Qu’est-ce que la vitamine D

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D’oรน vient la vitamine D ?

Chez lโ€™Homme, tout dรฉbute par un dรฉrivรฉ du cholestรฉrol naturellement prรฉsent dans notre corps grรขce ร  lโ€™alimentation, le 7-dรฉhydrocholestรฉrol. Celui-ci est modifiรฉ chimiquement au niveau de la peau par les rayons ultraviolets B du soleil pour former le cholรฉcalcifรฉrol ou Vitamine D3. Celle-ci est aussi produite par dโ€™autres animaux. La vitamine D2 ou ergocalcifรฉrol est produite par certaines plantes tels les champignons, les levures et quelques cรฉrรฉales mais en trรจs faible quantitรฉ.
On estime que 80% de la vitamine D circulante est synthรฉtisรฉe par notre peau (vitamine D3) et que seulement 20% est absorbรฉe par voie alimentaire (vitamine D3 dโ€™origine animale ou vitamine D2 dโ€™origine vรฉgรฉtale) lorsque l’alimentation est diversifiรฉe. La vitamine D (quโ€™elle soit D2 ou D3) circulante dans le sang est hydroxylรฉe en 25-OH-vitamine D par le foie de maniรจre peu rรฉgulรฉe, raison pour laquelle on considรจre que la concentration plasmatique de 25-OH-vitD reprรฉsente les stocks en vitamine D de lโ€™organisme.
La 25-OH-vitD est ensuite transportรฉe jusquโ€™au rein oรน elle est hydroxylรฉe en 1,25-OH-vitD ou en 24,25-OH-vitD. La forme 1,25-OH-vitD est la forme active et cette hydroxylation de la vitamine D est finement rรฉgulรฉe par la parathormone (PTH) synthรฉtisรฉe par les glandes parathyroรฏdes. La forme 24,25-OH-vitD est la forme inactive hydrosoluble, qui permet lโ€™รฉlimination biliaire de lโ€™excรจs de vitamine D et limite les risques de surdosage.

Quel est son rรดle?

