Qu'est-ce que le référencement ?

La rédaction web

Mon travail consistait principalement à rédiger des textes pour améliorer le référencement et le positionnement des sites des clients de l’agence. Cela m’a amené à écrire des articles sur des sujets aussi différents les uns que les autres : la mosaïque, le mandataire automobile, les meubles de salle de bain, les sites de rencontre…
J’ai également rédigé des introductions de rubriques pour un site de jouets pour enfants, des sites de stage de pilotage automobile, un site de vente de figurines, pour présenter les services d’hôpitaux…
Voilà en ce qui concerne la partie rédaction. Mais ce n’était pas le seul aspect de mon stage.

Les analyses de statistiques

L’autre aspect de mon travail consistait à réaliser des analyses de statistiques. Elles sont réalisées environ tous les deux mois pour montrer au client l’évolution du référencement de son site.
L’analyse de statistiques s’effectue à partir de Google Analytics. Elle montre diverses statistiques intéressantes, telles que le nombre de visiteurs sur une période donnée, les motsclés d’accès au site, la source de trafic, etc.
Vous pouvez retrouver la première page d’une analyse de statistiques en annexes, page 72. Google Analytics est un outil gratuit de Google qui s’installe dans le code source d’un site web afin de relever des données statistiques sur la fréquentation d’un site. Les données recueillies sont diverses : nombre de visites, taux de rebond, temps moyen passé sur le site, provenance des visiteurs, nombre de visites en provenance du référencement naturel ou payant (Adwords), etc.
En annexes, on peut voir ce que l’on obtient pour le site www.duodestin.com : il s’agit du tableau de bord qui regroupe les informations principales et générales du site sur une période donnée, ici du 10 Juillet au 9 Août 2009.
En annexes, page 73, vous pouvez retrouvez le tableau de bord de Google Analytics.

Les analyses de positionnement

Je devais également faire des analyses de positionnement. Celles-ci (faites à partir d’audits réalisés avec l’outil Agent Web Ranking) sont envoyées aussi tous les deux mois aux clients pour montrer comment évolue leur positionnement dans les moteurs de recherche.
L’analyse de positionnement montre l’évolution du nombre de positions sur les pages 1,2 et 3 et 4 ainsi que le nombre de premières positions sur chaque moteur de recherche. Mais elle comporte également la liste et la position des expressions clés sur chaque moteur de recherche.
A la page 74 des annexes, vous trouverez le tableau de statistiques d’une analyse de positionnement, et page 75 une page d’analyse de positionnement.

Les inscriptions dans les annuaires

Une partie du référencement consiste à inscrire un site dans des annuaires pour améliorer sa popularité. Il y avait deux méthodes pour effectuer ces inscriptions.
La première consiste à chercher des annuaires spécialisés dans les moteurs de recherche. Les annuaires peuvent être généralistes, dans ce cas on inscrit le site web dans la catégorie correspondant à son activité. Ou les annuaires peuvent être spécialisés, on cherche alors des annuaires spécialisés dans le domaine du site web que l’on souhaite inscrire. Quand on a choisi les annuaires, il faut remplir manuellement toutes les informations qui sont demandées.
La deuxième méthode est la même, sauf que l’on se sert d’un outil de référencement manuel assisté, dans notre cas, il s’agit de Ref You.
J’ai donc effectué des inscriptions pour différents sites, comme Gracieuse Orient.
C’est un site de vente de mobilier et d’accessoires de décoration asiatiques. J’ai donc cherché des annuaires spécialisés dans les meubles et j’ai inscrit le site dans les catégories « meubles chinois », par exemple, quand de telles rubriques existent. J’ai également fait des inscriptions d’annuaire pour le site www.mr-devis.com à l’aide de l’outil Ref You, http://refvou.corn/.
A la page 78 des annexes, vous trouverez un exemple d’un annuaire sur lequel le site Mr Devis est inscrit. Ce site est un outil de référencement manuel assisté. Le but est d’inscrire un site web dans des annuaires rapidement. Les annuaires proposés sont classés par catégories, et il suffit de remplir les champs proposés qui apparaîtront ensuite dans l’annuaire auquel il est soumis si l’inscription est validée.
Ref You propose plusieurs annuaires, et c’est au référenceur de déterminer si celui-ci est de qualité ou non et, par conséquent, s’il peut soumettre ou non le site à référencer, notamment grâce à l’aide du Page Rank qui est indiqué.
Comme nous pouvons le voir sur la capture d’écran ci-dessous, on peut ajouter plusieurs sites pour un même compte

