales.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR L’ELEVAGE ET LES METIERS DU CHEVAL
CHAPITRE 1 : CONNAISSANCES DE LA GEOGRAPHIE DU CAMEROUN
1.1. GEOGRAPHIE PHYSIQUE
1.1.1. Situation géographique et aspects physiques
1.1.2 Climat
1.2 CADRE HUMAIN
1.3. ELEVAGE DU CHEVAL AU CAMEROUN
1.3.1. Mode d’élevage
1.3.1.1. Système traditionnel
1.3.1.2 Système moderne
1.3.1.2.1. Types d’écuries
1.3.2. Principales races de chevaux au Cameroun
1.3.2.1. Races locales
1.3.2.1.1. Poney du Logone ou poney kirdi
1.3.2.1.2 Race Dongolaw
1.3.2.1.3 Race arabe barbe ou cheval du sahel de type barbe
1.3.2.1.4 Cheval anglo-arabe
1.3.2.2. Races importées
1.3.2.2.1. Pur-sang Anglais
1.3.2.2.2. Pur-sang Arabe
1.3.2.3. Autres races
1.3.3. Effectifs et répartition des chevaux par Province
1.3.3.1. Effectifs de chevaux
1.3.3.2. Répartition des chevaux par région
1.3.3.3 Différentes phases de la vie du cheval
1.3.4. Alimentation des chevaux
1.3.4.1. Comportement alimentaire des chevaux
1.3.4.2. Digestion des aliments
1.3.4.3. Besoins nutritionnels
1.3.4.3.1. Besoins en énergie
1.3.4.3.2. Besoins en protéines
1.3.4.3.3. Besoins en minéraux
1.3.4.3.3.1. Macro-éléments
1.3.4.3.3.2. Oligo-éléments
1.3.4.3.4. Besoins en vitamines
1.3.4.3.4.1. Vitamines liposolubles
1.3.4.3.4.2. Vitamines hydrosolubles
1.3.4.3.5. Besoins en eau
1.3.4.4. Aliments du cheval
1.3.4.4.1. Céréales et dérivés
1.3.4.4.2. Aliments grossiers
1.3.5. Reproduction chez la jument
1.3.5.1. Détection de chaleur
1.3.5.1.1. Technique de l’étalon souffleur
1.3.5.1.2. Examen des ovaires
1.3.5.1.3. Examen du col de l’utérus et du vagin
1.3.5.2. Saillie
1.3.5.2.1. Monte naturelle
1.3.5.2.2. Insémination artificielle (IA)
1.3.5.3. Gestation
1.3.5.4. Naissance et sevrage
1.3.6. Principales pathologies des chevaux
1.3.6.1. Maladies virales
1.3.6.2. Malades bactériennes
1.3.6.3. Maladies parasitaires
1.3.6.4. Autres affections courantes
1.3.7. Importance socio-économique du cheval
1.3.7.1. Aspects économiques
1.3.7.1.1. Traction hippomobile
1.3.7.1.1.1. Milieu rural
1.3.7.1.1.2. Milieu urbain
1.3.7.1.2. Consommation hippophagique
1.3.7.1.2.1. Viande de cheval
1.3.7.1.2.2. Lait de jument
1.3.7.1.3. Courses hippiques
1.3.7.2. Aspect social
1.3.7.2.1. Fantasia
CHAPITRE 2 : LES METIERS LIES AU CHEVAL
2.1. DOMAINE AGRICOLE
2.1.1. Eleveurs de chevaux
2.1.2. Palefrenier
2.1.3. Maréchal ferrant
2.1.4. Sellier
2.1.5. Conducteur d’attelage hippomobile
2.1.6. Technicien de reproduction
2.2. DOMAINE DE L’EQUITATION
2.2.1. Moniteur d’équitation
2.2.2. Instructeur d’équitation
2.2.3. Professeur d’équitation
2.2.4. Animateur équestre
2.2.5. Gestionnaire de manège équestre
2.3. DOMAINE DU TOURISME
2.3.1. Accompagnateur de Tourisme Equestre (ATE)
2.3.2. Guide de Tourisme Equestre (GTE)
2.3.3. Maître randonneur