La 1,25-OH-vitD circulante ร  un taux normal agit au niveau de l’intestin pour augmenter lโ€™absorption du calcium et agit au niveau de la parathyroรฏde (composรฉe de 4 glandes) pour freiner la production de PTH (parathyroรฏde hormone) permettant un rรฉtrocontrรดle nรฉgatif.
Ainsi, la vitamine D permet de maintenir une calcรฉmie normale sans mobiliser le calcium osseux. En cas de carence en vitamine D, la calcรฉmie diminue et la parathyroรฏde, trรจs sensible aux variations de la calcรฉmie, produit de la PTH. La PTH agit sur le tissu osseux afin de libรฉrer immรฉdiatement du calcium, stimule lโ€™hydroxylation de la 25-OH-vitD en 1,25-vitD pour accroรฎtre lโ€™absorption intestinale du calcium et favorise la rรฉabsorption rรฉnale du calcium tout en diminuant l’absorption rรฉnale et digestive du phosphore.
Outre la physiopathologie de la rรฉgulation du calcium, la vitamine D semble bรฉnรฉfique ร  toutes les รฉtapes de la vie:
โ€ข Chez l’enfant, la vitamine D agit au niveau de la croissance osseuse en permettant d’obtenir un taux de calcium idรฉal et ainsi acquรฉrir une minรฉralisation osseuse de qualitรฉ. En effet, 90 % de la masse osseuse dรฉfinitive se constitue pendant les 20 premiรจres annรฉes de vie avec un pic de croissance lors de l’adolescence oรน 25% de la masse osseuse est synthรฉtisรฉe dans un intervalle de 2 ร  3 ans. Une prรฉvention efficace dans l’enfance avec des taux de vitamine D dans la normale permettrait de retarder de 13 ans l’apparition de l’ostรฉoporose et de diminuer de 50% les fractures ostรฉoporotiques post-mรฉnopausiques. (2)
โ€ข Chez la femme enceinte, l’รฉtude de Hossein-nezhad et Holick (3) a observรฉ que les femmes prenant des hautes doses de supplรฉmentation en vitamine D avaient un risque plus bas d’accoucher par cรฉsarienne et de dรฉvelopper une prรฉ-รฉclampsie sans que ces rรฉsultats atteignent le seuil de significativitรฉ faute d’un petit nombre de femmes incluses. Une รฉtude rรฉalisรฉe en Australie (4) consistait ร  mesurer le taux de vitamine D ร  la 18รจme semaine d’amรฉnorrhรฉe puis les enfants รฉtaient รฉvaluรฉs 5 et 10 ans plus tard sur le plan du langage. Il a รฉtรฉ observรฉ que les mรจres prรฉsentant un taux infรฉrieur ร  44nmol/l avaient des enfants prรฉsentant un risque deux fois plus รฉlevรฉ de dรฉvelopper des troubles du langage en comparaison des mรจres ayant un taux supรฉrieur ร  68nmol/l.
โ€ข Chez l’adulte, la vitamine D serait associรฉe ร  risque moindre de maladies cardiovasculaires. Dans une รฉtude nord amรฉricaine parue en 2012 (5) avec prรจs de 11 000 patients, il a รฉtรฉ mis en รฉvidence que la carence en vitamine D (<75nmol/l) รฉtait associรฉe ร  l’hypertension artรฉrielle (OR 1,40, 95% CI 1,285 to 1,536), aux maladies coronariennes ((OR 1,16, 95% CI 1,012 to 1,334), aux diabรจtes (OR 2,31, 95% CI 2,018 to 2,633), aux cardiomyopathies (OR 1,29, 95% CI 1,019 to 1,633) et ร  toute cause de dรฉcรจs (OR 2,95, 95% CI 2,135 to 4,073).
Le dรฉficit en vitamine D รฉtait un facteur indรฉpendant de toute cause de dรฉcรจs (odds ratios 2,64, IC 95% 1,901-3,662, p<0,0001) aprรจs ajustement sur de multiples variables cliniques. La supplรฉmentation en vitamine D confรจre selon cette รฉtude un bรฉnรฉfice de survie dans le cadre de la santรฉ cardiovasculaire (odds ratio 0,39, IC 95% 0,27 -0,534, p <0,0001).
โ€ข Sur le plan musculaire, la vitamine D prรฉsente des rรฉcepteurs sur les muscles striรฉs, ainsi que sur le systรจme nerveux. Dans une mรฉta-analyse de 2011 (6) basรฉe sur 13 รฉtudes de personnes รขgรฉes supรฉrieures ร  60 ans, il a รฉtรฉ retrouvรฉ qu’une carence en vitamine D รฉtait associรฉe ร  une diminution de la force musculaire ainsi qu’ร  une diminution de l’รฉquilibre et donc probablement ร  une augmentation du risque de chute. Il a รฉtรฉ aussi observรฉ un effet bรฉnรฉfique de la vitamine D sur la vitesse de marche par le test UP and GO.
โ€ข La vitamine D aurait probablement aussi un rรดle dans la prรฉvention de certains cancers. Une รฉtude prospective durant 8 ans publiรฉe en 1989 ayant inclus plus de 23000 patients avait retrouvรฉ que les personnes toutes รขges confondus prรฉsentant un taux de vitamine D supรฉrieur ร  50nmol/l avaient un risque 2 fois moins รฉlevรฉ de dรฉclarer un cancer du cรดlon. (7)
โ€ข Une รฉtude de 2013 publiรฉ dans ยซย molecular psychiatrieย ยป (8) a mis en รฉvidence une association entre vitamine D et syndrome dรฉpressif. Comparativement aux tรฉmoins, des concentrations plus faibles de 25-OH-vitD ont รฉtรฉ observรฉ chez les participants souffrant de dรฉpression actuelle (p=0,001, d de Cohen=0,21), surtout chez ceux prรฉsentant les symptรดmes les plus graves (p=0,001, d de Cohen=0,44). Chez les personnes actuellement dรฉprimรฉes, la 25-OH-vitD รฉtait inversement associรฉe ร  la sรฉvรฉritรฉ des symptรดmes (ฮฒ =-0,19, se=0,07, p=0,003) suggรฉrant un gradient dose-rรฉponse et un risque d’avoir des troubles dรฉpressifs ร  2 ans de suivi. Cette vaste รฉtude de cohorte indique que de faibles niveaux de 25-OH-vitD รฉtaient associรฉs ร  la prรฉsence et ร  la gravitรฉ du trouble dรฉpressif, ce qui suggรจre que l’hypovitaminose D pourrait reprรฉsenter une vulnรฉrabilitรฉ biologique sous-jacente ร  la dรฉpression.
โ€ข Pour ce qui est des troubles cognitifs, dans une รฉtude rรฉalisรฉe en 2015 de ยซย JAMA Neurolย ยป(9), l’insuffisance en vitamine D รฉtait associรฉe ร  une accรฉlรฉration du dรฉclin cognitif chez les personnes รขgรฉes ethniquement diverse, y compris les Africains, les amรฉricains et hispaniques.
โ€ข Plus rรฉcemment, diverses รฉtudes ont dรฉmontrรฉ une association entre carence en vitamine D et diverses maladies auto-immunes, tel que le diabรจte de type 1, la maladie cรฉliaque, le lupus รฉrythรฉmateux dissรฉminรฉ, la polyarthrite rhumatoรฏde et les maladies intestinales chroniques inflammatoires sans qu’aucun lien de causalitรฉ n’est รฉtรฉ mis en รฉvidence, quoique l’hypothรจse soit un effet immuno-modulateur de la vitamine D ร  dose normale par une inhibition de l’immunitรฉ acquise. (10)