Les audits

J’ai également effectué des audits avec le logiciel Agent Web Ranking. Cela consiste à lancer l’audit du site d’un client sur chaque moteur de recherche pour obtenir le positionnement. Tout cela se fait automatiquement, il faut lancer l’audit et vérifier que celui-ci se déroule correctement.
Les minis audits sont les audits proposés gratuitement par le site d’Aeronet. Les personnes intéressées envoient les mots-clés qu’elles souhaitent tester et l’agence se charge de faire l’audit et d’envoyer les résultats à la personne. Le but est d’avoir de nouveaux clients.

La recherche d’occurrences

Pour bien référencer un site, il faut choisir les bons mots-clés. J’ai effectué des recherches d’occurrences. Cela consiste à rechercher quels sont les meilleurs mots-clés selon le secteur d’activité du client. Il faut des mots-clés à la fois recherchés et peu concurrentiels pour réussir à positionner le site sur ces expressions.
Ces recherches sont effectuées à l’aide d’un outil gratuit mis à disposition par Google : Google Adwords.
Google Adwords est un outil très utile pour établir la liste des mots-clés d’un site. En effet, il suffit d’entrer une ou plusieurs expressions pour obtenir une liste d’expressions avec leur volume de recherche au mois et générique, ainsi que la concurrence entre annonceurs.
Des options permettent d’afficher des synonymes et d’afficher des suggestions de mots-clés.

L’écriture web : essai de définition

Une notion qui se cherche encore

Avant de parler concrètement de l’écriture web adaptée au référencement, il convient de donner une définition de cette notion. Nous tenons à préciser que toutes les notions liées au référencement seront expliquées dans la partie suivante de ce mémoire.
L’écriture web est une notion encore floue, car elle ne cesse de changer et d’évoluer. Celle-ci est apparue avec l’invention d’Internet : elle désigne une méthode d’écriture utilisée sur le médium qu’est le web.
Pour tenter de donner une définition, nous allons nous appuyer sur les théories de plusieurs personnes. Chacune donnant un angle différent de l’écriture web, cela nous permettra de faire une définition regroupant les divers aspects de cette notion.
Commençons par étudier celle de l’Office Québécois de la Langue Française. Celui-ci la définit de la manière suivante : « Style d’écriture propre au Web, proche du multimédia, qui se caractérise par l’hypertexte et l’interactivité, dont le rôle est de maximiser la lisibilité et la perception des informations proposées dans un site Web, en tenant compte des contraintes d’espace et d’affichage qui y sont rattachées. »2 Selon cette définition, l’écriture web se caractérise avant tout par l’utilisation de l’hypertexte et par l’interactivité tout en adaptant les textes aux contraintes d’un écran.
Pour Jakob Nielsen, expert reconnu dans les domaines de l’utilisabilité et de l’ergonomie des sites web, l’écriture web se définit comme « a sériés ofguideUnes designed to double the usability of a web site by writingfor the way people read online »3 (l’écriture web est « une série de lignes directrices visant à renforcer l’utilisabilité d’un site web en écrivant à la façon dont les gens lisent en ligne »). Ici, ce qui prime, c’est le fait qu’il faille adapter son écriture à la façon dont les internautes lisent. Nous avons d’ailleurs vu dans l’introduction que Nielsen a fait une étude sur la façon de lire des internautes. C’est le point de vue de l’utilisabilité qui est pris en compte.
Si l’on examine maintenant la définition de Crawford Kilian, professeur d’écriture interactive : « webwriting is a good writing adapted to the limits ofthe Web as a médium and to the needs ofthe Web users »4 (« l’écriture web est une bonne écriture adaptée au limites du web, ainsi qu’aux besoins des internautes »).
Ici, l’accent est mis sur le besoin des internautes et sur les limites du web.
En étudiant ces différentes définitions, nous pouvons dégager plusieurs caractéristiques de l’écriture web : c’est une écriture prenant en compte les habitudes de lecture des internautes sur ce support, adaptée au format qu’est le web et qui permet d’utiliser l’hypertexte pour rendre lisible les informations.
Nous allons donc étudier ces points plus en détails.