2.4. DOMAINE DES COURSES
2.4.1. Entraîneur
2.4.2. Jockey
2.4.3. Lad jockey
2.5. DOMAINE DE LA SANTE
2.5.1. Vétérinaire équin
2.5.1.1. Examen clinique
2.5.1.2. Examens complémentaires
2.5.2. Ostéopathe équin
2.6. AUTRES METIERS
2.6.1. Commercialisation des chevaux
2.6.1.1 Négociants
2.6.1.2. Agences
3.6.2 Escadron à cheval
DEUXIEME PARTIE: LES METIERS LIES A L’ELEVAGE DU CHEVAL AU CAMEROUN
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES DE TRAVAIL
1.1. ZONE D’ENQUETE
1.2. REALISATION DES ENQUETES DE TERRAINS
1.2.1 Phase préparatoire
1.2.2. Enquête proprement dite
1.2.2.1 Choix et échantillonnage des personnes cibles
1.2.2.2. Administration du questionnaire
1.3. TRAITEMENT DES DONNEES
1.3.1. Dépouillement des données
1.3.2. Analyse statistique
CHAPITRE 2 : RESULTATS
2.1. ADMINISTRATION DES QUESTIONNAIRES AUPRES DES PROPRIETAIRES
2.1.1. Conduite de l’élevage du cheval
2.1.2. Organisation de la filière équine
2.1.3. Autres activités
2.2. ADMINISTRATION DES QUESTIONNAIRES AUPRES DES CENTRES EQUESTRES
2.2.1. Date de création et nature des centres
2.2.2. Races et effectif de chevaux élevées
2.2.3. Métiers rencontrés dans les centres équestres
2.2.4. Formation du personnel
2.3. ADMINISTRATION DES QUESTIONNAIRES AUPRES DES VETERINAIRES
2.3.1. Prestation de service
2.3.1.1. Soins vétérinaires et prévention des maladies
2.3.1.2. Vente des médicaments vétérinaires
2.3.2. Formation spécialisée des vétérinaires
2.4. PROBLEMES LIES A L’ELEVAGE DU CHEVAL
2.4.1. Contraintes sanitaires
2.4.2. Contraintes alimentaires
2.4.3. Contraintes de la reproduction
2.4.4. Autres problèmes rencontrés par les éleveurs
CHAPITRE 3 : DISCUSSION
3.1. METHODE D’ETUDE ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE
3.2. LES RESULTATS
3.2.1. Propriétaires et éleveurs de chevaux
3.2.1.1. Typologie des propriétaires
3.2.1.2. Conduite de l’élevage du cheval
3.2.1.3. Utilisations du cheval par les propriétaires
3.2.1.4 Formation des acteurs de la filière
3.2.1.5. Organisation de la filière équine
3.2.1.6. Métiers rencontrés
3.2.2. Centres équestres
3.2.2.1. Nature des centres équestres
3.2.2.2. Métiers rencontrés dans les centres équestres
3.2.2.3. Formation du personnel des centres équestres
3.2.3. Au niveau des vétérinaires
3.2.4. Problèmes rencontrés par les éleveurs
CHAPITRE 4 : RECOMMANDATIONS
4.1. RECOMMANDATIONS A L’ETAT
4.2. RECOMMANDATIONS AUX INSTITUTIONS DE RECHERCHE ET DE FORMATION
4.2.1. Professionnalisation de la filière
4.2.1.1. Formation aux métiers du cheval
4.2.1.2. Création d’une structure d’encadrement des éleveurs
4.2.1.3. Programme de recherche
4.3. RECOMMANDATIONS AUX AUTRES ACTEURS DE LA FILIERE EQUINE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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