quel seuil retenir pour parler de dรฉficit?

Il n’existe pas ร  l’heure actuelle en France de consensus sur la valeur exacte de vitamine D pour parler de dรฉficit. Les experts de lโ€™Institute of Medicine (IOM) Nord-amรฉricain considรจrent quโ€™une concentration dโ€™au moins 50nmol/L est nรฉcessaire pour que 95% de la population gรฉnรฉrale (en bonne santรฉ) profite des effets bรฉnรฉfiques musculo-squelettiques et phosphocalciques de la vitamine D (11). En revanche, les sociรฉtรฉs savantes impliquรฉes dans la prise en charge de lโ€™ostรฉoporose tel le groupe de recherche et d’intervention sur l’ostรฉoporose (GRIO)(12) et de lโ€™insuffisance rรฉnale chronique (13) recommandent que chez les patients ostรฉoporotiques, une valeur minimale de 75nmol/L soit atteint et maintenu.
En effet, dans les รฉtudes interventionnelles, le risque de fracture non vertรฉbrale ne diminue significativement que lorsque les concentrations plasmatiques de 25-OH-vit-D sous traitement dรฉpassent ce seuil de 75nmol/L (14), tout en reconnaissant que lโ€™effet du calcium ne peut pas รชtre dissociรฉ de celui de la vitamine D. Par ailleurs, cette concentration de 25-OH-vitD de 75nmol/L est associรฉe ร  un meilleur contrรดle de la sรฉcrรฉtion de PTH dans un certain nombre dโ€™รฉtudes dโ€™observation (15) et dโ€™intervention (16), et ร  un meilleur effet des traitements de lโ€™ostรฉoporose, en particulier des biphosphonates (17). Une concentration dโ€™au moins 75nmol/L est aussi nรฉcessaire ร  une minรฉralisation osseuse de qualitรฉ, un excรจs dโ€™ostรฉoรฏde รฉtant constatรฉ sur des biopsies osseuses chez environ 20% des sujets qui ont une 25-OH-vitD entre 50 et 72,5nmol/L (18).
Ces taux sont donc ร  prendre en compte en prioritรฉ, en comparaison aux chiffres issus de la simple observation dโ€™une population รขgรฉe dite ยซ en apparente bonne santรฉ ยป, qui se rรฉvรจle en rรฉalitรฉ majoritairement dรฉficitaire en vitamine D dans nos pays. En effet, il faut exposer bras et jambes cinq ร  30 minutes deux fois par semaine entre 10h et 15h (selon la latitude et la saison) selon Holick (19) pour avoir un taux supรฉrieur ร  30nmol/l, lโ€™exposition ร  la dose minimale รฉrythรฉmateuse (environ 5 ร  30 min selon le type de peau) chez une personne en maillot de bain est รฉquivalente ร  lโ€™ingestion dโ€™environ 20 000 UI de vitamine D2. Soulignons que cette exposition est trรจs rarement effective en France ยซ hexagonale ยป, surtout chez les personnes รขgรฉes institutionnalisรฉes. De plus lโ€™exposition derriรจre une vitre rend l’action des UV inefficace ainsi que l’usage de crรจme solaire. Les patients ร  peau pigmentรฉs ont encore plus de difficultรฉs ร  synthรฉtiser cette vitamine ce qui fait d’eux des sujets ร  risques accrus de carence sous nos latitudes.