Des habitudes de lecture différentes

Comme nous l’avons précisé dans l’introduction, la lecture sur écran est différente de la lecture sur papier : elle est plus lente, non linéaire et les internautes ont tendance à passer d’une fenêtre à une autre grâce aux liens hypertextes.
Nous pouvons affirmer cela grâce aux travaux de Nielsen qui donne, entre autre, deux critères de lecture sur écran : la concision et le balayage.
Il faut être concis car le lecteur lit moins vite sur un écran. Le balayage désigne le fait que 79% des lecteurs scannent les informations contenues sur une page, ils lisent en diagonale.
Si l’on s’intéresse maintenant à Michel Cartier, et à son livre Le Web de 3e génération, on apprend qu’il y a trois types de lecture : le repérage, le balayage et la profondeur.
Le repérage désigne le fait que les internautes survolent le texte, en ne choisissant que 60% des informations qu’il contient. Le balayage consiste à lire les grandes lignes du texte en le découpant en paquets de sept éléments d’informations. Enfin, la lecture en profondeur est une lecture plus soutenue, on décortique le sens du texte.
Au regard de ces études, on comprend qu’il faille bien réfléchir à la structure d’un texte que l’on publiera sur le web. En effet, selon Joël Ronez, l’œil doit voir immédiatement la structure de la page et la hiérarchie des informations.

La concision

Nous l’avons précisé plusieurs fois auparavant, les habitudes de lecture sur écran sont différentes de celles sur papier. Sur écran, l’œil se fatigue plus vite ce qui a pour conséquence que le lecteur décrochera plus vite d’un texte qu’il juge trop long.
C’est pourquoi, quand on écrit pour le web, il faut être concis.
La concision consiste à faire des phrases courtes, plus courtes que si l’on écrivait pour un format papier (environ 50% de moins). Pour réussir à être concis, il ne faut garder que le meilleur du sujet que l’on traite.
Une méthode simple pour être concis est tout simplement d’éviter les répétitions. En effet, cela ne sert à rien de répéter trois fois la même chose, le lecteur a compris l’information qu’on lui présente et cela n’aurait pour effet que de rallonger le texte.
Un autre moyen est d’éviter l’emploi de périphrases qui ont pour effet d’allonger les phrases, alors que l’on peut dire la même chose avec un seul mot. Par exemple, sur Internet, on ne va pas employer « l’Ile de beauté », mais on va plutôt parler de la Corse. De plus, il est recommandé de mettre une seule idée par phrase. Ce conseil permet de ne pas se disperser, et de développer une idée, d’en dire l’essentiel sans perdre le lecteur dans un flot d’informations.
Pour résumer en quoi consiste la concision, nous pouvons nous référer à la définition de Joël Ronez : il faut « des mots courts, connus, concrets, précis. Phrases courtes, de structure simple, de forme active, au temps présent, avec un seul message essentiel par phrase, placé en son début ».
Pour être concis, Joël Ronez recommande de rédiger des phrases comportant, dans l’idéal, 12 à 15 mots. Une phrase de 15 à 20 mots est encore acceptable, mais au-delà de 38 mots, la phrase sera trop longue, il faudra alors la réduire, car le lecteur risque d’abandonner sa lecture.
Attention toutefois à ne pas tomber dans la monotonie. Un texte entièrement écrit en phrases courtes risquerait de lasser le lecteur. Or, il ne faut pas oublier que c’est pour lui que l’on écrit.
Ainsi, alterner des phrases courtes et des phrases un peu plus longues et utiliser la ponctuation pour rythmer le texte le rendra dynamique et agréable à lire.
L’une des caractéristiques de l’écriture web est qu’elle permet d’insérer dans le texte des liens hypertextes.

Les liens hypertextes

Nous l’avons vu dans la partie consacrée à la définition de l’écriture web, celle-ci est une forme d’écriture qui permet d’utiliser l’hypertexte. Les liens hypertextes permettent à l’internaute d’avoir accès à davantage d’informations sur le site même ou sur un autre site.
Il y a deux types de liens hypertextes : les liens internes et les liens externes.
Les liens internes renvoient à un élément sur la même page du site sur lequel on navigue ou vers une autre page du site. Ce peut être, par exemple, un sommaire composé de liens hypertextes dont chacun renvoie à une partie du texte.