Quelques considérations sur le saut en hauteur

Toute activité physique ou intellectuelle vise des fins productrices et utilitaires et est la base de la vie de chacun et c’est ainsi un moyen qui permet à l’homme de subsister.

Ici on parle de l’activité physique et sportive en tant que phénomène indéniable dans la vie d’une nation et ayant influencé dans le domaine culturel, économique voire politique. Elle est l’ensemble des disciplines sportives : sports collectifs et individuels codifiés et institutionnalisés. L’athlétisme fait partie de l’activité physique et sportive la plus reconnue au niveau mondial et national. En athlétisme, la performance est le résultat de la pratique sportive et qui dit athlétisme dit concurrence, c’est-à-dire atteindre un tel objectif pour battre un record personnel ou celui d’autrui. Ainsi, à l’heure actuelle, les performances sportives ne cessent d’évoluer surtout dans les pays développés grâce à de nombreux facteurs tels que les recherches scientifiques et technologiques très poussées, puis, des collaborations des experts et encadreurs sportifs pour la recherche de la plus haute performance possible. Mais on remarque que dans les pays en voie de développement, on constate que la performance des athlètes semble rarement s’améliorer pour atteindre le niveau mondial. Dans notre pays, l’Etat s’efforce d’apporter ses fins pour valoriser le niveau du sport et inclus au développement social pour la réduction de la pauvreté, est ainsi un moyen pour la rééducation de la délinquance juvénile. Ainsi, le cas de l’athlétisme à Madagascar a ses particularités en tant que sport de masse, pourtant, on a constaté qu’actuellement, le nombre de concurrents à cette discipline est en régression. Plus précisément le concours du saut en hauteur lors des compétitions nationales tant du point de vue catégorie d’âge que du point de vue sexe. Le problème, est la manque de relève, ainsi que la pénurie ou l’insuffisance d’entraîneurs spécialistes et le manque de matériels adéquats surtout en ce qui concerne la sécurité d’une part, et d’autre part, cette épreuve est un peu difficile à assimiler comme le saut à la perche, car elle sollicite une maîtrise corporelle (dans le temps, espace, environnement). Pourtant, cette maîtrise corporelle demande une expérience vécue en activité physique et sportive dès le bas âge. L’éducation physique et sportive est un moyen pour l’acquisition de la maîtrise corporelle. En tant qu’éducation, cela nécessite des gestes répétitifs pour acquérir l’automatisme, et ainsi, avec les facteurs, tels que les facteurs endogènes (physiologie, morphologie, psychologie), et des facteurs exogènes (autrui, matériels et infrastructures), tout ceci nous conduit à l’analyse des attitudes sportives chez les jeunes sauteurs qui pourraient influencer leurs performances sportives.

Quelques considérations sur le saut en hauteur

Historique et évolution du saut en hauteur 

L’épreuve du saut en hauteur fait partie de la discipline athlétisme. Avant d’entamer son histoire et son évolution, nous allons d’abord parler de ce qu’est l’athlétisme et ses origines historiques.

Le mot athlétisme est dérivé du mot grec «athlos» qui signifie combat, un terme appliqué naguère à l’ensemble des sports, et qui définit aujourd’hui trois ordres d’activités sportives et humaines : les courses, les sauts, et les lancers. Conservatoire des gestes naturels de l’homme, il est à la base de toutes les disciplines du stade. Les grands jeux terrestres lui empruntent nécessairement l’un de ces quatre éléments : la vitesse, la résistance, la détente et la force. Le record est l’un des moteurs essentiels de l’athlétisme. Il permet à l’être humain de mesurer sa propre valeur et de la comparer à celle des autres. Les origines de l’athlétisme se perdent dans la nuit des temps : elles remontent à celles du genre humain. Marcher, courir, sauter, lancer, autant d’activités naturelles nécessaires à la chasse et à la guerre. La lutte pour la vie obligeait l’homme primitif à faire appel à toutes ces facultés physiques alliées à son intelligence naissante.

L’athlétisme de compétition, qualifiée d’ « athletic sports » par les Anglais et de « track and field contests » par les Américains, a des origines moins lointaines bien qu’on puisse les faire remonter à plus de quarante siècles. Diverses races de l’Asie et de l’Afrique surtout les Egyptiens, pratiquaient un athlétisme primitif dont il n’est resté que quelques bas-reliefs. Au IIème millénaire avant notre ère, donc, à l’âge du bronze, deux races européennes s’adonnaient régulièrement à l’athlétisme de compétition. D’une part, les Irlandais de l’époque préceltique et d’autre part, les Grecs de l’Acchaїe et leurs voisins Crétois de l’époque minoenne. Mais dans ces deux cas, la légende se confond avec la réalité : On retiendra de l’époque préhéllénique le témoignage des bas-reliefs mis au jour à Cnossos. L’athlétisme moderne né en Grande-Bretagne puis popularisé aux Etats-Unis, au Canada, et dans les dominions britanniques, Australie, Afrique du sud, Nouvelle-Zélande, devaient surtout à partir de 1885 conquérir le monde et d’abord l’Europe, notamment la France, l’Allemagne, puis successivement tous les autres pays .