Et en cas d’excรจs?

Pour ce qui est de la concentration maximale en 25-OH-vitD, les รฉtudes sont plus incertaines avec un seuil toxique compris entre 250nmol/l et 375nmol/l, seuil pourvoyeur d’hypercalcรฉmie induit, ce qui correspondrait ร  un apport de 100 000 ui/j de vitamine D pendant plusieurs jours voire semaines, soit 100 fois la posologie usuelle.
Dans une cohorte de plus de 1 000 hommes รขgรฉs de 71 ans en moyenne, suivie pendant 12 ans, la mortalitรฉ en fonction des concentrations plasmatiques de 25-OH-vitD dรฉcrit une courbe en U, avec un nadir ร  80 nmol/l ; la mortalitรฉ est augmentรฉe de 50% si les concentrations plasmatiques dรฉpassent 98 nmol/l (20). La mรฉta-analyse de onze รฉtudes de cohorte similaires suggรจre quโ€™il nโ€™y a pas de bรฉnรฉfice ร  dรฉpasser 87,5 ร  112,5 nmol/l (21). Aujourdโ€™hui, la tendance prudente est de considรฉrer une zone de concentration souhaitable entre 75 et 150nmol/l.

quel est le danger d’un dรฉficit?

Le rachitisme carentiel

Chez l’enfant, la carence en vitamine D peut provoquer une hypocalcรฉmie avec tous ses retentissements (convulsion chez le nourrisson, trouble du rythme cardiaque etc….) mais surtout s’exprimer par un rachitisme carentiel (ร  diffรฉrencier du rachitisme par mutation VDR, mutation de la 1 alphahydroxylase ou hypophosphatรฉmie) ayant pour consรฉquence un retard de croissance par une prise de masse osseuse mรฉdiocre. Cette maladie est peu connue de nos jours grรขce ร  la supplรฉmentation systรฉmatique, nรฉanmoins de nouveaux cas de rachitismes carentiels sont observรฉs par manque de supplรฉmentation (2).
La gravitรฉ du rachitisme est surtout marquรฉe pendant les premiรจres annรฉes de vie mais quelques cas ont รฉtรฉ observรฉs ร  l’adolescence, 41 cas en 5 ans dans diffรฉrents hรดpitaux de France surtout chez des adolescentes ร  peau pigmentรฉe et/ou porteuses de vรชtements trรจs couvrants et non supplรฉmentรฉes et carencรฉes. (22)

Lโ€™ostรฉomalacie

L’ostรฉomalacie correspond au rachitisme de l’enfant chez l’adulte: elle est dans la majoritรฉ des cas du ร  une carence en vitamine D. C’est un diagnostique diffรฉrentiel de l’ostรฉoporose qui diffรจre radicalement au niveau osseux, en effet l’ostรฉomalacie est une ostรฉopathie gรฉnรฉralisรฉe, caractรฉrisรฉe par un dรฉfaut de minรฉralisation primaire de la matrice osseuse dรฉposรฉe par les ostรฉoblastes. Il y a donc une accumulation anormale de tissu ostรฉoรฏde non minรฉralisรฉ avec fragilitรฉ osseuse. Lโ€™ostรฉomalacie diffรจre radicalement de lโ€™ostรฉoporose oรน la trame osseuse est rarรฉfiรฉe mais la minรฉralisation normale. (23)
Cliniquement le patient se plaint de douleurs diffuses et une myopathie est souvent associรฉe. Le diagnostique se fait par dosage de la vitamine D qui est basse et s’associe le plus souvent ร  une hypophosphatรฉmie, hypocalcรฉmie, une hypocalciurie ainsi qu’une รฉlรฉvation de la parathormone. Radiologiquement, les pseudo fractures ou stries de Looser-Milkman (50% des patients) sont caractรฉristiques de la maladie, mais ne sont pas pathognomoniques.
Elles se traduisent par des bandes radio-transparentes, perpendiculaires au grand axe de l’os, qui interrompent la corticale, bordรฉes par un liserรฉ d’ostรฉocondensation. Elles correspondent ร  l’accumulation de matrice ostรฉoรฏde non minรฉralisรฉe que l’os n’arrive pas ร  rรฉparer correctement. Elles sont volontiers bilatรฉrales et symรฉtriques. Elles s’observent habituellement autour du cadre obturateur, sur les berges iliaques des articulations sacro-iliaques, sur le bord mรฉdial des cols fรฉmoraux, sur le tiers proximal de la diaphyse fรฉmorale, sur les arcs costaux moyens, sur la scapula, sur la clavicule et le tiers proximal de l’ulna. Le traitement repose sur la supplรฉmentation vitamino-calcique. (24)