A l’échelle mondiale, le saut en hauteur marque un grand événement tant sur le plan performance que technique. Elle est pratiquée par les Celtes des centaines d’années avant notre ère. Elle consiste à franchir une barre horizontale par la seule force de son corps sans la faire tomber. La première compétition sportive officielle eut lieu en 1840 en Grande-Bretagne. Les règlements seront rédigés en 1865, et la discipline fera son entrée dans l’arène olympique en 1896 à Athènes. La première compétition du saut en hauteur féminin, quant à elle, se tiendra en 1896 aux Etats-Unis, et les athlètes féminines ont été admises aux Jeux Olympiques d’Amsterdam en 1928. La technique de cette discipline évolue en vue d’améliorer la performance.

En 1874, Brooks saute en ciseau simple 1,80 m.

En 1895, Sweeney saute 1,97 m dans un ciseau qui évolue vers un ciseau retournement intérieur.

En 1919, Horine invente le «rouleau californien» ou costal en passant plus de 2 m.

Mais c’est entre 1920 et 1930 qu’avec le Français Lewden, le ciseau retournement intérieur s’impose. Dans ce style, l’Américain Spitz passe 2,04 m. Le Finlandais Kotkas passe 2,04 m avec un ciseau en extension dorsale (ou retournement extérieur). Osborne est champion olympique en 1924 en passant 2,03 m. Mais avec tendance à passer la tête en avant, ce qui était interdit et limitait l’évolution du saut en costal ultérieurement. En 1927 le Russe B. Vzorov invente le rouleau ventral.

En 1936, Dave Albriton franchit 2,07 m en enfourchant la barre (rouleau ventral).

En 1938, les règles changent et seul le saut périlleux est interdit (appel à deux pieds).

En 1954, Nilson passe 2,11 m à partir d’un rouleau ventral où il adapte un lancer simultané des deux bras.

En 1957, le Russe Stopanov saute 2,16 m avec une chaussure à semelles épaisses. Il s’ensuit une réglementation de l’épaisseur des semelles à 12,5 mm. L’évolution technique du ventral atteint son sommet avec Valérie Brummel qui saute 2,28m en 1964, sur cendrée.

Matzdorf et Nichin Chin sautent 2,29 m en 1972.

En 1968, Dick Fosbury découvre une nouvelle technique : le Fosbury Flop, et prend une dimension mondiale avec une performance de 2,20m en premier essai aux Jeux de Mexico, et 2,24 m à sa troisième tentative. Du jour au lendemain, Fosbury devint célèbre.

En 1973, Stone reprend le record du monde avec 2,30 en sautant en Fosbury Flop. Le record du monde de cette discipline est actuellement détenu par le Cubain Janvier Stomayor avec un saut de 2,45 m en 1993. Et le record féminin est détenu par la Bulgare Stefka Kostadinova avec un saut à 2,09 m en 1987 à Rome lors du championnat du monde d’athlétisme . Après ce long processus évolutif des performances et techniques du saut en hauteur mondial, penchons-nous maintenant sur son histoire à Madagascar.

Historique du saut en hauteur malgache 

Les malgaches s’intéressaient déjà depuis longtemps aux pratiques sportives, même si elles ne touchaient pas la majeure partie de la population comme nous avons pu le constater à l’heure actuelle.

La première trace officielle que nous avons pu trouver de la pratique de la discipline athlétisme à Madagascar fut le 14 Juillet 1920, lors de la célébration de la fête nationale Française, grâce au concours de la fanfare des tirailleurs malgaches, des couses à pied ont été disputés à Mahamasina. Il s’agissait de courses pour les enfants et des courses avec obstacles pour les hommes. Et sept ans après, le 31 Juillet 1927, à Tamatave, les six sociétés sportives de la ville ont défilé par les soins du sergent major Ligier et présentées par Marochetti, Président du comité des sports pour être passées en revue par Monsieur l’Administrateur Maire et le Colonel Blachere, les présidents d’honneur. C’était donc l’ouverture d’une compétition athlétique. La réunion athlétique était du relais 4 x 100 et 1500 m. Ainsi, on peut dire qu’à partir de cette date, l’athlétisme prit place dans la vie sociale malgache, même si la plupart des participants étaient des étrangers.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : ETAT DES LIEUX
1.1 Quelques considérations sur le saut en hauteur
1.2 Les facteurs influençant l’évolution et le niveau sportif
1.3 Problématique
CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE
2.1 Description et analyse de l’activité
2.3 Facteurs de la capacité de performance sportive
2.3 Apprentissage moteur et transfert
2.4 Hypothèse
CHAPITRE III : METHODOLOGIE
3.1 Objet de l’expérimentation
3.2 L’expérimentation
3.3 Traitement mathématique des résultats
CHAPITRE IV : SUGGESTIONS
4.1 Au niveau de l’apprentissage
4.2 Au niveau de l’encadrement
4.3 Au niveau de l’infrastructure
CONCLUSION

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