Lโ€™ostรฉoporose (25)

Dรฉfinition

L’ostรฉoporose est une maladie bien connue en France et est un problรจme majeur de santรฉ publique en raison de la morbiditรฉ et de la mortalitรฉ associรฉe aux fractures ostรฉoporotiques, en particulier aux niveaux de la hanche et des vertรจbres.
Elle est dรฉfinie par l’OMS comme une maladie gรฉnรฉralisรฉe du squelette, caractรฉrisรฉe par une densitรฉ osseuse basse et des altรฉrations de la microarchitecture osseuse, responsable dโ€™une fragilitรฉ osseuse exagรฉrรฉe et donc dโ€™un risque รฉlevรฉ de fracture.
La fracture est LA complication de cette maladie, et elle touche principalement les os trabรฉculaires tel que l’extrรฉmitรฉ supรฉrieure du fรฉmur, l’extrรฉmitรฉ infรฉrieure du radius et les vertรจbres.

La densitรฉ minรฉrale osseuse (DMO):

Elle peut รชtre mesurรฉe par l’absorptiomรจtrie biphotonique au rayon X (DXA) qui est l’examen de rรฉfรฉrence en France. Elle mesure la densitรฉ minรฉrale et ne peut donc par prรฉjuger de la cause de sa diminution. Elle se pratique sur deux os diffรฉrents, gรฉnรฉralement l’extrรฉmitรฉ supรฉrieure du fรฉmur et une vertรจbre qui sont deux os possรฉdant une bonne diffรฉrence en os corticale et trabรฉculaire. Autour de la mรฉnopause, le site lombaire est particuliรจrement intรฉressant car la perte osseuse prรฉdomine au rachis dans la pรฉriode post-mรฉnopausique prรฉcoce. En revanche, la mesure peut รชtre artificiellement augmentรฉe par des lรฉsions arthrosiques. C’est pourquoi, lโ€™intรฉrรชt de la mesure de la DMO lombaire diminue aprรจs 65 -70 ans. ร€ partir de cet รขge, cโ€™est surtout la valeur de la DMO fรฉmorale (mesure ยซ ร  la hanche totale ยป) qui est analysรฉe, dโ€™autant plus que le risque de fracture de lโ€™extrรฉmitรฉ supรฉrieure du fรฉmur augmente alors de faรงon exponentielle.

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Table des matiรจres

PREMIERE PARTIE
1) Qu’est-ce que la vitamine D?
2) D’oรน vient la vitamine D ?
3) Quel est son rรดle?
4) quel seuil retenir pour parler de dรฉficit?
5) Et en cas d’excรจs?
6) quel est le danger d’un dรฉficit?
A. Le rachitisme carentiel
B. Lโ€™ostรฉomalacie
C. Lโ€™ostรฉoporose (25)
1. Dรฉfinition
2. ร‰pidรฉmiologie
3. Facteurs de risque
4. Diagnostique
5. Traitement
D. La fragilitรฉ et les chutes
7) Alors comment faire pour รฉviter cela?
8) Quand doser la vitamine D?
DEUXIEME PARTIE
INTRODUCTION
MATERIEL ET METHODES
RESULTAT
A. Gรฉnรฉrale
B. Prรฉvalence prescription vitamine D
C. Analyse des antรฉcรฉdents
D. Analyse des mesures biologiques
E. Analyse statistique
1. Groupe supplรฉmentรฉ en vitamine D
2. Groupe ayant un critรจre de supplรฉmentation
3. Groupe ayant une fracture ostรฉoporotique
4. Groupe des patients ostรฉoporotiques
5. Groupe des chuteurs ร  rรฉpรฉtition
6. Comparaison femme/homme
7. Age
DISCUSSION
A. Prescription de vitamine D
B. Lโ€™ostรฉoporose et la vitamine D
C. Les chutes et les fractures
D. Sexe et รขge
E. La vitamine D et le mรฉcanisme de fragilitรฉ
F. Limite de lโ€™รฉtude
Conclusion
Bibliographie

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